La perversité, espèce de gène quasi récessif qui se transmet de génération en génération. Comme l’on a les yeux bleus de son grand-oncle, on est violeur de père en fils, de grand-mère à mère. Horreur d’un constat qui ne peut que nous faire trembler. C’est celui que fait Sophie Chauveau dans son dernier et remarquable récit La fabrique des pervers.