wales

Nous avons été contactés par l'auteur qui nous a signalé que la deuxième édition a fait l'objet de quelques petites corrections, il doit donc faire un 2e dépôt légal et attendre d'avoir un ISBN. À moins confie-t-il, toujours dans sa démarche hors norme, qu'il ne tente « le pari de réimprimer sans l'ISBN ». Et après tout « Qui oserait "voler" un livre qui est déjà dans les mains de 100 personnes ! »

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Eden Wales est un écrivain français qui se fait un nom petit à petit sur Facebook. Ne cherchez pas vous ne trouverez pas son livre ailleurs que sur ce réseau social, Eden Wales (petite précision, ce n'est pas son vrai prénom) a décidé de s'éditer seul. Il a déclaré : « Je n’ai pas cherché à aller voir un éditeur, d’abord par peur de me prendre une claque, confie pour sa part Eden Wales. Mais aussi pour ne pas me sentir verrouillé et me contractualiser ».

Pour écrire son premier roman Les hommes ne comprennent rien aux femmes, mais lui... il lui aura fallu deux ans par intermittence. « Il y a très peu de ratures sur le manuscrit en fait. J’écris très vite ». C'est finalement une amie qui lui a donné l'idée de le présenter sur Facebook. Aujourd'hui, l'auteur a quelque 2 583 amis sur son profil Facebook.

Déjà 100 exemplaires du livre ont été vendus, depuis sa naissance le 19 décembre dernier avec l'impression du premier exemplaire, et c'est Eden Wales lui-même qui apporte les livres en main propre aux acheteurs. L'auteur a déclaré : « J’avais fait imprimer cent exemplaires qui ont tous été vendus. Je vais en réimprimer autant ».

Le livre coûte 13 € plus 2 € de frais de port pour les personnes habitant loin de Toulouse, la ville où réside ce mystérieux Eden Wales. et pour celles et ceux qui voudrait en savoir plus sur lui, il suffit de se rendre sur sa page Facebook.

 Il n’y a pas de dés à jeter, pas de règles, pas de figurines vendues pour 60 euros. On ne vous demandera pas de porter de chapeau pointu ni de vous déguiser en gueux du Moyen-Age. Soulagement. Vous pouvez y jouer partout, au bureau de préférence.

Y jouer n’est d’ailleurs pas le terme exact. Ce que propose Unknown Tales est plutôt une histoire participative. Vous choisissez votre genre ( action, aventure, romance, crime, horreur…), puis votre personnage : un court descriptif est fait de l’endroit et la situation dans laquelle il se trouve, ainsi que parfois de son caractère.

Une fois que cela est fait, vous commencez à lire votre –propre- aventure. A la fin de chaque chapitre, la question « qu’arrive-t-il ensuite ? » vous est posée, avec diverses réponses proposées. A partir de là, l’histoire peut suivre différents chemins.

Un repère pour écrivains en herbe

Mais le must, c’est que les histoires sont écrites par les membres ( c’est gratuit ). Ainsi, si vous êtes enregistré, vous pouvez commencer une nouvelle histoire de votre propre création. Ou choisir d’écrire un nouveau chapitre/chemin sur une histoire déjà présente sur le site…

Selon Unknown Tales : “nous sommes un site collaboratif de fictions interactives. Vous travaillez avec les autres membres du site pour créer et choisir vos propres aventures ». Les différentes aventures ne sont pas encre foule. Mais les possibilités peuvent vite devenir infinies.  

Si le féminisme a de l'avenir, reste que la moustache n'a pas perdu ses atours pour chacun. Et puisque le Femina, qui se sépare du Médicis, « a prouvé au monde qu'il fallait mettre un genre au talent, donner un sexe au génie », alors un équilibre restait à trouver. Le Prix Virilo... à moustache.

Dès lors, « en apportant l'alter ego au Femina », la balance littéraire retrouverait sa prestance de jadis, cessant « d'être pied-bot », alors qu'aujourd'hui, dans le domaine des prix littéraires, on a la fâcheuse tendance de jeter des pierres à tout va.

Et le prix se décline en trois intentions distinctes :

Remettre un prix littéraire de prestige le jour du Femina. Récompenser les poussées d'hormones par le « Prix Trop Virilo ». Porter une moustache.

Pour ce faire, trois récompenses seront remises le 3 novembre prochain. Tout un programme...

Et voilà les nominés :

qui est le coup de cœur de l'année du Jury.

Où on va papa ? de Jean-Louis Fournier, ed. Stock Emile l’africain de Emile Brami, ed. Fayard Courir de Jean Echenoz, ed. de Minuit Vue sur la mère de J. Almendros, ed. La Dilettante Un chasseur de lion de Olivier Rolin, ed. Seuil Polichinelle de Pierric Bailly, ed. P.O.L Les figures de Robert Alexis, ed. José Corti Zone de Mathias Enard, ed. Actes Sud

The Virilo Prize 2008mauvais jeu de mot en franglais (very low prize), récompense le coup de coeur non francophone.

Le week-end de Bernhard Schlink, ed. Gallimard, Chaos calme de Sandro Veronesi, ed. Grasset S’agapo de R. Biasion, ed. La Fosse Aux Ours La ville intemporelle de Francisco G. Ledesma, ed. L’Atalante

Prix Trop Virilo 2008 récompense le livre témoignant de la plus vivace poussée de testostérone.

Enculée de Pierre Bisiou, ed. Stock La marge molle de Johann Trümmel, ed. Balland Trois hommes seuls de Christian Oster, ed. De Minuit Testo junkie de Beatriz Preciado, ed. Grasset

On ira se friser la moustache et l'intellect sur le site dédié au prix, tout en gardant à l'esprit que le Femina fut jadis créé par réaction au machisme du Goncourt, et qu'aujourd'hui il est bien éloigné de son objectif premier. On ignore si Philippe Butigieg, président du jury, porte la moustache ou le caleçon, voire les deux, ce qui n'aurait rien d'incompatible, mais enfin...

Où va la civilisation occidentale et son flamboyant emblème : le grand mââââle blanc ?

C'est cette question sur laquelle disserte Olivier BARDOLLE dans cet essai qui caracole de machisme perdu en gouvernance mondiale en passant par l'anormalité normale ou l'oubli historique.

Même si je ne suis pas totalement en désaccord avec nombre des points de vue exprimés au fil des pages, je suis sorti de cette lecture avec un sentiment trouble à mi-chemin entre l'horreur d'avoir découvert, et frayé un instant, avec un impossible macho, élitiste, colonialiste et réactionnaire et l'acquiescement devant l'expression claire et limpide de certains sentiments que j'éprouve beaucoup de difficultés à formaliser au sujet de nombreux points de préoccupation face à l'avenir.

Cette indétermination provient du fait que je n'ai pas réussi à me persuader que, dans ce plaidoyer, il pouvait y avoir aussi un peu d'humour, un peu de divagation au second degré. Qu'il ne fallait pas prendre tout au pied de la lettre. Qu'il y avait aussi des situations où le bouchon était lancé un peu trop loin histoire de forcer le trait, d'obliger à la prise de conscience forcée.

Aussi, autant je peux abonder lorsque Olivier BARDOLLE disserte sur l'éducation des enfants qu'il est « hors de question de contrarier » et qui en viennent, parce qu'on leur a « laissé faire n'importe quoi », à une « incontinence » verbale qui découle du fait que, par exemple, « jamais personne ne leur (a) dit d'attendre que les autres aient fini leur phrase (…). Ca vient, donc c'est important, donc tout le monde doit l'entendre ».

Au détriment de toute autre conversation en cours. Il ne reste plus qu'à s'extasier devant le petit prodige qui est évidemment incroyable. Imaginez un peu ! A cet âge !

Autant je ne peux pas le suivre lorsqu'il s'interroge sur ces nouveaux couples où le travail et les occupations ménagères sont partagées. A cause d'un ramollissement du grand mâle blanc qui n'est plus capable, par ses exploits à l'extérieur du foyer, de bénéficier de l'immunité ménagère à l'intérieur !

L'intérêt de cet essai réside cependant dans l'immense diversité des thèmes développés et des rapprochements qui sont faits pour étayer le point de vue : héroïsme, honneur, travail, élitisme, pacifisme, mémoire et histoire, explosion démographique, écologie, économie, éducation, …, jusqu'à la fusion universelle interraciale et à la gouvernance mondiale, rien n'y manque ! Quel que soit le sujet, l'angle d'attaque n'en demeure pas moins passionnant et passionné.

Dans un monde où « l'Histoire est en train de redistribuer des cartes à grande vitesse », où l'échelle des valeurs dont l'Occident a inondé le monde s'étiole inexorablement, où les « nouveaux milliardaires » ne songent qu'à « l'étalage de leur richesse » et « ne se sentent jamais en charge de l'avenir », cette charge héroïque d'Olivier BARDOLLE a le mérite de ne pas laisser indifférent et de provoquer la réflexion.

Pour peu que l'on ait les chaînes Game One ou No Life, il devenait difficile de passer à côté de la publicité pour la sortie du tome 1 de Tales of Shymphonia de Hitoshi Ichimura chez Ki-oon. Évidemment, nous nous sommes procuré ce titre prometteur.

Colette, une jeune fille habitant Isélia, le village des oracles, doit devenir la prochaine élue. À ce titre elle devra accomplir tout un périple qui la mènera finalement à la tour du salut à Sylvariant. Elle est le seul espoir contre les Desians, des demi-elfes. Ceux-ci réduisent les humains en esclaves ou en cobayes dans leurs fermes humaines.

En faisant cela, ils utilisent trop de mana et portent atteinte à la survie de la planète. Le mana, pour ceux qui ne connaissent pas, est une sorte de principe de vie, quelque chose que l'on pourrait rapprocher à l'énergie de la nature. Il réside en toutes choses et parfois peut être utilisé pour faire de la magie.

Lloyd un ami de Colette, décide d'aider celle-ci dans sa mission mais il s'avère trop faible pour affronter certains desians. Alors qu'il est en fâcheuse posture, Kratos, un mercenaire itinérant lui porte secours. Les sages du village écartent Lloyd de la mission de Colette au bénéfice de Kratos. Mais bientôt des événements vont contraindre Lloyd et son ami Génis à quitter le village. Les deux compères vont finalement se retrouver sur la route de Colette.

Héroïc-Fantasy pour tous

Que l'on connaisse ou pas l'univers de la série de jeux vidéo Tales Of, ce premier tome de Tales Of Symphonia est un titre vraiment accrocheur que l'on prendra plaisir à lire. Il a le mérite de poser clairement les bases d'un univers heroïc fantasy classique. Et même le néophyte qui ne connaîtrait rien de plus que les films Le seigneur des anneaux pourra trouver ses repères dans ce manga et suivre l'histoire sans problème.

Les amateurs du jeu vidéo seront certainement ravis de se replonger dans l'univers des Tales Of, qui faut-il le rappeler font partie des trois jeux de rôles fantastiques vidéos les plus populaires avec Final Fantasy et Dragon Quest. L'histoire est bien amenée, les codes du genre sont respectés, bref tout est en place pour nous faire vivre un bon moment d'Héroïc Fantasy.

Si le premier tome de Tales Of Symphonia ne s'annonce pas comme un titre révolutionnaire, il n'en reste pas moins que l'on se prend vite à la lecture et que l'on est accroché dès les premières pages. Le charac-design est bien réussi avec une mention particulière pour les costumes qui sont vraiment très beaux. Les arrières plans et décors sont bien travaillés ce qui contribue à une immersion totale dans le monde de Tales Of Symphonia, et à un réel dépaysement. Les scènes d'action enfin sont claires et bien rythmées.

Un bon moment de détente

À noter deux belles pages en couleurs au début du tome, et pour les petits curieux qui auraient l'idée de retirer la jaquette protectrice, une bonne surprise avec un bonus assez drôle sur les couvertures intérieures.

Tales Of Symphonia tome 1 de Hitoshi Ichimura, se place donc comme un titre d'Héroïc-fantasy somme toute classique mais très agréable à lire. Il apportera aux connaisseurs comme aux néophytes un bon moment de détente et de déconnexion. Et finalement, à peine a-t-on fini de lire le premier tome que l'on se prend à vouloir entamer le second.

Tales Of Symphonia tome 1 de Hitoshi Ichimura est édité par Ki-oon. Pour ceux qui voudraient se faire une idée par eux-mêmes l'éditeur propose sur son site de lire le premier chapitre en ligne. Le premier tome est déjà en librairie et vous pourrez vous procurer ses 178 pages de dépaysement pour 7,50 €. La série est terminée au Japon et elle compte 6 tomes. La date de sortie du tome 2 n'est pas encore communiquée.