Montebourg

En 2012, un certain Arnaud Montebourg inaugurait un entrepôt d’Amazon en Bourgogne. Le ministre du Redressement productif donnait le la des étroites relations entre le géant américain et le quinquennat de François Hollande. Onze ans plus tard, c'est apothéose : Jeff Bezos devient Chevalier de la Légion d’honneur. 

Peut-être le président citera-t-il de nouveau Chirac, à sa manière, et tout cela lui en « touchera une sans bouger l’autre ». Pourtant, les Uber Files s’agitent au cœur de l’été. Des milliers de documents démontrent les relations entretenus par l'ancien ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, avec les géants du Net. Car Uber — dont Jeff Bezos compte parmi les investisseurs — représente la partie visible de l’iceberg.

Si le Made in France trouve un écho de plus en plus favorable dans la population, jusqu'à accepter les hausses de prix qui accompagnent ce choix, le « Made in Morocco » n'est pas en reste au pays de Mohammed VI. Promouvoir les produits marocains, c'est également soutenir son secteur du livre. C'est dans cette optique que la maison d’édition marocaine, Le Manifeste, a décidé de lancer le hashtag, #consommonslelivremarocain.

Toutes et tous n’ont pas encore ouvert le bal de la communication, mais les présidentielles 2022 se déroulent d’ores et déjà en librairie. Peut-être plus que d’ordinaire. Chacun le sait : pas de bonne campagne sans un livre politique – cette extension imprimée entre le manifeste et le tract idéologique développé. Avec d’étonnantes corrélations entre les ventes déjà comptabilisées et les perspectives pour les candidats…

Ces 12 et 13 décembre, le Parti socialiste tiendra séance à Villeurbanne pour un congrès porté par Olivier Faure, premier secrétaire. Les questions de distanciation sociale pourront être soulevées, mais en attendant, une contribution de Maxime de Gayets, conseiller régional et socialiste d’Île-de-France, attire l’attention. 

L’affaire Amazon avait tourné court : interdit de livrer autre chose que des biens de première nécessité, la firme avait préféré fermer ses entrepôts, en réponse à la justice. Le tribunal judiciaire de Nanterre avait en effet condamné l’entreprise ce 14 avril, avec une astreinte d’un million € par jour de retard constaté. La Cour d’appel de Versailles vient d’enfoncer le clou…

On se souvient encore de la colère d’Arnaud Montebourg quand il était le chantre du Made In France. En découvrant que son éditeur, Librio, avait imprimé son livre en Italie, il s’était fâché tout rouge. La mention « Imprimé en UE » est à ce titre plus problématique encore, relève la députée Géraldine Bannier.

Longtemps délégué aux relations presse et relations publiques institutionnelles de Radio France, Gaël Hamayon avait rejoint le ministère de la Culture en juin 2017, pour accompagner Françoise Nyssen dès son arrivée au sein du gouvernement d'Édouard Philippe. À sa demande, Gaël Hamayon a quitté le cabinet de la ministre le 6 décembre dernier.

L’Élysée avait confirmé la venue du président de la République pour l’inauguration de l’entrepôt d’Amazon. Le nouveau site logistique Amazon d’Amiens-Boves rappelle étrangement la visite que le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, avait effectué en juin 2012. Mais Emmanuel Macron a tenu à poser quelques différences.

Contrairement à Barack Obama, qui s’était montré plutôt tendre à l’égard de Jeff Bezos et d’Amazon, Donald Trump, jamais à court de démagogie, a décidé de frapper fort. Dans un tweet rageur, le président des États-Unis a directement attaqué l’entreprise. Conséquence, 5 milliards de perdus pour la firme... 

Un correcteur et quatre lecteurs-correcteurs travailleurs à domicile, salariés des éditions Gallimard et de Gallimard Jeunesse, se sont retrouvés le 10 janvier dernier à la 4e chambre sociale d'appel du Palais de Justice de Paris face à leur employeur. Ils accusent ce dernier de « discrimination » suite à une modification de leur avantage mutuelle.

En ces temps de pré-campagne présidentielle, ils sont nombreux les prétendants à mettre à profit l’édition pour tenter de faire entendre leur voix. On ne compte plus les livres écrits par les candidats de tous bords afin de présenter leurs idées au grand public.

En publiant un nouveau livre consacré à un homme politique dont on parle beaucoup en ce moment, Frédéric Charpier fait une nouvelle victime. C’est au candidat à la primaire de la gauche Arnaud Montebourg que s’est intéressé ce journaliste d’investigation spécialisé dans les domaines du renseignement.

Nommé conseiller du président François Hollande en mai 2012, Aquilino Morelle avait dû partir par la petite porte en avril 2014, accusé par un article de Mediapart de s’être compromis avec les laboratoires pharmaceutiques quand il travaillait pour l’IGAS. On lui avait aussi reproché son goût immodéré pour les chaussures de luxe, ce qui le poussait à faire venir à L’Elysée un cireur de pompes.

En début de semaine, on découvrait que le nouveau livre d’Arnaud Montebourg, Le retour de la France, était imprimé en Italie. Ce matin, le fier défenseur du « made in France » a réagi au micro d’Europe 1. Il met en avant son mécontentement.

S’il y a bien un homme politique attaché au « made in France », c’est sans conteste l’ancien ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Pourtant, il ne semble pas être à un paradoxe près, en acceptant que son dernier livre intitulé Le retour de la France (J'ai lu, 3 €) soit imprimé…en Italie. Nos confrères du lab d’Europe 1 ont mis le doigt sur cette incohérence regrettable pour le candidat à la primaire du Parti socialiste.

En l’espace de quelques semaines, Amazon est parvenu à mettre un pied dans deux ministères français. Ces avancées ne sont probablement pas étrangères au fait que la firme se retrouvait au 4e Conseil stratégique de l’attractivité, à l’Élysée. Avec une vingtaine d’autres entreprises, certes, mais en présence du président de la République et de son Premier ministre. Alors quoi, l’exception culturelle a-t-elle cédé ?

Parti en quête d’un éditeur pour son manuscrit, Marc Varence raconte, chaque semaine, ses boires et déboires, dans les colonnes de ActuaLitté. Une aventure humaine, faite de hauts, de bas, et de courriers types de refus – voire de courriers parfois humiliants. C’est en tout cas un nouvel épisode de Manuscrit Story qui s’ouvre. Ici, les premières déceptions sont au rendez-vous, et pas des moindres.

Le modèle Amazon n'est pas seulement basé sur une politique de prix agressive : la multinationale a également introduit un modèle de gigantesques entrepôts, répartis dans les différents pays où résident ses clients, qui lui permettent de proposer un acheminement en temps record. Souvent au détriment des conditions de travail des employés, particulièrement critiquées.

Ce lundi 18 mai, le journal L'Humanité a révélé des pratiques plutôt inquiétantes en matière de sécurité dans l'un des entrepôts de la firme Amazon sur le territoire français. Le journaliste Jean-Baptiste Malet, auteur du livre En Amazonie. Infiltré dans le « meilleur des mondes », met en avant, entre autres, une fausse déclaration à la Sécurité sociale, pour dissimuler les chiffres des accidents du travail... Il cosigne dans nos colonnes une tribune avec Renny Aupetit, libraire (Le Comptoir des Mots) et directeur associé de lalibrairie.com.

Un ancien ministre de la République devenu commissaire européen, voilà un parcours exemplaire. Pour Pierre Moscovici, Bruxelles est devenue une terre d'accueil. Au sein de la Commission Juncker, il a pour mission les Affaires économiques et monétaires, la Fiscalité et l'Union douanière. Le commissaire est d'ailleurs prolixe sur l'agenda législatif que la France doit fournir aux ministres de Finances de l'Union européenne. Mais sur la TVA, sujet au cœur des problématiques de l'édition aujourd'hui, il semble bien moins bavard.

Début novembre, Philippe Lemoine, président du Forum d'Action Modernités et président de la Fondation internet nouvelle génération (Fing), rendait un rapport conséquent sur la transformation numérique de l'économie française. Au sein de ce document commandé par Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, la « librairie du futur » fait office de modèle pour un « commerce réinventé ».

Quelques semaines après son départ du ministère de la Culture, en août 2014, Aurélie Filippetti, députée de la Moselle, a accordé

Au fil de deux saisons télévisées diffusées sur la chaîne ARTE ainsi que 5 albums publiés chez Dargaud, la saga Silex and the City, signée Jul, fait désormais partie des séries cultes. Un communiqué de presse nous précise qu'il s'en est écoulé plus de 340.000 albums tandis que 1,4 million de téléspectateurs permettent à l'émission préhistorique de réaliser la meilleure audience d'animation à la télévision en 2013.

L'invitation n'aura pas tardé : quelques heures seulement après que l'organigramme du gouvernement Valls II a été dévoilé, la passation de pouvoir est annoncée Rue de Valois. La précipitation a pesé sur le discours de la ministre sortante, Aurélie Filippetti, qui laisse de nombreux dossiers à sa successeure, mais lui assure « un budget maintenu pendant trois ans », négocié avec le Premier ministre Manuel Valls. Un motif d'étonnement alors que tous les budgets de 2015 devraient subir un sérieux coup de rabot.

En cette matinée d'actu agitée par le nouveau remaniement ministériel, Aurélie Filippetti était l'invitée de l'émission de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV (replay). Elle s'était déjà exprimée via une lettre, mais pas encore à la radio ou la télévision. Si elle assure qu'elle soutiendra le prochain gouvernement socialiste, elle explique vouloir quitter son poste pour des raisons idéologiques. Elle évoque une décision qui fut lourde à prendre, et annonce qu'elle souhaite renouer avec son électorat lorrain, et la légitimité qu'implique à ses yeux une charge de député.

L’ex-ministre de l’Education a annoncé qu’il ne ferait pas partie du nouveau gouvernement Valls. Une décision prévisible eu égard à ses récentes déclarations. Mais une décision qui intervient tout de même à un moment clef pour le ministère dont il avait jusqu’alors la charge, puisque la rentrée avance à grands pas. 

Depuis ce matin, tous les ministres du gouvernement sont des ex-ministres. Et certains semblent vouloir le rester : dans une lettre adressée à François Hollande et à Manuel Valls, Aurélie Filippetti fait part de sa décision de ne pas se présenter au poste de ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement Valls II, présenté demain.

On vient tout juste d’apprendre la dissolution du gouvernement de Manuel Valls. Dimanche, Benoît Hamon, frondeur du désormais ancien gouvernement, affichait son intransigeance sur la réforme des rythmes scolaires. En déplacement à la Fête de la Rose auprès d’Arnaud Montebourg, en désaccord lui aussi avec la politique du gouvernement, Benoît Hamon a fait savoir son « intransigeance totale » vis-à-vis de maires qui n’ouvriront pas les écoles de leur commune le mercredi matin.

Difficile de s'attendre à la démission du gouvernement « Valls I », présentée par le Premier ministre à François Hollande, et acceptée par ce dernier. Après 147 jours d'exercice, l'équipe gouvernementale sera entièrement revue, de manière à être en cohérence « avec les orientations qu'il [Le président de la République, NdR] a lui-même définies pour notre pays ».