Pakistan campagne

La liberté d'expression ne connaît pas de frontières, mais, aujourd'hui, elle est en grand danger. En Suisse ou en France, écrire est un acte si simple. Mais, dans de nombreux pays, les auteurs risquent d'être accusés d'espionnage ou considérés comme des ennemis publics. À cause de leurs écrits, leurs paroles, leurs dessins, leurs récits, leurs témoignages, leurs chansons, la liste des écrivains, des journalistes, des blogueurs, des traducteurs, des artistes harcelés, arrêtés, torturés, tués ou contraints à l'exil ne cesse de s’allonger tristement. 

Nous l’avions annoncé il y a quelques semaines, le premier album de la jeune Malala Yousafzai, sortira en français à la fin de l’année 2017. La plus jeune nobélisée du Monde a écrit cette histoire pour les enfants du monde entier à la suite de son combat pour le droit des femmes. Devenue en occident un véritable symbole de l’éducation des filles au Pakistan, Malala ne cesse de militer pour sa cause.

La semaine passée, dans la capitale du Pakistan, Islamabad, située au Nord du pays, une conférence de presse était organisée par Mirza Kashif Abbasi. Ce dernier présentait un livre, I am Not Malala, qui intervient en totale réaction contre le texte qu’avait fait paraître la jeune fille, qui a reçu le prix Nobel de la Paix en 2014. Elle fait suite à la journée contre Malala, initiée l’année passée.

Le 7ème Congrès mondial de l’Internationale de l’Education se déroule à Ottawa, au Canada, du 20 au 26 juillet 2015. Cette manifestation réunit deux mille personnes représentant 400 syndicats et associations d’enseignants venus de 171 pays.

L'histoire de Malala Yousafsai avait ému le monde entier, et l'édition n'avait pas tardé à en faire un événement livresque international. Dès l'âge de 11 ans, la jeune fille avait témoigné des conditions désastreuses de l'éducation dans son pays, au Pakistan. À la suite de ses apparitions publiques, et malgré les précautions, elle avait été victime d'une tentative d'assassinat en 2012, à l'âge de 15 ans. Elle avait ensuite utilisé son exposition médiatique pour servir sa cause : l'éducation pour tous les enfants.

La presse progouvernementale turque s'est déchaînée contre les romanciers Orhan Pamuk et Elif Shafak. Accusés d'être devenus les laquais de l'Occident, ils feraient partie « du lobby de la littérature internationale ». Et recrutés par des grandes puissances, leur travail serait de saper l'autorité de la Turquie. Ingérence, ou incontinence ?

L'intolérance – qui a dit la bêtise ? – vient de franchir un nouveau cap, alors qu'un réseau d'écoles privées au Pakistan a consacré un jour contre la jeune fille prix Nobel de la paix, Malala Yousafzai. Durant ce lundi 10 novembre, les établissements ont tenu à marquer leur protestation, contre les soutiens que reçoit la jeune fille à travers le monde.

Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, a tenu à saluer l’obtention des prix Nobel de la Paix et de littérature. L’Académie norvégienne, qui a dévoilé les lauréats de 2014, a agi avec justesse, considère l’Organisation des Nations Unies. Ce sont en effet deux messages forts que les Nobel propagent, tant avec le romancier français Patrick Modiano, Nobel de littérature, qu’avec Kailash Satyarthi et Malala Yousafzai, Nobel de la Paix tous deux. 

À la veille d’un jour symbolique, la 3e Journée internationale des filles (11 octobre), Plan International se félicite que le prix Nobel de la Paix ait été décerné à Malala, symbole du combat de millions de filles pour l’éducation

Même une fois devenue une célébrité, en survivant de justesse au mitraillage d'un bus d'écoliers, il est des messages qui restent difficiles à passer en terre fondamentaliste. Au nord-ouest du Pakistan, a été annulée une manifestation de lancement programmée dans le cadre de la campagne promotionnelle de l'autobiographie de Malala Yousafzai. La jeune militante pour l'éducation, déjà sur les traces de Rushdie, subirait la pression du gouvernement local, selon les organisateurs de l'événement et autorités relayés par l'AFP.

Les États-Unis viennent de remettre les copies. Et le pire des élèves en matière de contrefaçon, dans le domaine de la propriété intellectuelle est... l'Ukraine. Évidemment, une nation europennée ! Certes, une Europe un peu plus éloignée que la nôtre, car orientale, mais tout de même. Le pays vient de se retrouver numéro 1 des partenaires commerciaux qui ne parviennent pas à protéger les ayants droit d'oeuvres... De quoi améliorer les relations, voilà qui est sûr. 

Ben Laden est décédé au Pakistan, le 2 mai 2011, à Abbottabad. L'évènement sera raconté dans Not Easy Day, par Mark Owen, ex-membre de la Navy Seal, qui a mené en personne l'opération de son éviction. C'est Dutton du groupe Penguin, qui sortira ce rapport de mission à peine romancé et inédit, le 11 septembre prochain, dont 300 000 copies imprimées sont déjà prévues.

Le romancier britannique Sir Salman Rishdie a beau assurer ne pas avoir besoin de Visa pour se rendre au festival littéraire de Jaipur, en Inde, sa présence n'en reste pas moins fortement compromise. Alors que la ville compte plus de trois millions d'habitants, avec 10 % de la population musulmane, le ministre du Rajasthan a estimé que la venue de l'auteur serait plus qu'une mauvaise idée...

L'apparition d'un nouvel auteur sur Twitter se sera rarement accompagnée d'une telle vague de questionnements sur l'authenticité du compte. Salman Rushdie, privé du compte @salmanrushdie, est pourtant désormais présent sur le réseau social.

Raid policier au Pakistan contre le piratage de livres

Un an après l'attentat, le Pakistan salue la mémoire de Benazir Bhutto