Deux mois d’été sans vacances, écrasés de chaleur, dans un quartier d’immeubles cernés par des passerelles et l’autoroute. Le vélo, les copains, les filles et des jeunes livrés à eux-mêmes qui sortent de l’enfance. « Mais on est trop sérieux à treize ans. On n’avait pas encore compris que les artifices sont les seules choses qui valent la peine. Ils octroient une pause au milieu de la laideur ambiante. »