Élevé par une arrière-grand-mère aveugle de naissance, qui ne possédait qu’un seul livre, une bible en slavon, Dimitri n’aurait jamais dû devenir écrivain. L’aïeule était pleureuse professionnelle, et l’enfant devait l’accompagner lors des veillées funèbres. Il a appris à lire à l’église auprès d’une autre femme, qui lisait les psaumes à voix haute, en suivant le texte du doigt.