Oren Teicher ABA

Plus gros libraire des États-Unis selon Harris Interactive, la chaîne Barnes & Noble, née en 1873 dans une petite imprimerie de l'Illinois, a vu son histoire littéraire bousculée : des plaintes pour concurrence illégales, l'avénement d'internet et récemment, la crise pandémique. Passée de paria du secteur littéraire à un acteur économique majeur, la chaîne est aujourd'hui largement plébiscitée par les libraires indépendants et éditeurs, notamment contre le géant Amazon. 

L'association des libraires américains (ABA, American Booksellers Association) a désigné sa nouvelle directrice, en la personne d'Allison Hill, libraire californienne. Elle prendra la suite d'Oren Teicher à compter du 1er mars 2020, a annoncé l'organisation.

Le Department of Justice américain s'intéresse de très près à l'aspect anticoncurrentiel et monopolistique des activités de plusieurs grandes entreprises américaines des technologies. Les fameux GAFA sont dans le viseur, à savoir Google, Amazon, Facebook, Apple et quelques autres. L'association des libraires américains (ABA, American Booksellers Association) a sauté sur l'occasion pour décrier un peu plus les méthodes et l'influence du géant de la vente de livres...

Le mardi 18 décembre,  l'écrivain James Patterson a annoncé les noms des 333 libraires indépendants qui allaient bénéficier d'une subvention de 250 000 dollars dans le cadre de son programme Holiday Bookstore 2018. Une subvention que les librairies indépendantes considèrent comme un joli cadeau pour la saison des fêtes de fin d'année.

L'avenir nécessite de se retrousser les manches

La vente en ligne va-t-elle enfin se faire imposer un modèle de régulation ? L’affaire résolue par la Cour suprême en juin, aux États-Unis, le laisse entendre. South Dakota v. Wayfair, Inc., et al., institue un précédent dans l’économie de la vente internet, qui bouscule les idées communément admises.

Hier, la Cour suprême des États-Unis a remis de l'ordre dans le système de perception des taxes de vente, notamment pour le commerce en ligne. La décision a été applaudie par les membres de l’American Bookseller Association. Pour eux, cette législation devrait redynamiser les ventes des boutiques physiques.

À partir du 1er avril, Amazon commencera à verser la taxe de vente dans 45 Etats des États-Unis, avec l’ajout d’Hawaï, de l’Idaho et du Maine, rapporte l’American Booksellers Association. Une grande victoire pour l’égalité.

Il n'y aura pas d'édition 2017 pour BookExpo America, du moins pas tel qu'on connaissait l'événement ces dernières décennies. De nombreux changements ont été annoncés cette semaine par l'American Booksellers Association et son partenaire Reed Exhibitions aux libraires adhérents. Ils expliquent avoir décidé de muer, pour « refléter l'industrie du livre, où l'échange constant d'informations entre auteurs, éditeurs, libraires et lecteurs est essentiel ».

L’Association des Libraires du Québec organise depuis 2009 une rencontre interprofessionnelle visant à offrir un contexte de réflexion et d’échange sur des enjeux actuels du livre. Cette rencontre annuelle incontournable réunira les divers acteurs du livre pour une huitième édition centrée sur un sujet crucial : LA PROMOTION DU LIVRE.

L'American Booksellers Association (ABA), organe qui représente une partie des libraires américains, a annoncé sur son site la semaine dernière la mise en place d'une vaste campagne pour contester la domination d'Amazon sur les ventes de livres du pays. L'association invite tous ses membres à redoubler d'efforts pour inciter le gouvernement à ouvrir une enquête.

Jeff Bezos aurait-il pris goût aux boutiques physiques ? L’homme qui a décidé de tout vendre, Jeff Bezos, a ouvert une première librairie à Seattle début novembre 2015. Et voici qu’une flopée de nouveaux établissements serait en projet. Début décembre, une douce rumeur laissait envisager qu’une déclinaison berlinoise du concept voit le jour. En réalité, plusieurs centaines pourraient émerger. 

Le renouveau de la librairie indépendante aux États-Unis, manifeste au cours de l’année passée, résulte d’un long travail. Clients et commerçants sont parvenus à renouer, alors que le nombre d’établissements grandit dans le pays. Tout n’était pas rose : en 2014, les parts de marché de la librairie perdaient encore 1 point. Mais des acteurs comme James Patterson, et ses millions de dollars distribués aux établissements dynamiques, ont contribué à ce renouveau. Car début 2015, l’American Booksellers Association affirmait qu’avec 440 librairies de plus, le territoire avait connu une croissance de 27 %. 

Au cours de la Book Expo America, ce 28 mai, le président de l’association des libraires, Oren Teicher, s’est voulu rassurant. Selon lui, les commerçants ne sont plus en danger. Après six années de crise véritable dans le monde des indépendants, la situation se détend, et l’on assiste à de nouvelles ouvertures. 

Les petites entreprises, aux États-Unis, ont leur chevalier blanc : l'Advocates for Independent Business. Et cet organisme lance, en partenariat avec l'American Booksellers Association et plusieurs organisations locales, une campagne numérique. Appuyée par le hashtag #efairnessnow, elle cible les consommateurs. Unique mot d'ordre : soutien aux petits commerces.

Ce n'est pas sans humour, et un sentiment certainement de revanche, que le syndicat des libraires américains a lancé une opération de communication assez inédite. Remercier Amazon, quand on est libraire, voilà qui semble assez étrange. Et pourtant, l'American Booksellers Association s'est fendue d'un message sans équivoque : « Merci Amazon ».

Le 30 août 2012, juste à temps pour la rentrée, le vendeur de livres et de lecteurs numériques, mettait en place un partenariat avec les librairies indépendantes des États-Unis, en collaboration avec l'American Booksellers Association. Un an plus tard, les différents acteurs font le bilan : celui-ci est plutôt bon, même s'il est évident que vendre des ebooks ne fait pas le chiffre d'affaires d'une librairie. 

Fin juillet, le président américain avait soulevé une vague d'indignations chez les libraires américains suite à la visite organisée chez Amazon, dans un entrepôt de Chattanooga. En plus des critiques nombreuses de la profession, une lettre de l'Association des libraires américains, signée de la main de son président Oren Teicher, avait été envoyée à l'adresse de Barack Obama.

Oren Teicher, président de l'American Bookseller Association, a publié jeudi dernier une lettre ouverte au sujet de la situation actuelle touchant au monde des librairies. L'occasion pour lui d'évoquer une mauvaise décision fédérale quant à la tarification du livre, les dernières nouvelles au sujet de l'identité fictive de J. K. Rowling, le rachat du Washington Post par Jeff Bezos, mais surtout d'y aller de son pamphlet amer dirigé contre le géant Amazon.

La nouvelle fait grand bruit de l'autre côté des États-Unis : les librairies physiques, « bricks and mortar » selon l'expression locale, ont connu une hausse des visites en magasin pour les 3 premiers mois de 2013. À l'inverse, les boutiques de la high street britannique sont menacées, au minimum jusqu'en 2018, d'après les prévisions du Centre for Retail Research.

D'accord, Kobo n'est pas Amazon. Mais l'annonce d'un partenariat entre le revendeur d'ebook et d'appareils de lecture avec les libraires indépendants avait de quoi surprendre, voire même agacer. Mis en place par l'American Booksellers Association (ABA), il semblait logique que le responsable des partenariats de l'association, Oren Teicher, vienne présenter le projet et ses premiers résultats.

Kobo a annoncé aujourd'hui un partenariat avec l'American Booksellers Association. Le chef de file canadien des services de lecture numérique se rapproche des librairies indépendantes, en leur permettant de commercialiser les e-books estampillés Kobo via leurs sites internet et leurs boutiques. L'entreprise basée à Toronto et détenue par le Japonais Rakuten semble donc prendre le relais d'un programme abandonné par l'ex-partenaire de l'ABA : Google (

Si en France, les autorités européennes chargées de la concurrence ne semblent pas pressées de revenir chez les éditeurs, outre-Atlantique, les organisations professionnelles continuent d'en appeler aux dernières traces d'intelligence - ou de pitié - du ministère de la Justice. 

La procédure juridique entamée contre Apple et cinq éditeurs internationaux aux États-Unis est en passe de se résoudre. Trois d'entre eux ont décidé de se plier aux décisions du Département de la Justice, quand deux groupes avec Apple, ont préféré aller au combat devant le juge. Mais les organisations professionnelles ne restent pour autant pas les bras croisés, à compter les points. 

Le ministère de la Justice américain serait finalement parvenu à réunir trois des cinq éditeurs internationaux concernés dans l'entente avec Apple. Cet accord aurait permis une hausse des prix dans la vente des livres numériques, ainsi que l'instauration d'un contrat d'agence, par lequel les éditeurs fixent un prix de vente, unique, pour l'ensemble des revendeurs.

On se croirait revenu au temps des campagnes de Louis XIV. Quand les Habsbourgs menés par l'archiduc Léopold Ier pataugeaient en Hollande et cherchaient tant bien que mal des alliés pour contenir les armées du Roi Soleil. Sauf que dans le débat actuel, Louis XIV prendrait davantage la forme d'une gigantesque firme céphalopodéïdale connue sous le sobriquet d'Amazon et les Habsbourgs seraient un conglomérat d'acteurs du monde de l'édition.

La solution est-elle réellement de passer par l'acquisition et la commercialisation d'un nouveau lecteur ebook ? Il serait rudement étonnant de voir le Syndicat de la librairie française proposer son propre appareil de lecture en France. Mais qu'en est-il outre-Atlantique ?

L'accord passé entre Google eBook, la librairie de la firme californienne et l'ensemble des libraires indépendants du territoire étatsunien ne serait finalement pas si importante que prévu. En effet, selon des chiffres donnés par le président de l'American Booksellers Association, seuls 20 % des membres auraient contractualisé.

Amazon continue de jouer avec les lois. Le distributeur a ainsi essayé, dans la mesure du possible, d'éviter de payer les taxes et autres impôts des pays dans lesquels la firme est implantée.