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Tandis que de nouveaux outils technologiques facilitent et améliorent les créations automatisées, le marché de l'art reste exposé aux faux artistiques et autres escroqueries. Une proposition de loi entend mettre à jour l'arsenal législatif et les sanctions associées à ce type de délits.

Même l’art s’y met ! Après les cryptomonnaies, l’art passe au numérique avec la technologie NFT (ou jetons non fongibles en français) qui permet d’apposer un certificat de propriété numérique à une œuvre. En échange de son achat, l’investisseur reçoit un jeton numérique prouvant le caractère original de l’œuvre qu’il vient d’acquérir. Ce n’est donc pas l’œuvre qui s’échange en tant que telle, mais sa propriété. 

L’histoire des planches originales de Blake et Mortimer, et les répercussions dans le monde de l’enchère BD continuent de faire des vagues. Au départ, une enquête, avec perquisition, chez des galeristes parisiens : des soupçons de recel, qui finissent par des démentis. Et entre les deux, le doute qui s’immisce chez les clients.

Mais qui cherche à pirater l’édition ? Depuis plusieurs semaines, une escroquerie habile cible éditeurs, agents et scouts, avec une justesse qui laisse perplexe. Les motivations de cette arnaque sont en revanche plus ouvertement affichées : s’emparer de livres encore inédits, mais sans enjeu commercial primordial...