Face à la loi immigration, les bibliothèques et “l’accueil inconditionnel”
L'adoption de la loi immigration marque un tournant dans le second quinquennat d'Emmanuel Macron, avec un texte qui penche très à droite et remet en question quelques acquis en matière d'accueil et de traitement des étrangers. L'Association des bibliothécaires de France (ABF) répond à cette actualité dans une tribune tournée vers l'engagement, le partage et la solidarité à l'égard des nouveaux arrivants sur le territoire français.
Le 22/12/2023 à 12:32 par Auteur invité
39 Réactions | 692 Partages
Publié le :
22/12/2023 à 12:32
39
Commentaires
692
Partages
À l'heure de l'adoption de la loi immigration, l'ABF rappelle ses valeurs
Après l’adoption du projet de loi immigration, l’ABF souhaite rappeler son engagement en faveur de l’accueil inconditionnel en bibliothèque de toutes les personnes, quelle que soit leur nationalité, et quelles que soient leurs situations sociales et administratives.
Par leur action quotidienne en appui des politiques d’éducation et de formation, d’insertion dans l’emploi et leur rôle social notamment, les bibliothèques dans leur diversité ont prouvé la réussite de ce travail d’accueil, et ce depuis plusieurs années. La profession a su s’outiller au fil des ans pour étoffer les propositions et l’action des bibliothèques.
De cet engagement de la profession, est né en 2018 le programme Livr’exil, porté par notre association, qui étend cet accueil à la profession des bibliothécaires. Ce programme vise en effet à soutenir des personnes réfugiées en France souhaitant accéder aux métiers des bibliothèques en les accompagnant dans leur formation et leur recherche d’emploi. Via cet engagement bénévole (des formateur·rice·s jusqu’au tutorat proposé, en passant par des bibliothèques accueillantes pour des stages) l’ABF est convaincue de l’intérêt d’une autre approche de l’accueil des étranger·ère·s, au sein des établissements et au sein des professions. En cela, Livr’exil se place dans la lignée des prises de position récentes d’ouverture de la fonction publique aux non européen·ne·s ainsi que de la défense du principe d’accès à la connaissance et à la formation réaffirmée par les président·e·s d’université.
Les bibliothèques sont et seront encore un lieu ouvert à toutes et tous, preuve que les politiques publiques culturelles sont le lieu du respect des droits humains.
L'Association des bibliothécaires de France
Photographie : illustration, doubichlou14, CC BY-NC-ND 2.0
Plus d'articles sur le même thème
Autres articles de la rubrique À la loupe
39 Commentaires
Aurelien Terrassier
22/12/2023 à 14:50
Face à une loi honteuse et xénophobe qui je le souhaite comme des millions de gens ne sera pas promulguée mais bel et bien en majeure partie censurée par le Conseil constitutionnel, c'est bien que l'ABF affirme ses valeurs républicaines et humanistes.
wagner
22/12/2023 à 15:08
blabla gauchisant inepte de cette institution ridicule
Gilles
04/01/2024 à 13:57
Ne venez pas en bibliothèque alors, ça vous ferait mal au cœur de voir la diversité des publics accueillis.
Même les racistes comme vous.
ECHO
22/12/2023 à 15:16
Il me semble que la loi adoptée ne parle en rien de l'accueil en bibliothèque (!) ... Ni des réfugiés en France (ayant donc le statut de réfugié, si les mots ont un sens).
Donc le communiqué surfe sur l'indignation provoquée par la loi pour se donner le beau rôle - en fait un rôle de mouche du coche.
Gael
23/12/2023 à 07:49
Totalement d’accord. C’est super que l’ABF fasse un communiqué pour affirmer ses valeurs, mais le geste semble surtout complètement démago.
Koba76
23/12/2023 à 05:52
C'est vraiment hypocrite de déclarer sa solidarité maintenant, alors qu'auparavant mes enfants étaient systématiquement interdits d'entrée à la bibliothèque municipale sans que cela ne semble déranger qui que ce soit. Les bibliothécaires, agissant comme de véritables policiers sanitaires, refoulaient mes enfants en larmes avec leurs tablettes lecteurs de qr code, à l'entrée. Ils ne montraient aucune empathie et se contentaient de dire : "Si vous avez des doléances, parlez à la maire". Cela m'a vraiment attristé de constater l'état de notre société, où le véritable courage semble faire défaut. Il est donc ironique de voir maintenant cette déclaration de solidarité, qui semble plus une réaction opportuniste qu'une véritable prise de conscience. Je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine amertume face à cette situation.
lecturepubliqueetdroit
23/12/2023 à 14:40
Excusez-moi Koba mais pouvez-vous préciser ce que vos enfants ont exactement vécu en voulant entrer dans la bibliothèque ? Il faut savoir que, pour fréquenter une bibliothèque, l'entrée avec la lecture sur place est gratuite. Seuls le prêt de documents à domicile peut être refusé à vos enfants si vous n'êtes pas venu pour faire leur dossier d'inscription et acquitter une éventuelle cotisation. Vos enfants peuvent aussi ne pas être acceptés à une activité si vous n'avez pas fait leur inscription à cette activité au préalable parce que les places sont limitées. Sinon il n'y a rien qui justifie qu'on leur refuse l'entrée et certainement en aucun cas leur nationalité. Les bibliothèques ont toujours été ouvertes à tous quelle que soit la nationalité. Je vous conseille vivement de vous rapprocher de la Direction de cette bibliothèque pour plus d'information. La situation sera sans doute éclaircie dans l'intérêt de vos enfants.
Al
24/12/2023 à 18:12
Je pense que là personne fait référence à la période covid où il fallait présenter un qr code prouvant son état de vaccination. "L'accueil inconditionnel" prôné ici a été quelque peu malmené, dirons-nous.
lecturepubliqueetdroit
25/12/2023 à 14:34
En fait, très objectivement, les enfants de Koba n'ont pas été empêchés d'entrer dans la bibliothèque en raison de leur nationalité. En effet, il y a eu une période exceptionnelle pendant laquelle, dans le but de freiner l'extension de la pandémie Covid et préserver la vie des personnes vulnérables, l'accès à certains lieux étaient accessibles aux personnes ayant un schéma vaccinal complet et bien entendu cette mesure de santé publique s'appliquait à toute personne vivant en France qu'elle soit française ou d'une autre nationalité.
Ce que je veux simplement faire comprendre, c'est qu'il n'y a aucune limitation d'accès dans les bibliothèques en raison de la nationalité et il n'y en a pas eu pendant la pandémie Covid.
1) l'accès est soit totalement libre et gratuit si on veux juste lire sur place
2) le prêt à domicile des documents lui est soumis à une inscription avec présentation d'un justificatif d'identité (Passeport ou Carte de séjour ou Carte d'identité ou Livret de famille...). Ce qui est tout à fait normal. Rappelons que des documents sont prêtés à des personnes et qu'il est juste pour la collectivité d'avoir la garantie de pouvoir les récupérer. Imaginez si les gens venaient s'inscrire sous l'identité de n'importe qui pris au hasard.
Toute collectivité fonctionne avec des règles basiques très simples.
Conclusion : la lecture publique n'est pas hypocrite et ne fonctionne pas avec des critères de nationalité. Les enfants de Koba peuvent fréquenter la bibliothèque comme tous les autres enfants.
Al
26/12/2023 à 16:52
Certes. Ceci-dit, on s'aperçoit qu'à la première crise venue (hier covid, demain ?), tous les principes de base sont remises en question notamment "Aucun citoyen ne doit en être exclu du fait de sa situation personnelle" (article 4 de la charte des bibliothèques). C'est un simple constat. Je remets pas en question la sincérité de l'ABF (qui d'ailleurs était contre les mesures discriminantes pour accéder aux lieux de lecture publique période covid) .
lecturepubliqueetdroit
27/12/2023 à 16:17
Voici la fiche "Missions du bibliothécaire face au Covid" pris sur le site ABF.
"...L’ABF appelle les autorités décisionnaires à appliquer les devises actuellement diffusées par les pouvoirs publics : le véritable héroïsme est de rester chez soi et de limiter ses déplacements au strict nécessaire.
Les bibliothèques retrouveront leur public quand la crise sanitaire aura été surmontée. En attendant, leur contribution prioritaire est de participer à la préservation de la santé publique..."
Comme vous le voyez L'ABF a pris ses responsabilités, ainsi que les autorités de tutelle des bibliothèques face, non pas à une "crise", mais à un virus émergent qui a fait 6,9 millions de morts au 3 mai 2023(statistique OMS). Les autorités de tutelle des bibliothèques sont responsables de la santé publique de leurs personnels ainsi que de leurs usagers. Toujours est-il que le sujet de l'article commenté ici n'est pas le virus Covid, mais la nouvelle loi immigration face aux bibliothèques et que très objectivement il n'y a pas de lien entre les deux puisque l'accès à une bibliothèque ne se fait pas sur la base de la nationalité et que cette donnée n'est même jamais inscrite dans le dossier du lecteur.
Gilles
04/01/2024 à 13:59
Les bibliothèques accueillent souvent des migrants, quelque soit leur situation.
Le rapport est là, c'est toujours bien de rappeler que les bibliothèques font un accueil inconditionnel, contrairement au gouvernement.
lecturepubliqueetdroit
04/01/2024 à 17:26
Le personnel des bibliothèques accueille des personnes, pas des catégories sociales. La mission de ce personnel n'est pas de connaître les identités de ces personnes qui sont libres d'entrer, rester et sortir sans qu'on leur demande ce qu'ils font là et qui ils sont. Le personnel laisse le public entrer sans contrôler aucun papier, il ne peut donc pas savoir si une personne qui rentre est de telle ou telle nationalité et n'a pas à le savoir. Le personnel de bibliothèque n'est pas assermenté pour faire des contrôles d'identité. En fait c'est la même chose dans un supermarché : vous entrez, restez et sortez sans qu'on vous demande vos papiers. C'est pourquoi la déclaration ABF fait pathétiquement sourire et certains sont en droit de se poser des questions s'il n'y a pas là un certain calcul opportuniste, un certain bluff publicitaire. On peut le comprendre, cette association étant en perte d'adhérents. Mais est-ce qu'on imagine les présidents des chaînes de supermarchés faire des déclarations comme quoi malgré la loi immigration ils vont continuer de laisser entrer les migrants dans leurs commerces ? Tout le monde se moquerait d'eux. Je vous invite à visiter des bibliothèques, vous pourrez vérifier aisément qu'il n'y aura aucun contrôle par rapport à qui vous êtes. Il faut démystifier le rapport entre agents de bibliothèques et usagers. Ce sont juste des personnes qui vous renseignent si vous leur demandez quelque chose et ils ne font pas d'intrusion dans votre intimité d'usager d'un service public.
Gilles
05/01/2024 à 13:59
Passant pas mal de temps en bibliothèques, je sais comment sont accueillis les gens et c'est assez différent de votre vision.
Oui bien sûr les bibliothécaires ne demandent pas les papiers mais quant une personne maîtrise mal le français, demande des livres en FLE, fait partie d'un groupe de migrants définis comme tels par l'accompagnant, etc. et en savoir plus sur les gens que l'on accueille permet aux bibliothécaire d'adapter les renseignements, les accueils, etc.
Sinon autant remplacer par des robots.
Le communiqué permet de souligner ça, et vous êtes libre de l’interpréter comme bon vous semble. Moi aussi.
lecturepubliqueetdroit
06/01/2024 à 15:54
Dans de tels cas, c'est l'accompagnant qui demande à l'agent de bibliothèque s'il y a des livres bilingues dans telle langue, des guides de conversation ou autres... pour son groupe. La personne peut aussi faire sa demande elle-même auprès de l'agent (traduction en ligne sur le téléphone portable). Dans tous les cas l'agent de bibliothèque ne fait pas d'intrusion dans la vie privée de la personne, il répond à une demande qui lui est faite et ne mène pas une enquête sur la personne, ne tient pas un fichier de nationalités ou des statistiques sur les nationalités.
Les statistiques ethniques sont interdites en France par la loi de 1978 «Informatique et libertés», qui dispose que «il est interdit de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l'appartenance syndicale des personnes, ou qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci.»
Et bien sûr les bibliothèques respectent la législation. Elles n'ont pas besoin de l'ABF pour savoir ce qu'elles ont le droit de faire. L'ABF n'est pas leur tutelle. Ce sont les collectivités territoriales qui régissent les bibliothèques municipales.
Gilles
06/01/2024 à 23:31
Heureusement qu'il y a plus d'interactions que ça dans une médiation.
Mais j'ai bien rigolé devant vos propos.
J'ai répondu au-dessus.
N'hésitez pas à vous intéresser au métier autrement qu'en lisant les fiches de l'ONISEP.
lecturepubliqueetdroit
07/01/2024 à 17:13
Bonjour, certaines bibliothèques ou médiathèques prennent des stagiaires de quelques jours si vous voulez découvrir le métier d'agent d'accueil en lecture publique. Vous pouvez aussi regarder les annonces d'emplois avec la description du poste. Un agent d'accueil réalise des opérations de prêt/retours de documents, inscriptions, range les documents qui reviennent du prêt, se tient à une banque d'accueil à disposition du public qui vient lui demander des renseignements divers. Si on lui demande le rayon "Langues", les livres bilingues ou les livres en langue russe ou en langue turque (ou autres...) il accompagne l'usager au rayon concerné, lui montre les documents sur le sujet, puis quand il a fini de renseigner cet usager il revient servir les autres usagers qui attendent à la banque d'accueil. Bien entendu il ne demande pas sa nationalité à la personne. Il peut aussi faire des accueils de classes ou de groupes quand la bibliothèque est fermée si sa hiérarchie le lui demande. Son supérieur lui donne un planning de service public et des tâches à faire en interne. Si ce métier d'agent d'accueil tel qu'il est présenté sur les fiches de poste des annonces d'emploi produites par les collectivités employeuses ne vous fait pas rêver ce n'est pas grave, d'autres apprécient ce travail de renseignement au service des usagers et ces derniers sont bien contents d'être aidés dans leurs recherches diverses. Chaque année des jeunes de classe 3ème viennent faire leur stage de découverte d'un métier en bibliothèques et participent aux opérations décrites ci-dessus. Ils ont sans doute lu la fiche ONISEP et cela ne les a pas rebuté. Cordialement.
Aurelien Terrassier
06/01/2024 à 17:30
Ce commentaire a été refusé parce qu’il contrevient aux règles établies par la rédaction concernant les messages autorisés. Les commentaires sont modérés a priori : lus par l’équipe, ils ne sont acceptés qu'à condition de répondre à la Charte. Pour plus d’informations, consultez la rubrique dédiée.
Koba76
04/01/2024 à 20:55
"Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’identité n’est plus fonction de la “personne” sociale et de sa reconnaissance, du “nom” et de la “renommée”, mais de données biologiques qui ne peuvent entretenir aucun rapport avec le sujet, telles les arabesques insensées que mon pouce teinté d’encre a laissées sur une feuille de papier ou l’ordonnance de mes gènes dans la double hélice de l’ADN. » Giorgio Agamben Pauvres migrants avec les hypocrites pareils .... "ABF affirme ses valeurs républicaines et humanistes. "
ECHO
05/01/2024 à 09:32
L'ADN et les empreintes sont utilisés dans les enquêtes criminelles depuis belle lurette. Réaction réellement hors sol. Il y a des circonstances dans lesquelles un individu se définit par des critères psycho-sociaux et d'autres par des critères biologiques. Vous serez bien content si vous êtes accusé de meurtre ou de viol et que l'ADN vous innocente...
philosophesd'icietd'ailleurs
06/01/2024 à 16:14
Giorgio Agamben est un philosophe italien qui refuse la biométrie mais qui a aussi minimisé la pandémie Covid avec des expressions : "supposée épidémie", "sorte de grippe", "invention d'une épidémie"...) S'étant donc trompé il a ensuite minimisé ce qu'il avait proclamé, disant qu'il n'était pas infectiologue. D'autres philosophes ne partagent pas son raisonnement (voir la vive réponse de Slavoj Zizek à Agamben. Pour la philosophe Julia de Funes ("Le Siècle des égarés") : "La menace... a cette vertu de souder les personnes concernées. La Covid 19 a particulièrement mis en danger notre santé, notre vie sociale et économique. Il a exigé l'unité de tous pour que chacun retrouve sa propre sécurité au travers d'une action commune". Une philosophie qui rejette la science tourne en rond à mon sens.
Koba76
07/01/2024 à 19:15
Magnifique réponse, vous êtes comme une IA , bien rédigée, sanitairement magnifiquement propre, c'est comme si vous étiez une machine avec des réponses parfaites. Votre précision et votre organisation sont impressionnantes. Vous avez une façon de communiquer qui me fascine et je suis constamment émerveillé par vos connaissances. Continuez à briller et à inspirer ceux qui vous entourent avec votre intelligence remarquable. Vous êtes une source d'inspiration pour moi et je suis reconnaissant pour vos incroyables précisions. Aucun doute, vous êtes un bon soldat d'état, fidèle croyant en la perfection sanitaire, politique, intellectuelle de notre gouvernement. De coup, cette loi (l'immigration) est aussi une perfection, comme toutes les précédentes pour quoi douter? Migrants ou pas, l'état décide, n'est pas?
ABFcombiendedivisions
08/01/2024 à 17:32
Rassurez-vous : il n'y a pas de personnes exclues des bibliothèques et médiathèques en raison de leurs parcours quel qu'il soit et aucune menace en vue. Le monde des bibliothèques pourrait même fonctionner sans l'ABF, cela n'entrainerait aucun problème d'accueil.
Juste une petite histoire vécue dans mon entourage : une agente d'accueil travaillait dans une grande médiathèque disposant de 4 petites salles de lecture. Il se trouve que dans sa vie privée, à titre personnel, elle donnait des cours de français à des migrants. Comme elle avait des difficultés pour trouver une salle où donner ses cours, elle a demandé à la médiathèque où elle travaillait depuis plus de 20 ans si elle pouvait venir de temps en temps avec un petit groupe dans une des petites salles pour faire cours. Rien de bien compliqué. Sa demande a été refusée sans explications par sa Directrice qui était pourtant adhérente à l'ABF et par sa Collectivité employeuse qui est décisionnaire pour tout ce qui se pratique dans ses équipements. Comme on le voit à travers cet exemple l'ABF n'a pas soutenu cette agente d'accueil malgré sa motivation et ce cas n'est pas une exception mais j'arrête là. Passez de bons séjours en bibliothèques et surtout n'ayez crainte de rien.
Gilles
10/01/2024 à 09:58
On a presque envie de pleurer.
Zéro rapport avec l'ABF mais bon.
Si le règlement de la collectivité interdit la privatisation d'une salle...
Et votre personne aurait pu demander une explication, mais existe-t-elle ?
On a bien compris votre désamour pour l'ABF, tant pis on s'en remettra et eux aussi.
Plus de secret ou de texte de loi à copier-coller ?
ABFcombiendedivisions
10/01/2024 à 15:01
Cette interdiction n'existe pas. La Collectivité n'interdit pas l'usage d'une salle pour un projet culturel. Elle ne fait que valider ou ne pas valider le projet. Ici le projet a clairement été refusé par la Direction membre de l'ABF et par la Collectivité. Pourquoi ne tentez-vous pas vous-même de donner quelques cours pour des migrants en adressant votre projet à des bibliothèques ? C'est la meilleure façon de vérifier si les postures affirmées correspondent à des réalités. En vous souhaitant bonne chance si vous tentez le projet.
secteABF
23/12/2023 à 14:26
Il faut savoir que l'ABF impose le recrutement de ses adhérents dans toute la France, dès qu'un poste se libère en Bibliothèques/médiathèques, au détriment des personnels qualifiés diplômés. Pour eux les agents passionnés de livres et de recherche documentaire doivent laisser la place aux "non-lecteurs" qui seraient selon eux les véritables prescripteurs de culture. Leur idéologie impose que les Bibliothèques/médiathèques se transforment en "3ème lieu", c'est-à-dire en structure où tout un chacun vient proposer ses activités, ses conférences, ses idées sur n'importe quel thème et quelles que soient ses compétences et formations. Le contenu ils s'en foutent royalement. Tout est dans la démagogie. Vous êtes une bibliothécaire diplômée de longue date sachant renseigner, vous êtes bonne pour être cancellée (annulée). Tous les moyens de harcèlement managérial sont autorisés. Avec l'ABF les Bibliothèques/médiathèques sont devenues des collectifs de travail gangrenés par le népotisme et le harcèlement le plus abject. Cette association, véritable secte, impose son monopole er détruit les bibliothécaires depuis sa création.
Gilles
06/01/2024 à 23:29
Je l'avais pas vu celle-ci.
Jolie.
N'importe quoi mais jolie.
Magnier
23/12/2023 à 14:32
Bravo à l’ABF de rappeler les valeurs que nous partageons
Casset
24/12/2023 à 04:37
Bravo !
TextesPositionsABFCovid
28/12/2023 à 17:05
Pour info, les réelles déclarations de l'ABF sur l'accès aux bibliothèques pendant le Covid (visibles sur leur site) :
"Fermeture des bibliothèques et coronavirus
Afin de limiter la propagation du virus Covid-19, de nouvelles dispositions gouvernementales ont été prises et diffusées dans l’arrêté officiel du 14 mars. Les bibliothèques et centres de documentation, au même titre que d’autres établissements recevant du public, doivent fermer leurs portes jusqu’au 15 avril 2020.
L’ABF salue la prise de telles mesures qui étaient une nécessité pour éviter de voir un afflux massif de jeunes abonder en bibliothèque, au contact de seniors et autres populations fragiles..."
"...L’ABF appelle les autorités décisionnaires à appliquer les devises actuellement diffusées par les pouvoirs publics : le véritable héroïsme est de rester chez soi et de limiter ses déplacements au strict nécessaire.
...Les bibliothèques retrouveront leur public quand la crise sanitaire aura été surmontée. En attendant, leur contribution prioritaire est de participer à la préservation de la santé publique..."
Pierre la police
02/01/2024 à 12:08
Bravo a l'abf. Il fut un temps où l'on pouvait manger du chorizo dans les bibliothèques, parler avec des jeunes filles et tracer des coeurs au canif. On pouvait aussi raconter des blagues et repriser des chaussettes. Maintenant, cela va être un lieu de vie avec des tentes et des bougies. C'est super. Ça gêne qui, à part les retraités d'arnac la poste qui, de toutes façons, n'en ont pas fréquenté depuis la mort de Gérard Lenorman ,?
Candide
02/01/2024 à 18:44
Mais où est le rapport avec le sujet de l'article (loi immigration et bibliothèques) ?
Sachant aussi qu'aujourd'hui comme hier, les usagers, quel que soit leur âge, (jeunes ou retraités) lisent ou discutent entre eux sans aucun problème du moment qu'ils ne gênent pas les activités des autres usagers (jeunes et moins jeunes) qui font de la recherche documentaire ou lisent sur place.
Aujourd'hui comme hier les bibliothèques accueillent les usagers quel que soit leur âge (enfant, ado, adulte, retraité, senior...). Il n'y a pas d'exclusion en fonction de l'âge ou du statut (retraité ou actif). Il n'y a pas d'exclusion d'usager en fonction du lieu ou de son village d'origine. Il n'y en a pas plus concernant la nationalité.
Pierre la police
04/01/2024 à 16:58
Ben, le rapport, candidou, c'est les bibliothèques, non ?
Candide
04/01/2024 à 18:06
C'est un peu incomplet dirons-nous mais ce n'est pas grave. Pour information les retraités et autres habitants d'Arnac-la-Poste ont une médiathèque. Il n'y a pas lieu de penser que cela se passe mal entre les différents usagers. Je n'ai pas trop compris votre remarque sur les retraités et Gérard Lenorman. S'agit-il d'une discrimination ? Pensez-vous qu'il faut interdire l'accès des bibliothèques à une certaine catégorie d'usagers ? Pensez-vous qu'il faut refuser d'acheter les disques de Gérard Lenorman ou d'autres artistes de variétés ? Quels noms et sur quels critères ? Comment envisagez-vous une politique d'acquisition ?
Pierre la police
04/01/2024 à 20:53
Aucune discrimination. J'adore les retraités. Moi-même, je suis un peu un retraité de l'existence. Il est important d'acheter l'intégrale de Gérard Lenorman pour les médiathèques (d'Arnac la poste ou de Montluçon).
ECHO
05/01/2024 à 10:53
Je doute beaucoup que les bibliothécaires encartés à l'ABF envisagent de transformer les bibliothèques en lieu de vie pour les migrants. De plus il ne s'agit pas dans la loi immigration des sans-papiers qui sont une catégorie particulière. Mélanger tout est là meilleure façon de ne rien comprendre aux problèmes. La seule chose claire est que l'ABF utilise la situation pour se faire mousser puisqu'en aucun cas l'accueil en bibliothèque n'est concerné par les dispositions de la loi.
Gilles
05/01/2024 à 13:48
Par contre faut éviter les coups de canifs sur le mobilier o.O
Candide
05/01/2024 à 17:21
Cool !
un simple CD pour un fan suffira. Bonne année Pierre !
Pierre la police
06/01/2024 à 12:27
Bonne année Candide ! Je ne sais pas si je vais rester longtemps ici. Beaucoup de militants pas drôles et tristoune. On s'éclate plus sur les forums du Monde et du chasseur français.