photo selfie bibliothèque

Accumuler des milliers de livres dans un garage suffit-il à créer une bibliothèque publique ? Un placard se transforme-t-il en magnifique bibliothèque d'un claquement de doigts ? Jeremy Cameron, auteur de 73 ans de Greenhill Road, dans le West Acre et le compte tiktok DailyBookRecs le prouvent. Plusieurs générations les séparent, la passion des livres les rapprochent et la créativité les caractérisent, surtout quand il faut trouver où ranger sa pile de livres...

Le Cabinet Royal Portugais de Lecture, un joyau culturel peu connu fondé il y a 185 ans, voit affluer de nouveaux visiteurs depuis que ses beautés architecturales sont devenues virales sur TikTok et Instagram. Située au cœur de Rio de Janeiro, elle abrite la plus grande collection d'ouvrages d’auteurs portugais en dehors du Portugal, 400.000 volumes anciens reliés en cuir et une spectaculaire salle de lecture. Le temple des chercheurs... ou des amateurs de selfies ?

En avril, les libraires et espaces culturels de La Réunion se mobilisent : l'opération Je lis un livre péi, qui se déroule pour la 6e année consécutive, fera la promotion du livre réunionnais malgré le contexte sanitaire difficile. Rencontres-dédicaces, lectures, conférences-débats, contes, ateliers de loisirs créatifs ... Du 16 au 23 avril, toute l'île mettra en valeur la production éditoriale locale. 

Phénomène musical parti de Corée du Sud avec le Gangnam style de Psy, la K-pop fait des émules, encore et encore. L’un des groupes du moment, BTS, dont le leader est surnommé RM a survolté ses fans à l’occasion d’un selfie…. livre en main. Il s’agit d'une anthologie sur la vie de douze artistes coréens, et leurs oeuvres, décédés, comme le titre l’indique assez jeunes. Une promotion inattendue qui a porté l’ouvrage aux cimes des ventes, assure la première chaîne de librairie du pays, Kyobo Book Center.

L’association La Réunion des Livres annonce la 5e édition de l'opération Je lis un livre péi !, qui valorise le livre réunionnais ainsi que toute la filière du livre, des librairies aux bibliothèques, en passant par les maisons d'édition. Rendez-vous le 24 avril prochain pour démontrer son amour des livres et de la lecture.

Si ces derniers en doutaient, ils seront rassurés : le Service bibliothèques & archives de la Ville de Lausanne aime ses usagers et leur prouve. En effet, si la Suisse est en semi-confinement, avec une approche certainement moins dramatique qu’en France, on rivalise d’ingéniosité pour faire perdurer le lien social autour de la lecture. Et des livres.

Les lecteurs aiment-ils plus les livres que leurs auteurs ? Probablement pas — et de toute manière l’un ne va pas sans l’autre. En revanche, la rencontre avec les créateurs reste une valeur sûre — qui décroît cependant avec l’âge du lectorat. C’est ce que dévoile une étude de Babelio, opérée à travers les utilisateurs de son réseau.

L'Université Toulouse III Paul Sabatier a ouvert récemment un concours de Bookfaces en partenariat avec leur bibliothèque universitaire des sciences. Un petit exercice artistique qui forcera les étudiants toulousains à user de leurs talents de recherche et d'imagination.

Les analystes peuvent se mettre en vacances, voire en congé sans solde, le Telegraph, respectable publication britannique, vient de leur couper l’herbe sous le pied. Alors que l’on se perdait en conjectures pour comprendre quoi ou qui incriminer pour expliquer la baisse des ventes d’ebooks, le journal a une idée. Une vraie idée. Du type fulgurante. 

Parce que Youtube est devenu l’endroit où les plus jeunes se retrouvent – et d’autres, moins jeunes certainement –, les éditeurs tentent d’investir les lieux. La mode des Youtubers conjuguée aux besoins de référencement des marques a ainsi conduit à développer, chez HaperCollins, une opération spécifique à travers sa chaîne Book Studio 16. Lancée le 18 mai, cette campagne Shelfie Contest offre une somme de 500 $ en livres au vainqueur. Mais comment gagner ? Il suffit de tenter sa chance...

Le « grand retour du vinyle » observé et commenté depuis quelques années ne s'est pas fait tout seul : outre les grands CD noirs, les pochettes contiennent souvent un code pour télécharger les titres en MP3, ou même une version CD de l'album, à partir duquel il sera possible d'extraire les morceaux. Ainsi, le prix plus élevé — parfois bien plus, dans le cas du vinyle — de l'oeuvre au format physique se justifie plus aisément, et l'auditeur dispose d'un peu plus de confort d'écoute. Une approche que le livre adopte, petit à petit.

Le point fait partie des revendications des lecteurs et chercheurs qui occupent la Bibliothèque nationale de France. Certains d'entre eux demandent que les photographies d'ouvrages soient autorisées, dans le cadre d'un usage privé. Jusqu'à présent, les usagers qui désiraient effectuer quelques clichés devaient remplir un formulaire les « engageant à ne pas utiliser les photographies pour un usage public ». Une situation qui devrait changer dès la rentrée prochaine.