Roberto Benigni La vie est belle

Après la publication de son ouvrage Gomorra en mars 2006, le journaliste et écrivain italien, originaire de Naples est devenu l’homme à abattre. Ayant dénoncé minutieusement les rouages du système mafieux, il avait été hissé au rang de héros national. Et même un certain Umberto Eco avait publiquement manifesté son soutien. Quatorze ans plus tard, le paysage politique a passablement changé dans le Bel Paese…

BANDE DESSINÉE – Trois tomes, plutôt qu’un seul, c’est le pari tenté par nos partenaires des librairies Momie ce jour. Renouer avec des classiques de la bande dessinée, du moins avec des titres qui ont marqué les libraires aujourd’hui passionnés. Nous abordons le 14e jour de confinement, vous n’avez toujours pas perdu l’esprit : bravo !

Lauréat en 2004 du prix Vittorio De Sica pour l’ensemble de son œuvre, Vincenzo Cerami fut aussi un scénariste chevronné : Le Saut dans le vide de Marco Bellocchio, Le Voyage du capitaine Fracasse d’Ettore Scola, mais aussi La vie est belle de Roberto Benigni, sorti en 1997 en Italie et en 1998 en France.

Tandis que François Hollande cherche encore à refourguer des avions Rafale à l'Inde, l'auteure de bandes dessinées et réalisatrice Marjane Satrapi l'accompagne pour amorcer la promotion de son prochain film, L'Extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea. Son adaptation du best-seller éponyme de Romain Puértolas (Le Dilettante), rassemblera un casting international, avec notamment Dhanush, superstar indienne, et Uma Thurman.

Le Pape François, « un extraordinaire révolutionnaire » ? Si Roberto Benigni le dit, on aurait envie de le croire. Présent pour le lancement du nouveau livre pontifical, Il nome di Dio e’ Misericordia, le comédien toscan s’est rendu « dans le plus petit État du monde, pour voir l’homme le plus grand du monde », explique-t-il. 

DisneyCendrillonKenneth BranaghMaléfiqueDumbo

À 72 ans, Vincenzo Cerami vient de décéder d'une longue maladie. Écrivain, journaliste et scénariste d'origine italienne, il avait été connu pour le livre La vita è bella. Ce livre avait été porté sur grand écran par Roberto Benigni. Et ce n'est pas anecdotique : Cerami avait lui-même connu l'influence de Pier Paolo Pasolini, alors qu'il était collégien et que ce dernier enseignait les lettres dans l'établissement.