Radiant Tony Valente

AVANT-PARUTION – Dans la rentrée littéraire, certains petits bijoux se cachent, attendant que les journalistes fassent leur travail. Parmi ces autrices, Valérie Tong Cuong, lauréate du Prix Livre de Poche 2018, dans la catégorie littérature, elle sortira un douzième roman, « fiévreux, ardent et bouleversant », assure son éditrice, Véronique Cardi, PDG des éditions JC Lattès.

HIVER2024 - L'emprise sur la presse et l'édition ne se limite pas aux seuls milliardaires menant des opérations de prédation. Amazon s'est imposé comme le principal distributeur de livres, tandis que Google et Facebook ont pris une place significative dans le monde de la presse à travers leurs plateformes publicitaires...

HIVER2024 - Incarcéré dans « l'Ombre », un lieu où les remords se transforment en puissance, Moon doit vaincre ses propres démons afin de reconquérir sa réalité. 

AVANT-PARUTION – Qui ne connaît pas ce grand jeu au succès antique : Le laby de Totor ? Parce que Larbier et Caznove ont décidé voilà quelques années de revisiter la mythologie, ont débarqué en librairie Les Mythos. Bien des questions autour des légendes grecques, auxquelles sont apportées des réponses qui valent leur pesant de cacahuètes…

BONNES FEUILLES - En 1994, dans un village de la baie de Somme, le jeune Tony, âgé de dix ans, nourrit un rêve ambitieux : gagner un concours d'imitateurs d'oiseaux en reproduisant parfaitement le chant complexe du Rossignol. 

BONNES FEUILLES - Après un échec professionnel, Tony relève les défis provocateurs d’une coach et se libère de ses conditionnements. Puis un richissime philanthrope l’initie aux lois intemporelles de l’abondance lors d’une cérémonie ancestrale et lui dévoile de surprenants secrets de réussite. 

BONNES FEUILLES - Une fresque picaresque au siècle du baroque sur les pas d'un tout petit homme au destin de légende. À Venise, Malte et Prague se murmure la légende d’un homme de toute petite taille glissé dans les ombres de la grande Histoire...

BONNES FEUILLES - Quand Éva débarque à New York, elle a plus d’une idée en tête : côté pile, interviewer des personnalités apparemment inaccessibles pour une jeune journaliste française – comme l’impressionnante Toni Morrison, qui pourrait se confier sur les très récentes émeutes raciales qui viennent d’enflammer la ville. 

BONNES FEUILLES - Bernard Boutet de Monvel (1881-1949), au-delà d'être un peintre spécialisé dans le portrait de sportifs et de dandys, s'est distingué comme décorateur et illustrateur emblématique de l'élégance masculine, collaborant avec des publications renommées comme la Gazette du Bon Ton et Harper’s Bazaar. 

AVANT-PARUTION – La rentrée littéraire comptera son lot de délicieuses surprises : chez Flammarion jeunesse, c’est Patrice Leconte, le réalisateur, qui donnera le ton. Lui qui avait commencé sa carrière chez Pilote, a repris le chemin des livres, le temps d’un petit ouvrage destiné à tous ceux qui aiment se faire des nœuds au cerveau.

BONNES FEUILLES - Une plume, un ton, une atmosphère. Un premier roman élégant à la sensibilité pleine de fantaisie. Dans son atelier des bords de Seine, Éva, taxidermiste, doit honorer une commande un peu spéciale : un hamster-lion. C’est une chose rassurante, les problèmes sans solution. On sait ce qu’il faut en faire : les remettre à plus tard. 

HIVER2024 - Roman noir : Mélina, infirmière en soins palliatifs, consciencieuse et pleine d’empathie pour ses patients, file le parfait amour avec son compagnon Antoine, rédacteur d’oraisons funèbres. 

BONNES FEUILLES - « Oui, il urge de te lire et de te connaître. Il urge de citer ton travail et de le replacer dans une généalogie des féminismes, dans une histoire des féminismes noirs où il a sa place entre les théorisations du Combahee River Collective, bell hooks, la matrice des oppressions de Patricia Hills Collins et l’intersectionnalité tel que vulgarisé par Kimberlé Crenshaw. » 

BONNES FEUILLES – Le trait de Jaume Pallardó, héritier de la ligne claire, est représentatif de la « nouvelle école valencienne ». Avec La Mort rose, il signe un récit de science-fiction poignant, captivant et, malgré lui, actuel. Un roman graphique qui devrait, grâce aux différentes formes fictionnelles par lequel il a déjà été abordé par le passé, nous faire davantage réfléchir sur ce que notre société doit être. Le fameux « monde d’après ».

BONNES FEUILLES – Après avoir publié en 2004 La vie intime de Laura suivi du Mystère du lapin pensant, les éditions des femmes-Antoinette Fouque présentent une nouvelle édition de ces deux contes, réunis en un volume auquel viennent s’ajouter deux titres : une nouvelle traduction de La femme qui a tué les poissons (Ramsay, 1990 et Seuil, 1997) et un conte inédit en français et publié pour la première fois, Comme si c’était vrai. Ce recueil est illustré par l’artiste graveuse Julia Chausson. 

BONNES FEUILLES - À quarante ans, Ilyas ne cherche pas la femme de sa vie. Il cherche la femme qui lui plaît, pour un soir. Il aime sortir, il aime danser, il aime les femmes, et par-dessus tout sa mère qu'il voudrait « sauver ». En une nuit, son destin va basculer.

BONNES FEUILLES – Aorte adorée (Se pendre et autres idées géniales quand on s'ennuie le dimanche) est un ensemble de 32 fragments poétiques qui vise à faire rire avec le sujet tragique du suicide, que l'auteur comme tout un chacun a pu éprouver, éprouve ou éprouvera peut-être un jour. De la tête posée sous la roue d'un camion à la fiabilité litigieuse des insecticides, le ton est donné : ironique, plein d'imagination et teinté d'autodérision.

BONNES FEUILLES - « Si tu veux savoir une certaine chose et que tu ne puisses y parvenir par la méditation, je te conseille, mon cher et judicieux ami, d'en parler avec le premier homme de ta connaissance que tu rencontreras. Il n'est pas nécessaire que ce soit un esprit subtil ; il ne s'agit pas non plus de l'interroger sur ce qui t'occupe : non ! C'est toi qui dois plutôt commencer par lui conter ton affaire. »

AVANT-PARUTION – Dans son prochain roman, à paraitre le 2 avril aux éditions Albin Michel, Alexandre Jardin réinvente le roman populaire. Intitulé Française, l’ouvrage se présente comme une saga sociale et amoureuse.  

BONNES FEUILLES - Mary, une livreuse à vélo, et Vera, une shopping addict, sont en colocation près de Strasbourg. Lorsque leurs lendemains de fête ne sont pas trop éprouvants, elles profitent de leur week-end pour faire du vélo dans les environs. Une vie apparemment banale pour deux jeunes femmes d'aujourd'hui... Mais en vérité, Mary et Vera sont des sorcières !

BONNES FEUILLES - On ne devient jamais adulte. Mais, au contact des adolescents, à travers leur immaturité, leur fantaisie et leur pouvoir de contestation, il est possible de se construire et d’ouvrir les yeux sur une société qui nous enferme dans des rôles. 

BONNES FEUILLES - Et si l’Afrique avait conquis le monde ? Et si les maîtres étaient devenus les esclaves ? Née dans une famille d’agriculteurs anglais, enlevée par des trafiquants et revendue en Aphrika, Doris a été réduite en esclavage par le Chef Kaga Konata Katamba Ier, dont les initiales – KKK – sont gravées sur sa peau.

BONNES FEUILLES - Une sorcière piégée dans un corps d'araignée lance un SOS : une première mission de choc pour l'agence Adémar ! Adélaïde et Marius forment la super agence Ademar, spécialisée dans les cas d’extrême urgence ! Leur première cliente a du poil aux pattes et risque de leur donner du fil à retordre…

AVANT-PARUTION – Quelque part, finement placé, entre Ken Loach et Charles Bukowski, on retrouve Alan Sillitoe. La langue, certes, les sujets aussi. L’écrivain britannique, décédé en avril 2010, reviendra sous les couleurs de la collection Lampe-tempête de L’échappée, pour la rentrée littéraire. Assez cool, pour un jeune en colère…

BONNES FEUILLES - « Je reste sur le quai avec ma malle et regarde le train partir avec mes rêves mais sans moi, avec mon avenir mais sans moi, jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon. Je fonds en larmes. Je ne veux pas pleurer, je suis un homme, un homme ne pleure pas, mais je n’y peux rien, je craque. Le militaire blanc qui m’avait fait mordre la poussière avec ses coups n’y était pas parvenu mais cet employé blanc, un fonctionnaire des chemins de fer, en me refusant le voyage, a réussi, lui, à me faire pleurer. Je ne sais pas comment va réagir ma mère. Mon rêve était aussi le sien. »

BONNES FEUILLES — Cet hommage d’une fille à son père, qu’elle a conçu comme un monument érigé à la dignité et au courage de ce « héros anonyme », fait éprouver par des moyens que la littérature est seule à détenir ce que produit vraiment l’exil sur les corps et dans les têtes. Elle raconte en effet l’histoire vraie de cet homme qui a fui le Vietnam en 1980, apportant ainsi sa contribution aux rares récits de parcours d’immigration depuis le sud-est de l’Asie, mais aussi l’amour filial singulier et puissant qui les relie. 

BONNES FEUILLES – La vie, dans sa simplicité, convient parfaitement aux pigeons qui préfèrent éviter toute réflexion sur leur destin ou la façon de le maîtriser. En renonçant à toute responsabilité, ils se soumettent volontiers à une autorité dominante. 

BONNES FEUILLES - Après de longues années, une femme revient au pays auprès de sa mère et de ses soeurs à qui elle entreprend de raconter son exil. La première trame du roman est le récit à la première personne de l'émigration d'une femme illettrée, originaire du Rif, vers les villes industrielles de la Catalogne espagnole. 

HIVER2024 - Après La femme cent couleurs, l'autrice québécoise nous livre Main d'oeuvre, un recuei pour commencer l'année tout en poésie, à base de vers libres et de soutien pour les multiples existences - souvent arides - des travailleurs et travailleuses.

BONNES FEUILLES - Le regard sans cesse accroché au ciel, constellé de bombes allemandes, Sarah Brown n'a pour toute richesse que sa valise, baptisée Humphrey, de bonnes intentions et une bienveillante inefficacité...