économie timbres

Au terme de l'assemblée générale houleuse du 29 juin, le Syndicat national de l’édition affiche pour la troisième année des résultats financiers en berne. Le bilan du SNE s'améliore, suite aux mesures d’économies visant à limiter le déficit : reste que l’approbation des comptes fut douloureuse. Quant aux remèdes préconisés, ils furent plus désagréables à entendre…

À Rennes se dessine et se précise un projet que portent quatre travailleurs du livre : Xavier Collette (dessinateur et graphiste), Xavier Dollo (auteur, libraire et éditeur), Frédéric Hugot (chargé de mission numérique) et Simon Pinel (éditeur et libraire). Ils souhaitent, à travers une coopérative, réunir les acteurs du livre dans un même lieu, pour faciliter les discussions et les échanges. Coopération et solidarité au programme.

Le programme philatélique de l'année 2022, conçu d’après un rapport fourni par le PDG du groupe La Poste au ministre de l’Économie, mettra à l’honneur un projet cher à Emmanuel Macron, la Cité internationale de la Langue Française et de la Francophonie.

Le 13 novembre l’éditeur scientifique Hoepli a fêté ses 150 ans. « Une fête pour tout le secteur » a déclaré le président de l’AIE (Associazione Italiana Editori).

Depuis des années, libraires et éditeurs indépendants pestent contre les avantages commerciaux dont bénéficie Amazon, à travers les accords passés avec La Poste. Accords au demeurant jamais dévoilés. Un avantage concurrentiel qui, en cette période de confinement national, fait grincer des dents plus que jamais : pratiquer la vente en ligne est impossible, du fait des coûts postaux.

Les programmes philatéliques, autrement dit l'édition de timbres, sont une véritable affaire d'État, et le ministère de l'É​conomie, de l'Industrie et du Numérique publie donc un arrêté pour définir les trombines ou les vieilles pierres qui figureront sur le moyen d'affranchissement. Trois femmes seront à l'honneur, l'année prochaine : après Françoise Giroud et la philosophe Sophie Germain, Louise Labé est l'heureuse élue.

La transition risque d'être bien plus rapide que celle des clients vers le numérique, mais surtout bien plus douloureuse, pour les éditeurs. Coutumiers des envois de programmes par voie postale, mais également des invitations à des cocktails ou autres vernissages, la hausse du prix du timbre va faire mal. Mais surtout, la distribution va prendre un peu de retard, si l'on ne s'acquitte pas de la gabelle.

Le Projet Bradbury a six mois. Je suis arrivé à la moitié du parcours. Six mois, c'est à la fois très long et très court. En fait, à la réflexion, cela me semble horriblement court.

La problématique du règlement Google Books posée, il est facile de comprendre combien l'accord proposé par le géant américain pouvait contrarier le Syndicat national de l'édition. La raison pour laquelle le secteur souhaitait malgré tout mettre en place un système de numérisation plus large des oeuvres sous droit était déjà dans les esprits, depuis l'initiative Gallica 2, et la commercialisation directe au travers de la bibliothèque numérique. Voyons cela plus en détail...

Suite à la réforme des programmes (

« Devoir une fière chandelle à quelqu'un »