The Creature Vault

Alors que la plus païenne des fêtes commerciales (ou inversement) peuple les devantures de citrouilles et d’évocations lugubroranges, Halloween sonnera le dernier jour du Mois de l’Imaginaire. Eh oui. Octobre, période désormais consacrée à ces mauvais genres méritait bien un coup de chapeau, avec ou sans tête. Avec une évidente Sympathy for the Devil, ActuaLitté rend justice à ces créatures mal-aimées que sont… les démons…

#Lectureetlittoral - Au cours d'une odyssée de 5000 km sur le littoral atlantique, Marc Roger, le conteur voyageur, projette de traverser 555 villes en une année, explorant 16 régions. Et ce n'est que le début ! À chaque étape, il dévoile ses lectures favorites tout en se faisant le champion de la cause écologique, ramassant 3 kg de déchets. Qui oserait dire que l'art et la protection de la planète ne vont pas de pair ? (Suivre Marc Roger sur Instagram)

Ce 26 juillet, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s’est adressé à un groupe d’élèves. Une allocution significative, alors que ces derniers reprennent le chemin de l’école après la pandémie de coronavirus. Installé dans la bibliothèque d’une école des Midlands de l’Est, Johnson y est donc allé de son petit mot. Dans un décor de livres qui a fini par prendre plus d’importance que ses propos.

L'année 2020 des Eisner Awards aura été mouvementée et pas à cause du coronavirus. Ces récompenses américaines, parmi les plus importantes dans le monde de la bande dessinée, sont décernées chaque année dans de nombreuses catégories, après un vote de représentants du secteur. Ce scrutin s'effectue en ligne, mais a dû être annulé cette année pour cause de problème technique, avant une nouvelle session. Qui se trouve à nouveau remise en cause.

« Au tout début de son épopée, Marvel est l’équivalent d’un groupe de rock médiocre qui se produit dans des bars. La société n’est pas encore “la maison des idées”, qu’elle deviendra plus tard. À ce moment-là, c’est davantage “la maison des idées des autres”. » Ainsi, l'ouvrage de Reed Tucker explique l'évolution du marché du comics, et spécifiquement de la maison Marvel.

La dystopie pour "envoyer un message de critique sociale déguisée"

Publié depuis 2009 dans le magazine japonais Big Comic Spirits (Shōgakukan), le manga de survival-horror I Am a Hero, signé Kengo Hanazawa, est traduit en français chez Kana depuis 2012. La série atteint tranquillement la vingtaine de volumes, et le regard des fans est tourné vers l'archipel, où une adaptation cinématographique en images réelles a été produite. La date de sortie japonaise est désormais connue.

Les bouquins de H.P. Lovecraft ne manquent pas de passages où l'on explique que des explorateurs sont tombés nez à nez avec une créature si hideuse qu'ils en sont morts sur le coup. Si les descriptions à demi-mot font tout le charme de l'écrivain, difficile de ne pas résister à l'envie de jeter un regard sur ces affreuses bestioles. Différentes représentations existent, même dans South Park, mais mieux vaut remonter à la source...

Anticipant la magie des fêtes de fin d'année, la maison d'édition HarperCollins et les Warner Bros. Studios ont publié le livre Harry Potter : The Creature Vault: The Creatures and Plants of the Harry Potter Films. Derrière ce titre à rallonge, signé Jody Revenson, sont regroupés des croquis et descriptions de la faune et la flore de l'univers des petits sorciers.

Les puristes préféreront se terrer dans le plus proche caveau, mais l'annonce des studios Universal en dit long sur l'inspiration débordante en matière de blockbusters. Le site Deadline rapporte que Dracula, La Momie et quelques autres bêtes comme Frankenstein, L'Homme invisible ou La Créature du Lagon Noir se retrouveront bientôt dans plusieurs films, seuls ou tous ensemble.

La défense de la propriété intellectuelle est le combat premier des éditeurs. Fait logique : c'est de l'exploitation commerciale des oeuvres que découle tout le commerce du livre. Et si l'on ne protège pas les droits que l'on a acquis, on peut risquer gros. La protection juridique est évidemment une approche première, qui a ses limites à l'ère numérique : c'est là qu'intervient le verrou numérique, qui est protéiforme. 

Il n'y a pas de sujets plus épineux que ceux qui touchent aux droits de l'un sans faire bouger ceux de dividu. Malléables à l'envi, leurs limites épousent curieusement celles du bon goût quand il s'agit d'humour. À tel point que rire est devenu un jeu risqué, plus aussi marrant qu'avant.