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Après un exercice 2020/21 exceptionnel par la période traversée et par la performance de ses activités, le Groupe Bayard dégage en 2021/2022 de bons résultats, en dépit du ralentissement économique généralisé et de la montée de l’inflation. La presse Jeunesse de Bayard et Milan, après une année 2020-21 record, a vu son chiffre d’affaires se stabiliser sur l’exercice. Sur l’Édition, les effets de l’inflation se sont fait sentir dès le premier semestre de l’exercice.

Qu’on se rassure chez les complotistes — ou que l’on s’inquiète — même les géants de la high-tech subissent l’avènement de la 5G. Amazon vient en effet d’informer que ses anciens modèles de liseuse Kindle, avec connexion 3G intégrée, ne pourront plus se connecter à l'Internet du oueb. Moralité, les lecteurs ebook sans connectique WiFi auront tout de la brique inutile… 

Sans surprise, les premières liseuses voient le jour dans la Silicon Valley, terre des projets technologiques les plus fous, avec les fonds nécessaires pour les développer. Ces liseuses sont le Rocket eBook (de NuvoMedia) et le SoftBook Reader (de SoftBook Press), qui virent le jour en 1998. D'autres modèles suivent, par exemple le Gemstar eBook (de Gemstar) en 2000, le LIBRIe (de Sony) en 2004, le Cybook Gen2 (de Bookeen) à la même date, le Sony Reader (de Sony) en 2006, le Kindle (d'Amazon) en 2007, le Nook (de Barnes & Noble) en 2009 et l'iPad (d'Apple) en 2010. 

Les listes ont parfois du bon, aussi voici celle sur laquelle je planche depuis pas mal d'années.  Si elle est une aventure technologique, l'aventure du livre numérique est aussi et surtout une aventure humaine, dont de nombreux pionniers sont cités ici, tout comme une aventure foisonnante touchant tous les domaines. Libre à chacun d'améliorer cette chronologie pour ses propres projets en faisant une sélection dans les 300 entrées ou en y ajoutant d'autres éléments.

Les écoles publiques de New York devaient être fournies en livres par Amazon. Un contrat de 30 millions $ qui arroserait 1800 établissements de la ville, sur une période de trois ans. Distributeur quasi exclusif de manuels scolaires, ainsi que d’ouvrages numériques, Amazon avait gagné. Presque. Parce qu’un délai vient reporter cet accord.

Après le Rocket eBook (de Nuvomedia) lancé en 1998 et le SoftBook Reader (de SoftBook Press) lancé en 1999, nous avons le Gemstar eBook lancé en novembre 2000 aux États-Unis et le Cybook (de Cytale) lancé en janvier 2001 en Europe. Après une période morose, le temps d’étoffer un peu l’offre en livres numériques et de faire baisser le prix des tablettes, des modèles plus légers gagnent en puissance et en qualité d’écran, par exemple le LIBRIe (de Sony) lancé en avril 2004, le Cybook (de Bookeen) lancé en juin 2004, le Sony Reader lancé en octobre 2006, le Kindle (d’Amazon) lancé en novembre 2007, le Nook (de Barnes & Noble) lancé en novembre 2009 et enfin l’iPad (d’Apple) lancé en avril 2010.

Sous la houlette de Jeff Bezos, Amazon ouvre ses portes en juillet 1995 avec dix salariés et trois millions d’articles – soit l’ensemble de la production imprimée aux États-Unis — pour devenir rapidement un géant du commerce électronique. On peut consulter le catalogue à l’écran, lire le résumé des livres ou même des extraits, puis passer sa commande en ligne. Les conditions de travail de son personnel ne semblent pas troubler les clients désormais présents aux quatre coins du monde. Voici la « belle » histoire d’Amazon pour tous ceux qui utilisent ses services (ce qui ne sera jamais le cas de l’auteure de ces lignes).

Encore un nouveau service proposé par le site de e-commerce, cette fois autour de ses appareils Kindle. Pour rassembler un peu plus de clientèle sur sa plateforme, Amazon a décidé de couper court aux sites de revente en reprenant et revendant lui-même sa gamme d'appareils. Ces derniers bénéficient par ailleurs d'une garantie renouvelée d'un an.

Malgré une disparition des canaux de distribution, courant du mois d'octobre 2012, le lecteur ebook Kindle DX reprend du service. L'appareil, quelque peu à part dans la gamme d'Amazon, avec son écran large à encre électronique taillé 9,7 pouces et sa prédisposition pour la lecture de fichiers PDF, bénéficie d'une mise à jour et revient sur la plateforme commerciale en ligne américaine du géant, avec un tarif revu à la baisse. Reste à savoir s'il s'agit là d'une volonté de test, de liquidation de stocks invendus, ou d'un véritable retour sur le long terme.

Le Kindle DX, grand modèle d'écran à encre électronique, d'une diagonale de 10 pouces n'avait pas rencontré le public espéré. Amazon avait alors retiré son lecteur ebook du marché, et seuls les aficionados disposent désormais de leur exemplaire. Et voilà que Sony vient de mettre en ligne quelques éléments sur un étrange lecteur ebook, avec un écran géant. 

Les lecteurs ebook avec un simple écran de papier électronique, noir et blanc, représentaient la première génération d'appareils de lecture. Affichant un texte lisible même en plein soleil, ces machines disposent d'un certain nombre davantages sur les tablettes, fut-ce au niveau financier. Mais l'inconvénient reste l'absence de couleur, et un affichage qui se limite au noir. Manga, romans, d'accord, mais c'est éliminer tout un pan de la production éditoriale...

L'américain Ectaco (East-Coast Trading American Company Incorporated) vient de dévoiler le Jetbook 2, en Russie, ou la firme prévoit la commercialisation de l'ereader d'ici le mois de mars 2013. Contrairement aux apparences, et notamment pour ceux qui avaient tiré leurs conclusions suite à la fin des efforts d'Amazon dans le cadre de la diffusion de son Kindle DX cette année, les lecteurs ebook à écran large ne sont peut être pas encore en voie de disparition.

Dans la famille Kindle, plus personne ne pourra trouver le KIndle DX. Non qu'il ait été répudié, mais Amazon a décidé de ne tout bonnement plus le vendre ; un désintérêt de la part des clients, pour cet appareil commercialisé en juin 2009, et qui surprenait par la taille de son écran : 9,7 pouces, on ne reverra plus cela avant... l'iPad. 

Si un argument en faveur de la lecture numérique a toujours été en béton armé, c'est bien celui de l'accessibilité accrue qu'offraient les différents dispositifs de lecture aux déficients visuels et aux aveugles. Par le contrôle de la taille des caractères, mais aussi et surtout par la lecture audio. Mais voilà : la nouvelle « famille » de Kindle (voir notre actualitté) ne tient visiblement pas la route sur ce point.

En matière d'éducation, chacun sa méthode : dans la famille Kindle, lorsqu'un gamin a tendance à s'éterniser, on s'en débarrasse, généralement en réduisant au maximum son prix afin d'attirer les potentiels acheteurs, prêts à acheter la bête mais encore rebutés par le tarif. Ce sort peu enviable, de nombreux commentateurs pensent que le Kindle DX est en train d'en faire les frais. Le produit vient d'enregistrer un rabais considérable, et les rumeurs sur la sortie d'un nouveau Kindle vont bon train.

Le KIndle DX avait en son temps fait fantasmer : ce lecteur ebook avec un écrande 9,7 pouces, particulièrement grand et adapté à la lecture des PDF aura finalement fait un flop. Pour preuve, Amazon n'en parle plus trop, et de toute manière, les étudiants, principaux concernés par l'appareil, n'ont pas vraiment accroché au produit.

Enfin, le voici : le nouveau produit de Plastic Logic est dévoilé aux élèves russes qui s'en serviront pour remplacer leur cartable. Peut-être...

La société chinoise a dévoilé son dernier lecteur ebook en début de semaine, dont on ne trouve trace qu'en Chine.

L'avantage est notable dans la guerre que se livrent les libraires d'outre-Atlantique. Ayant décoché son lecteur ebook tardivement, le Nook, premier du nom, Barnes & Noble avait pas mal de retard à rattraper, au moins sur les parts de marché.

 L'information tient sur un timbre-poste, mais montre combien le marché des lecteurs ebook continue de prendre de l'ampleur - et surtout que 2011 amorce une pompe destinée à ne pas vraiment s'épuiser.

« Stay tuned », en bon geek, cela signifie « on en garde sous la pédale, et ne vous en faites pas, ça va arriver ». Alors quand le grand patron d'Amazon, Jeff Bezos, concernant les rumeurs de tablettes tournant sous Android, annonce Stay tuned, le monde s'embrase.

Depuis 2009, les étudiants de sept universités américaines utilisent gratuitement le Kindle DX. Comme les universitaires de Princeton (notre actualitté), les trente-neuf élèves en informatique de Washington l'ont dédaignée !

Amazon n'a pas la réputation d'un communicant hors pair pour ce qui est des chiffres de ventes de son Kindle. En fait, on se contente plus souvent d'entendre que des millions ont été achetés, ou que le lecteur ebook est le gadget le plus vendu de la boutique...

La société E Ink Corporation, créée en 1997 dans le MIT Media Lab vient d'annoncer la création d'une filiale qui va se développer en Chine pour accroître la production et augmenter sa présence sur le territoire.

Quand on écrit « des millions », cela signifie au moins deux. Sinon, par correction, il conviendrait d'écrire « un million » ou « plus d'un million ». Et pour une fois, Amazon donne presque des chiffres concrets sur les ventes de son lecteur ebook.

Comment envisager de devenir aujourd'hui étudiant sans prendre en compte le livre numérique ? Si la lecture d'un livre reste une activité d'isolement, et de retrait, la pratique du livre numérique est tout de même celle de l'efficacité et de la recherche immédiate.

Justement, L'Asus 900 avait une paire servie, entendez de très bonnes prédispositions pour s'attaquer au marché des lecteurs numériques à écran large.

Le vent de la révolte souffle dans la firme de Seattle : Barnes & Noble a depuis longtemps mis en place un outil permettant aux usagers du Nook de prêter un livre numérique acheté dans leur ebookstore, durant 15 jours. Jusqu'à lors, la chose était impossible avec le lecteur ebook d'Amazon, le Kindle.

C'est une première, parce que payante, mais désormais, le Kindle possède lui aussi une application ludique et pas réalisée par le dernier des derniers.

Alors l'introduction de manuels numériques, voire de bibliothèques sans livres qui s'ouvre, les universités sont au coeur du processus de développement de la lecture numérique.