Raconter des histoires, c’est dire une manière d’être au monde. Dans Bayard Récits, des autrices et auteurs racontent le réel en portant un regard singulier sur la société. Leurs ouvrages s’inscrivent dans le genre de la narrative non fiction, au croisement du journalisme et de la littérature.
Une approche qui trouve sa source dans la double identité du groupe, mêlant presse et édition. Bayard Récits naît du désir d’associer l'information et la transmission d'histoires. La collection s’adresse ainsi à un lectorat adulte à la fois curieux du monde et sensible aux grandes voix littéraires.
Les autrices et auteurs parleront du lien au vivant, de la société française, ou encore de féminisme, de faits divers, de l’histoire contemporaine et de pays proches et lointains. Leurs textes sont nourris de terrain, de témoignages, de travail d’enquête documentaire et d’expérience intime.
Pour le lancement de la collection, trois titres paraîtront le 5 avril 2023.
Les voici :
Le central, Mikael Corre (Bayard Récits)
Mikael Corre a mené une enquête au long cours pour le magazine La Croix L'Hebdo, en immersion pendant un an au commissariat de Roubaix. De cette expérience, il tire un récit au plus près du quotidien des policiers (arrestations, auditions, autopsies), mais aussi de leurs questionnements et de leurs doutes. Il balaye ainsi les clichés sur la police et son rôle dans la société.
« À force de monter et descendre de véhicules sérigraphiés, de suivre des auditions, de passer du temps avec des geôliers, je finis par intégrer que la police n’est pas là pour faire baisser la délinquance mais pour la contenir. »
Journaliste depuis 2011, actuellement à La Croix, Mikael Corre écrit sur la police, le terrorisme, ou l’actualité religieuse. Il a participé au lancement de La Croix L’Hebdo en 2019, recherchant notamment des policiers qui ne nient pas leur violence et acceptent d’en parler (Violences, bavures : des policiers racontent, présélectionné pour le prix Albert Londres 2020 qui récompense les meilleurs reporters francophones).
Un an plus tard, il a réalisé l’enquête miroir, du côté des manifestants. Dans Samuel Paty n’était pas croyant, mais il voulait comprendre la foi des autres paru en octobre 2021 et récompensé par le prix Jacques Hamel, le reporter a recueilli la parole de Gaëlle Paty, sœur de Samuel.
Présentation du livre par l'auteur :
Mille origines, Charif Majdalani (Bayard récits)
Arrivé à Beyrouth, il nous emmène à la rencontre d’une vingtaine de personnes issues de diverses strates de migrations et qui vivent toutes dans cette ville emblématique des mélanges culturels. Elles lui confient leur parcours et leur histoire familiale, faits d’appartenances religieuses variées, d’exil tragique et d’amours contrariés.
« Le chiffonnier arrête sa voiture à bras entre deux automobiles garées puis s’approche prudemment du petit cercle des causeurs. Il est coutumier de ce colloque de trottoir, auquel il assiste à chaque passage. Il doit sûrement être convaincu lui aussi qu’il est l’otage des desseins incompréhensibles des grands de ce temps. »
Romancier libanais de langue française, Charif Majdalani est né à Beyrouth en 1960. Il est l’auteur de sept romans parus aux éditions du Seuil : Histoire de la Grande Maison (2005), Caravansérail (2007 - prix Tropiques et prix François Mauriac de l’Académie française), Nos si brèves années de gloire (2012), Le dernier seigneur de Marsad (2013), Villa des femmes (2015 - prix Jean Giono), L’Empereur à pied (2017) et Des vies possibles (2019). Chez Actes Sud, il publie Beyrouth 2020, journal d’un effondrement, qui obtient le prix spécial du jury du prix Femina et Dernière oasis (2021).
Professeur à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, il est membre du comité de rédaction de L’Orient littéraire, chroniqueur pour le quotidien La Croix et président de la Maison internationale des écrivains à Beyrouth.
Présentation du livre par l'auteur :
Quitter Téhéran, Naïri Nahapétian (Bayard récits)
Naïri Nahapétian voit sa vie basculer à l’âge de 9 ans, au moment de la révolution islamique en Iran. Elle quitte Téhéran pour Paris avec sa mère, pensant revenir quelques semaines plus tard. Mais l’exil dure. Et son père ne les rejoint pas. Des années plus tard, après une profonde dépression, Naïri se lance dans une enquête familiale pour comprendre ce qui a empêché son père de s’installer à Paris avec elles.
À travers son parcours de vie, on découvre l’Iran et ce qu’a signifié la révolution islamique en particulier pour la minorité arménienne dont Naïri est issue. On saisit aussi combien une histoire familiale peut être marquée du sceau de l’histoire politique d’un pays, jusqu’aux manifestations récentes contre le régime en place en Iran.
Je sais que vous ne reviendrez pas.” C’est par ces mots que mon père nous a dit au revoir à l’aéroport quand nous avons quitté Téhéran en août 1980 (...). Quarante ans après, j’ai réussi à comprendre pourquoi mon père est resté coincé en Iran alors que nous nous trouvions à Paris.
L'auteure est née dans une famille arménienne à Téhéran. Journaliste pour Alternatives économiques, elle est l’autrice de plusieurs romans, pour adultes et pour la jeunesse, dont Qui a tué l’ayatollah Kanuni ? paru en 2009 aux éditions Liana Levi.
Présentation du livre par l'auteur :
Paru le 05/04/2023
184 pages
Bayard
18,00 €
Paru le 26/08/2005
321 pages
Seuil
21,30 €
Paru le 23/08/2007
213 pages
Seuil
17,20 €
Paru le 05/01/2012
188 pages
Seuil
16,20 €
Paru le 25/09/2014
209 pages
Points
6,70 €
Paru le 20/08/2015
288 pages
Seuil
18,00 €
Paru le 17/08/2017
392 pages
Seuil
20,00 €
Paru le 03/01/2019
192 pages
Seuil
17,00 €
Paru le 06/04/2022
176 pages
Actes Sud Editions
7,00 €
Paru le 04/10/2023
272 pages
Actes Sud Editions
8,50 €
Paru le 05/04/2023
200 pages
Bayard
18,00 €
Paru le 03/06/2010
275 pages
Liana Levi
10,00 €
Commenter cet article