Le 15 novembre, Catherine Lucet devient la nouvelle DG d'Editis
Ce 14 novembre, l'actuelle directrice générale d'Editis, Michèle Benbunan, quitte officiellement son poste, remplacée par Catherine Lucet, nous confirme l'entourage de cette dernière. Le lendemain, à 9h30, le nouveau président du groupe, Denis Olivennes, accompagné de l’ancienne présidente des Éditions Nathan et directrice du Pôle Éducation et Référence du deuxième groupe de l'édition française, s'adresseront aux salariés, quelques heures après la conclusion de l'acte d'achat.
Le 08/11/2023 à 17:42 par Hocine Bouhadjera
48 Réactions | 1421 Partages
Publié le :
08/11/2023 à 17:42
48
Commentaires
1421
Partages
« Je quitte Editis mardi après-midi et je tiens à vous remercier de m’avoir accompagnée pendant ces 4 années. Vous avez été formidablement courageux, enthousiastes, talentueux, et incroyablement fidèles à Editis malgré les nombreux obstacles, turbulences, bonnes et mauvaises surprises. » Ces mots sont de Michèle Benbunan, qui laisse donc son siège à une ancienne salariée d'Editis. Catherine Lucet laissait son précédent poste dans le groupe fin septembre 2022.
L'ex-PDG de Presstalis ajoute : « Vous pouvez être heureux de la transformation accomplie ensemble et confiants dans l’avenir et la nouvelle étape qui s’ouvre. Avoir été choisie pour diriger puis présider Editis a été et restera le plus grand honneur qui m’a été fait et ma plus grande fierté. » Et de souhaiter le meilleur, « vous le méritez infiniment ».
Une surprise ? pas tant que ça...
Depuis des mois, le poste de directrice générale semblait en réalité promis à Catherine Lucet, tant elle fut rapidement avancée à la tête du groupe éditorial. Licenciée mi-septembre, comme l’avait annoncé ActuaLitté, malgré les démentis de la direction de la communication d’Editis, l’ancienne directrice générale des éditions Le Robert/Nathan (et membre du comité exécutif d’Editis) prendra donc bien les commandes du groupe.
Rappelons que son départ coïncida avec la parution imminente du livre de Guillaume Meurice et Nathalie Gendrot, Le fin mot de l’Histoire. Un titre qui fut prestement écarté du catalogue d’Editis. Une allusion à Vincent Bolloré, ainsi qu’à la marque Louboutin, aurait conduit la direction d’alors à éjecter le titre. Et de prétexter alors « des risques avérés de contentieux de nature civile ou pénale, au regard des dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui prévoit et réprime les infractions pénales de diffamation et d’injures ».
On jugera sur pièce : l’allusion au milliardaire breton concernait l’expression Faire long feu, donc, ne pas durer longtemps... Ou, comme la revisite l’humoriste : « Expression remplacée aujourd’hui par : révéler sur Canal+ les malversations de Vincent Bolloré. »
En juin cette fois, ActuaLitté mettait en évidence à quel point le nom de Catherine Lucet revenait pour la direction du groupe, avec celui de Denis Olivennes pour la présidence... Rappelons enfin qu'elle fut en 2020 directrice générale adjointe d’Editis.
Des projets personnels...
Lors de l’officialisation de son départ, mi-octobre 2022, soit un mois après l’affaire Meurice, Editis indiquait qu’elle avait mis fin à ses fonctions pour se consacrer à des initiatives personnelles. Un revirement qui en avait étonné plus d’un, alors qu’elle avait mené une carrière de 22 années au sein d’Editis, donné un véritable essor à la maison Nathan, ainsi qu’au secteur éducation et référence. Et plus récemment, concrétisé l’acquisition d’Educlever, acteur majeur du e-learning, en mai 2022.
Identifiée comme l’une des 500 entreprises françaises clés dans le domaine de l’intelligence artificielle par France Digitale, la société offre des services éducatifs tels que les plateformes de soutien scolaire Maxicours et Enseigno, la plateforme de formation en français Orthodidacte, et la certification Le Robert. Elle se distingue par son expertise en adaptive learning, une approche pédagogique innovante qui utilise l’IA pour créer des parcours d’apprentissage sur mesure.
D'après le magazine Challenges, Catherine Lucet est chargée par Editis de constituer une équipe de direction pour déployer la future stratégie du groupe, et parmi les objectifs principaux, notamment consolider le marché français.
À LIRE - Droit du travail : assignation en référé contre Interforum (Editis)
Le 31 octobre dernier, la Commission européenne a donné son feu vert, en vertu du règlement européen relatif aux fusions, pour que Czech Media Invest a.s. (CMI) , filiale d'IMI que détient le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, acquiert le contrôle total d'Editis, groupe éditorial français, anciennement filiale de Vivendi.
mise à jour 22 h : communiqué de Lagardère
Avec la rumeur qui pressentait la venue de Nicolas Sarkozy, le groupe Hachette Livre, filiale de Lagardère, évite certainement le pire. C'est finalement Arnaud Lagardère qui est nommé Président Directeur-Général de Lagardère Publishing, ouvrant ainsi une voie royale à la venue de Yannick Bolloré et de ses troupes.
Crédits photo : Editeurs d’Education 2018
Plus d'articles sur le même thème
Autres articles de la rubrique Métiers
48 Commentaires
Mlh
08/11/2023 à 18:15
Nous avons des soucis à nous faire sur interforum et plus sur Malherbes car madame lucet n'a jamais aimé interforum nous ne sommes pas assez bien pour elle. Même certain directeurs et notre dhr nous disent qu'ils ne veulent pas travailler avec elle et qu'ils partiront si c'est elle qui prenait la place de Michele. On est pas sorti de l'auberge nous les petits salariés avec nos petits salaires les négociations ne vont pas bien se passer on le sait d'avance.
AZERTY
08/11/2023 à 18:24
C'était courru d'avance cette arrivée ! Dans les couloirs d'Editis on entendait parler de sa venue avec des rapprochements entre un certain syndicat maison et Catherine Lucet. Les avantages sociaux à la tête du client ça va tomber, on va devoir se reconfronter au passé. Depuis le son départ, Michèle Benbunan avait fait arrêter tout ça. Certains syndicats déjà préparés vont être contents qu'elle revienne.
Le retour de la grande Catherine
08/11/2023 à 18:58
Monsieur Olivennes lui a t il demander de rendre les indemnités qu'elle a touché à son départ de septembre ? Ça pourrait renflouer les comptes. C'est quand même une belle pagaille chez vous chez Editis. Et maintenant Catherine Lucet virée par Michèle Benbunan va prendre la place de celle-ci. C'est Dallas, c'est incroyable. Une doit se frotter les mains et l'autre doit avoir la haine. C'est une situation que l'on voit que dans les films. Je suis bidonné rien qu'en imaginant la situation. Le retour de bâton faut y croire !
Oups
08/11/2023 à 19:12
Il y en a qui vont faire une sacrée tronche : Vincent Barbare, Marie Sangouar, m. hoket Gallet etc.. Tous ces gens qui criaient que c’était une bonne chose que Catherine Lucet parte parce qu’elle faisait couler Sejer, tous ces gens qui disaient ne pas vouloir travailler avec elle. Et bien maintenant ils vont devoir travailler avec elle que ça plaise ou non. Ils auraient dû fermer leur bouche ! Bravo IMI pour ce beau coup de théâtre
Le bal des hypocrites
09/11/2023 à 04:14
Que Le bal des hypocrites commence.! Le bal est ouvert. Au 4ème étage c'est la folie ! Tout le monde est en panique depuis l'annonce du retour de Catherine Lucet. On entend murmurer : surtout on se sert les coudes, tu ne dis pas à Catherine ce que j'ai dit sur elle et j'en fait autant pour toi. Les comportements changent, virevoltent. Ce n'est pas un slow, c'est un rock ! Il se murmure : On va vous regretter Michèle, mais Catherine c'est l'enfer ! Et les gars Catherine n'est pas folle ! Votre cinéma ne sert à rien, elle vous connaît tous, vous oubliez qu'elle a été dans la boîte depuis plus de 20 ans ! Tous ceux qui ont craché dans son dos depuis son départ et qui se sont raliés à Michèle quand elle s'est faite virer vont devoir l'affronter droit dans les yeux ! Les mensonges, les hypocrisies ne serviront à rien. Les paroles comme : vous savez Catherine je n'avais pas le choix, je devais exécuter les ordres de Michèle, toutes ces belles mises en scène ne serviront qu'à vous enfoncer ! Que le spectacle commence les amis ! Elle va bien se marrer la Catherine !!!
Bienveillance chérie
09/11/2023 à 07:21
A partir d’aujourd’hui, vous ne parlerez que quand on vous parlera et les premiers et derniers mots qui sortiront de votre sale gueule, ce sera “Chef” tas de punaises ! Est-ce que c’est bien clair ?"
Chef, oui, Chef !
Guigui
09/11/2023 à 08:05
Actuellement le groupe en entier est géré par Mme Hocquet-Gallet. Toutes les décisions, aussi bien chez Sejer, au pôle Littérature, côté diffusion et distribution interforum, Sogedif etc.. tout est entre ses mains. Depuis le départ de Mme Courty tout fonctionne comme ça maintenant. Michèle lui a donné carte blanche. Si maintenant aujourd'hui il y a autant de soucis dans le groupe il faut pas chercher bien loin. C'est Mme Hocquet-Gallet la patronne.
REVEUR
09/11/2023 à 09:43
BRAVO
Tous ceux qui attendaient avec impatience l'arrivé du nouvel actionnaire et Denis Olivennes vont se rejouir. En nommant Catherine Lucet, les futurs NAO vont être jackpot pour les salariés. Comme elle va rendre son indemnité de départ à Editis qui avoisinait presque 1 million d'euros nous serons tous à la même enseigne. Beaucoup d'argent pour les dirigeants et beaucoup d'argent pour les autres salariés aussi.
Hâte de fêter cette nomination.
Ha Ha Ha.
Jean-Louis
09/11/2023 à 10:00
Félicitations à Catherine Lucet pour cette nomination largement méritée qui donne toutes ses chances à Editis de rattraper son retard.
Dubois
09/11/2023 à 10:14
Pas mal de gens à faire partir pour mieux respirer et travailler efficacement chez Editis : Barbare, Sangouard, Delfortry, Ferat, Boel... la liste est longue !
adnstep
09/11/2023 à 15:09
Une X-Mines-MBA à la tête d'une maison d'édition. Les littéraires devraient faire la gueule.
"la parution imminente du livre de Guillaume Meurice et Nathalie Gendrot"
C'est l'antisémite de France Inter, ou un homonyme ? Après tout, on édite bien Céline et Faurisson...
Million dollars baby...
09/11/2023 à 15:38
Le million, le million, le million !!!
Retour chez Editis le million ?
Kujawski
09/11/2023 à 18:36
Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets : des salarié(e)s qui passent d’un actionnaire milliardaire à l’autre tous les quatre ou cinq ans, subissent des changements d’orientations parce que, sans rigoler, la précédente n’était pas la bonne, voient apparaître des cadres, puis disparaître et reparaître, entendent des montants d’indemnités de licenciements stratosphériques, des prix de cession de leur entreprise qui varient de centaines de millions sans qu’on leur explique pourquoi - alors qu’il est question de leur outil et du fruit de leur travail, et, cerises sur la gâteau, se voient imposer des conditions et rythmes de travail impossibles et des salaires à la traîne…
… Ces salarié(e)s ont comme le sentiment qu’on se paye leur tête, pour ne pas dire plus, ni plus grossier.
Ancien d’Interforum, je me souviens de certain(e)s d’entre eux, à Ivry (avant le 92) et à Malesherbes, qui haussaient les épaules quand ils entendaient le mot « syndicat« . Ces vendus ou qui se font manipuler, ces gens qui ne protègent que leurs adhérents, on en passe et des plus fantasmatiques.
Ces mêmes salarié(e)s ne réalisaient pas que la faiblesse des syndicats a deux causes, le trop faible nombre de votant(e)s aux élections professionnelles, le trop faible nombre d’adhérent(e)s. Ne réalisaient pas non plus qu’un(e) élu(e) digne de ce statut (il y en a !) crame sa carrière pour la défense des autres, prend des risques pour lui/elle-même et sa famille - quand il/elle en a une.
A ces salarié(e)s-là, je suggère un acte qui changera leur vie : syndiquez-vous !
Syndicat ? Pas d'ca chez sejer !
10/11/2023 à 10:13
Il est clair que la présence des syndicats joue un rôle crucial dans les entreprises. Sauf que, prenons l’exemple de Sejer, 2e maison d'Editis en nombre de salariés, où sont rassemblées les prestigieuses maisons d'édition scolaire et dans laquelle Catherine L. a été la patronne durant des années,. Ils votent massivement pour un syndicat interne (non national) qui se retrouve à lui seul majoritaire avec donc tous les pouvoirs... Franchement, ca soulève des questions quand même, non ?
Ils votent en ce moment chez sejer. On verra le résultat mais il ne faut pas rêver CL a déjà dû appeler ses troupes à voter pour qui on sait ! Elle n'aura pas la même posture là-haut que chez sejer mais les syndicats c'est pas son truc à CL... Enfin, les vrais.
Kujawski
10/11/2023 à 10:43
Soyons clairs : le syndicat-maison n’est pas un syndicat, mais une marionnette manipulée par les dirigeant(e)s, non pour défendre les salarié(e)s, comme ils le devraient, mais pour les berner. Votre remarque est légitime, mais ne vous laissez pas berner pour autant. En tant qu’adhérent de la CGT, je vous conseillerai de la rejoindre, mais faites avant tout ce qui vous semble juste, syndiquez-vous, et envoyez le syndicat-maison dans les poubelles de l’histoire.
Observateur
10/11/2023 à 13:33
Êtes vous bien certain que la CGT au sein de Sejer ne joue pas le même rôle que le syndicat maison ? Les nouvelles nominations au niveau de la CGT dans le groupe en disent long. La poubelle devrait être énorme alors
Kujawski
10/11/2023 à 15:44
L'important n'est pas d'adhérer en fonction de tel(s) ou telle(s) personne(s), mais de suivre une idée : comment défendre au mieux les intérêts des salarié(e)s ?
Le syndicat n'est pas une baguette magique. Il est traversé de contradictions, comme toutes les organisations humaines. Mais plus il est puissant et actif, plus il a les moyens de les dépasser et de surmonter les problèmes. C'est de la responsabilité de chacun(e).
Observateur
10/11/2023 à 16:18
Eh bien moi monsieur Kujawsky quand je vois la cgt chez Sejer ça ne me donne pas envie de voter pour elle ni pour les autres, trop proches de la direction et Drh et les promotions de ces gens là me font poser beaucoup de questions. Bulletin direction poubelle comme vous dites
Observateur
10/11/2023 à 14:13
Ha parce que vous la CFDT vous êtes nickel chez Sejer peut-être ?? Il me semble que votre rapprochement avec Michèle Benbunan et Albane Gallet pendant ces 4 ans et plus depuis le départ de Catherine en dit long. Balayez devant votre porte !! Les langues se délient sur votre compte, les salariés ne sont pas dupes !
Salarié
10/11/2023 à 16:14
Exact, aucun syndicat chez Sejer mérite d’être élu. Mon bulletin va direct à la poubelle, je ne vote pas je préfère ne pas voter que de voter pour un syndicat où il y a des doutes sur son intégrité. Nous salariés effectivement nous ne sommes pas dupes et nous voyons les promotions de certains élus dans les 3 syndicats.
Ds Cfdt Sejer
10/11/2023 à 16:29
Je représente la Cfdt Sejer et, si vous permettez, il n'y a pas de "Kujawski" dans notre section Cfdt Sejer. Je vous propose "observateur" d'echanger avec vous . Vous pouvez me contacter, si vous travaillez chez Editis vous me connaissez certainement.
Bien cordialement.
Osbervateur
11/11/2023 à 06:19
Discuter avec vous ? Certainement pas ! Pour Qu ensuite vous me traitez de fou comme vous le faites avec certains qui parlent avec vous ensuite derrière leur dos et que vous alliez répéter mes propos à la Drh ?! On vous connaît très bien ! Vous faites votre campagne électorale en venant nous dire que l'USI et la Cgt sont les pantins de la direction et de la drh groupe alors que vous passez votre temps dans leur bureau pour aller rendre compte des propos de certains salariés. Vous vous permettez même de critiquer certains élus de votre propre syndicat ! Alors discuter avec une personne comme vous certainement pas ! Quant à votre fonction dans la société est très embigue , nous entendons parler que depuis plus d'1 an vous travaillez pour interforum, que vous êtes rémunérée par eux mais que vous êtes élue chez nous est ce vrai ? Que faites vous comme travail réellement ? Là aussi on se pose la question. Vous vouliez discuter ? Alors discutons de ça et répondez à ces questions. Et le bulletin je préfère le donner à l'USI plutôt qu'à vous ou bien le jeter à la poubelle.
Salarié
11/11/2023 à 13:11
Exact! Bravo 👏👏👏
adnstep
10/11/2023 à 22:32
C'est amusant, vous mettez des (e) partout pour faire inclusif (ce qui par ailleurs rend plus difficilement lisible), sauf à vendus. J'y vois un oubli révélateur.
weisz ancien delegue cfe/cgc de 1992 à 2004
11/11/2023 à 05:17
Salut à mon trompiste préferé
Si tu savait combien tu a raison ! et comme disait un certain Albert que nous avons bien connu à la belle
époque de la rue Garancière à propos de certains cadres" il ne faut pas chausser avec du 42 une personne qui ne chausse que du 36 car ces gens arriverons à faire boiter tout ceux qui eux, sont bien chaussés " On voit le résultat , c'est tout pour ma gueule ,les autres passent après. Dans ces situation de changement ,il vaut mieux être dans la loco que dans le wagon de queue.
C'est hélas pas nouveau ,la nature humaine est ainsi faite ; Et nous connaissons cela depuis 1988.Quant à Olivennes !!!! voyer ce que je veux dire;
Bon courage à toutes et à tous
Si besoin d'un coup de main je suis disponible.
Lectrice
10/11/2023 à 07:28
pour la bonne information de tout un chacun voici un message de Didier Glachant, DSC CGT Interforum Editis.
EDITIS : LA CGT INTERFORUM REAGIT AU RETOUR DE MADAME LUCET
Le scénario d'Editis est marqué par Interforum, qui vacille sous les coups de gestionnaires sourds et aveugles (hélas pas muets), et le retour en fanfare de Catherine Lucet comme DG du Groupe.
L'éviction de Madame Lucet d'Editis en 2022 était incompréhensible, après les services rendus en particulier à Nathan, et pendant que le radeau Editis partait à vau l'eau. Mais il n'est question nulle part des conditions de cette éviction, à savoir une indemnité très confortable, à plusieurs zéros.
Les manageurs négocient bien leurs départs, on devrait réfléchir aux conditions de leurs retours. Madame Lucet de nouveau chez Editis, nul doute que le Groupe, qui avait généreusement investi pour se débarrasser d'elle, aura la décence, cette fois, d'investir dans les salaires des employé(e)s avec la même largesse.
Manière d'éviter qu'ils passent pour les dindons de la farce.
Observatrice
10/11/2023 à 10:16
« Lectrice ou futur ex directrice ? «
Eric
10/11/2023 à 08:52
J'espère qu'elle n'avantagera pas la société Sejer au détriment des autres structures. Car si tel était le cas elle va s'attirer des problèmes, d'énormes problèmes. Mais déjà nous avons appris que bien en amont de la parution de sa nomination dans la presse (les salariés n'ont encore aucune information à ce sujet et ça aussi se n'est pas normal), elle aurait pris contact avec son ancien syndicat maison (syndicat inconnu au niveau national et qui n'a pas 6 % au niveau du groupe Editis) tout ça ne s'appelle t'il pas du gun Junping ? Ne serait-ce pas de la discrimination Syndicale ? Elle commence fort et mal si cela était avéré et elle va s'attirer la foudre des autres Syndicats. Qu'elle se mette déjà d'emblée dans la tête que ce n'est pas ce petit syndicat maison qui fera la loi ni chez Sejer ni au groupe (votez bien !). Comment se fait-il que les salariés apprenne sa nomination et sa venue mercredi prochain dans les locaux par livre hebdo ? Elle aussi va prendre ce journal sous son aile ? Cette communication passe très très mal pour les salariés et c'est un manque total de respect qu'elle le sache. A peine arrivée qu'elle commence déjà à faire des erreurs que les salariés et syndicats n'apprécient guère. A moins que là aussi ce soit encore une fausse information (de qui on sait) on a l'habitude maintenant ! A bon entendeur !!!
GLACHANT DSC CGT INTERFORUM EDITIS FILPAC
10/11/2023 à 17:09
COMMUNICATION OFFICIELLE
EDITIS : LA CGT INTERFORUM REAGIT AU RETOUR DE MADAME LUCET
Le scénario d'Editis est marqué par Interforum, qui vacille sous les coups de gestionnaires sourds et aveugles (hélas pas muets), et le retour en fanfare de Catherine Lucet comme DG du Groupe.
L'éviction de Madame Lucet d'Editis en 2022 était incompréhensible, après les services rendus en particulier à Nathan, et pendant que le radeau Editis partait à vau l'eau. Mais il n'est question nulle part des conditions de cette éviction, à savoir une indemnité très confortable, à plusieurs zéros.
Les manageurs négocient bien leurs départs, on devrait réfléchir aux conditions de leurs retours. Madame Lucet de nouveau chez Editis, nul doute que le Groupe, qui avait généreusement investi pour se débarrasser d'elle, aura la décence, cette fois, d'investir dans les salaires des employé(e)s avec la même largesse.
Manière d'éviter qu'ils passent pour les dindons de la farce.
A Montreuil, le 10 novembre 2023
Didier Glachant
Délégué Syndical Central CGT Interforum Editis
Filpac-CGT
Pour ne plus être seul isolé-e, je me syndique à la CGT Interforum
Salariée Editis
13/11/2023 à 12:17
Enfin une bonne nouvelle ! Toutes les histoires vont enfin se terminer ! Les hystéries de certaines vont bientôt prendre fin, enfin nous l’espérons. On croise les doigts
Salariée Editis
13/11/2023 à 19:27
On croise tout ! L'approche méthodique et analytique d'une polytechnicienne pourrait être la clé face à ces personnalités...
Ancien salarié
14/11/2023 à 13:26
Comique la situation quand même : quand Benbunan est arrivée elle a dégagé Pierre Conte, Sylvain Morel et Catherine Lucet plus tard pour y mettre elle en DG, Gallet à la place de Morel et Barbare à la place de Lucet. Retour de bâton : Lucet revient comme Directrice. La suite à suivre ….
Christophe Dupont Kalzoune
20/11/2023 à 15:22
Le monde de la Littérature est en perpétuelle cadence ces décennies
Ancien Délégué
29/11/2023 à 16:52
Ce qui est scandaleux c est que les syndicats sont une assurance vie,l Avocate de la CGT parle de clients.
Tous les délégués(es) syndicaux gèrent leur carrière avant toutes choses en traitant avec la Direction.
Ces mêmes délégués et ce n est pas Glachant qui dira le contraire c est leur carrière qui passe avant toute chose.
Bien entendu ils vont toujours dans le sens de la Direction peu importe laquelle.
Ils ont la fâcheuse habitude de retourner leur veste peu importe la Direction : c'est une carrière à gérer au détriment des pauvres et nombreux salariés qu ils ont trahi.
Kujawski
29/11/2023 à 22:06
Voilà un ancien délégué syndical pour qui négocier avec des directions, signer des accords, signifie se faire acheter par elles et s’assurer un bel avenir professionnel. Preuve qu’on peut avoir exercé un mandat sans l’avoir compris.
Malheureusement, les informations qui remontent des entreprises montrent que les délégué(e)s syndicaux(cales) indépendant(e)s des directions d’entreprises sont de plus en plus exposé(e)s, les DRH cherchant à les déstabiliser et à s’en débarrasser en se jouant des protections légales dont ils/elles sont censé(e)s bénéficier.
Jeter l’anathème sur tous/toutes les délégué(e)s syndicaux(cales) sans distinction n’est pas responsable.
GLACHANT DSC CGT INTERFORUM EDITIS FILPAC
30/11/2023 à 11:54
Aux salariés,
Nous apprenons, comme vous, que le nouveau Président d'Editis, Denis Olivennes, a constitué son équipe dirigeante.
Beaucoup accueilleront l'information avec soulagement : enfin, on sort du brouillard, la direction se met en ordre de marche. D'autres se frotteront les mains, en apprenant que les un(e)s dégagent, que les autres arrivent, sûr(e)s que, cette fois, on va pouvoir faire du bon boulot, sereinement.
A toutes et tous, nous lançons un appel à la lucidité : les nouveaux dirigeants se sont refusés, depuis des mois, à échanger avec les organisations syndicales sur leur vision de l'avenir d'Interforum et d'Editis. On ne leur demandait pas de détails stratégiques, juste quelques éléments pour remplir notre mission de représentant(e)s des salarié(e)s, car les salarié(e)s étaient inquiet(e)s (voir nos communiqués depuis le début de l'opération de vente d'Editis par Vivendi).
On nous a servi un silence pesant. Avec pour résultat que rien, aujourd'hui, ne permet de savoir où va Editis, ni comment, encore moins avec qui.
Nous, CGT, demandons à être reçus au plus vite par la nouvelle direction. Nous avons des questions à poser, sur le Groupe, ses orientations principales et surtout sa stratégie sociale.
Tant que nous n'aurons pas obtenu les informations qui intéressent au premier chef les salarié(e)s, nous vous appelons à la plus grande vigilance, et surtout à nous rejoindre : le nouveau Groupe est à construire, nous n'avons pas l'intention de fermer les yeux ou de nous taire, nous avons besoin de votre combativité.
Didier Glachant
DSC CGT Interforum Editis
Filpac-cgt
0619285287
Paloma que la vérité éclate Bordel
30/11/2023 à 13:34
C est l éternel langue de bois de la CGT dont le Délégué centrale Glanchant avait été parachuté par Montreuil qui voulait occuper le terrain contre les autres syndicats mais certainement pas pour défendre les salariés qui deviennent une Monnaie d échange, la carrière passe avant toute chose.
Les Directions successives l avaient bien compris et elles s étaient copieusement servies à volonté.
Bien entendu que Catherine Lucet avait été engagé pour faire un travail avec une feuille de route,les Délégués Syndicaux le savaient: connaissant parfaitement le mécanisme après l avoir vécu,ils seront reçu individuellement et informé des projets à venir en plus de l'échange de numéro de téléphone y copris privé.
Comme il l avait dit Gilles K il y aura des accords signés toujours de la même manière :si tu me signes ceci tu auras cela, c est pour cela que les délégués syndicaux gèrent leur carrière.
Les pauvres salaries ce sont qu une monnaie d échanges et ne seront jamais informés.
N oublions pas les promotions canapé et ce n est Corinne de NEEF qui dira le contraire.
Chers pauvres collaborateurs et collaboratrices on assiste aux syndicalismes des bureaux,le syndicalisme du terrain a disparu depuis très longtemps ce qui a cause de multiples dégâts sociaux et familles brisés: Les agences ensuite les salles Interforum sont toutes fermées.
Beaucoup de salariés avaient été licenciés abusivement :la Direction avait juste donné un OS au délégué central CGT Didier Glachant qui avait accepté la transaction avec la Direction et avait sacrifié ses propres militant sans jamais les les défendre.
Avant lui c est Francis Clausener l ancien délégué central CGT qui avait besoin d être muté à TOULOUSE et la Direction avait licencié l ancienne responsable pour lui libérer le poste moyennant quoi :signer tel accord,fermer les yeux sut tel bavure :ne gênez pas la Direction dans ses projets.
Je me suis permis de m étaler car pauvres collaborateurs ils faut être vigilant,la casse sociale aura lieu et ce n est pas les délégués syndicaux actuels qui vont vous défendre je les connais tous et toutes :ils ( sont carriéristes) .
J ai connu Catherine LUCET chez Nathan elle va bien restructurer le groupe ,il y aura bien la casse sociale et de très lourds dégâts: les Délégués syndicaux en dehors du scénario de la mise en scène ils vont aller tous et toutes dans le sens la Direction:Comme il le disait sans jamais le cacher cacher ALBANE HOQUET GALLAIS (DRH) ne comptez pas sur les délégués je les ai toutes et tous dans ma poche, après vérifications c est exacte .
Il y aura certainement des règlements de compte et la guérilla ATROCE ET SANS MERCI entre Catherine Lucet et son équipe contre ceux et celles qui avaient collaboré avaient l ancienne Direction:le ménage sera fait proprement, j espère que ça mettra fin aux clientélismes et trahisons.
Kujawski
30/11/2023 à 23:33
Ces délires hallucinatoires, ces mises en cause graves, ont un fond commun : certain(e)s salarié(e)s d'entreprises, dont les propriétaires changent sans arrêt, se sentent les dindons de la farce, et ils n'ont pas tort.
Chaque fois qu'Editis est mis en vente, chaque salarié(e) est suspendu au-dessus du vide, dans l'attente du repreneur, et de décisions qui peuvent mettre en cause les postes, les conditions de travail, les effectifs. Chaque fois, les salarié(e)s attendent des syndicats qu'ils obtiennent des informations, rassurantes si possible, qui leur sont refusées par les directions. C'est choquant et purement scandaleux.
L'effet malheureux de cette goujaterie économique, c'est que des salarié(e)s ne font plus de détail : tout le monde est l'ennemi, le patronat qui joue avec leur vie, et les syndicats qui la défendent. Et, au premier rang, certains délégués syndicaux, dont on a l'impression que plus ils se démènent pour les salarié(e)s, plus certain(e)s salarié(e)s s'acharnent sur eux.
Le communiqué de la CGT ci-dessus est clair : le combat ne s'arrête pas avec le changement de propriétaire d'Editis, il continue. Et avec des délires et des attaques personnelles, il n'y aura aucune chance de le gagner.