1227 pénétrations sans consentement : la douleur derrière les nuits
Les Confidentielles réunit un collectif d’autrices et d’interprètes, qui se sont donné pour mission d’exprimer l’intimité, de l’écriture à la scène. Tous les deux mois, ces femmes se racontent à travers un sujet imposé. « En basant leurs écritures sur leur propre vécu, elles vous emmènent, à travers les mots au cœur de leur intimité, dans leur univers personnel. »
Le 08/11/2023 à 11:57 par Auteur invité
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08/11/2023 à 11:57
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L'une des membres de ce collectif a communiqué à ActuaLitté son texte, un témoignage qui parle de violence conjugale et de consentement. Il sera lu en lecture publique le 23 novembre (Chapitre 8 des Confidentielles) à la Cellule 133A à Bruxelles. Le groupe Les Confidentielles est accessible sur Facebook.
Son texte est ici reproduit dans son intégralité.
Vous consentez...
Il faut que je vous parle.
J’étais avec un homme pendant 12 ans. Je suis séparée aujourd’hui. Je n’ai jamais vraiment parlé de ça, enfin si, mais c’est parce que je suis folle. C’est ce qu’il m’a dit en tous cas.
Il faut que je vous parle.
Pendant 12 ans, j’ai fait l’amour à peu près deux fois par semaine. Ce qui fait environ 1250 fois en tout.
J’ai pris du plaisir peut-être une vingtaine de fois, durant les premiers mois, quand mon cerveau aveugle se contentait du fantasme, de ce que cet acte représentait.
1250-20 ça fait 1230. Je me suis forcée à faire l’amour 1230 fois. Trois séances ont toutefois été utiles à la procréation.
J’ai donc fait l’amour 1227 fois dans le seul but de ne pas perdre mon partenaire, de garantir sa fidélité et asseoir ma dépendance. Je suis folle.
Folle d’avoir utilisé mon corps à des fins addictives? Folle de ne pas avoir ressenti de plaisir avec un homme dont j’étais éperdument amoureuse?
Peu importe, je suis folle.
Il m’a touchée 5 fois. Cinq fois il a préparé la venue de son sexe hostile dans mon corps terrorisé. 1250 pénétrations - 5 préliminaires ça fait 1245 pénétrations à sec.
Alors j’ai d’abord refermé mes jambes devant l’attaque du mâle parce que j’avais mal.
⁃ Mais enfin, il a dit, pourquoi tu fermes les jambes comme ça ?
⁃ Je n’en sais rien, je ne fais pas exprès.
Et il a continué. Il a continué deux fois par semaine, pendant 12 ans.
Sur 1250 parties de jambes pétrifiées, à peu près 25 ont duré plus de 5 minutes. 1250 - 25 ça fait 1225 “plans cuisses fermées” expédiés rapidement sans prévenir.
Et jamais une panne, mais une érection toujours impeccable, à mon grand regret.
Sur 1250 parties, une quarantaine ont eu lieu la nuit, quand j’étais en train de dormir, réveillée par un désir absurde, à demi conscientisé. Une seule a été effectuée quand j’étais totalement ivre, sans jugement.
Une dizaine de fois j’ai exprimé. D’abord à lui, au cœur d’une dispute, je lui ai dit que j’avais besoin qu’il me prépare, qu’il me montre plus de tendresse, d’amour. Une dizaine de fois il m’a dit qu’il ferait gaffe. Ça n’a pas fonctionné.
Une seule fois, j’ai pleuré. Le lendemain certes, mais j’ai pleuré. J’ai pleuré mon malaise, ma douleur et j’ai exprimé ce cadenas qui m’empêchait de dire non.
Ce jour là, il m’a prise pour une folle.
“Tu exagères, tu ne devrais pas crier , tu ne devrais pas pleurer. Tu es folle.”
À trois personnes, j’ai raconté. À ces trois amies je me suis confiée. Et ce jour là, elles aussi, elles m’ont prise pour une folle. “Tu exagères, tu devrais relativiser, regarde-le, il t’aime, il n’a rien à se reprocher.” Ces amies-là le voient encore tout le temps, l’ont aidé à déménager quand je me suis enfuie et lui ont sans cesse répété, à lui : “c’est difficile ce qui t’est arrivé.”
Je suis folle.
Je suis si folle que je vous parle à vous aujourd’hui, sans avoir peur de me tromper. Mes mots ne valent rien parce que son charme est plus puissant que la vérité. Mes mots s’envolent comme des frelons piquant vos âmes sensibles pour ensuite vous faire oublier.
Je suis folle.
Alors j’ai appris à me taire, j’ai appris à me défaire, j’ai appris que rien, sur Terre, ne pourra arrêter ces micro-violences pour vous si éphémères.
Oui j’exagère, oui, il est maladroit et oui, il n’aurait pas pu mieux faire. Oui, son sourire vous transporte de lumière et oui, j’aurais mieux fait de me taire.
Je suis seule aujourd’hui avec vos yeux compatissants qui iront vite rejoindre le déni.
Je suis seule. Je suis folle. Et souffrir quand on transperce mes ailes, c’est sourire et crier que j’en raffole.
Et pourtant avant de vous livrer ces mots sombres et malaisants, j’ai tapé sur Google le mot : consentement.
En premier lieu est arrivé ceci : « Une personne qui garde le silence ou ne fait rien ne donne pas son accord à un geste sexuel. Elle n'a pas besoin de résister physiquement pour montrer qu'elle n'est pas d'accord. »
Je n’ai jamais dit « non », je ne lui ai jamais dit de cesser.
Je me suis allongée 1230 fois en attendant qu’il relâche la tension, j’ai chuchoté des Aïe, mais je ne lui ai jamais dit de cesser.
Des années je me suis servie de ces 4 minutes de paralysie pour m’envoler, ou pour partir plus loin, rédiger des listes de course ou de quoi subvenir aux besoins.
1230 c’est un nombre. Un nombre, c’est rationnel , c’est exact.
1250 fois.
20 consenties.
5 préparées
1 torture
25 moins rapides.
1250 fois c’est un nombre. C’est vrai, c’est dit, c’est là. Je suis folle,
Mais est-ce-que vous me croirez cette fois?
Crédits photo : domaine public
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26 Commentaires
Marie
09/11/2023 à 05:48
Merci pour votre témoignage qui ne restera pas dans le silence et aura un écho pour toutes..
Pini
09/11/2023 à 08:46
Touchant, déstabilisant et probablement tellement banal !
Je ne vois pas de folie chez vous !
La folie c'est que votre histoire soit réelle et qu'elle ne soit ni unique, ni comprise et acceptée !
Au delà.... la douleur de voir ses "amies" sous le charme du séducteur !
Arrêtez de compter s'il vous plaît et profiter de chaque minute pour décider !
S
09/11/2023 à 11:54
Je me retrouve totalement dans ton récit .
Merci d’en parler .
Merci et bravo .
Marisa
09/11/2023 à 13:43
Une situation réelle que moi aussi j'ai vécu mais durant 40 ans
Grenouille
09/11/2023 à 16:14
Magistral et tellement (tristement) réaliste.
Un texte qui rencontrera beaucoup d'écho.
Force à vous.
Florence Mothe
09/11/2023 à 18:39
Témoignage exceptionnel et bouleversant. Mais pourquoi est-elle restée avec cet imbécile ?On peut chercher - et trouver- ailleurs, que Diable!
Steph75
09/11/2023 à 19:53
N'importe quoi, aucun intérêt et ça se veut poète.
Déconstruit ou pas
09/11/2023 à 20:24
Je compatis à une situation extrême, et sans doute un cas exprimé sur des milliers étouffés.
Mais en tant qu'homme, toujours respectueux avant metoo et la notion devenu publique de consentement ; j'en suis arrivé à ne plus "aborder" la compagne de ma vie, la nuit quand elle dort... Ce trop plein de respect, elle me le reproche maintenant... Qu'en penser, que faire, car même si on en a discuté ouvertement, je ne peux plus !
Car, que sera sa réaction, sera-t-elle vraiment disposée ou non, est-ce qu'elle se forcera...
La nuit maintenant est consacré au sommeil certes réparateur mais voilà, une tension entre nous s'est créé.
Un quinquagénaire.
NAUWELAERS
10/11/2023 à 00:00
Ce témoignage est glaçant.
Espérons que l'amour hétérosexuel y compris dans sa dimension physique ne devienne pas tout simplement impossible.
Être amoureuse de quelqu'un sans le désirer sauf au tout début...
Un supplice de Tantale...
Cet homme aurait-il dû rester abstinent, chaste comme s'il était impuissant (ce qui arrive dans certains cas...et souvent la femme est alors infiniment frustrée voire en colère, rien n'est simple...!).
Non ce genre de témoinage est absolument décourageant.
Comme une impasse...
Avec beaucoup plus d'attention, de tendresse, de préliminaires, la situation aurait-elle été nécessairement meilleure ou non ?
N'étant pas sexologue, je n'ai pas la réponse mais je pense que c'est variable selon les personnes.
Quant à moi, je pense que les préliminaires avec une femme qu'on aime sont délicieux, pas un devoir mais un plaisir.
Certains hommes y sont sans doute moins sensibles que d'autres...
Les traiter d'imbéciles ne fait pas avancer le schmilblic.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Gilles
10/11/2023 à 12:34
Un souci avec la notion de consentement ?
Suffit de parler, demander, etc.
Et sans consentement, bah on fait rien. Et on va voir ailleurs éventuellement.
NAUWELAERS
10/11/2023 à 22:41
Gilles,
Quelle chance vous avez de vivre sur une planète où tout est si simple, blanc ou noir, etc. !
C'est merveilleux mais je me demande quelle peut être votre expérience de vie concrète...
Enfin, aucune importance.
CHRISTIAN NAUWELAERS
Mgitreize
10/11/2023 à 04:32
Les femmes deviennent de plus en plus compliquées. Bientôt il va falloir rédiger une demande en trois exemplaires pour demander l'autorisation. Et avoir le consentement. Vous êtes malhonnêtes une fois marié et avoir eu les enfants c'est fini tout devient difficile pour faire l'amour. Alors cessez de nous les briser menues.
Gilles
10/11/2023 à 12:32
Ouin ouin je peux pas faire ce que je veux avec les femmes.
On appelle ça le consentement sinon il te reste la prostitution.
NAUWELAERS
10/11/2023 à 22:42
Gilles,
Tout est si simple avec vous, comme c'est merveilleux...
CHRISTIAN NAUWELAERS
Gilles
11/11/2023 à 09:35
Si vous aimez vous compliquer la vie...
Gilles
10/11/2023 à 12:33
Trop dur à résoudre comme problème :
- demander (on appelle ça le consentement)
- en cas de refus ne rien faire
Où est le problème ?
Après, faut juste se rappeler la règle : si l'autre dort, y'a zéro consentement. Sauf si c'est décidé AVANT.
Seb
11/11/2023 à 07:59
Bonjour
Je suis désolé mais quand on arrive à faire ce genre de stat c'est qu'on a un problème....
Comme dis précédemment les femmes deviennent compliquées...il faudra faire une demande préalable en trois exemplaires et si l'acte est mal fait ce sera non consenti au final...
Je ne sais pas où va le monde mais ça craint vraiment .
Gilles
11/11/2023 à 09:36
Tu demandes si tu peux faire ci ou ça et tu écoutes la réponses.
C'est pourtant simple.
Quant aux fausses accusations de viol...
NAUWELAERS
11/11/2023 à 22:28
Gilles,
Quelles fausses accusations de viol ?
Et quand deux personnes s'aiment sincèrement, en principe, on essaie de parvenir à l'épanouissement sexuel commun.
C'est l'idéal mais malheureusement, cela ne se passe pas toujours comme on l'espérerait.
Ou cela ne fonctionne qu'un moment, comme dans la situation décrite ici.
Vous savez pourquoi cela se dégrade après un temps, vous ?
Moi pas.
Et demander à la partenaire et agir dans le sens requis, sur de nombreuses années de relation (il ne s'agit pas du coup d'un soir), c'est l'idéal mais vous vous imaginez vraiment que la personne sait toujours que c'est oui aujourd'hui, non demain pour ceci ou cela, etc. ?
Que tout est clair comme l'eau de roche ?
En une matière aussi sensible, voire changeante que la sexualité ?
Ce serait génial si tout était aussi simple.
Et comment faire la différence entre un problème médical, du type vaginisme (je connais une femme qui m'a dit être victime de cela), ou non ?
Il est évident que je n'ai aucune idée des raisons du problème, de la souffrance évoquée et de ses tenants et aboutissants.
Mais l'idée qu'il faudrait sortir de l'hétérosexualité est totalement débile.
Rien ne dit que les problèmes n'existent pas dans les couples homos, hommes et femmes et puis la grande majorité des hétéros n'a aucune envie de passer de l'autre côté.
Et c'est légitime à 200%.
Ces nouvelles injonctions sont à jeter à la poubelle.
Donc je ne viens pas comme un docteur miracle ridicule avec «la» solution -il est évident que l'empathie, l'écoute des vrais désirs et des refus de la (et du !) partenaire sont toujours à recommander, quoi qu'il en soit.
Mais le désir est volatil et parfois insaisissable, malgré une parfaite bonne volonté commune: c'est la vie et il faut se débrouiller avec ça.
En sachant que les zones grises existent, c'est tout.
CHRISTIAN NAUWELAERS
NAUWELAERS
11/11/2023 à 11:41
Seb,
Entendu ce 11 novembre sur la Première (RTBF) la rediffusion d'un entretien public de septembre
2022 à Bruxelles avec Mona Chollet.
Elle a reconnu que «sortir de l'hétérosexualité» n'est pas une solution pour toutes...
Les hommes hétéros pas du tout tentés par l'homosexualité face aux femmes ne voulant plus d'eux lui disent merci.
Chollet, figure de proue du féminisme, a vécu dix-huit ans avec un homme et ils restent amis...
Tout espoir n'est pas perdu mais ce n'est pas simple, c'est vrai.
Et quand le politique envahit l'intime, c'est n'importe quoi...
Cela me révulse.
Laissons leur liberté aux adultes et laissons-leur construire une relation en bonne intelligence, dans les deux sens de ce terme si précieux !
Politiques, occupez-vous de votre job, il y assez de taf, il me semble.
Insupportable, ces politiques et journalistes qui nous serinent comment vivre !
CHRISTIAN NAUWELAERS
Gilles
11/11/2023 à 21:54
C'est le même argument que les violeurs et les pédophiles.
Vous en avez d'autres ?
Je ne vous accusé pas d'en être hein mais de ne pas réfléchir à vos propos.
CHRISTIAN NAUWELAERS
12/11/2023 à 15:00
Gilles,
Vous le faites exprès ?
Rien d'autre à faire dans votre vie que d'envoyer des posts aussi débiles au point d'en être (inconsciemment) odieux ?
J'écris que la sexualité n'est pas du tout simple -souvent - et que même dans des cas de dialogue , d'empathie et d'écoute de l'autre, les réactions du corps ne sont pas du tout évidentes et claires.
Ni pour l'homme ni pour la femme.
Enfin, je ne fais qu'enfoncer une porte grand ouverte !
Sauf que vous ne la voyez pas.
La preuve: cette femme était d'abord heureuse et épanouie sexuellement puis cela a cessé alors que ses sentiments pour le même partenaire étaient toujours aussi forts.
C'est plus que perturbant et déstabilisant.
En cas de désamour sentimental, l'épanouissement sexuel disparaît...et encore, même cela peut
être l'objet d'exceptions.
Ce qu'on appelle «les réconciliations sur l'oreiller».
Pourquoi ?
Je n'en sais rien, parce que c'est comme ça.
Je ne juge rien ni personne, je constate l'infinie complexité de la vie.
Ignorée de celles et ceux qui ne la connaissent que très peu voire pas du tout, la vie.
Vous êtes totalement hors sujet.
Vous ne captez vraiment rien ou vous faites semblant.
Les pédophiles manipulent consciemment les êtres trop jeunes.
Les vrais violeurs agissent en dehors de tout sentiment.
Autrement dit: rien à voir avec ce cas-ci.
Ce qui s'appelle RIEN !
Pas de dessin car je ne sais pas dessiner et de toute façon ce forum n'en inclut pas.
CHRISTIAN NAUWELAERS
MT
18/11/2023 à 23:27
Le témoignage est glaçant bien que d'un point de vue littéraire ce ne soit pas à mon goût.
Encore plus terrifiée par les commentaires... 5 minutes sans préliminaires ? Il n'en a rien à foutre d'elle, ce n'est pas de l'amour, il l'utilise comme un sex toy et si pour vous c'est ça coucher avec son épouse, ça fait peur. Le manque d'empathie pour le sujet et la posture immédiate de défense sont assez effrayants. On voit que vous vous reconnaissez chez cet homme.
Lyo
19/11/2023 à 13:21
Clairement, la notion du consentement est à définir selon les couples.
Il y a aussi quelque chose qui ressort de ce texte et qui est aussi lié à l'éducation des femmes et des hommes: les femmes sont éduquées pour se la fermer et pour plaire à son partenaire masculin. C'est seulement à partir des années 60 que les gens ont commencé à se poser des questions sur le plaisir féminin et de nos jours ce n'est toujours pas acquis. Même de nos jours, il y a vraiment eu une étude sur la sexualité des hommes en couple avec une femme atteinte d'endométriose bien avant de s'intéresser à la vie professionnelle et sociale de ces femmes.
C'est un conditionnement, le plaisir et le bonheur de leur partenaire avant tout.
Et certaines femmes très amoureuses n'oseront jamais dire à leur partenaire qu'elles ne sont pas satisfaites de leur vie sexuelle, de peur de blesser et puis c'est aussi culturel.
Si le partenaire est attentif, il verra qu'il y a un souci mais la plupart du temps ils sont dans le déni.
D'ailleurs le texte souligne que son ex ne souhaitait pas la toucher ou se charger des préliminaires.
("Il m’a touchée 5 fois. Cinq fois il a préparé la venue de son sexe hostile dans mon corps terrorisé. ")
Donc son ex est aussi égoïste et voir même pas vraiment doué au lit mais ne s'en rendra pas compte pour plusieurs raisons :
- il se fiche du consentement de sa partenaire
- il s'en fiche de son plaisir
- et malheureusement comme il n'y a aucune communication, il est possible qu'il pense être doué.
Ce genre d'attitude se retrouve aussi souvent chez les hommes amateurs de porno (à éviter ) mais globalement c'est rare que des mecs se remettent en cause dans leur vie sexuelle.
Même dans ce poème on sent une culpabilité de cette dame, qui se dit folle. Malheureusement c'est un conditionnement.
NAUWELAERS
20/11/2023 à 00:26
Lyo,
Brièvement: il est évident que cette femme n'est pas folle.
En tant qu'homme, hétéro (hétérosexuel et non hétéronormé) lambda et content de l'être car c'est moi, je vous affirme qu'il me paraît impensable de ne pas être à l'écoute très attentive de ma partenaire.
Et j'ajoute que les préliminaires, quand les sentiments sont présents, sont au moins aussi importants et épanouissants que la conclusion d'un acte sexuel.
Les hommes qui s'en privent et en privent leur partenaire, eh bien...je ne comprends pas.
Vraiment pas.
Très sincèrement.
CHISTIAN NAUWELAERS
ASC
26/11/2023 à 17:53
Oui.
Je l ai écrit aussi dans mon roman LE Mante Religieuse.
Plus facile de dire que C 'est Clémentine qui l'a vécu.
Elle portait ma honte sous sa silhouette fictive.