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Des ventes de livres augmentent en Chine grâce à internet

Un chien en peluche dope les ventes des livres illustrés

Les émeutes ethniques en Chine font exploser les ventes de livres de Kadeer

Zhongghuo bu gaoxing, Unhappy China : le livre d'une Chine nationaliste

 Yu Jie n’a pas froid aux yeux. Dans son dernier livre, il s'en prend au premier ministre chinois Wen Jiabao, pourtant très populaire : Wen Jiabao : China's Best Actor (Wen Jiabao : le roi de la comédie).

Comme chaque année, l’entreprise chinoise OpenBook, qui sonde les tendances du marché éditorial du pays, livre un état des lieux du secteur sur l’année écoulée. Si pour 2019 le marché du livre chinois est en hausse de 14,4 % par rapport à l’année précédente, les ventes d’ouvrages s’effectuent de plus en plus en ligne. Une tendance qui s’explique notamment par la multiplication des remises proposées sur ces plateformes, alors que le prix du livre continue d’augmenter. 

En quelques années, Samsung a su se tailler la part du lion dans de nombreux secteurs des nouvelles technologies, à commencer par celui des smartphones. Mais cette période glorieuse appartient peut-être déjà au passé.

China Mobile amorce un ebook store géant en Chine

Le marché chinois, même sans faucille, est à double tranchant : énorme vivier de lecteurs, il garantit des ventes inimaginables dans un autre pays du monde, mais impose souvent aux auteurs de ne pas être top attaché à leurs textes. Certains acceptent de faire avec les coupes, d'autres préfèrent se retirer en signe de désaccord, tandis qu'une nouvelle catégorie d'auteurs fait son apparition...

Des ventes de lecteurs d'ebooks dopées en Chine début 2010

L’introduction en bourse du concurrent chinois d’Amazon est tout simplement fracassante : China Literature, qui avait précédemment levé 1,1 milliard $ effectue une véritable flambée, avec une valorisation à 12,5 milliards $. Des données qui confirment l’intérêt pour la lecture en ligne, au sein de l’Empire du Milieu.

Voilà 5 ans maintenant que Kindle s'est implanté en Chine, dans un marché du livre numérique florissant. Aujourd'hui, même si la liseuse se développe raisonnablement bien, Amazon ne parvient pas à se faire une place aussi importante qu'aux Etats-Unis ou que dans les pays anglosaxons. Ce qui explique sa décision inattendue : le lancement d'une liseuse en partenariat avec la société chinoise Migu. S'associer pour mieux régner, est-ce la nouvelle règle d'Amazon ?

Depuis mai 2010, un grand mouvement a été mis en branle : l'Identification of E-Books Working Group a été fondée pour réfléchir aux principes d'identification des livres numériques, suivant les recommandations de l'Agence ISBN. Des ebooks et de tout ce qui est oeuvre numérique.

Ce n'est pas une première, mais l'information est toujours amusante. Emma Cline, jeune auteure de 25 ans, vient de recevoir un contrat de l'éditeur Random House, après des enchères acharnées. Pas moins de 12 maisons d'édition se disputaient le roman, The Girls, qui raconte l'histoire d'une communauté hippie de 1969. Pourquoi un tel engouement ? Le livre a été acheté par un studio hollywoodien... 

Avec une hausse de 4,13 % du nombre de ventes de livres en 2013, le marché brésilien du livre se porte bien. La Câmara Brasileira do Livro, entité qui vise la promotion de l'édition locale et la culture du livre, vient de présenter ses résultats sur l'ensemble de l'année passée. Tous plutôt positifs.

Le juge Chin, en charge du long et douloureux règlement Google Books, qui oppose la firme américaine aux associations professionnelles, vient de publier un petit document dans lequel il ordonne que l'audience où les deux parties sont attendues, se tienne le 3 mai. 

Il faudra à un moment se demander pourquoi la presse s'enthousiasme tant pour les ventes de livres numériques. Après tout, pour l'heure, on ne parle la plupart du temps que de livres homothétiques, donc des versions numérisées de livres papier existant. Rien de créatif, rien de nouveau, rien d'insolite encore...

Les gens pourraient l'appeler l'idole des jeunes, tandis que son éditeur se frotterait les mains : Guo Jingming, dont le succès auprès des jeunes n'est plus à faire, est devenu, à l'âge de 28 ans, l'écrivain le mieux payé de Chine.

À compter d’aujourd’hui, la firme de Cupertino est fière de pouvoir proposer aux clients chinois son offre de contenus numériques : les catalogues d’Apple Music, iTunes Movies et iBooks seront désormais commercialisés. Une grande première pour la Pomme, alors que son concurrent Google est déjà tombé sur quelques pépins dans l’Empire du Milieu. 

Les frontières avec le Tibet ? C'est déplacé

Cela fait maintenant plusieurs mois qu'Apple est sous le coup d'une procédure judiciaire relative aux droits commerciaux de la marque iPad, procédure engagée par la société chinoise Proview Technology, basée à Shenzhen. Après une défaite au tribunal, la compagnie à la pomme subit le cauchemar de tout entrepreneur : ses produits sont retirés de la vente.

La vente de la chaîne de librairies Thalia n'est pas vraiment une surprise, outre-Rhin : en 2012, la holding Douglas, spécialisée dans la parfumerie, avait mis la main sur 75 % de la chaîne de librairie, puis sur la totalité, mais les perspectives étaient à court terme. L'agence Reuters confirme ces prévisions, et rapporte que le fonds d'investissement australien Macquarie sera chargé d'organiser le processus de cession.

Des chercheurs chinois se sont lancés dans une vaste entreprise de numérisation de rares livres mongols, en collaboration avec la région autonome de Mongolie-Intérieure. Classiques de la littérature mongole, contes traditionnels ou encore textes bouddhistes, de nombreux documents sont concernés par ce programme. La Chine abriterait près de 200.000 documents patrimoniaux mongols.

En plein bras de fer autour des îles Senkaku-Diaoyu, les deux géants asiatiques que sont la Chine et le Japon ne baissent pas leur garde : si chaque partie envoie ses porte-avions dans les eaux environnantes, la Chine a décidé d'imposer un embargo sur les livres signés par des Japonais ou ayant quelque chose à voir, de près ou de loin, avec l'archipel.

Le géant chinois de la recherche sur internet, Baidu, vient d'injecter quelque 191,5 millions de yuans pour acquérir une plateforme concurrente, proposant la commercialisation de livres numériques. Soit un petit pactole de 22,91 millions € pour devenir propriétaire de Huanxiang Zongheng, ancienne filiale de la société de jeux Perfect World. 

La société OverDrive, connue pour ses services de prêts numériques en bibliothèques, s'était déplacée, en la personne de son PDG, Steve Potash, en Chine. À l'occasion de la Foire internationale du livre de Beijing, l'Américain a pu signer avec la Societé chinoise nationale d'import et d'export, une licence pour l'import d'ebooks.

D'un côté, les sociétés high-tech et autres géants du net s'échinent à développer des technologies et déposer des brevets pour introduire des publicités dans les livres numériques. Yahoo avait fait fort, voilà quelques semaines, avec une méthode de contextualisation des promotions. 

Contrôler, réguler, pour faire prospérer

Vider la mer (de Chine) avec une cuillère... Face à la concurrence locale, Jeff Bezos est contraint de reconnaître que la toute-puissance d’Amazon est restée impuissante. En effet, ce 18 juillet prochain, l’entreprise fermera son propre site de vente, pour ne plus conserver que sa marketplace. Et de laisser ainsi la place à Alibaba et les autres BATX — Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi, les GAFA d’Asie. 

Le Kindle 2 connaît un succès en Chine : vivement la mise en vente !