affichage signalisation

Les recherches sur l’encre électronique débutent à la fin des années 1990 au sein de la société E Ink pour offrir un meilleur écran aux liseuses en attendant le papier électronique. E Ink présente le prototype de son écran en 2002 et le commercialise en 2004. Un projet un peu différent est la technologie Gyricon développée par Xerox. Radicalement novateur lui aussi dans un domaine connexe, le projet @folio voit le jour en France dès 1996 mais reste malheureusement à l’état de prototype faute de soutien financier.

L’université de Tartu peut désormais se passer en partie du papier classique et profiter des produits développés par l’association des sociétés E Ink et Artec Design. Les écrans à base d'encre électronique, disposés un peu partout dans le campus, permettront aux étudiants de suivre l’évolution des cours de la journée plus aisément et plus écologiquement. 

C’est une alliance très stratégique que les deux acteurs viennent de monter : Japan Display et E Ink Holdings veulent travailler autour du papier électronique sur le long terme. Le projet est de voir la technologie du second dans les produits du premier. Logique. 

Très attendues, les évolutions en matière d’encre électronique débarquent : la société leader sur le marché E Ink Holding présente Advanced Color ePaper, ou ACeP, de son petit nom. Concrètement, chaque pixel de l’écran est en mesure d’afficher une couleur, plutôt que de passer par un filtre comme dans les précédentes générations. Mais en matière d'innovation, la firme garde un pied dans le monde du noir et blanc, avec un écran Mobius de 32 pouces.

Le papier électronique aurait définitivement le vent en poupe, d’après une étude de Credence Research. E-Paper Display Market – Growth, Share, Opportunities & Competitive Analysis, 2015-2022 examine les perspectives de ce secteur, avec la projection de 3,8 milliards $ de chiffre d’affaires. Dans le même temps, le marché des lecteurs ebook est sur le déclin, affirme cette même étude. Pas vraiment enthousiasmant...

Le CES de Las Vegas, salon faramineux dédié aux nouveautés technologiques, permet aux fabricants d’exposer leurs nouveautés. Sur le stand de la société E Ink, on pouvait par exemple découvrir une démonstration de force : quatre grands panneaux à base d’encre électronique, montrant les différentes applications de signalisation numérique.

La frontière s'amoindrit entre reader et panneau de signalisation. Après une année difficile, la société E-Ink Holdings, en partenariat avec Global Display Solution, lance un nouveau lecteur ebook à encre électronique, exposable en plein air, et de taille. L'appareil est doté d'un écran dont la diagonale fait 32 pouces et se décline en deux versions : l'une couleur, l'autre en noir et blanc. Le lancement du produit a été annoncé à l'occasion de la Display Week 2014.

La chaîne britannique du commerce de détail, John Lewis, teste actuellement dans sa boutique d'Exeter, l'affichage sur écran LCD e-paper, en lieu et place des traditionnelles étiquettes de papier. Le projet est mis en place en partenariat avec les experts Pierhouse et ZBD, et fait passer la signalétique du lieu de vente, informations produits, prix, offres promotionnelles, critiques et autres QR codes, à l'ère du numérique.

Le rassemblement annuel de la Society for Information Display (SID) s'est tenu en juin dernier à Boston, le temps de quelques jours qui ont réunis technophiles et constructeurs. Le SID 2012 a notamment été marqué par les démonstrations de la société E-Ink, qui a dévoilé son nouvel écran, le Triton 2, mais également de nouveaux usages de la technologie d'encre électronique.

Les recherches sur le papier électronique sont en cours dès 1997. Ce support aura une densité comparable au papier plastifié ou au transparent. Il pourra être utilisé indéfiniment, avec un contenu changé à volonté via l’internet.