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Les Monsieur Madame, iconique série de livres pour enfants écrite et dessinée par Roger Hargreaves, sont de retour pour de nouvelles aventures. Cette fois-ci, pas de guilis pour Monsieur Chatouille, ou de pâtisseries pour Monsieur Glouton : c’est avec des jeux de société que les petits personnages reviennent sur le devant de la scène, grâce au nouveau partenariat entre la licence et le fabricant de jeu espagnol Educa Borras. 

Aux États-Unis, Tik Tok intéresse de plus en plus d’acteurs du monde du livre. Des bibliothécaires s’emparent désormais des codes du réseau pour se mettre en scène de manière ludique et communiquer ainsi directement avec les publics adolescents. 

L’agence publique du Local Government Management Agency (LGMA) rend compte du bon fonctionnement des services municipaux de l’Irlande tel que le développement des bibliothèques publiques. Dans un rapport publié ce 24 février, elle fait état des emprunts dans les établissements bibliothécaires sur l’année 2019. Si dans l’ensemble, les lecteurs irlandais semblent être férus de littérature jeunesse, ils font également la part belle à leurs auteurs locaux. 

Les résultats de la firme continuent de voler au-dessus des nuages : avec une croissance de 20 % sur 2019, le chiffre d’affaires se monte à 280,5 milliards $. À l’image de la période de Noël, qui affiche elle aussi 21 % de mieux.

Connaissez-vous l'Umbrella Academy ? Sir Reginald Hargreeves, un inventeur richissime et un poil excentrique, en est à l’origine. À la suite d’un événement resté inexpliqué (ou soi-disant !), 43 enfants dotés de pouvoirs virent le jour au même moment un peu partout dans le monde. Sept d’entre eux composent l'Academy. 

43 enfants exceptionnels : leurs mères n'étaient pas enceintes

Le 15 février prochain, Netflix diffusera les 10 épisodes de la première saison de The Umbrella Academy, une série inspirée de la bande dessinée éponyme de Gerard Way avec les illustrations de Gabriel Bá. Pour l'occasion, le service de streaming sort la bande-annonce officielle de la série. 

SÉRIE – Le 15 février prochain, Netflix diffusera les 10 épisodes de la première saison de The Umbrella Academy : annoncée en juillet 2015, elle aura pris son temps. La série est inspirée du comic de Gerard Way, avec les illustrations de Gabriel Bà. 

Madame Tête-En-L’air, Monsieur Chatouille, Madame Tintamarre ou encore Monsieur Grognon sont des héros emblématiques de notre enfance. Pourtant, une étude anglaise sur les genres et les stéréotypes dans la littérature jeunesse qualifie la série des Monsieur Madame sexiste, parcourue de personnages clichés.

Le 36e personnage de la série des « Monsieur Madame » est une femme, et elle entend bien représenter de manière plus fidèle la diversité des profils et des ambitions. Madame Invention, ingénieuse et douée de ses mains, entend « défier les stéréotypes », selon son auteur Adam Hargreaves, fils du créateur de la célèbre série de livres jeunesse, Roger Hargreaves.

Qui ne s'est jamais amusé à s'attribuer un « Monsieur Madame », ou à affubler un ou une amie d'un personnage de la célèbre série créée par Roger Hargreaves ? Le Huffington Post a demandé à Adam Hargreaves, fils de l'auteur, de dessiner quelques célébrités à la manière Monsieur Madame...

Le service de streaming Netflix a annoncé l'entrée en production d'une adaptation live action de la bande dessinée Umbrella Academy de Gerard Way et Gabriel Bá, pour une diffusion prévue en 2018. Surprise, il s'agit d'une histoire de super-héros, mais avec un twist particulier, histoire d'apporter un peu d'originalité à un genre qui n'en finit plus de tourner sur les écrans.

Ce 17 avril, l’artiste EFIX faisait un malheur, tout en offrant un sourire immense aux Montpelliérains. Sur les panneaux d’affichage de la ville, où sourient d’ordinaire les candidats à la présidentielle, l’artiste avait substitué les personnages de Monsieur Madame. 

Il s’agit d’une des séries de livres pour la jeunesse les plus populaires du monde : Monsieur Madame fête ses 45 ans, avec une première publication, Monsieur Chatouille, en 1971 en version originale. Pour l’occasion, quatre nouveaux personnages ont été créés, et d’autres ont été remis au goût du jour en reprenant les tendances marquantes de chaque décennie... Dites bonjour à Monsieur Punk Rocker, Monsieur Hipster ou encore Madame Vlogueuse.

Dans un communiqué, la Publishers Association se réjouit de la suppression de l'exception pour la copie privée, au Royaume-Uni. Cette mesure législative, introduite en octobre 2014, ne disposait pas d'un système compensatoire. Les artistes et ayants droit s'étaient opposés à ce système, et ont obtenu gain de cause devant la Haute Cour de Justice, début juillet. Réaliser des copies d'œuvres à des fins personnelles redevient donc illégal, à moins de disposer d'une licence adéquate.

Le 6 mai dernier, la Commission européenne présentait une stratégie pour un marché unique numérique plus raccord avec les exigences des ayants droit. Dans le même temps, la Ligue européenne des bibliothèques de recherche, soutenue par nombre d'organisations, dévoilait la Déclaration de La Haye. Histoire de rappeler que l'exploitation des données, ainsi que la fouille de textes devaient devenir des outils libres au service de la connaissance.

La Foire du Livre de Londres était évidemment le rendez-vous incontournable pour la profession, au Royaume-Uni. ActuaLitté a pu s'entretenir avec Richard Mollet, le directeur exécutif de la Publishers Association, l'équivalent britannique du Syndicat national de l'édition. Rapport Reda, bien sûr, mais aussi la fouille de textes et de données, le piratage ou le prêt numérique en bibliothèque font partie des points chauds du moment, outre-Manche.

Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent dans les données. Depuis décembre 2012, le Royaume-Uni s'est lancé dans une grande enquête autour de l'exploration des données, ce que l'on appelle le data mining. A l'époque, les contours de ce projet restaient encore flous, d'autant que le pays ne disposait pas de solutions légales appropriées. Tout le monde a été écouté, auditionné - et de nouvelles bases sont posées. Décryptage, avec Calimaq.

Le président du CSPLA, Pierre-Jean Racine, vient de confier à Me Jean Martin, la responsabilité d'une mission concernant le data mining, ou la fouille de données. Pour le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, cette utilisation d'oeuvres soumises au droit d'auteur pourrait nécessiter l'introduction « d'une nouvelle exception au droit d'auteur », ainsi que nous l'avions dévoilé début juillet. 

Exclusif : Après son étude du cloud computing, le Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique, CSPLA, se penchera prochainement sur la question épineuse du data mining. En pleine période de crise après les révélations d'Edward Snowden sur la surveillance des réseaux à l'international par le gouvernement américain, la question des données est plus que jamais à l'ordre du jour. Et par extension, leur protection, en regard de la législation sur le droit d'auteur.

Ian Hargreaves, un nom qui fait trembler dans les hautes sphères des entreprises culturelles : l'auteur du rapport commandé par le gouvernement britannique sur les exceptions au copyright se propose d'en augmenter le nombre. Et donc de multiplier les cas où le copyright ne s'appliquerait plus, de façon légale, pour certains usages. Des libertés qui dérangent

Mireille l'abeilleAntoon Krings Théo le Mulot«Les Drôles de Petites Bêtes»

HarperCollins a profité de l'inauguration de la London Book Fair pour exhorter le gouvernement britannique à ne pas « amoindrir les lois relatives au copyright », sous peine de menacer l'économie culturelle du pays. Cette réaction fait suite à celle de la Publishers Association, qui a prodigué les mêmes mises en garde à Ed Vaizey, le Ministre de la Culture britannique. Celui-ci venait d'annoncer des modifications des lois sur le copyright, suite à un rapport remis au gouvernement qui en pointe la vétusté. 

L'association des éditeurs en Grande-Bretagne (Publishers Association, ou PA) a émis ce même jour un avis défavorable au projet de révision du régime de la propriété intellectuelle, initiée par le gouvernement. Ce dernier base sa réflexion sur le rapport de la commission Hargreaves, dont les conclusions seraient biaisées, selon la PA.

La série des Monsieur Madame, écrite et dessinée par le Britannique Roger Hargreaves (1935-1988) à partir de 1971, est arrivée en France en 1982. Depuis, comme presque partout ailleurs dans le monde, le succès ne s'est jamais démenti. Ces livres pour enfant, distribués en France par Hachette jeunesse, se vendent toujours comme des petits pains.

Lorena Boix Alonso, la directrice de cabinet adjointe de la Commissaire Européenne à la culture, Neelie Kroes, vient de publier une longue et riche interview sur le site du forum d'Avignon. Mme Alonso ne transige pas sur une seule chose : les créateurs doivent pouvoir être rémunérés et la propriété intellectuelle sert ou devrait servir à cela.

On célèbre cette année le 40e anniversaire de Monsieur et Madame, les petits dessins mignons tout plein, aux aventures joyeuses, dans un monde idéal.

Comme l'avait annoncé le ministre de la Culture Ed Vezay, les recommandations du rapport Hargreaves sont de nature à rassurer les éditeurs. Les droits de priorité intellectuelle restent une priorité au Royaume-Uni !