#Economie

Livres, Amazon et frais de port : comment la loi Darcos redistribuera les cartes ?

Depuis le 7 octobre 2023, la réglementation sur les frais de livraison des livres neufs est entrée en vigueur en France. Elle s’applique aux vendeurs de livres en France et impose pour toute commande contenant moins de 35 € de livres neufs un minimum de 3 € de frais de livraison. C’est par ces mots clairs qu’Amazon a informé ses clients de la loi Darcos contre laquelle l’Américain aura tout tenté et intenté, de Paris à Bruxelles, du Conseil d’État à la Commission européenne. 

Le 09/10/2023 à 16:44 par Auteur invité

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09/10/2023 à 16:44

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Ces tentatives d'entraver la mesure révèlent à quel point la société redoute ses conséquences, non pour la protection des lecteurs comme elle le prétend, mais pour la sauvegarde de ses parts de marché. Thomas Jacquart, fondateur et PDG de BDfugue.com, analyse ici comment la nouvelle régulation pourrait changer la donne.

Les grands bénéficiaires de la loi Darcos

Considérons le marché du manga, que je maîtrise bien et dont la croissance en 2021 a atteint un taux impressionnant de 108 %. Un manga standard se vend actuellement entre 6,99 € et 7,20 €. C'est le montant que vous débourserez chez BDfugue, un kiosque, une Fnac ou un Cultura. En ligne, le tarif oscille entre 9,99 € et 10,20 €, soit une augmentation de plus de 40 %. Amazon, 40 % plus onéreux que BDfugue, c'est surprenant...

On peut donc anticiper une baisse drastique des commandes de livres neufs expédiés rapidement, une pratique qu'Amazon a mise en avant, voire encouragée auprès des adhérents de son programme Prime. Leurs fidèles clients devront regrouper leurs commandes ; nombre d'entre eux se tourneront vers les commerces de proximité.

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Dans les deux scénarios, c'est une aubaine pour l'environnement et l'occasion de souligner que l'empreinte carbone du géant américain était estimée à 71,54 millions de tonnes métriques équivalent CO2 en 2021 (soit approximativement l'équivalent de 180 centrales à gaz).

À LIRE - Frais de port minimum des livres : pourra-t-on s'en affranchir ?

Parmi les commerces traditionnels qui tireront avantage de cette mesure, on peut prévoir que les grandes enseignes culturelles — Fnac, Leclerc, Cultura — se démarqueront davantage que les librairies indépendantes, grâce à leur renommée, leur présence territoriale dense et leur visibilité sur le web pour promouvoir la commande en ligne avec retrait en magasin gratuit.

Fnac a bien saisi l'enjeu. Face à la réaction froide d'Amazon, elle propose un message optimiste offrant diverses alternatives pour « éviter ces nouveaux coûts », en mettant en avant « l'efficience du click & collect ».

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Opportunité pour les librairies en ligne indépendantes

Elles sont souvent négligées par les médias, le SLF et d'autres observateurs du secteur de l'édition : les librairies en ligne indépendantes. BDfugue.com en est une illustration parfaite. Le service est supérieur en tout — conseil, consultation, emballage, SAV — et ceux qui les testent finissent toujours par les préférer. Si les prix étaient déjà identiques, c'est désormais le cas, frais de livraison inclus. Qui pourrait résister à une telle offre ?

Le véritable challenge réside dans la visibilité, la notoriété et, en fin de compte, le budget marketing. Certains espèrent encore que cette mesure permettra aux libraires traditionnels de rivaliser avec les e-commerçants. J'en doute. L'offre de frais de port de 3 € jusqu'à 35 € d'achat est bien en dessous du coût réel d'une commande. La réduction significative de la marge du libraire doit être compensée par une augmentation du volume des ventes.

À LIRE - Frais de port minimum sur les livres : la loi Darcos favorisera Amazon

Atteindre ces volumes nécessite des investissements conséquents, des équipes dédiées au numérique et une multitude de compétences spécifiques.

L'occasion, un effet secondaire bénéfique

Avant la loi Darcos, les livres d'occasion étaient certes plus abordables que les livres neufs, mais ils ne bénéficiaient pas de frais de port quasi gratuits. Avec cette régulation, les livres d'occasion deviennent réellement plus économiques.

Le marché de l'occasion est en plein essor dans tous les secteurs : il est à la fois économique et écologique ! Cependant, il présente un inconvénient majeur : il ne rétribue ni l'éditeur ni l'auteur. À ce sujet, beaucoup soutiennent l'idée d'un droit de suite, similaire à celui des œuvres d'art, mais c'est un débat différent.

Livres numériques, effet numérique secondaire

Amazon l'a souvent répété : pour que les ebooks se vendent, ils doivent être 30 % à 40 % moins chers que leur version papier. Cette prédiction semble se réaliser. On peut donc envisager une renaissance de la lecture numérique, d'autant plus que les initiatives sont nombreuses, à l'image des plateformes asiatiques de Webtoon qui espèrent conquérir le marché français encore naissant.

Les livres d'occasion et les e-books pourraient être la riposte d'Amazon, bien positionné sur ces deux segments, mais cela ne compensera pas l'impact de la loi Darcos.

Qu'en est-il du lecteur ?

C'est l'argument avancé par la firme américaine : les lecteurs sont les perdants, surtout ceux éloignés des librairies. Il est difficile de contester cette réalité. Cependant, je tiens à souligner que, selon mon expérience, Amazon n'a jamais aidé un jeune auteur à se faire connaître ou une nouvelle série à trouver son public. En revanche, le marchand excelle dans la vente de best-sellers.

ANALYSE – La France, bientôt premier pays à ne plus vendre de livres en ligne ?

La diversité et la vitalité de l'offre éditoriale proviennent de la variété des librairies. Il est difficile de contester cette réalité. On dit qu'il faut parfois perdre des batailles pour remporter la guerre. En achetant sur Amazon, on pense gagner des batailles, mais on risque de perdre la guerre.

Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 
 
 
 
 
 

73 Commentaires

 

Necroko

10/10/2023 à 00:17

"Amazon n'a jamais aidé un jeune auteur à se faire connaître ou une nouvelle série à trouver son public."

les RS pullulent d'auteurs qui vivent uniquement grâce à Amazon (boycottés par les petits bourgeois que sont les libraires).

pour les livres en Anglais c'est plus chiant qu'avant mais on peut y arriver, les mangas aucun soucis sauf les Collectors.

bref une loi débile pour casser les pieds des lecteurs et pour espérer favoriser les petits bourgeois que sont les libraires et vendre du livre pourritique.

j'espère une explosion du piratage pour donner une leçon à ces petits trolls pro-inflation (40% quand même).

Octave

23/10/2023 à 11:12

Merci à vous ! Cela fait du bien de comprendre enfin que le libraire est une espèce de défenseur de la
Bien-pensance dominante.

Lady Livre

10/10/2023 à 07:46

Monsieur est peut-être "libraire", mais il oublie quelques petites choses dans son "discours pro-Darcos"... Tout d'abord, les autoédités, toujours boudés par les filières classique du livre. Ceux-là sont très présents sur des plateformes telles que Amazon, et ce n'est pas pour rien. Amazon ne leur fait pas de pub ? Les libraires (indépendants ou non) pas davantage... Aucun auteur aujourd'hui ne peut se contenter des librairies pour se faire connaître, pas plus que les maisons d'éditions indépendantes. Le problème ne sera pas pour les grosses maisons d'édition, déjà présentes partout, y compris en grande surface, mais pour les petites et moyennes qui devront se battre encore plus pour se faire connaître ! Aujourd'hui, ce sont les réseaux sociaux qui font tout le travail de communication, c'est à travers les réseaux que les auteurs ou les maisons d'édition font connaître leurs ouvrages, pas par les libraires...
Je soutiens les librairies indépendantes et les petites maisons d'édition bien plus que les gros groupes qui, soyons francs, n'ont pas les mêmes besoins. Cette loi ne va faire que creuser encore l'écart entre ces gros groupes et les indépendants.
Ce que ce monsieur ne dit pas, c'est que les 3 euros de frais sont un minimum à payer, pas un tarif unique ! Une petite librairie, une petite maison d'édition, un auteur indépendant ne pourront pas se permettre de ne facturer que ces 3 euros et devront encore et toujours appliquer les frais postaux en vigueur. Cette loi n'aidera personne, si ce n'est, encore une fois, ceux qui n'en ont pas besoin...

Michel

11/10/2023 à 08:35

Vous faîtes preuve de mauvaise foi. L'article précise que Amazon serait 40% plus cher que les points de vente physiques si on prend les frais de port en compte.
Quant au pourquoi pas commander sur Amazon, j'ai beaucoup de raisons en tête.
L'argent que vous dépensez sur Amazon génère moins de recettes fiscales pour nos services publics, moins d'emplois qui si vous participiez à la croissance d'un plus petit commerce (3x selon les études), plus de pollution pour la planète et les salariés Amazon sont maltraités.
Or, quand on parle de livres - on est sur Actualitte quand même - vous payez le même prix. Vous n'avez pas l'impression d'en avoir moins pour votre argent ?

Lady Livre

11/10/2023 à 10:15

Et prétendre que Amazon serait 40 % plus cher que les autres en livraison, ce n'est pas de la mauvaise foi peut-être ? TOUS les sites de vente en ligne sont impactés, donc tous aussi chers !

On comprend bien d'après vos propos que vous faites partie des "anti-Amazon" mais vous êtes-vous posé la question de savoir pourquoi nombreux sont les clients de ce site ? Vous pensez vraiment que si on commande sur Amazon, c'est par choix ? Qu'on ne va pas acheter ailleurs quand on le peut ? Encore un qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez... Amazon, c'est "le diable" si on vous écoute, mais le problème est ailleurs : dans les frais postaux élevés, dans les non aides aux petits acteurs du livre, dans cette loi qui n'a aucun sens si ce n'est privilégier encore et toujours les mêmes !

Jean

15/10/2023 à 23:31

Ouin ouin ouin c'est la faute des méchants libraires et du gouvernement hors sol qui ne laisse pas amazon détruire les commerces de livres comme ils l'ont fait aux États-Unis et au UK...

Ravachol

11/10/2023 à 10:23

Les références de vos "études" sur les nuisances d'Amazon ? D'études sur les bilans des autres filières ? L'argent que je dépense sur Amazon, je ne le dépense pas ailleurs parce qu'il n'y a pas d'ailleurs là où je suis, que les autres vendeurs en ligne n'ont pas le même choix, sont moins fiables et pas vraiment recommandables non plus (litiges après vente). Et puis maintenant j'ai une raison quasi-militante d'acheter chez Amazon (en fait, la plupart du temps, chez des vendeurs tiers hébergés par Amazon), parce que je dois bien ça au SLF et aux auteurs de la loi Darcos, et en général aux gens qui veulent faire mon bien malgré moi et me prennent pour un C. Je vais tenter de faire des petits en organisant des achats groupés.

Jean

15/10/2023 à 23:37

Les auto édités, s'ils n'ont pas su convaincre un éditeur, ne sauront pas convaincre davantage les lecteurs. Les réseaux sociaux et les commentaires de Actualitte laissent tout le monde s'exprimer et on constate les dégâts. Inutile de leur laisser écrire des livres.

Tristan

16/10/2023 à 09:51

Le éditeurs ne représentent peut-être pas le panel complet de lecteurs français. Ils représentent les lecteurs de best-sellers (par la force des choses et du marché) mais une multitude d'ouvrages se vendent à de très timides quantités et satisfont beaucoup de lecteurs tout en étant rentables.
Quant au fait de laisser ou ne pas laisser les auteurs écrire tel ou tel livre, je préfère laisser ce privilège aux auteurs/autrices eux/elles-mêmes, cela me paraît plus utile.

Lady Livre

16/10/2023 à 11:53

Et allez, encore une vision élitiste de la littérature !

Vous n'y connaissez visiblement pas grand chose sur la rémunération des auteurs ni le travail que représente l'autoédition. Je ne vais pas me fatiguer à vous l'expliquer, je vous laisse à vos "grands auteurs édités" même s'ils écrivent de la m.rde...

Roger Raynal

23/10/2023 à 10:40

Bonjour, "Jean", toi qui t'avance masqué sous ton pseudonyme pour trouver le courage de dénier à ceux qui ne se prosternent pas devant les éditeurs d'avoir le droit d'écrire.
J'ai été édité par un petit éditeur. Un de ceux que vous ne trouverez jamais, dans aucune librairie. Déjà, parce qu'il fonctionne en P.O.D. (impression à la demande). Les libraires détestent. C'est tellement plus "écologique" et "bon pour la planète" (arguments fallacieux) d'imprimer 100000 exemplaires, de les transporter dans les librairies, puis de renvoyer les invendus, puis d'en envoyer 60% au pilon. Au moins, les immortels chefs d'oeuvres des "grands" choyés de Gallimard and co, les membres du milieu des "fils&filles de", finiront en PQ.
Un petit éditeur, disais-je. 5% de droits.
Je suis parti chez Amazon, le grand méchant qui commençait à vendre des livres sur internet quand nos vaillants libraires, nos grands éditeurs rigolaient en disant "des livres par internet ? ça ne marchera jamais...". Le grand méchant, c'est 30% de droit (comme Sarkozy, tiens...), la liberté de fixer mes tarifs (je propose mes livres à 5 ou 10 €) et de publier quand je le veux, comme je le veux.
Grace à mes "amis" libraires qui détestent comme vous les auto-édités ("s'ils avaient du talent, ça se saurait", disent-ils en mettant en vitrine le dernier best seller d'une starlette ou d'une actrice subitement prise du démon de l'écriture), mes livres prennent entre 60 et 30 % de hausse.
Merci bien. J'en vendais peu, ce sera encore moins. Merci, vraiment.
Il est évident que plus le livre est cher, mieux il se vend... C'est à peu près le raisonnement de la poste avec le prix des timbres...
Bref, wait and see...

Renaud

24/02/2024 à 12:57

Le mépris des auteurs autoédités et la rationalisation des coûts, fait qu'un auteur autoédité ne pas pas s'inscrire sur une base electre ou équivalent, ça l'oblige presque à faire partie ou que son éditeur fasse partie d'un des 4 ou 5 grands groupes d'éditions/distributeurs. Donc à ne pas être en librairie sans passer par un intermédiaire et à nécessairement vendre son livre cher pour supporter la commission du libraire.

À titre personnel, j'ai vendu plusieurs milliers de livres, qui aurait probablement marchés en librairie, c'est donc une perte de chiffre d'affaire potentiel pour les libraires.

Je comprends qu'ils ne veulent pas s'embêter avec le livre du premier amateur venu, mais même s'ils en avaient envie le système de commande et de rationnalisation des coûts est tel que ça ne serait pas possible. C'est carrement bloqué.

S'ils veulent contrer amazon c simple, tous se réunissent, font un énorme catalogue et font la même chose et en mieux.

Les fois où amazon s'est révélé incapable de me fournir un livre, je l'ai commandédirectement à l'éditeur quand c'était possible.

Marianne L.

10/10/2023 à 08:15

Euh, je ne sais pas qui est l'auteur de cet article, étant donné qu'il n'est pas mentionné, mais je m'étonne qu'il passe tel quel sur Actualitté ... parce que je trouve qu'il cumule des affirmations qu'on serait bien tenté de remettre en question :
- "Un manga standard se vend actuellement entre 6,99 € et 7,20 €. C'est le montant que vous débourserez chez BDfugue, un kiosque, une Fnac ou un Cultura. En ligne, le tarif oscille entre 9,99 € et 10,20 €, soit une augmentation de plus de 40 %. Amazon, 40 % plus onéreux que BDfugue, c'est surprenant..." : ah bon ? Les mangas neufs sont vendus à des prix différents suivant leur lieu de vente ? Et 40% plus cher sur Amazon ? Je ne sais pas ce que vous avez fumé avant de sortir ça, mais la loi sur le prix unique du livre en France s'applique partout, à ma connaissance, avec la limite de 5% de remise autorisée ...
- "BDfugue.com en est une illustration parfaite. Le service est supérieur en tout — conseil, consultation, emballage, SAV — et ceux qui les testent finissent toujours par les préférer. Si les prix étaient déjà identiques, c'est désormais le cas, frais de livraison inclus. Qui pourrait résister à une telle offre ?" : deuxième question : ... vous ne travailleriez pas chez BDfugue par hasard ?

Et dernière chose : je pense qu'effectivement, les lecteurs éloignés des villes pourvues de librairies seront perdants. J'ai vécu pendant une dizaine d'année dans un tout petit village du Nord-Isère, et les gros villages/petites villes alentours n'avaient pas de librairies, donc j'ai énormément commandé sur Amazon pendant ces dix années, et pas de best-sellers : ceux-là, vous pouvez les trouver sans problème dans votre supermarché en allant faire vos courses alimentaires ... par contre les romans de SF et de fantasy, par exemple, ou les livres en langues étrangères, c'est beaucoup plus difficile de se les procurer (et ça reste toujours compliqué, même en librairie). Maintenant, j'habite dans une ville dotée de deux librairies, que je fréquente régulièrement, mais je continue d'utiliser occasionnellement Amazon, notamment pour envoyer des livres en cadeaux d'anniversaire à des amis ou des membres de la famille ... je continuerai, parce que 3€, ce sera toujours moins cher que d'aller acheter la même chose en librairie, de rentrer chez moi préparer un colis et de m'armer de patience pour aller l'expédier depuis un bureau de poste (s'il est ouvert ...). Alors oui, c'est une bonne chose que d'inciter les gens à consommer local et à aller dans leurs librairies (et de préférence chez un vrai libraire, parce que Cultura ou la Fnac, ce n'est quand même pas non plus ma référence ultime, et ça reste des grandes surfaces ...), mais n'oubliez pas que nous ne sommes pas géographiquement tous égaux ...

Bonne journée !

Michel

10/10/2023 à 18:04

6,99 € à 7,20 € c'est le prix moyen d'un manga. One Piece coûte 6,99 € partout et Spy X Family coûte 7,20 € partout. Avec 3 € de frais de port, cela passe le panier à 9,99 € ou 10,20 €. L'augmentation est donc bien de 43% dans le 1er cas et de 41% dans le deuxième.

"je continue d'utiliser occasionnellement Amazon, notamment pour envoyer des livres en cadeaux d'anniversaire à des amis ou des membres de la famille ... je continuerai..."
Pourquoi ?
Il y a tellement d'alternatives en ligne...

Lady Livre

10/10/2023 à 21:58

Je crois que vous n'avez pas bien lu ni l'article, ni le commentaire... Dans l'article, il est précisé que Amazon serait 40 % plus cher que BDmachin, comme si Amazon était plus cher de base, et BDmachin non soumis aux 3 euros de frais de port, comme tous les autres sites qui vendent en ligne... Que ce soit Amazon, Fnac, Cultura ou BDmachin, ça sera la même chose : 3 euros pour toute commande de moins de 35 euros livrées hors enseigne. C'est pourtant simple à comprendre...

Concernant votre réflexion sur le fait d'utiliser Amazon pour faire livrer des cadeaux à des proches au lieu d'autres alternatives, j'ai envie de répondre : et pourquoi pas ? On ne trouve pas que des livres sur Amazon, et la livraison à un tiers est très simple, contrairement à certaines autres "alternatives" plus onéreuses...

Tristan

13/10/2023 à 19:50

Je reconnais que je devrais discuter du fond plutôt que de la forme mais Amazon et BDmachin desservent tellement votre fond, Lady Machin ;o) que c'est bien dommage.

Respectueusement, LazyMachin

Lady Livre

15/10/2023 à 10:33

Pardon mais votre commentaire a-t-il un quelconque intérêt autre que sortir un "Lady Machin" visiblement lié au fait que ma réponse à une autre personne que vous semble avoir touché votre propre petit ego ? "Tristan" je vous dit bien des choses, mais votre manque de profondeur et de réflexion censée ne sera certainement pas capable de les comprendre...

Tristan

16/10/2023 à 09:27

Vous avez probablement raison.

Tristan

16/10/2023 à 09:45

Trop agressif pour moi. Merci.

Lady Livre

16/10/2023 à 11:54

Trop agressif ? Laissez-moi rire ! Pauvre petit ego qui ne supporte pas la critique...

libraire

10/10/2023 à 23:02

Je m'étonne que l'on puisse à ce point mépriser le travail d'un libraire qui même après 20 ans d'expérience continue d'être payé au smic! Le qualifier de petit bourgeois est tout bonnement délirant, les libraires sont des travailleurs pauvres (allez voir les grilles des salaires pour vous en convaincre!) Que certaines librairies jouent le jeu du mercantilisme ambiant et régnant en préférant vendre ce qui malheureusement se vent à la louche est dramatique, que des libraires soient de plus en plus des vendeurs et de moins en moins des libraires aussi, mais que fait amazon si ce n'est la même chose en pire? Des petites maisons d'éditions non représentées? Il est rare que ces ouvrages ne soient pas commandables en librairie et entre les trois jours d'attente pour recevoir votre colis amazon et ces mêmes trois jours pour le recevoir en librairie, je ne vois guère de différence si ce n'est de permettre à des petits commerces de continuer de survivre au lieu d'engraisser des millionnaires qui se contrefoutent de ce qu'ils vous livrent. Vos commentaires offrent au moins une vision assez claire du niveau de réflexions des amazoniens en général et c'est consternant!

Marianne L.

11/10/2023 à 05:52

Waouh, j'espère que vous vous êtes simplement trompé de bouton pour répondre et que c'est bien à Necroko que vous répondez et pas à moi, je n'ai jamais attaqué les libraires (j'en fréquente un certain nombre, et on est plutôt copain), et je pense que mon niveau de réflexion est assez performant en général, même si bien sûr on a toujours une marge de progression, heureusement ... sans rancoeur !

Tristan

13/10/2023 à 19:45

"deuxième question : ... vous ne travailleriez pas chez BDfugue par hasard ?"

Ben ... oui ... comme indiqué dans le paragraphe sous la photo du colis :

"Thomas Jacquart, fondateur et PDG de BDfugue.com, analyse ici comment la nouvelle régulation pourrait changer la donne."

Je ne juge pas votre niveau de réflexion, il est difficile de se faire une idée sur 2 ou 3 commentaires, je le mentionne simplement pour éviter de prêter de mauvaises intentions à l'auteur en indiquant qu'il nous cache des informations.

Pareil pour Lady Livre, quand il/elle/autre écrit : "Ce que ce monsieur ne dit pas, c'est que les 3 euros de frais sont un minimum à payer" ... et bien il n'est pas vraiment nécessaire de le faire, cela est mentionné dans l'entête de l'article ("[...]toute commande contenant moins de 35 € de livres neufs un minimum de 3 € de frais de livraison."), il serait difficile de le rater tout de même.

Je mets ces 2 interventions sur le compte de l'inattention et de la spontanéité de la réaction (apanage de nous, commentateurs de sites internet) et non sur la volonté de décrédibiliser l'auteur d'un texte juste parce qu'il ne partage pas notre avis.

Lady Livre

15/10/2023 à 10:38

Je confirme ce que je disais dans un précédent commentaire : c'est votre petit ego qui parle, et ça n'a pas grand intérêt...

Concernant les 3 euros de frais mentionnés en en-tête d'article, vous apprendrez, monsieur le susceptible pseudo professionnel, qu'il est toujours nécessaire de rappeler les choses, en particulier lorsqu'elles sont indiquées en titre ou en en-tête. D'autant que le discours tenu dans ce pseudo article sont au mieux peu clairs, au pire carrément trompeurs.

Que vous travailliez chez "BDMachin" ou pas n'a aucun intérêt et montre au contraire votre totale partialité quant à Amazon.

Bref, tout ce que vous pourrez dire n'aura jamais le moindre intérêt puisque vous ne prêchez que pour votre petite église...

Marianne L.

16/10/2023 à 05:54

Au temps pour moi, je n'avais pas enregistré la phrase de présentation, mais j'étais remontée en tête d'article pour voir l'auteur normalement mentionné dans les cartouches, où il est simplement fait mention d'un "auteur invité".
Je persiste cependant à penser qu'écrire "Un manga standard se vend actuellement entre 6,99 € et 7,20 €. C'est le montant que vous débourserez chez BDfugue, un kiosque, une Fnac ou un Cultura. En ligne, le tarif oscille entre 9,99 € et 10,20 €, soit une augmentation de plus de 40 %. Amazon, 40 % plus onéreux que BDfugue, c'est surprenant..." sans préciser que la différence de prix réside uniquement dans le mode de retrait/réception de votre commande et que si vous commandez chez Cultura, Fnac ou BDfugue en vous faisant livrer chez vous, vous paierez exactement le même prix, ce n'est pas très honnête intellectuellement parlant ... vous estimez peut-être que c'est de bonne guerre, mais quand je vois le nombre de gens qui ignorent encore totalement qu'en France il y a une loi sur le prix unique du livre, je me dis que les professionnels feraient bien de travailler dans le sens d'une meilleure information du public plutôt que de laisser planer le doute en espérant que cela sera à leur avantage.

Tristan

16/10/2023 à 09:43

Non, non, je n'estime pas que c'est de bonne guerre, je suis d'accord avec vous, je pense également que le fait de le répéter ne pose aucun souci, c'est même très utile. J'essayais juste d'indiquer qu'il n'y avait pas forcément de mauvaise intention de la part de l'auteur en parlant du prix ou en citant l'intervenant, votre commentaire laissait juste planer le doute.
Pour ce qui est des 40%, je vois ce que vous voulez dire et je partage votre remarque.

Lady Livre

11/10/2023 à 06:14

3 jours pour se faire livrer en librairie ? Ah ah ah ! Merci pour la blague ! À chaque fois que je commande en librairie, ça prend plus d'une semaine !

Vous êtes visiblement libraire vous-même et vexé des commentaires laissés, mais c'est pourtant une réalité ! Les libraires sont mal payés ? Ils sont malheureusement loin d'être les seuls ! Et oui, la plupart maintenant se contentent de vendre les best-sellers et autre ouvrages "bankable" des gros groupes d'édition, mais très peu se tournent vers les petits éditeurs indépendants. C'est une réalité qu'il faut bien admettre !

Le "méchant à combattre" n'est toujours pas Amazon, mais le gouvernement qui prend des décisions irréfléchies qui n'aideront certainement pas les petits libraires à jouer la concurrence. Il serait temps que TOUS les acteurs du livre en prennent conscience !

Unanimité

11/10/2023 à 14:46

"Le gouvernement" a bon dos: rappelons que cette loi, d'initiative parlementaire (LR) a été votée en 2021 à l'unanimité par le Sénat et quasiment aussi par l'Assemblée Nationale, à la demande des libraires.

Lady Livre

11/10/2023 à 15:33

Parce que ce n'est pas le gouvernement qui promulgue les lois ? Dernière nouvelle...

Les libraires voulaient effectivement que des mesures soient prises pour les aider, cette loi en particulier ne répond pas à leurs attentes, pas plus qu'à ceux des lecteurs. Les libraires n'ont pas voté cette loi, donc c'est bel et bien vers le gouvernement qu'il faut tourner nos griefs, et pas les acteurs du livres quels qu'ils soient !

Marianne L.

11/10/2023 à 06:00

Alors dans un cas on a le prix du livre seul et dans l'autre le prix du livre avec les frais de port, et on compare les deux en disant que dans l'un des cas le prix est supérieur de 40% ? Et intellectuellement, ça vous paraît honnête de proclamer cela ? Sans compter que les autres vendeurs en ligne sont eux aussi soumis à la loi Darcos ils devront eux aussi facturer les frais de port ...
Quant aux autres solutions qui existent en ligne pour faire envoyer des livres en cadeau un peu partout en France, éclairez-moi, je suis curieuse ... ça fait bien longtemps que La Poste a abandonné son enveloppe spéciale pour l'expédition de livres à petits prix (et c'est bien dommage, on avait là une initiative plutôt égalitaire pour l'envoi de livres)...

CB

11/10/2023 à 23:02

Lireka. com est une super alternative à Amazon développée par la librairie Arthaud. Il y a des conseils libraires, la livraison est rapide et leur service client super d’après l’expérience que j’en ai eue quand j’ai dû retourner un livre offert en doublon.

Aradigme

10/10/2023 à 10:41

En tant que lecteur qui vit à la campagne, la loi Darcos me rend la vie plus difficile La librairie la plus proche se trouve à une vingtaine de kilomètres de mon habitation et ne dispose évidemment pas en stock de tous les ouvrages que je désirerais lire. Je devrais donc téléphoner au libraire, passer commande et m'y rendre (40 km aller-retour) quelques jours plus tard (dans le meilleur des cas). Non merci.
Amazon, par contre, répond tout à fait à ma demande.
La loi a d'abord interdit à Amazon de livrer gratuitement et lui a imposé une facturation de 0,01 € par livraison. Elle demande maintenant une facturation de 3€ pour des commandes inférieures à 35 €.
Je vais donc devoir grouper mes commandes de livres, mais pour rester dans le raisonnable et ne pas attendre trop longtemps, j'achèterai également chez Amazon des produits qu'offrent d'autres commerces de proximité. Amazon vend même des conserves! J'achèterai donc plus chez Amazon, dont des produits que j'achetais jusqu'ici chez d'autres acteurs de proximité, ceci afin d'optimiser mes commandes et ne pas payer ces frais de port sur une commande que j'effectuerai de toute façon chez Amazon.

Ravachol

10/10/2023 à 12:57

Je suis entièrement d'accord avec vous et je ferai de même, tout en gardant en plus un chien de ma chienne aux nantis de la Culture qui ne cessent de jouer contre l'usager-contribuable-consommateur au profit d'affichages bien pensants (car les libraires pris individuellement, pour naïfs qu'ils soient, n'y sont pas pour grand chose) et d'intérêts bien en cours. Il faut abolir ce ministère germanopratin.

Al

14/10/2023 à 11:01

Les commandes groupés dans les faits sont des commandes qui ne se font pas. La base de la vente : un achat retardé est un achat qui ne se fera pas. Peu importe le sujet.

Yves Castel

10/10/2023 à 11:02

Déjà qu'on n'y comprend rien, il est bien dommage que cet article mal fichu ne nous éclaire pas mieux sur la loi Darcos, ses avantages et ses inconvénients. Prix unique du livre, c'était clair. Frais de port de 3 € minimum, pour une commande en ligne jusqu'à 35 €, puis 0,01 € au-delà, ça n'est pas évident. En faisant l'effort de comprendre que sur Amazon, par exemple, une commande de 36 € de livres entraînera 0,01 € de port, cela ne signifie pas qu'à la FNAC ce sera les mêmes tarifs, d'autant qu'on peut se faire livrer en magasin ou non. Pas sûr que le client s'y retrouve ! Surtout si cela revient à l'encourager à acheter plus de livres en ligne, donc à exploser son budget culture. Et ce au détriment du libraire du coin qui ne sera pas mieux avancé quand il devra se demander s'il a intérêt à répercuter les frais de port du livre qu'on lui a demandé et qu'il n'avait pas, lui, en stock...

Reginald

10/10/2023 à 11:42

Tous ces commentaires puent la fainéantise des gens qui restent le cul dans leur canapé, à se faire livrer la bouffe, les courses, mes livres, les fringues, des fantasmes d'avoir du personnel à sa disposition. Celui qui parle des libraires comme de petits bourgeois se rend-t-il compte que c'est lui le petit bourgeois conformiste qui n'a pas les moyens de son fantasme?

Lady Livre

10/10/2023 à 12:06

Le seul commentaire puant ici, c'est le vôtre, "Reginald" ! (Prénom absolument pas "bourgeois", n'est-ce pas ?...). Certaines personnes n'ont tout simplement pas de librairie à proximité, ou ne peuvent se déplacer pour diverses raisons, et oui, la livraison peut énormément faciliter la vie. Je travaille chez moi, je n'ai pas de véhicule personnel, je me fais livrer. Petite-bourgeoise pour autant ? Non, j'optimise mon temps. Quand j'en ai l'occasion, je me rends en librairie, même si celles proches de mon domicile ne proposent pas ou peu d'ouvrages qui m'intéressent. Je ne vais pas me déplacer exprès et perdre du temps quand je peux faire autrement. Si ça vous amuse, si vous avez le temps et les moyens de vous déplacer quand vous le souhaitez, tant mieux pour vous. Critiquer à tout va c'est facile, mais vous devriez tout de même réfléchir au moins 2 secondes avant de cracher votre jalousie très mal placée !

Jaquou le croquant

10/10/2023 à 12:49

Ce commentaire pue la suffisance du résident d'une métropole qui a un choix effectif entre toutes les modalités du service en présentiel ou de la livraison.

Renaud

23/02/2024 à 06:11

Juste pour info faire son shopping en ligne ça prend autant de temps que le faire en magasin pour les courses. Je fais les deux et comme pour les livres, la problématique est la même, ne pas surpayer ce qui ne vaut pas le prix demandé, plus sue la feignantise.

Ravachol

23/02/2024 à 11:46

Monsieur le donneur de leçons, probablement installé dans une métropole, allez expliquer cela aux gens qui habitent à 50 km et plus d'une librairie.

Renaud

24/02/2024 à 12:45

Je répondais à la personne qui pensait que faire ses courses en ligne c'était plus facile que d'y aller. Ce qui est faux quand on fait les deux, ça prend quasiment autant de temps. C'est même un peu plus rapife au magasin en vrai. Voyage en moins.

Lady Livre

24/02/2024 à 13:01

Je ne sais pas comment vous faites vos courses en ligne, quelles qu'elles soient, mais non, c'est bien plus rapide en ligne, même sans prendre en compte le temps de transport ! En ligne on perd moins de temps à passer dans tous les rayons, à chercher ce qu'on veut. Généralement quand on passe commande en ligne, c'est qu'on sait déjà ce qu'on va acheter et on ne regarde pas autour au cas où il y aurait autre chose à prendre...

Tristan

13/10/2023 à 19:57

C'est assez simple en fait, on ne parle ici que d'une règlementation du minimum, chaque magasin fait ensuite comme il l'entend, comme actuellement. Pour toute commande en dessous de 35€ vous payez au moins 3€, ça ne me semble pas vraiment compliqué ... en tous cas pour l'instant. Profitons tant qu'il n'y a pas d'exceptions ;o)

E. Piquoiencore

10/10/2023 à 12:40

"La diversité et la vitalité de l'offre éditoriale proviennent de la variété des librairies. Il est difficile de contester cette réalité."
En l'absence d'étude d'impact (déjà pointée par Actualitté), on peut dire tout ce qu'on veut sur les effets rêvés de la loi Darcos !
N'en déplaise au(x)lobbyistes (ou l'agent du ministère, c'est la même chose) qui a/ont rédigé cette tribune en omettant de la signer cette "réalité" est contestée et contestable, comme elle l'a régulièrement été par les lecteurs d'Actualitté qui se sont exprimés sur la question au fil des articles. Amazon ou les vendeurs de la plateforme m'assuraient un accès supérieur à la diversité éditoriale d'une part proposant des occasions exclues de disponibilité par l'édition (je ne doute pas qu'on sévisse contre cela aussi) et des titres en langues étrangères, d'autre part parce que je dois faire 100 km aller-retour pour trouver une librairie. Autant pour le bilan carbone. Je ne ferai pas ce trajet, je réduirai mes achats, je contournerai la mesure en commandant dans les pays voisins et proches, ou de façon groupée; et je piraterai tant que je peux et partout où je peux.

Al

10/10/2023 à 14:45

Exactement sans étude d'impact, il faudra attendre des chiffres sur le volume des ventes. Parler des conséquences de la loi Darcos maintenant est à mon sens très prématuré.
Si des lecteurs sont mécontents par cette loi, il y a plusieurs façons de le faire savoir : dans les urnes tout d'abord, en boycottant l'achat de livres neufs par exemple et/ou commentant sur actualitté :-)

Jean-Louis

11/10/2023 à 15:16

Dans les urnes ? Savez-vous qu'en 2021 (je cite Livre Hebdo), "la proposition de loi Darcos, instaurant notamment un prix plancher pour les livraisons de livres en France, a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale et par le Sénat". TOUS les élus ont voté pour la défense des librairies contre Amazon. Tous.

Al

11/10/2023 à 17:31

Merci pour la précision, ceci-dit c'est une loi à l'initiative du gouvernement.
Personnellement je ne suis pas impacté par cette loi, payant majoritairement mes livres neufs avec des chèques culture.
Je suis évidemment pour que les libraires puissent gagner correctement leurs vies mais attention quand même à ne pas liguer une partie de la population contre eux, ça serait très contre-productif.

Sabran

11/10/2023 à 09:19

Lire va devenir une activité luxueuse quand on habite à la campagne (déjà que le prix des bouquins augmente...). Je vais sûrement de plus en plus me tourner vers l'occasion.

Enfin

15/10/2023 à 12:16

Un tout petit effort ( grouper deux commandes, aller chez son libraire ou payer une partie des frais de port), un geste utile à la fois pour l'écologie et pour le réseau des librairies, et c'est encore trop demander aux mêmes hypocrites qui se plaindront de "l'inaction climatique" et du "manque de soutien à la culture". Le Parlement, à l'origine de cette décision, s'est honoré en la votant à l'unanimité. Les éternels grincheux se déshonorent en râlant.

Lady Livre

15/10/2023 à 21:55

Justifier cette loi ridicule par des arguments écologiques, il en fallait bien un pour le faire ! Ah ah ah... C'est drôle, vraiment !

"Un tout petit effort (grouper deux commandes, aller chez son libraire ou payer une partie des frais de port)" ? Par quoi commencer...

Grouper 2 commandes ? Pour des livres de poche, ce sera plutôt 4 commandes à grouper, sachant qu'un livre de poche coûte généralement moins de 10 euros. Sauf que payer 4 livres alors que pour certaines personnes, acheter 1 livre, c'est déjà compliqué, alors 4... La précarité, ça vous parle ? Non, évidemment...

"Aller chez son libraire". Oui, mais bon, ceux qui peuvent le font déjà certainement. En revanche, quid pour ceux qui vivent en zones rurales, avec aucune librairie à proximité ? Ils devront donc faire un trajet long (à condition de pouvoir le faire) pour chaque livre ? À eux aussi vous allez dire de grouper les achats ? Et si le livre recherché n'est pas en rayon, il faut le commander, rentrer chez soi, puis revenir à la librairie et à nouveau rentrer. Très écologique, en effet !

"Payer une partie des frais de port" : comme si personne ne commandait ailleurs que chez Amazon ! Comme si les frais de ports n'étaient pas déjà supportés par les acheteurs ! Les 3 euros sont un minimum à payer, mais les tarifs postaux, eux, ne changent pas. Une petite librairie, un auteur indépendant, une petite maison d'édition ne peuvent pas prendre la différence de tarif à leur charge. Quel est donc l'intérêt économique pour ces acteurs du livre ?

Les arguments "écologiques" sont des inepties ! Ça n'est ni en faveur de l'écologie, ni de l'économie ! Ça ne servira encore une fois que les gros acteurs du livre et les supermarchés culturels types Fnac et Cultura, et ça ne risque pas de faire venir de petits lecteurs vers l'économie du livre !

Si c'est se déshonorer que de réfléchir et ne pas prendre les pseudo arguments du gouvernement pour parole d'Évangile, alors j'en suis très fière !

ahveh acd ih ypnide

16/10/2023 à 01:57

ce vote restera une honte, la corruption à son plus haut niveau pour vendre leurs livres de m****

le gouvernement fait beaucoup trop pour la culture comme le PU ou la chronologie des médias

Lyo

17/10/2023 à 19:43

Faire cette loi en pleine inflation, c'est pas très malin.
De toute façon, les petits libraires vont morfler et les frais de port n'y changeront pas car au vu de la configuration actuelle, les gens achètent moins de livres. Après, j'ignore si Amazon est impacté.

Finalement, à la fin les gens se tourneront vers les bibliothèques ou le piratage.

Al

21/10/2023 à 13:53

Personnellement je lis 70 % de mes livres en biblio. 20 % en occase (Secours pop, boîte aux livres, etc.) et 10 % neufs (des livres très pointus souvent) .

lol

18/10/2023 à 09:34

Une loi réclamée depuis 10 ans par les libraires, initiée par une sénatrice et votée en 2021 par les deux assemblées à l'unanimité depuis la gauche radicale jusqu'à la droite extrême devrait faire consensus parmi les lecteurs d'ActuaLitté puisqu'elle contribue à préserver le tissu des librairies et agit concrètement pour l'écologie. Et non ! tout est bon pour pleurnicher, pauvre pays de râleurs. Il y en a même un ou une pour reprocher au gouvernement d'avoir promulgué (avec deux ans de retard quand même) une loi votée par les deux assemblées ! cette même personne doit par ailleurs défendre les règles de la démocratie, j'imagine.

les libraires nous emmerdent

19/10/2023 à 01:11

justement c'est une loi voulu par les seuls libraires pas par les consommateurs, c'était très bien avant que votre lobby se mêle de nos affaires (et les élus sont TOUS pourris).

Octave

24/10/2023 à 12:38

Comme d'habitude, cette loi va se retourner contre les libraires. Les éditeurs indépendants disent merci à Amazon pour leur avoir donné une liberté d'expression dont ils étaient dépourvus.

Loi Darcos

01/12/2023 à 17:35

Sans prendre partie pour ou contre la mesure j'aimerais initier une question à laquelle on ne pense pas...
Le lecteur paie 3 euro de plus en commandant un livre
L'éditeur ne perçoit pas ces 3 euros... Ou vont ils ? À 100 pour 100 à Amazon?

Lady Livre

01/12/2023 à 20:34

Amazon n'étant pas la seule plate-forme de vente touchée par cette loi, les 3 euros ne vont clairement pas dans son porte-monnaie... Certainement dans une caisse de l'État, mais laquelle ? Voilà effectivement une très bonne question !

Necroko

03/12/2023 à 04:08

les 3€ vont dans la poche du vendeur donc dans la poche d'Amazon si vous commandez sur Amazon (sauf marketplace). Ils ne vont pas aux auteurs ni éditeurs ni dans un fond type CNC.

Certain revendeurs US baissent de 3€ le prix du livre pour rester compétitif (et font payer les 3€ de FDP) mais c'est difficile de dépasser les 35€ avec eux.

Lady Livre

03/12/2023 à 18:46

Les 3 euros vont dans la poche d'Amazon ? Donc une loi votée pour CONTRER Amazon (et autres plateformes du genre) leur permettrait de gagner encore plus d'argent ? Ah ah ah ! Ces 3 euros ne vont CERTAINEMENT PAS dans les caisses des vendeurs, sinon en quoi cela serait-il bénéfique aux libraires et contre Amazon et consorts ? Un peu de bon sens, voyons !

Necroko

04/12/2023 à 00:02

c'est vous qui êtes pas logique c'est pas une taxe ni une redevance ce sont des frais des port ils vont dans la poche du vendeur donc parfois Amazon

Team ActuaLitté

04/12/2023 à 07:29

Bonjour
Les 3 € représente un paiement de frais de ports.
Ils ne peuvent pas aller dans la poche du vendeur, puisque ce dernier facture les coûts du port au client, attendu qu'il doit désormais les faire payer.
Mais il les payait déjà par le passé, sans répercuter sur le client.
Sauf à ce que le vendeur dispose d'un service de livraison (ce qui n'est pas le cas d'Amazon france, contrairement aux USA), les frais de port ne sont donc pas pour le vendeur, mais bien pour l'opérateur qui déplace des ouvrages – La Poste, dans l'immense majorité des cas.

Là où la loi apporte donc une différence, c'est qu'avec des frais de port à 0,01 €, Amazon et d'autres vendaient à perte : désormais ils sont obligés de vendre plein pot ^^ donc de gagner plus d'argent.

Lady Livre

04/12/2023 à 07:32

Merci Team Actualitté !

Lady Livre

04/12/2023 à 07:31

Dites-moi, quand vous envoyez une lettre ou un courrier, vous payez des frais d'envoi, n'est-ce pas ? Ces frais (qui sont donc des frais de port) sont versés à la Poste ou à tout autre transporteur auquel vous faites appel, n'est-ce pas ? Vous n'empochez pas le prix du timbre ou de l'envoi de votre colis ? Ici c'est exactement la même chose ! Aucun vendeur ne récupère des frais de port, vous êtes ridicule !

Necroko

06/12/2023 à 01:38

"désormais ils sont obligés de vendre plein pot ^^ donc de gagner plus d'argent."

Lady Livre

06/12/2023 à 11:27

J'ai vraiment l'impression que vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez...

Savez-vous qu'en France, le prix des livres neufs (publiés en France) est FIXE quel que soit le lieu de vente, et ce depuis plis de 40 ans ? Savez-vous qu'Amazon NE PEUT PAS vendre des livres (encore une fois PUBLIÉS EN FRANCE) aux prix qu'ils veulent et sont eux aussi, comme tous les autres, soumis à cette loi ?

Savez-vous que toute plateforme de vente QUELLE QU'ELLE SOIT doit payer des frais à des transporteurs, que ce soit La Poste ou un autre, et que dans le cas d'Amazon (comme pour d'autres parfois), ces frais étaient pris en charge par la plateforme de vente et que donc les ventes étaient à perte ? (Relisez attentivement la réponse de la Team Actualitté, elle explique parfaitement cela)

Dans un sens, Amazon, comme les autres qui proposaient des envois à très peu de frais, ne font effectivement que gagner davantage d'argent avec cette loi, puisque ne prennent plus en charge la totalité des frais. Il n'empêche que les 3 euros qui sont facturés au client ne vont TOUJOURS PAS dans les caisses des vendeurs !

Quand on ne veut pas comprendre...

Faut pas parler aux cons, ça les instruit

07/12/2023 à 01:15

Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.

Renaud

24/02/2024 à 13:17

3€ c'est la marge d'un auteur amazon sans les taxes à payer à l'état sur un livre à 10€. Donc ça augmente forcément le prix des livres pour l'acheteur car l'auteur peut pas vendre à 0 non plus alors qu'il supporte déjà 70% du coût du livre s'il est autoédité (impression et comission amazon). Idem pour l'éditeur qui n'imprime pas en gros, je voulais acheter pensées pour moi-même de marc aurèle en poche hier, alors que je peux l'avoir gratuit, sauf que de 4€ le prix passe à 7€, donc au final je ne l'achète pas avec mes autres produits puisque je dois désormer commander 35€ de livres... et je prends une version kindle gratuite ou audio pirate.

Cette taxe ne profite à personne. Certains disent qu'il ne s'agit pas d'une taxe, certe, mais ça reste une sorte d'impôt qui est supporté par le consomateur final et donc qui transforme la lecture en un luxe et l'appauvri. Au final ça va juste donner moins de chiffre d'affaire mensiel aux vendeurs en ligne.

PB

01/01/2024 à 17:49

C'est une mauvaise nouvelle pour les auteurs en auto-édition, qui utilisent les plateformes comme service de presse.
J'ai envoyé cette année mes bouquins en plusieurs dizaines d'exemplaires à des influenceurs et bloggeurs.
Désormais, je paie 3 euros de plus par envoi, en plus du prix du livre.
C'est le schéma de l'auto-édition. On fait sa promo, on paie sa promo
Donc pour aider les libraires, on fait payer les auteurs :-(
Fatigué de cette fichue exception culturelle.

Lena M

20/01/2024 à 13:41

Un loi aussi inutile qu'impactante pour les lecteurs/lectrices - acheteurs/ses.
Moi-même éditrice, je trouve qu'il s'agit d'une aberration, qui nourrit une fois de plus le transporteur/la Poste-Point Relay etc, mais en aucun cas l'éditeur, l'auteur, le libraire...
Déjà que les éditeurs répercutent les coûts de production/fabrication sur le livre avec l'augmentation du prix du papier, du coût du stockage etc, au détriment du lecteur, là c'est encore faire peser sur l'acheteur un poids supplémentaire pour un loisir qui tend de plus en plus à devenir un luxe... sous le prétexte sacro-saint de préserver le maillage territorial riche et diversifié des librairies indépendantes françaises.
Quand on habite loin d'une librairie ou d'un point de vente, comment fait-on?
Par ailleurs, Amazon, compte aussi pour les points de vente en ligne assurant des revenus aux éditeurs et par-là même aux auteurs (si, si...) et permet aussi aux auteurs auto-édités de pouvoir vendre. Pour répondre à certains commentaires condescendants : non les auteurs auto-édités ne sont pas des sous-auteurs, plusieurs d'entre eux sont mêmes d'excellents auteurs snobés par le système et la surproduction de l'offre, qui engorge les services des manuscrits physiques ou immatériels des maisons d'édition et... nombre d'éditeurs assurent une veille active sur Amazon et Librinova pour trouver un vivier de talents (notamment en surveillant les ventes de premiers textes auto-édités). Par ailleurs, nombre d'auteurs actuellement très connus, ont vu un premier manuscrit refusé auprès de beaucoup de maisons d'édition.
Fin de la parenthèse...

Ces 3 euros de frais de port ne vont clairement pas encourager les gens à se bouger en librairie :
- lorsqu'ils sont isolés loin de commerces accessibles
- lorsque les exemplaires voulus ne sont pas en librairie, qu'il faut commander et attendre une semaine (et clairement pas 2/3 jours comme prétendus) pour les récupérer en librairie, coûtant 2 allers-retours (tout le monde n'habite pas Paris, Bordeaux ou une grande ville bien desservie par les transports en commun...)
- lorsque le prix du neuf est clairement de plus en plus élevé

Cela va juste encourager, comme c'est déjà le cas actuellement, la vente de livres d'occasion qui explose (jusqu'à pousser de nouveau les libraires à envisager l'occasion dans leurs enseignes au détriment des bouquinistes) avec remise en main propre (LeBoncoin, Vinted ont le vent en poupe pour les livres) et le téléchargement illégal qui ne se cache même plus...
Peut-être aussi pousser les gens en bibliothèques pour pouvoir accéder à la culture à moindre coût, espérons-le.
De quoi diminuer encore davantage les chiffre d'affaires des librairies actuelles, voire le faire disparaître complètement sur de l'occasion (ni auteur, ni libraire, ni éditeur ne perçoivent alors rien...)

Renaud

24/02/2024 à 12:26

Il y a un truc complétement oublié dans l'analyse qui est que la clientelle qui achète des livres sur amazon n'est pas la même que celle qui achète en librairie. À titre personnel, je ne lisais pas avant l'arrivée d'amazon. Et avec ce 3€ de plus par livre physique, je vais surement moins lire car je ne lis pas vite donc j'achetais des livres deux par deux ou des livres d'occasion. Amazon m'a même conduit en librairie, mais j'ai fini par ne plus y aller car ils n'avaient jamais ce que je voulais.

Ce qui en soi n'est pas leur faute, mais la concurence est ainsi faites, si quelqu'un propose un meilleur service, moins cher et plus rapide, tu vas à celui là. L'autre tu y va quand tu passes devant pour gagner du temps quand tu es a côté ou pour avoir le livre tout de suite. Mais c'est viable qu'avec les nouvelles sorties souvent nazes et qui vont même jusqu'à remplacer les classiques.

Un exemple tout con, si on prend un manga archi populaire comme one piece, il ont le 1 à 9 en boutique spécialisé, puis reprennent à 150, c'est juste pas possible. Une autre fois je veux un chateaubriand, ils n'ont pas ça...

Donc si je veux juste chiner pour découvrir des livres ça marche, mais si je suis le client typique d'amazon qui sait déjà ce qu'il veut, ça ne marchera pas et je n'irais pas davantage à la librairie la plus proche de chez moi.

Pour info, je crois qu'il y a environ 5000 librairies en france, ça ne veut donc pas dire dans tous les quartoers et j'ai plus de chance de trouver un magasin de bricolage près de chez moi qu'une librairie.

Al

24/02/2024 à 15:24

Oui d'accord avec vous, c'est un impensé qu'Amazon touchent d'autres lecteurs que les librairies traditionnelles. Laissons ces gens qui font les lois dans leurs croyances et certitudes.

cédric

27/03/2024 à 22:28

vu les frais de port sur Amazon, acheté sur momox en allemagne 0 euros de frais de port...
Cette loi est complètement con, il m'arrive maintenant de ne pas acheter un bouquin car la valeur des frais de port est quelquefois supérieure a la valeur du livre...

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L'étude sur le partage de la valeur du SNE, “un éclairage partiel et biaisé”

Dévoilée le 1er février dernier, l'étude sur le partage de la valeur du livre, commandée par le Syndicat national de l'édition, n'a pas vraiment convaincu. La quasi-totalité des organisations d'auteurs ont dénoncé ses résultats, assimilés à une pure et simple tentative de manipulation. L'Association des traducteurs littéraires français (ATLF) ajoute sa voix revendicative, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/02/2024, 10:03

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Une étude sur les revenus qui “ne reflète en rien la réalité” des auteurs

Le Syndicat national de l'édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d'édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

14/02/2024, 11:46

ActuaLitté

“La juste rémunération des auteurs et autrices est cruciale”

La Ligue des auteurs professionnels a pris connaissance de l'étude du Syndicat National de l'Édition (SNE) publiée le 1er février dernier. Dans une tribune adressée à ActuaLitté, l'organisation remet en cause la méthodologie, déjà amplement pointée. Leur texte est ici diffusé dans son intégralité.

06/02/2024, 11:03

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L'étude irréelle où “les éditeurs sont moins payés que les auteurs”

Au moment même où l’Europe envisage de légiférer sur un statut professionnel pour les auteurs, incluant notamment de meilleures rémunérations et une lutte contre les contrats abusifs, le Syndicat national de l’édition a publié une enquête sur « le partage de la valeur entre auteurs et éditeurs ». Or, la présentation des données a révélé un biais tel qu’il laisse entendre que les éditeurs sont moins bien payés que les auteurs. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse réagit dans les colonnes de ActuaLitté.

04/02/2024, 10:15

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L'industrie du livre redoute le projet européen sur les délais de paiement

En Belgique, l'interprofession s'est regroupée pour interpeller les députés européens, sur la question des retards de paiements. Le projet qu’examinent en effet le Parlement et le Conseil ramènerait à 30 jours le délai maximum. Une modification que l’industrie du livre ne supportera pas sans de lourdes conséquences.

31/01/2024, 10:19

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IA : les industries culturelles veulent rencontrer Attal “sans délai”

Quelques jours après une missive adressée à Rachida Dati pour l'exhorter à garantir « l'avenir du droit d'auteur » face au développement de l'intelligence artificielle, les industries culturelles maintiennent la pression. Elles communiquent cette fois avec Gabriel Attal, directement, pour faire part de leurs inquiétudes et solliciter « un échange sans délai ». Nous reproduisons ci-dessous le courrier envoyé au Premier ministre, ce 25 janvier 2024.

25/01/2024, 15:38

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“Icône réactionnaire” : parrain du Printemps des poètes, Sylvain Tesson dérange

Le printemps des poètes, manifestation qui se déroule chaque année à Paris – du 9 au 25 mars 2024 –, a choisi Sylvain Tesson comme parrain de son édition 2024. Un coup pour l’événement poétique, puisqu’il s’agit par ailleurs de la 25e édition. Le choix, que la directrice artistique depuis 2017, Sophie Nauleau, a amplement salué… mais que nombre de poètes et artistes contestent vivement.

17/01/2024, 18:52

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Québec : l’industrie du livre se prononce sur l’intelligence artificielle et le droit d’auteur  

Dans le cadre de la consultation publique en cours sur l'intelligence artificielle générative et le droit d'auteur, les associations du milieu du livre rappellent au gouvernement canadien l’importance cruciale de favoriser un développement responsable de l’intelligence artificielle et de promouvoir le respect du droit d’auteur.

15/01/2024, 16:22

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Pendant la crise, “c’est avant tout la création qui trinque”

Consacrée à la littérature contemporaine, la maison d'édition Onlit, « reposant exclusivement sur une petite équipe d’indépendants », nous informe de la fin de ses activités. Pierre de Mûelenaere, à la tête de la structure, en explique les raisons, et en profite pour remercier tous ceux qui ont participé au projet, ou l'ont soutenu.

15/01/2024, 11:35

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AI Act : les industries culturelles sollicitent Elisabeth Borne

L'Union européenne tente d'encadrer le secteur des intelligences articielles, avec un texte inédit, travaillé depuis plusieurs mois, l'IA Act. La France fait partie des pays où une opposition à une régulation trop stricte s'exprime, ce qui n'est pas pour satisfaire les représentants des industries culturelles, attentifs au respect du droit d'auteur. Dans un courrier à la Première ministre reproduit ci-dessous, ils font part de leurs inquiétudes.

22/12/2023, 16:33

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Face à la loi immigration, les bibliothèques et “l’accueil inconditionnel”

L'adoption de la loi immigration marque un tournant dans le second quinquennat d'Emmanuel Macron, avec un texte qui penche très à droite et remet en question quelques acquis en matière d'accueil et de traitement des étrangers. L'Association des bibliothécaires de France (ABF) répond à cette actualité dans une tribune tournée vers l'engagement, le partage et la solidarité à l'égard des nouveaux arrivants sur le territoire français.

22/12/2023, 12:32

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Vers une modernisation des outils de gestion pour les éditeurs de livres

Les industries culturelles ont toujours été au premier plan des innovations de rupture — IA Générative, streaming audio, NFT — se positionnant même au centre des débats sur l’intelligence artificielle. Pour autant, leur gestion des flux de données s’appuie encore sur des infrastructures des années 2000. Cela a tendance à freiner leur propre évolution au sein des changements sociétaux et technologiques. Une tribune de Crealo.

21/12/2023, 10:36

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Vera Molnár (1924-2023), ou la géométrie du sensible

C’est avec une profonde tristesse que l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) rend hommage à l’artiste de l’abstraction géométrique et de l’art génératif, Vera Molnár, décédée aujourd’hui à l’âge de 99 ans. Elle avait noué avec l’INHA des liens profonds qui se sont concrétisés par le don d’un corpus important d’estampes en 2022 dans lequel la dimension pionnière et généreuse de son œuvre, reflétait pleinement sa personnalité. 

08/12/2023, 11:59

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Les auteurs jeunesse s'engagent contre le pilon des livres

À l’occasion du salon de Montreuil, La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance une action militante en s’opposant au pilon ! L'objectif : en finir avec le pilon en participant à une campagne de dons.

30/11/2023, 17:31

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Achats de livres : la Normandie incite les maires à “privilégier” les librairies

Hervé Morin, président de la région Normandie, et Philippe Normand, président de Normandie Livre & Lecture, ont uni leurs forces pour une noble cause : le soutien public aux librairies locales. Dans un courrier aux édiles, ils incitent ces derniers à préférer les enseignes indépendantes pour les achats de livres des médiathèques et des écoles. Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité de la missive.

30/11/2023, 10:41

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400 salons BD en France : “Faire un festival, c’est faire société”

9 manifestations tournées vers le 9e art fondent le Club 99, une fédération des festivals BD & Arts associés destinée à faciliter les échanges et la valorisation des événements. Un manifeste accompagne cette création, qui rappelle et proclame la diversité des festivals et salons, ainsi que leur rôle indispensable à l'écosystème du livre.

29/11/2023, 11:42

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AI Act : la culture réclame une régulation des modèles de fondation

Les négociations européennes autour de l'AI Act, texte censé encadrer le développement et l'usage des technologies d'intelligence artificielle, sont plus mouvementées que prévu. Des pays membres, dont la France, souhaitent désormais limiter l'intervention de l'Union, pour ne pas freiner la compétitivité des acteurs européens. Des organisations du secteur de la culture s'inquiètent de cette analyse, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

17/11/2023, 13:59

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La bonne résolution du Parlement européen pour les auteurs

Trois organisations d'auteurs se réjouissent du vote de deux commissions du Parlement européen en faveur d'un cadre de l’Union pour la situation sociale et professionnelle des artistes et des travailleurs des secteurs de la culture et de la création. Elles appellent le Parlement européen à voter la proposition lors de la séance plénière, le 20 novembre, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

16/11/2023, 13:16

ActuaLitté

Label Emmaüs, un combat pour la solidarité et le réemploi en ligne

#LabelEmmaus - Label Emmaüs est la marketplace de la solidarité et du réemploi. Le site offre un catalogue de plus de 900.000 références de livres d’occasion mis en ligne par des structures solidaires, mais pas que. Tous les univers d’objets sont présents sur le site, de la décoration vintage aux vêtements en passant par le high-tech / électroménager reconditionné. Il livre pour ActuaLitté un véritable manifeste, pour un autre e-commerce...

10/11/2023, 12:26

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“Ne pas céder aux intimidations” : les bibliothèques et l'actualité “brûlante”

La pandémie de coronavirus, l'agression russe de l'Ukraine et, plus récemment, le conflit israélo-palestinien, sont autant de sujets sur lesquels les positions se polarisent, où les nuances disparaissent. Des situations qui débouchent parfois sur des menaces, des violences, des censures : dans un communiqué que nous reproduisons ci-dessous, l'Association des Bibliothécaires de France rappelle le cadre légal et déontologique qui gouverne l'évocation de l'actualité et la diffusion de l'information dans les établissements de lecture publique.

10/11/2023, 12:01

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”Nulle prison n’enfermera ton poème“ : quand la beauté défie l'interdit

Nulle prison n'enfermera ton poème est une anthologie réunie par la poète afghane Somaia Ramish. 95 voix venues du monde entier ont participé à ce projet dont plusieurs membres du Parlement des écrivaines francophones. Cécile Oumhani, nouvelle responsable au sein du Pen Club français du comité pour les écrivains persécutés, signe cette présentation du texte pour ActuaLitté. 

09/11/2023, 13:00

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1227 pénétrations sans consentement : la douleur derrière les nuits

Les Confidentielles réunit un collectif d’autrices et d’interprètes, qui se sont donné pour mission d’exprimer l’intimité, de l’écriture à la scène. Tous les deux mois, ces femmes se racontent à travers un sujet imposé. « En basant leurs écritures sur leur propre vécu, elles vous emmènent, à travers les mots au cœur de leur intimité, dans leur univers personnel. »

08/11/2023, 11:57

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ActuaLitté

La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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La dessinatrice Elizabeth Pich a une suggestion : restons idiots

LeLivreaMetz24 – Le questionnaire de Proust est un excellent outil pour en découvrir davantage sur son écrivain préféré en un temps limité. Elizabeth Pich, autrice et illustratrice germano-américaine, a accepté de se prêter au jeu, invitée cette année du festival Le Livre à Metz.

21/04/2024, 14:52

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Le directeur de RFI, Jean-Marc Four, face à la désinformation

LeLivreaMetz24 – Comment décrypter l’information dans un monde globalisé, nourri de milliards de données chaque jour ? C'est une des questions que se posent l'auteur de La guerre de l'Information (Tallandier), David Colon, le journaliste et grand reporter Olivier Weber, et le jeune directeur de Radio France internationale (RFI), Jean-Marc Four. Ce dernier a accepté d'évoquer ce complexe et épineux sujet auprès d'ActuaLitté, à l'occasion du festival qui allie littérature et journalisme, Le Livre à Metz.

20/04/2024, 18:20

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Sylvain Prudhomme dépasse les bornes familiales

PrixFrontieres2024 – Le 6 mars dernier, Sylvain Prudhomme a été désigné lauréat 2024 du 4e Prix Frontières, pour son roman L'enfant dans le taxi, paru aux Editions de Minuit. À l'occasion de la remise de la récompense littéraire durant le Festival Le Livre à Metz, ActuaLitté a pu s'entretenir avec le Prix Fémina 2019.

20/04/2024, 14:48

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Rosella Postorino : “J’écris parce que la mort existe”

VoixItaliennes – Dans cette série d'entretiens nous donnons la parole à des écrivaines et journalistes italiennes qui s’expriment à propos de leur activité d'écriture mais aussi de leur engagement social ou politique. A travers des voix parmi les plus intéressantes de la littérature italienne contemporaine nous aurons un portrait des défis et des questions qui animent le débat culturel dans le Bel Paese.

20/04/2024, 12:56

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"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

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“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

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Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

ActuaLitté

Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45

ActuaLitté

Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

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“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

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Bibliocollector vise le record de cartes de bibliothèque

Adolescent lyonnais de 16 ans, Adam s'est lancé dans un projet fou : battre un record du monde en collectant le plus grand nombre de cartes de bibliothèques du monde entier. Pour que sa collection soit officiellement reconnue, plusieurs critères s'imposent, mais qu'importe, le Bibliocollector est lancé dans son projet. Entretien.

 

 

01/04/2024, 11:06

ActuaLitté

Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

ActuaLitté

“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

ActuaLitté

Peau-de-sang, expérience physique et sensorielle: “Bienvenue, Audrée...”

Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01

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Annonciation faite à Dati : les auteurs ressuscitent le rapport Racine

Devant la Comédie française, ce 25 mars – date de l'annonce à Marie de sa maternité divine –, ils étaient près de deux cents présents pour le retour d’un vieux compagnon. La première Nuit des auteurs et autrices aura vibré au son des les mariachis qui abreuvaient la place Colette de musiques. La promesse d’un rassemblement politique, collectif et festif était tenue… mais les soirées parisiennes prennent parfois des tournures inattendues.

26/03/2024, 11:56

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La zone secrète entre Russie et Chine, blague de géographe

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

23/03/2024, 15:25

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Sacrilège ! Une histoire française de l’offense au pouvoir  

Aux Archives nationales à l’Hôtel de Soubise, du 20 mars au 1er juillet prochain, plongez au cœur de l'histoire tumultueuse du sacrilège, où le spirituel et le temporel travaillent à ne faire qu’un, mais lequel ? Le dernier discours de Robespierre, l'œil de Léon Gambetta, le testament de Louis XVI… Des trésors historiques et autres documents d'archives inédits, pour une expérience solennelle, et parfois moqueuse, aux frontières du divin et du pouvoir.

22/03/2024, 17:32

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De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

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Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

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Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

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À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

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Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

ActuaLitté

Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

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Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

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Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

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“Nos points communs sont simples : le territoire et le livre.”

#Noshorizonsdesirables – Durant cinq années de librairie au Québec chez Pantoute, Benoît Vanbeselaere est passé de la communication et de l’événementiel à la direction générale d’une des deux succursales. Depuis avril 2023, il a pris ses fonctions comme coordinateur de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France. En marge des Rencontres régionales du Livre et de la Lecture 2024, à Boulogne-sur-Mer, il revient avec nous sur les actions menées et à mener.

26/02/2024, 15:13

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Partage de la valeur : cette étude “apporte des éléments de compréhension” (SNE)

L'étude du Syndicat national de l'édition (SNE) consacrée au partage de la valeur entre auteurs et éditeurs, présentée au début de ce mois de février, a été accueillie froidement par les organisations d'auteurs. Ces dernières reprochaient une approche « biaisée » et des résultats qui masquaient la situation économique des écrivains. Renaud Lefebvre, directeur général du SNE, répond aux critiques.

22/02/2024, 11:49

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Librimania : le jeu que toute l'édition va s'arracher

#Noshorizonsdesirables – Foin des IUT et autres Masters pros Métiers du livre : voici le futur compagnon et prochain best-seller en librairie — s’il est un jour commercialisé — Librimania plonge les joueurs dans l’univers impitoyable… du monde du livre. Accrochez-vous à un dictionnaire ou une encyclopédie, ça décoiffe !

21/02/2024, 19:22

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Barbara Kingsolver, Prix Pulitzer 2023 : “Je ne crois pas au talent”

Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

ActuaLitté

Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

ActuaLitté

Une nuit dans une yourte kirghize, bercés par la pluie

#AVeloEntreLesLignes — Partis à la conquête de nouveaux horizons, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek pédalent à travers une odyssée littéraire. Leur défi ? Explorer le plus grand nombre possible de librairies sur un itinéraire qui les mène à vélo de Paris jusqu'à Oulan-Bator. Ils partagent avec ActuaLitté leurs aventures et découvertes dans ce journal de voyage.

16/02/2024, 15:24

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“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00