Nancy livre micro édition

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

Que lire ? Quand les éditeurs ont publié quelque 68.569 nouveautés en 2022 et que l’on comptait 818.558 livres disponibles, la question se pose. Pour y répondre, Babelio a construit un moteur de suggestions et de découvertes de lectures, s’appuyant sur des millions de métadonnées. Le tout à destination du public, mais plus encore, des professionnels de la chaîne du livre.

Un lieu d’enregistrement de l’angoisse ? De révélation d’une société sous couvert d’évasion et de divertissement ? Analyse plus véritable que vraisemblable des ressorts qui transforment le réel ? Toutes ces dimensions caractérisent la science-fiction. Si la littérature, la bande dessinée et le cinéma ont été les importants réceptacles du genre, les arts plastiques ne sont pas en reste. 

La microédition, une histoire de techniques et de passion

Plein soleil sur la rentrée littéraire au Livre sur la Place, à Nancy, dont la 38e édition s'est ouverte ce midi, en présence de Philippe Claudel, président du salon, et de Laurent Hénart, maire de Nancy. Plus de 500 auteurs se croiseront en 3 jours d'événements totalement gratuits.

Fort de ses 37 éditions, le Livre sur la Place fait figure d'institution littéraire dans le Grand Est, avec un revers pour cette médaille : on prend les mêmes et on recommence, résument certains observateurs. Heureusement, la cité ducale abrite des empêcheurs de tourner en rond, qu'il était possible de croiser à quelques mètres de la Place Carrière, à la MJC Lillebonne ou dans la rue Stanislas. Microédition et maxi ambitions ont permis de varier les expériences littéraires.

De toutes les manifestations autour du livre qui chaque année ravissent lecteurs et curieux alsaciens, c'est certainement le Salon du livre de Colmar qui nous est le plus familier. Depuis vingt-cinq ans, ce salon des libraires réunit fin novembre le grand public autour d'une riche production éditoriale : la visite des différents Halls permet de parcourir autant la littérature de jeunesse, la bande dessinée, la littérature contemporaine, que la régionaliste alsatique… Chacun y trouvera son compte. Le Salon recherche en effet à être exhaustif - ce qui l'incitera par la suite à innover en proposant un espace alternatif. 

Organiser à l'intérieur du Salon du livre de Colmar, un salon dédié à la micro-édition, voilà un projet qui ne manquait pas d'ambition. Deux jeunes étudiantes de la région nous ont contactés pour nous faire part de leur projet, souhaitant attirer l'attention sur cette manifestation, dans la manifestation. « On a déjà réussi à toucher un petit nombre de professionnels de la micro-édition, mais le but de la manifestation est d'ouvrir ce milieu artistique et éditorial alternatif au plus grand nombre », expliquent-elles.

Exclusif ActuaLitté : Pour la ministre de la Culture, c'est à la fois un retour au travail et aux sources : le Livre sur la Place est le premier d'une longue série de salons et de récompenses en tout genre, et l'occasion pour elle d'expliciter un peu plus la ligne de son ministère, qui n'a pas dévié du livre malgré des économies de meilleure élève. Accueillie par la Présidente de cette 34e édition, Amélie Nothomb, et la commissaire générale Françoise Rossinot, la ministre a surtout effectué un petit retour en pays natal.