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Critique littéraire

Anthologie de la pensée germanique 1850-1914

Si l'on veut comprendre un auteur, ne serait-ce que partiellement, il est indispensable de connatre dans leurs grandes lignes les diverses tendances de son temps, son Zeitgeist. Or la philosophie, surtout dans ses donnes scientifiques, qui constitue le Zeitgeist des pays germaniques entre 1850 et 1914 est assez mal connue aujourd'hui, notamment en France. La prsente anthologie, sans prtentions proprement philosophiques, doit rveiller des curiosits et encourager mieux explorer une poque qui fut celle de Bismarck et de Tirpitz, celle de Fontane et des frres Mann, celle de Liebig et de Einstein.

04/1971

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Critique littéraire

Au fil du temps. Edition bilingue français-allemand

Dans cet ouvrage où alternent poèmes et aphorismes, l'auteur invite le lecteur à un voyage "au fil du temps", à la découverte du "Zeitgeist". Ses textes inspirés de l'actualité s'inscrivent dans l'intemporel humain. Belle découverte à tous...

04/2018

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Histoire de la musique

Chansons et imaginaire pour une poétique fredonnée. suivi du Cinoche pour tous

Pour ceux qui sont nés avant le grand froid des années quatre-vingt, les souvenirs restent indéniablement en noir et blanc, comme les vieux films de naguère et comme les chansons qu'autrefois l'on chantonnait ou sifflait dans les rues. En général la couleur est un ajout ultérieur qui peut, parfois, embellir l'image sans cependant la renforcer. La chanson représente au mieux le Zeitgeist, l'esprit du temps et les essais que nous trouvons regroupés ici vont chercher à le prouver. Chacun conserve en soi "un air qui nous ressemble" , il s'agit simplement de s'en rappeler et de le fredonner de nouveau. Les essais sur la chanson sont suivis de textes sur le cinéma. La chanson et le cinéma commencent à s'imposer dans les universités (bien que le cinéma ait déjà fait un bon chemin), le livre que voilà va dans cette direction, sans pour cela oublier la langue et la littérature française qui restent la source de toute chose.

08/2021

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Critique

Don DeLillo. Une écriture paranoïaque de l'Amérique

D'Americana (1971), au titre si programmatique, au Silence (2020), la fiction de Don DeLillo affiche depuis un demi-siècle l'invariable ambition de radiographier la culture américaine et, plus ambitieusement encore, de la redéfinir à travers une somme de moments proprement critiques, susceptibles d'en révéler la psyché intime. Elle s'attache à chroniquer de la sorte malaises civilisationnels, faillite des mythes et des discours topiques, comme elle documente la coulisse du fameux rêve qu'elle s'obstine à promouvoir. Pareille fiction cherche à cerner et fixer plus avant ce circuit de l'inconscient national, en opposant ce qui nourrit l'imaginaire des Etats-Unis aux défaillances mêmes de ses systèmes de représentation, prenant autant appui sur les tragédies historiques (l'assassinat de John Kennedy, les attentats de septembre 2001) que sur les crises structurelles (comme celle exemplaire du capitalisme financier). Si la paranoïa ressortit d'abordé l'intrigue des romans, elle informe aussi une lecture presciente de la complexité du réel contemporain et une écriture du soupçon radical qui va à rebours du Zeitgeist, s'arc-boute contre les idéologies et les dogmes dominants. En quoi, l'ambition dernière de cette écriture paranoïaque est bien d'introduire le jeu du doute entre le texte et le monde, DeLillo aspirant à élargir par ses récits la cartographie cognitive de ses contemporains.

01/2021

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Sociologie

Un monde étrange. Pour une autre approche du cosmopolitisme

Le point de départ de ce livre est le suivant : le cosmopolite n’est pas toujours un individu aisé qui s’adapte avec succès à des situations nouvelles, c’est aussi quelqu’un qui connaît le désajustement social. Loin de se sentir à l’aise partout où il se déplace, il est d’abord désorienté. Si l’on veut répondre aux objections, récurrentes dans les débats internationaux, à l’encontre d’une conception élitiste et culturellement située qui revendique l’universalité, il faut élargir en ces termes la notion de citoyen du monde. Ne pas mesurer les actes des cosmopolites à l’image prototypique qui est véhiculée par le discours du cosmopolitisme permet d’analyser la variété des expériences de désorientation, et à cette variété correspondent des épreuves communes qui redéfinissent le rôle social du citoyen du monde. Dans la première partie sont examinées les expériences de l’exil, le critère sociologique de la mobilité et la figure du Robinson. Dans la deuxième partie est considérée à nouveaux frais les conceptions d’un citoyen du monde qui serait un spectateur impartial. La troisième partie a pour objet la façon dont ceux qui vivent la désorientation s’emploient à résoudre le problème pratique d’une humanité commune en combattant les mésusages de la catégorie d’époque, la puissance de la bêtise et la tyrannie du Zeitgeist qui s’exprime dans la langue ordinaire, jusqu’à remettre en cause le sens commun existant.

04/2015

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Essais

Paris, capitale du XIXe siècle. Le livre des passages, 4e édition

Ce que Walter Benjamin a tenté de capter dans les passages parisiens, leur architecture et leur esprit, c'est tout le XIXe siècle. La porte d'entrée d'un zeitgeist total, n'émanant pas seulement de Paris, mais de toute une époque. Un grand classique. 1934. Réfugié en France, travaillant sous l'architecture de fer de la Bibliothèque nationale, l'écrivain et penseur allemand Walter Benjamin reprend son ancien projet de consacrer un ouvrage aux passages parisiens. Il l'avait conçu quelques années plus tôt comme une féérie dialectique proche, par l'inspiration, des déambulations surréalistes de Breton et surtout d'Aragon. Mais l'Europe tourne à l'abîme. Désormais, ce sera un livre constituant non seulement une histoire sociale de Paris au xixe siècle, comme l'annonçait l'institut de recherche sociale d'Adorno et Horkheimer, mais encore un essai d'interprétation globale du xxe siècle et de son équivoque modernité. A partir des passages de la capitale française, Benjamin déchiffre les figures équivoques d'un rêve qui meurt sous ses yeux sur fond de verre et d'acier. Il décrypte des concepts tels que la ville, la construction, la communication, le transport. Des catégories telles que la distraction, la mode, l'oisiveté, l'intérieur, le miroir, l'ennui. Des événements tels que l'inauguration, l'exposition, la manifestation, l'incendie. Des figures telles que le passant, le joueur, le collectionneur. Revenant au commencement des phénomènes et des techniques de masse, mesurant leur portée philosophique et politique, brossant un extraordinaire hommage critique à une cité capitale, à son architecture, à ses artistes et à ses écrivains, c'est une fragile aspiration utopique et une promesse oubliée de liberté qu'exhume Walter Benjamin. Car ce sont d'ores et déjà celles d'un monde révolu, prêt à plonger dans l'horreur. Une contribution essentielle au patrimoine universel de la littérature.

10/2021

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