etats unis pret ebooks

La vente de livres numériques a connu une augmentation de 9 % en 2023 (+5 % en 2022), atteignant un chiffre global de 122 millions € pour l'ensemble du marché du livre numérique en langue espagnole, dont 68 millions € réalisés en Espagne, révèle une étude de Libranda, société spécialiste de la distribution d'ebooks.

Les améliorations des technologies de synthèse vocale, aidées par les apports de l'intelligence artificielle, bouleversent le paysage de la lecture à voix haute et de l'enregistrement des livres audio. Dernier exemple en date, une fonctionnalité testée par Amazon, qui permet aux auteurs autopubliés de générer une version lue de leur texte en 72 heures seulement.

Vivendi annonce avoir obtenu aujourd’hui l’autorisation de la Commission européenne de réaliser son projet de rapprochement avec le groupe Lagardère. Elle est subordonnée à la réalisation des deux engagements proposés par Vivendi, à savoir la cession de 100 % du capital d’Editis, pour laquelle le Groupe a conclu une promesse d’achat avec International Media Invest a.s. le 23 avril dernier, ainsi qu’à la cession intégrale du magazine Gala qui fait d’ores et déjà l’objet de nombreuses marques d’intérêt.

ProcesIA — Ouvert ce 20 mars, le procès opposant l’industrie américaine de l’édition à Internet Archive prend déjà un air de règlement de comptes. Ce 24 mars, le tribunal du district sud de New York a rendu un premier jugement en faveur des plaignants : les éditeurs obtiennent gain de cause. Un premier combat perdu, qui fleure déjà bon la mise à mort prochaine.

ProcesIA - Embarquée dans un procès contre Internet Archive, l’association des éditeurs américains tente une nouvelle passe d’armes. Un référé pour violation du copyright vient d’être déposé, suite à la première plainte datée 1er juin 2020, devant le tribunal de district des États-Unis. Après deux années de litige, la requête pose plus clairement que jamais les faits et conteste l’actuelle législation, « indéniablement en défaveur des éditeurs ».

La tentative de régulation du prêt numérique de l'État du Maryland a fait long feu. Le législateur avait tenté d'équilibrer les relations entre les bibliothèques et les éditeurs, en obligeant ces derniers à proposer des « conditions équitables » pour la vente de licences de prêt aux établissements publics. La cour de district du Maryland vient d'enfoncer le clou, en déclarant cette tentative inconstitutionnelle.

En Europe comme aux États-Unis, les éditeurs vendent aux bibliothèques des licences permettant le prêt de livres numériques. Le coût de celles-ci est jugé prohibitif, et les conditions d'utilisation trop restrictives, par les professionnels et certaines organisations. Deux d'entre elles réclament l'application d'un même cadre de prêt pour les formats imprimés et numériques.

BookBanUSA — Face à l’impressionnante et terrifiante vague de censure sévissant aux États-Unis, les acteurs du monde du livre s’engagent. La bibliothèque publique de New York (NYPL), associée aux éditeurs Hachette Book Group, Macmillan Publishers et Scholastic, a créé Books For All, une initiative permettant aux lecteurs américains d’accéder aux livres censurés via l’application SimplyE. Avec ou sans carte de bibliothèque. 

« Quand un éditeur multiplie ses gains au détriment du public, l’État a un intérêt légitime à encadrer la situation. » Cette déclaration du procureur général de l’État du Maryland n’avait clairement pas plu aux éditeurs américains. Revendiquant la nécessité d’une lutte contre des « pratiques injustes » en matière de prêt numérique, ce dernier s’oppose à l’Association of American Publishers. 

Plus de 600 établissements partenaires, quelque 250.000 ouvrages disponibles, avec des nouveautés, bien entendu : l’offre de prêt numérique en bibliothèques étend son périmètre. En effet, le fabricant de liseuses Bookeen fait état d’une mise à jour pour les modèles DIVA, qui connecte directement les appareils aux services de prêts d’ebooks.

Maria A. Pallante, CEO et présidente de l'Association of American Publishers (AAP), a réagi à la décision de la gouverneure de l'État de New York, Kathy Hochul, d'opposer son veto « au projet de loi inconstitutionnel » sur les ebooks. Depuis l'annonce de propositions de lois relatives au prêt numérique, l'AAP s'attèle à empêcher leur entrée en vigueur dans les Etats du Maryland et de New-York. Elles obligeraient les éditeurs à proposer des conditions « raisonnables » pour le prêt des livres numériques et audio dans les bibliothèques.

Aux États-Unis, l'État du Maryland est devenu le terrain d'une bataille qui oppose bibliothécaires et éditeurs. Les premiers soutiennent une régulation encadrant le prêt numérique dans les bibliothèques, tandis que les seconds assurent qu'une loi obligeant à des conditions « raisonnables » est inconstitutionnelle. Les faits sont pourtant là : la dérégulation du prêt numérique n'est pas du tout au bénéfice des établissements — et des lecteurs.

Dans l'État du Maryland, un projet de loi, qui garantirait aux bibliothèques publiques le droit d'octroyer des licences et de prêter des livres électroniques mis à la disposition des utilisateurs, a été validé en juin 2021. Cette loi exige que tout éditeur proposant de concéder sous licence « un produit littéraire électronique », concède également, là aussi sous licence, le contenu aux bibliothèques publiques « à des conditions raisonnables ». Cela permettraient aux utilisateurs de la bibliothèque d'y avoir accès. Le projet de loi devrait entrer en vigueur en janvier 2022.

L'association des éditeurs américains met ses menaces à exécution : considérant que l'État du Maryland empiète sur les lois régissant le copyright en tentant de réguler les conditions de prêt des livres numériques et audio dans les bibliothèques, en particulier le coût des licences, l'organisation porte le cas devant les tribunaux...

L'éditeur britannique Pearson Education a suscité la colère des bibliothécaires des universités du Royaume-Uni en annonçant une hausse de 500 % des prix appliqués sur 5028 ouvrages et leur licence de prêt dans les établissements. Applicable dès le 4 décembre prochain, elle place les bibliothèques et leurs budgets dans une situation délicate, dénoncent les professionnels.

L’essor des livres numériques est notamment signe d’un intérêt pour la lecture, avec une facilité d’accès décuplée par les bibliothèques. En Australie, plusieurs auteurs se sont adressés au gouvernement, demandant la mise à jour du droit de prêt : celui-ci permet la rémunération des écrivains pour les livres prêtés par les bibliothèques. Or pour l’instant, ce programme ignore livres numériques et livres audio…

En Allemagne, le torchon brûle entre les éditeurs, auteurs et libraires d'un côté, et les bibliothécaires de l'autre. Les premiers mettent en avant, dans une lettre ouverte et une campagne médiatique, les risques que ferait peser sur la création un accès plus large aux livres numériques dans les bibliothèques. Les établissements de lecture publique de leur côté, dénoncent une diabolisation du prêt numérique.

The African Poetry Digital Portal (« Le portail numérique de la poésie africaine ») est une ressource pour l'étude de l'histoire de la poésie africaine, qui donne accès à des informations biographiques, manuscrits, informations, enregistrements vidéo, images et variété de documents liés à la poésie africaine, de l'Antiquité à nos jours. La Fondation Andrew W. Mellon a récemment accordé une subvention de 750 000 $ à une équipe internationale, d’une durée de trois ans, afin de développer cette plateforme.

Les États-Unis sont-ils sur la voie de la régulation en matière de prêt numérique au sein des bibliothèques ? Après l'État du Maryland, celui de New York a vu ses chambres parlementaires adopter une loi contraignant les éditeurs à proposer leurs livres numériques et livres audio à des « conditions raisonnables » aux bibliothèques.

Voici une première dans l’histoire des établissements de prêts aux États-Unis. Le gouverneur du Maryland, Larry Hogan, s’apprête à signer un texte de loi inédit. Il garantirait aux bibliothèques de pouvoir concéder des licences pour du contenu numérique, à destination des usagers. Et donc, simplifier la question du prêt d’ebooks ou d’audiolivres.

La chair à canon éditoriale d’Amazon réside dans son programme d’autopublication Kindle Direct Publishing. Or, à mesure que la pandémie s’est étendue au monde, les demandes en contenus numériques ont fortement augmenté. Mais Amazon s’entête et refuse toujours de vendre ses livres numériques et audiolivres aux établissements de prêt, y compris ceux de ses maisons d’édition, Amazon Publishing. Sauf que la pression monte…

L'EDRLab, laboratoire européen de la lecture numérique, se réjouit de l'implémentation du DRM LCP, interopérable, dans plusieurs applications, françaises, mais aussi américaines et même italienne. Pour les solutions développées en France, Baobab, l'application officielle de PNB, améliore sa prise en charge, tandis que CVS Ma Médi@thèque allie vidéo, musique, presse et livre dans une seule application.

Les bibliothécaires américains dénoncent depuis plusieurs années un état de fait, imposé par Amazon. Les ouvrages publiés par sa filiale Amazon Publishing restaient ainsi indisponibles au prêt dans les établissements de lecture publique. Une situation qui pourrait enfin changer, dès l'année prochaine, suite à des négociations.

5 millions $ CA (3,2 millions €), la nouvelle levée de fonds entreprise par De Marque est significative. L’entreprise spécialisée dans la distribution de biens numériques poursuit sa croissance. Et le contexte sanitaire, propice aux usages numériques, se change en opportunité exceptionnelle.

Voici l’homme que tous les bibliothécaires des États-Unis ont fini par haïr : John Sargent, précédemment PDG de la maison Macmillan, vient d’annoncer son départ. Pas certain que le lobbying des bibliothèques en soit la cause. En revanche, on sait que des désaccords avec sa direction ont conduit à cette décision.

ProcesIA - Vint le Covid, et la fermeture systématiques des librairies et des bibliothèques. Pour les lecteurs, les chercheurs, les étudiants, plus aucun accès — en avril, selon l’UNESCO, 90 % des élèves étaient sanctionnés par l’épidémie dans leurs études. Et dans ces ténèbres, une lumière : Internet Archive, qui mettait en place sa bibliothèque d’urgence

Début juin, plusieurs groupes américains décidaient de réduire les coûts de leur offre à destination des bibliothèques. D’un côté, Macmillan US faisait sauter son embargo délétère, quand Penguin Random House réduisait le prix des licences octroyées pour une année. Mais PRH a décidé de prolonger sa nouvelle politique.

Un important procès se profile dans le monde de l'édition : quatre éditeurs attaquent en justice une plateforme patrimoniale, Internet Archive. Ils accusent cette dernière d'avoir enfreint le droit d'auteur en prêtant des exemplaires numériques d'œuvres sous droits, sans licence ni autorisation. Au-delà des faits, le procès est révélateur du dialogue particulièrement difficile entre les bibliothèques et les éditeurs, dès qu'il s'agit des ressources numériques.

La plateforme Internet Archive, organisation américaine à but non lucratif dédiée à l’archivage du Web et pensée à la manière d’une bibliothèque numérique, vient d’ouvrir une Bibliothèque nationale d’urgence. Une réponse structurée à l'état de crise sanitaire mondiale. Depuis mardi 24 mars, plus de 1,4 million d'ouvrages sont ainsi disponibles en accès illimité aux internautes du monde entier. 

Pour encourager la lecture de livres chez les élèves, le groupe Penguin Random House choisit le numérique. Et pour mieux faire, ils annoncent une réduction des prix à destination des grossistes qui vendent les ebooks PRH aux bibliothèques scolaires. Chance ? Presque pas…