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Martyr et multiple : “Le Liban que je connais”, en mémoire de Georges

Georges (1), je le connaissais peu. De temps en temps, nous nous croisions dans l’ascenseur. Bonjour, bonsoir, il fait chaud, il fait froid aujourd’hui. Il avait trente ans, un visage basané, de grands yeux clairs. Mince. Il me souriait chaque fois. Je savais qu’il vivait encore avec ses parents au 26e étage de la tour où je me suis installé. Au Liban, on reste longtemps dans sa famille, dans l’attente de se marier ou faute de moyens financiers. Il travaillait depuis quatre ans dans la communication, d’après ce que j’ai pu apprendre.

Ce jour-là justement, le 4 août, il devait être heureux : il allait visiter un appartement à Gemmayze où il avait l’intention de s’installer.

Le 17/08/2020 à 08:55 par Auteur invité

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Publié le :

17/08/2020 à 08:55

Auteur invité

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par Hervé Bel

Gemmayze était un des plus beaux quartiers de Beyrouth, Gemmayze était tout ce qui restait de la splendeur du Beyrouth ancien, non loin du port. Un endroit pour la jeunesse, avec ses cafés, ses fumeurs de narguilé aux visages imperturbables… Et puis ses grandes bâtisses aux couleurs si douces au regard, citronnées, azurées ou crémeuses, ornées de fines colonnades et de fenêtres cintrées ; toutes plantées dans un enchevêtrement de rues et d’escaliers bordés de bougainvilliers fushia. Quel bonheur ce devait être quand il s’est rendu là-bas, vers 17H30 !

Une nouvelle vie commençait pour lui. Il a descendu la colline d’Ashrafieh, longé les mazar, ces petits caissons en vitres qui protègent des statuettes de la Vierge, longé l’église Saint-Joseph, avant de s’engager rue Gouraud. Puis il est monté à l’appartement.

Il était là, donc, quand est survenue une première explosion. Bien sûr, je ne sais pas ce qu’il a fait exactement, sinon je ne serais plus là. Mais j’imagine qu’il s’est approché de la fenêtre, un peu inquiet, ou tout simplement curieux (car au Liban, une simple déflagration n’effraie plus personne). Une à deux secondes se sont écoulées. Le souffle qui a suivi la deuxième déflagration a pulvérisé les vitres et criblé le jeune homme de lames de verres. De ce que j’ai compris, il est mort sur le coup.

Depuis les années 90...

Depuis qu’il n’est plus, je ne cesse de penser à lui. Sa disparition me devient symbole. Elle clôt un cycle dont il a été la victime. Il a été conduit là, à sa mort, ce 4 août, par un engrenage dont il n’avait même pas idée et que révèle justement sa mort. Sa catastrophe est celle du Liban tout entier. Elle se préparait depuis longtemps et semble désormais avoir été le fruit d’un scénario implacable, un chemin de croix écrit à l’avance. La mort transforme la vie en destin, a dit Malraux, et c’est vrai. Cela vaut aussi pour une ville. Avec l’explosion du port de Beyrouth se clôt non seulement la vie de Georges, mais aussi un chapitre de l’histoire du Liban commencée en 1990.

Tout s’annonçait bien pour Georges né justement cette année-là. Ses parents n’avaient connu que la guerre. Il est né à sa toute fin. Pendant son enfance, on a reconstruit Beyrouth. Une fièvre immobilière a saisi le pays. Sans ordre, au milieu des villas épargnées par les bombardements, on a élevé d’immenses buildings, superbes, luxueux. Les architectes ont gagné des fortunes, les promoteurs aussi. L’argent affluait de la diaspora, des milieux d’affaires et des pays du golfe.

Le ver était déjà dans le fruit. Lentement, si lentement que personne ne l’a d’abord vu, le risque s’est accru parce que l’Etat s’endettait toujours plus pour financer ses dépenses courantes : l’argent était si facile ! Alors l’État a accepté de payer des taux de crédit de plus en plus élevés. Tout le monde en a profité longtemps : les déposants voyaient croître chaque année leurs économies, et il y avait toujours de plus en plus de dépôts au Liban.

Cela a été un temps béni. L’argent servait à acheter des biens importés, jamais à investir. Ça, c’était un mauvais signe, mais on ne voulait pas le voir… Il y a peu encore, en me promenant, j’étais sidéré par le nombre de Porsche, Mercédès, Jaguar. Mais aussi par le fait qu’au milieu de cette opulence, il restait des maisons dévastées, des gens misérables.

Au cours de ces années, la côte, si belle sur les photos des années 30, a été défigurée par une myriade de constructions sans style, s’entassant sur le flanc de mer. Mais il restait les montagnes de cèdres, les vallées constellées de monastères. Peut-être, comme beaucoup de Libanais, que le petit Georges est allé chaque fin de semaine dans la maison familiale.

Comme chaque Libanais, Georges avait son village.

Somme d'intérêts, en somme

Le village fait partie de l’identité libanaise. Il y retrouve les siens et les grandes familles qui le dirigent. Il faut le savoir : le pays après 1990 n’a jamais pu se débarrasser du clientélisme offrant protection aux plus faibles, mais permettant aussi aux plus puissants de s’enrichir et d’être élus au sommet du pouvoir.

Fait aggravant, la constitution étant fondée sur le principe des confessions religieuses, on ne vote pas pour une politique, mais d’abord pour les représentants de sa religion. Dès lors, les décisions du pouvoir se font à coup de compromis qui ne résolvent jamais rien. Il faut satisfaire les sunnites, les chiites, les catholiques grecs et arméniens, les orthodoxes, les maronites, les druzes, sans oublier le Hezbollah… le Hezbollah chiite, autre épine dans le pied du Liban, organisation qui n’a jamais voulu désarmer, et dont les milices n’obéissent qu’à elles-mêmes. Georges, lui, était maronite.

Soyons clair, il n’y avait pas d’Etat véritable, mais une somme d’intérêts bien compris. Cela n’augurait rien de bon. Rien ne poussait à changer. Mais de tout temps, il en avait été ainsi.

Une Terre multiple

Tant que l’argent affluait, personne ne se souciait de cette situation qui empêchait le Liban d’accéder à la modernité… Et Georges, devenu jeune garçon, encore moins que les adultes. Il a dû profiter de son enfance pour aller dans les montagnes, faire du ski l’hiver en ayant la Méditerranée devant lui, nager au bord la mer pendant l’été. Sans doute, avec ses parents, et pas toujours content, est-il allé visiter l’antique et merveilleuse cité de Baalbek bordée par les montagnes dénudées de la Syrie.

Il a vu Byblos et son port phénicien, dormi à Tyr, près des ruines romaines dominant la mer. Gourmand, il s’est empiffré de knefe enrobé de miel dans les vieux marchés de Tripoli et de Sidon. J’imagine, j’espère qu’il a été heureux dans ce pays qui avait tout et qui n’a plus rien, même plus Georges. 

BEYROUTH SUD

Il parlait français. On le parle encore beaucoup ici, même si l’influence yankee gagne hélas toujours plus de terrain, alors que l’ancien Beyrouth disparaît. Georges est sans doute allé dans une école française. Beaucoup de Libanais aiment la France. Ils l’appellent « La mère du Liban ». Les anciens connaissent par cœur les chansons de Ferré, de Brel, et de la variété des années 70-80. Radio Nostalgie est diffusée ici.

Ils suivent les actualités de la télévision française, connaissent les grands personnages de l’histoire de France, souvent bien mieux que nous. Aussi, quand je suis arrivé ici, je ne me suis pas senti dépaysé.

J’aime ce pays « qui n’est chaque fois ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre » dirais-je en paraphrasant Verlaine. Car le Liban dans sa permanence est multiple. C’est un peu la France, un peu aussi (et malheureusement) les États-Unis, mais c’est surtout l’Orient, un Orient où, dans une même rue, cohabitent une église et une mosquée. À Beyrouth, me transportant d’un monde à un autre, j’entends chaque jour sonner les cloches puis, sans transition, le muezzin. 

Georges a fait de bonnes études dans un environnement qui semblait pacifié, du moins en apparence, du moins à Beyrouth. Au sud, la confrontation entre le Hezbollah et Israël se durcissait. En 2006, elle a culminé par le bombardement israélien sur la ville en représailles des agissements de l’organisation chiite. Les parents de Georges ont alors cru que cela recommençait comme en 1975 : la fuite vers les montagnes, les retours à Beyrouth avec la peur de ne plus rien retrouver, la crainte en allant au travail…

Mais la guerre, cette fois, n’a pas duré. Peut-être Georges n’en a-t-il pas souffert... La vie a repris : la fuite en avant, l’argent qui coule encore, Beyrouth toujours plus défigurée par les gratte-ciels, devenant comme New York une ville « debout » (Céline dans le Voyage).

“On s’habitue à tout, même au pire, pourvu qu’il arrive lentement.”

Maintenant Georges devenait un adulte, poursuivait de bonnes études. Il devait être brillant, comme tant de Libanais, ce peuple si intelligent qui, à force d’expériences terribles, a vu au cours des années fuir ses élites vers la France ou aux Amériques, privant ainsi le pays de leurs compétences qui, peut-être, auraient pu arrêter l’inéluctable qui s’approchait d’Achrafieh et du quartier de Gemmayze. 

Mais Georges, lui, est resté dans son pays.

Il avait 23 ans en 2013 quand un cargo à pavillon géorgien s’est arrêté au port de Beyrouth, chargé de 2700 tonnes de nitrate. Ils y sont restés, entassés dans un hangar, tout près de l’appartement où Georges, plus tard, voudrait s’installer. Cette négligence s’inscrivait dans un contexte où le bien commun était négligé. On laissait les ordures s’entasser comme des montagnes aux marges de Beyrouth. L’Électricité du Liban, l’EDF du lieu, s’avérait incapable de produire de l’électricité en quantité suffisante. Faute de mieux, les quartiers ont dû se munir de générateurs aux mains d’intérêts privés. Alors, il n’y a plus eu seulement une facture d’électricité, mais deux. 

Beyrouth

On s’habitue à tout, même au pire, pourvu qu’il arrive lentement.

L'inéluctable que l'on ne voulait voir

Mais les dépôts d’argent continuaient d’affluer, à un rythme toutefois qui diminuait au cours du temps. Les agences de notation commençaient à se méfier. Où allait le Liban ? Il n’investissait pas. Où passait l’argent ? Les taux d’intérêt augmentaient, mais la livre ne décrochait pas encore. Elle restait arrimée au dollar grâce aux réserves que la banque centrale détenait. On pouvait ainsi indifféremment payer ses courses en dollars ou en monnaie locale. Cela ressemblait à la prospérité. Toujours plus de 4x4, de grosses cylindrées noires aux mains des riches. Les pauvres, eux, se débrouillaient, aidés par le clientélisme et le système D.

Georges devenu adulte devait sentir que quelque chose ne marchait plus. Il lisait, il s’informait. On parlait de réformes, mais rien ne venait. Le déficit budgétaire se creusait, inéluctablement. Le Liban était devenu un homme ivre, vivant au jour le jour follement convaincu que cela ne craquerait jamais, qu’il pourrait toujours compter sur les autres, la France, les principautés pétrolières, la diaspora, le monde entier. Mais les chiffres étaient là : l’argent venait de moins en moins, les réserves en dollars diminuaient. Le taux de chômage augmentait.

Par bonheur, Georges avait trouvé un emploi solide, relativement bien rémunéré. Il appartenait désormais à cette classe moyenne qui, longtemps, a été le pilier du Liban. Mais elle aussi, par la disparition progressive de l’argent, s’appauvrissait.

Georges était jeune. On n’est pas tout le temps sérieux quand on a vingt-cinq ans. Et il était indépendant. Il sortait quand il voulait, allait dans les bars de la ville, connaissait des jeunes filles, les aimait, les quittait. Cela aurait pu encore continuer encore quelque temps.

Tout a une fin, et le Liban devait en avoir une. Une fin est toujours mystérieuse. Elle survient d’un coup. C’est un cœur qui lâche, alors qu’il semblait encore solide la minute d’avant. Un mur qui s’effondre, si solide en apparence, mais miné en dessous, à l’intérieur. À la fin 2018, les Libanais ont commencé à comprendre. Les réserves en dollars se raréfiaient. Les réformes n’étaient toujours pas faites, reportées sans cesse, on ne savait pourquoi, ou plutôt on ne le savait que trop. L’incurie, la négligence, la ruine à venir, on ne pouvait plus l’ignorer. Elle s’avançait, elle arriverait bientôt. Elle était là, déjà, avec ce nitrate qui dormait au port.

Beyrouth

Cette prise de conscience a conduit à la révolution d’octobre 2019, le 17 plus exactement, quand le gouvernement à court d’argent eut l’idée d’instaurer une taxe sur le Whatsapp. Pour la population, Whatsapp était l’unique luxe gratuit, et pour beaucoup la seule possibilité de communiquer avec les siens répartis dans tous les coins du monde. 

Le peuple, un certain peuple sans doute, s’est soulevé. En un instant, le pays a été paralysé. J’ai vu sur les autoroutes des barricades enflammées et toute une jeunesse levant le drapeau qui criait sa détresse devant un avenir qu’elle découvrait. Georges devait en être. Lui aussi avait compris. Il a dû, comme tant d’autres que je connais, aller chaque jour manifester. Peut-être même, faire des sittings ? Les banques, les entreprises étaient fermées.

L'avenir, quel avenir ?

D’une certaine manière, la révolution a hâté le désastre. Soudain, la gravité de la situation est apparue dans toutes ses largeurs. Les gens ont voulu retirer leur argent, mais ayant été prêté à l’État, celui-ci ne pouvait plus rembourser les banques, et s’il ne pouvait plus les rembourser, les déposants ne pouvaient plus récupérer leur mise. Comment Georges a-t-il vécu ce moment de vérité ? Je n’en sais rien. Je continuais à le croiser, mais jamais nous n’avons parlé ensemble. Il continuait à rire avec ses amis. Sacrés Libanais ! Ils en ont tant vu, tellement entendu les récits de leurs parents martyrisés, qu’il y avait sans doute une certaine fatalité devant les périls.

On a cru, avec le départ du Premier ministre Hariri, le fils de Rafic (l’ami de Chirac), que les choses allaient changer. Y croyait-on vraiment ? On a annoncé des réformes. Elles semblaient pertinentes. On s’est forcé à croire qu’elles seraient exécutées. Mais là encore, le temps a passé, sans que rien n’arrive : les bonnes intentions étaient minées par le système constitutionnel.

En mars 2020, c’était fatal, le Liban se déclarait en faillite : il ne pouvait plus rembourser ses dettes à l’étranger. C’était pire que tout. Plus personne ne prêterait d’argent au Liban. Et il y avait pire, le dollar manquait maintenant pour acheter les importations indispensables, le pétrole, les médicaments. Et comme il n’y avait plus de dollar, le cours de la livre a commencé à décrocher, entraînant l’inflation. Très vite, les prix ont augmenté, deux à trois fois : le beurre, le lait, les couches des bébés achetés à l’étranger ! Tout à coup, les gens payés en livres ont vu leur pouvoir d’achat s’effondrer. Et sans doute aussi Georges, comme tous les jeunes de sa génération qui, soudain, se découvrait privée d’avenir.

On s’est dit alors qu’on était au fond du trou, qu’il ne pouvait pas y avoir pire. C’était sans compter sur la destinée malheureuse du Liban. Un mal, aussi dangereux, quoique plus sournois, a fait son apparition, justement en mars : le coronavirus.

Pris dans la nasse, le gouvernement n’avait d’autre choix que de confiner. Alors, Beyrouth pendant deux mois, coupé du monde, a sombré dans le silence. Finis les bars et les restaurants où quelques-uns allaient encore pour oublier !

Et soudain, plus rien

Finis les klaxons incessants des taxis en ruine qui se signalent aux passants, les embouteillages légendaires dans lesquels se faufilent des scooters où, pressés contre le père, s’entassent mère et enfants ! Et les concerts dans les rues du quartier Badaro où la jeunesse vient refaire le monde ! Même le soleil, ce soleil écrasant les rues et les murs de sa lumière étouffante, était mortellement triste dans ce nouveau désert. Jamais, de mémoire d’hommes, on n’avait vu un tel spectacle, une telle crise ! Les gens me le disaient : même au plus fort de la guerre, la vie ne s’était jamais arrêtée. Toujours, il y avait eu une joie résistante, même dans les pires circonstances. Car, fruit de son histoire, le Libanais sait rester gai.

Ce silence absolu de deux mois précédait l’explosion du 4 août, comme si la ville s’était recueillie à l’avance. Pendant ce temps, les 2700 tonnes de nitrate dormaient encore… Jusqu’au 4 août.

Ce jour-là, à six heures, tandis que Georges visitait un appartement, ce jour-là, donc, j’étais chez moi. Par bonheur, dans mon bureau et ma femme dans sa chambre. Tout à coup, l’immeuble s’est mis à trembler. J’ai entendu un bruit net, assourdissant comme un marteau qui frappe le fer. Je me suis précipité pour rejoindre ma femme. À cet instant, tu étais encore vivant Georges. Puis il y a eu le deuxième choc. Les baies de notre salon ont explosé. Le souffle a traversé le couloir pour pulvériser les fenêtres de la chambre qui lui faisait face. 

Puis le silence. Nous sommes allés au salon : des amas de lames de verre jonchaient le canapé, les fauteuils. Les meubles étaient piqués de morsures. Et devant nous, emplissant tout le ciel de Beyrouth, une fumée orangée et noire s’élevait. Nous ne savions pas ce que c’était : un tremblement de terre, un bombardement ?

Mais nous étions vivants. Cela seul importait. Et je ne savais pas encore que Gemmayze avait disparu à jamais, et que Georges était mort, il y avait moins d’une minute.

Je pense à lui. Je ne l’oublierai pas. Il est ce Liban martyr. Georges est mort. Rien ne le fera revenir, hélas, à cause de l’impéritie, des années de négligence, mais Beyrouth, lui, peut revivre. Je le sais parce que, le lendemain, les gens balayaient déjà les rues et s’entraidaient. J’ai même vu des sourires, une façon de faire un bras d’honneur à la destinée, mais pas seulement… Et je pense maintenant à tous ceux qui ont perdu les leurs, à la douleur des parents de Georges. Qu’au moins cette tristesse et cette rage qui nous étreignent tous soient le levain de la renaissance du Liban ! 

Nous autres Français ne pouvons pas être indifférents. Le Liban aime la France, et nous aimons le Liban.

(1) Le nom a été changé

Hervé Bel dirige, au sein de ActuaLitté, la chronique hebdomadaire Les Ensablés. Il vit au Liban depuis plusieurs années désormais. Romancier, il publie ce 19 août son nouveau roman, Erika Sattler aux éditions Stock.
La Fondation de France a lancé un appel aux dons.

photos :
Bagolina, CC BY 2.0
Guillaume Flament, CC BY SA 2.0
LALLA - ALI, CC BY SA 2.0
Maya-Anaïs Y., CC BY 2.0
Maya-Anaïs Y., CC BY 2.0

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L'Union européenne tente d'encadrer le secteur des intelligences articielles, avec un texte inédit, travaillé depuis plusieurs mois, l'IA Act. La France fait partie des pays où une opposition à une régulation trop stricte s'exprime, ce qui n'est pas pour satisfaire les représentants des industries culturelles, attentifs au respect du droit d'auteur. Dans un courrier à la Première ministre reproduit ci-dessous, ils font part de leurs inquiétudes.

22/12/2023, 16:33

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Face à la loi immigration, les bibliothèques et “l’accueil inconditionnel”

L'adoption de la loi immigration marque un tournant dans le second quinquennat d'Emmanuel Macron, avec un texte qui penche très à droite et remet en question quelques acquis en matière d'accueil et de traitement des étrangers. L'Association des bibliothécaires de France (ABF) répond à cette actualité dans une tribune tournée vers l'engagement, le partage et la solidarité à l'égard des nouveaux arrivants sur le territoire français.

22/12/2023, 12:32

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Vers une modernisation des outils de gestion pour les éditeurs de livres

Les industries culturelles ont toujours été au premier plan des innovations de rupture — IA Générative, streaming audio, NFT — se positionnant même au centre des débats sur l’intelligence artificielle. Pour autant, leur gestion des flux de données s’appuie encore sur des infrastructures des années 2000. Cela a tendance à freiner leur propre évolution au sein des changements sociétaux et technologiques. Une tribune de Crealo.

21/12/2023, 10:36

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Vera Molnár (1924-2023), ou la géométrie du sensible

C’est avec une profonde tristesse que l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) rend hommage à l’artiste de l’abstraction géométrique et de l’art génératif, Vera Molnár, décédée aujourd’hui à l’âge de 99 ans. Elle avait noué avec l’INHA des liens profonds qui se sont concrétisés par le don d’un corpus important d’estampes en 2022 dans lequel la dimension pionnière et généreuse de son œuvre, reflétait pleinement sa personnalité. 

08/12/2023, 11:59

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Les auteurs jeunesse s'engagent contre le pilon des livres

À l’occasion du salon de Montreuil, La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance une action militante en s’opposant au pilon ! L'objectif : en finir avec le pilon en participant à une campagne de dons.

30/11/2023, 17:31

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Achats de livres : la Normandie incite les maires à “privilégier” les librairies

Hervé Morin, président de la région Normandie, et Philippe Normand, président de Normandie Livre & Lecture, ont uni leurs forces pour une noble cause : le soutien public aux librairies locales. Dans un courrier aux édiles, ils incitent ces derniers à préférer les enseignes indépendantes pour les achats de livres des médiathèques et des écoles. Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité de la missive.

30/11/2023, 10:41

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400 salons BD en France : “Faire un festival, c’est faire société”

9 manifestations tournées vers le 9e art fondent le Club 99, une fédération des festivals BD & Arts associés destinée à faciliter les échanges et la valorisation des événements. Un manifeste accompagne cette création, qui rappelle et proclame la diversité des festivals et salons, ainsi que leur rôle indispensable à l'écosystème du livre.

29/11/2023, 11:42

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AI Act : la culture réclame une régulation des modèles de fondation

Les négociations européennes autour de l'AI Act, texte censé encadrer le développement et l'usage des technologies d'intelligence artificielle, sont plus mouvementées que prévu. Des pays membres, dont la France, souhaitent désormais limiter l'intervention de l'Union, pour ne pas freiner la compétitivité des acteurs européens. Des organisations du secteur de la culture s'inquiètent de cette analyse, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

17/11/2023, 13:59

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La bonne résolution du Parlement européen pour les auteurs

Trois organisations d'auteurs se réjouissent du vote de deux commissions du Parlement européen en faveur d'un cadre de l’Union pour la situation sociale et professionnelle des artistes et des travailleurs des secteurs de la culture et de la création. Elles appellent le Parlement européen à voter la proposition lors de la séance plénière, le 20 novembre, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

16/11/2023, 13:16

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Label Emmaüs, un combat pour la solidarité et le réemploi en ligne

#LabelEmmaus - Label Emmaüs est la marketplace de la solidarité et du réemploi. Le site offre un catalogue de plus de 900.000 références de livres d’occasion mis en ligne par des structures solidaires, mais pas que. Tous les univers d’objets sont présents sur le site, de la décoration vintage aux vêtements en passant par le high-tech / électroménager reconditionné. Il livre pour ActuaLitté un véritable manifeste, pour un autre e-commerce...

10/11/2023, 12:26

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“Ne pas céder aux intimidations” : les bibliothèques et l'actualité “brûlante”

La pandémie de coronavirus, l'agression russe de l'Ukraine et, plus récemment, le conflit israélo-palestinien, sont autant de sujets sur lesquels les positions se polarisent, où les nuances disparaissent. Des situations qui débouchent parfois sur des menaces, des violences, des censures : dans un communiqué que nous reproduisons ci-dessous, l'Association des Bibliothécaires de France rappelle le cadre légal et déontologique qui gouverne l'évocation de l'actualité et la diffusion de l'information dans les établissements de lecture publique.

10/11/2023, 12:01

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”Nulle prison n’enfermera ton poème“ : quand la beauté défie l'interdit

Nulle prison n'enfermera ton poème est une anthologie réunie par la poète afghane Somaia Ramish. 95 voix venues du monde entier ont participé à ce projet dont plusieurs membres du Parlement des écrivaines francophones. Cécile Oumhani, nouvelle responsable au sein du Pen Club français du comité pour les écrivains persécutés, signe cette présentation du texte pour ActuaLitté. 

09/11/2023, 13:00

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1227 pénétrations sans consentement : la douleur derrière les nuits

Les Confidentielles réunit un collectif d’autrices et d’interprètes, qui se sont donné pour mission d’exprimer l’intimité, de l’écriture à la scène. Tous les deux mois, ces femmes se racontent à travers un sujet imposé. « En basant leurs écritures sur leur propre vécu, elles vous emmènent, à travers les mots au cœur de leur intimité, dans leur univers personnel. »

08/11/2023, 11:57

Autres articles de la rubrique À la loupe

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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La dessinatrice Elizabeth Pich a une suggestion : restons idiots

LeLivreaMetz24 – Le questionnaire de Proust est un excellent outil pour en découvrir davantage sur son écrivain préféré en un temps limité. Elizabeth Pich, autrice et illustratrice germano-américaine, a accepté de se prêter au jeu, invitée cette année du festival Le Livre à Metz.

21/04/2024, 14:52

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Le directeur de RFI, Jean-Marc Four, face à la désinformation

LeLivreaMetz24 – Comment décrypter l’information dans un monde globalisé, nourri de milliards de données chaque jour ? C'est une des questions que se posent l'auteur de La guerre de l'Information (Tallandier), David Colon, le journaliste et grand reporter Olivier Weber, et le jeune directeur de Radio France internationale (RFI), Jean-Marc Four. Ce dernier a accepté d'évoquer ce complexe et épineux sujet auprès d'ActuaLitté, à l'occasion du festival qui allie littérature et journalisme, Le Livre à Metz.

20/04/2024, 18:20

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Sylvain Prudhomme dépasse les bornes familiales

PrixFrontieres2024 – Le 6 mars dernier, Sylvain Prudhomme a été désigné lauréat 2024 du 4e Prix Frontières, pour son roman L'enfant dans le taxi, paru aux Editions de Minuit. À l'occasion de la remise de la récompense littéraire durant le Festival Le Livre à Metz, ActuaLitté a pu s'entretenir avec le Prix Fémina 2019.

20/04/2024, 14:48

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Rosella Postorino : “J’écris parce que la mort existe”

VoixItaliennes – Dans cette série d'entretiens nous donnons la parole à des écrivaines et journalistes italiennes qui s’expriment à propos de leur activité d'écriture mais aussi de leur engagement social ou politique. A travers des voix parmi les plus intéressantes de la littérature italienne contemporaine nous aurons un portrait des défis et des questions qui animent le débat culturel dans le Bel Paese.

20/04/2024, 12:56

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"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

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“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

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Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45

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Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

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“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

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Bibliocollector vise le record de cartes de bibliothèque

Adolescent lyonnais de 16 ans, Adam s'est lancé dans un projet fou : battre un record du monde en collectant le plus grand nombre de cartes de bibliothèques du monde entier. Pour que sa collection soit officiellement reconnue, plusieurs critères s'imposent, mais qu'importe, le Bibliocollector est lancé dans son projet. Entretien.

 

 

01/04/2024, 11:06

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Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

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“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

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Peau-de-sang, expérience physique et sensorielle: “Bienvenue, Audrée...”

Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01

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Annonciation faite à Dati : les auteurs ressuscitent le rapport Racine

Devant la Comédie française, ce 25 mars – date de l'annonce à Marie de sa maternité divine –, ils étaient près de deux cents présents pour le retour d’un vieux compagnon. La première Nuit des auteurs et autrices aura vibré au son des les mariachis qui abreuvaient la place Colette de musiques. La promesse d’un rassemblement politique, collectif et festif était tenue… mais les soirées parisiennes prennent parfois des tournures inattendues.

26/03/2024, 11:56

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La zone secrète entre Russie et Chine, blague de géographe

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

23/03/2024, 15:25

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Sacrilège ! Une histoire française de l’offense au pouvoir  

Aux Archives nationales à l’Hôtel de Soubise, du 20 mars au 1er juillet prochain, plongez au cœur de l'histoire tumultueuse du sacrilège, où le spirituel et le temporel travaillent à ne faire qu’un, mais lequel ? Le dernier discours de Robespierre, l'œil de Léon Gambetta, le testament de Louis XVI… Des trésors historiques et autres documents d'archives inédits, pour une expérience solennelle, et parfois moqueuse, aux frontières du divin et du pouvoir.

22/03/2024, 17:32

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De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

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Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

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Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

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À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

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Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

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Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

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Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

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Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

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“Nos points communs sont simples : le territoire et le livre.”

#Noshorizonsdesirables – Durant cinq années de librairie au Québec chez Pantoute, Benoît Vanbeselaere est passé de la communication et de l’événementiel à la direction générale d’une des deux succursales. Depuis avril 2023, il a pris ses fonctions comme coordinateur de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France. En marge des Rencontres régionales du Livre et de la Lecture 2024, à Boulogne-sur-Mer, il revient avec nous sur les actions menées et à mener.

26/02/2024, 15:13

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Partage de la valeur : cette étude “apporte des éléments de compréhension” (SNE)

L'étude du Syndicat national de l'édition (SNE) consacrée au partage de la valeur entre auteurs et éditeurs, présentée au début de ce mois de février, a été accueillie froidement par les organisations d'auteurs. Ces dernières reprochaient une approche « biaisée » et des résultats qui masquaient la situation économique des écrivains. Renaud Lefebvre, directeur général du SNE, répond aux critiques.

22/02/2024, 11:49

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Librimania : le jeu que toute l'édition va s'arracher

#Noshorizonsdesirables – Foin des IUT et autres Masters pros Métiers du livre : voici le futur compagnon et prochain best-seller en librairie — s’il est un jour commercialisé — Librimania plonge les joueurs dans l’univers impitoyable… du monde du livre. Accrochez-vous à un dictionnaire ou une encyclopédie, ça décoiffe !

21/02/2024, 19:22

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Barbara Kingsolver, Prix Pulitzer 2023 : “Je ne crois pas au talent”

Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

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Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

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Une nuit dans une yourte kirghize, bercés par la pluie

#AVeloEntreLesLignes — Partis à la conquête de nouveaux horizons, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek pédalent à travers une odyssée littéraire. Leur défi ? Explorer le plus grand nombre possible de librairies sur un itinéraire qui les mène à vélo de Paris jusqu'à Oulan-Bator. Ils partagent avec ActuaLitté leurs aventures et découvertes dans ce journal de voyage.

16/02/2024, 15:24

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“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00

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À vélo entre les montagnes et les yourtes

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure exceptionnelle, celle de parcourir la distance entre Paris et Oulan-Bator à vélo. Tout au long de leur parcours, ils font escale dans autant de librairies que possible. Leur odyssée est couverte par ActuaLitté, qui partage leurs histoires au fur et à mesure.

14/02/2024, 10:33