CHRONIQUES ANTI-ISOLEMENT de L’ÂME DES PEUPLES — C’est un vieux Monsieur à la longue barbe blanche, le visage hagard, le regard doux. « Babik » Artush Mirzoyan a 82 ans. Comme chaque 24 avril, il se rend de bonne heure à la colline de Ttsitsernakaberd, le fort aux hirondelles, où arrivé au sommet il déposera son bouquet d’œillets au mémorial dédié aux victimes du génocide de 1915.