C'est noël tant pis

Après une éditrice anglaise, et un blogueur, The SFReader, Miss Bouquin m'a proposé de répondre à quelques questions en tant que « lectrice numérique » ! Elle a publié mes réponses sur son blog pendant le weekend et après autorisation je me permets de la publier ici également car je pense que c'est une bonne façon pour vous de mieux me connaitre et notamment de mieux comprendre la "lecture numérique". Pour retrouver les autres interview, cliquer sur les liens ci dessus.

Je possède un fnacbook, appareil développé par la Fnac depuis Noël 2010.

J’apprécie vraiment la taille du Fnacbook , il est très petit. Il garde la page que je suis en train de lire donc si je lis deux livres à la fois, c’est assez pratique. Il y a la possibilité de marquer une page ou de prendre des notes. Je me plus de cette fonctionnalité depuis que j’ai ouvert le blog car je prends des notes au fil de la lecture pour me souvenir de toutes mes impressions et interrogations pour les chroniques. Le dictionnaire (en Français depuis la mise à jour) est très pratique puisqu’il suffit de cliquer sur le mot inconnu. Enfin je me suis servie pendant un temps de la fonction wifi et 3G pour aller sur internet. Mais j’ai fini par acheté un smartphone et du coup je ne me sers plus de cette fonction. Le tactile sur internet étant parfois aléatoire, j’évite d’aller sur le catalogue Fnac directement par l’appareil. Je préfère acheter sur mon ordi et ensuite transférer par USB.

La fonctionnalité qui me manque le plus c’est la mise en avant des 5 dernière lectures car je navigue assez souvent entre 2 livres et prête ma liseuse à mon entourage.

La fonction inutile pour moi : les jeux (échec, sudoku, dame) et la musique car je n’écoute pas de musique en lisant et je n’aime pas spécialement les livres audio.

Je télécharge beaucoup de livres tombés dans le domaine public (les classiques de plus de 50 ans). Moi qui ai toujours eu peur de ces œuvres, c’est l’occasion de m’y plonger. Sinon des promos ou gratuité sur les gros sites (Amazon, fnac) et je découvre progressivement les catalogues des éditeurs pure player qui font découvrir des œuvres nouvelles à prix vraiment très bas, et sans DRM !

Je peux mettre 2000 ouvrages dans l’appareil plus une carte SD donc jusqu’à 4000 œuvres. Je n’ai jamais été jusque là, et j’en ai une centaine en général.

Une heure trente de transport le matin, la même le soir ! La liseuse est beaucoup moins encombrante que des livres, notamment quand on est en transition entre 2 livres. Je m’en sers également à la maison, en voyage. Pendant un temps j’avais laissé tomber le papier, mais maintenant je mixe les 2.

Au niveau professionnel je ne m’en sers pas du tout car je ne travaille pas dans le domaine du livre du tout ! (Un jour peut être).

Au niveau personnel, comme je l’ai dit plus haut, je m’en sers pour 70 % des mes lectures que ce soit à la maison, dans les transports ou en vacances !

Je choisi beaucoup en fonction des conseils de mon entourage, des amis, des blogs litté que je suis. Je fonctionne également beaucoup au coup de cœur, notamment en fonction des couvertures. Pour ce qui est des livres papiers, je lis beaucoup de livres que l’on me prête car le budget « livres » monte vite ou alors des « format poche ». Pour le numérique c’est différent, je découvre peu à peu les catalogues des éditeurs pure players qui permettent de lire des auteurs peu connus à des prix très bas et de rémunérer les auteurs et pas des intermédiaires inexistants !

Oui, mais j’ai diversifié mes lectures en m’orientant vers des genres que je ne connaissais pas et je lis moins de romans « commerciaux ».

La fonction prise de note ! Pas question pour moi d’écrire sur un livre papier mais j’ai toujours des choses à noter, alors c’est bien plus pratique de pouvoir prendre des notes sur le champ et au fil de la lecture.

Avant quand je partais en vacances, je faisais une descente à la bibliothèque et faisais des réserves d’écureuil de livres ! Et il fallait que je fasse la liste pour ne pas en oublier à l’autre bout de la France ! Aujourd’hui je prends ma liseuse, qui fait 300 grammes et voilà ! Ca fait quasi une valise de moins à emmener !

Mon principal problème sur ma liseuse, c’est que le Fnacbook s’allume très facilement et il m’est arrivé à plusieurs reprises de retrouver mon appareil (qui est toujours dans mon sac à main) complètement déchargé et inutilisable pendant les deux heures de rechargement. Pour éviter ca, je le recharge assez régulièrement, à la maison ou au bureau. Le chargeur étant juste un cable USB, il ne prend pas de place.

Un dernier inconvénient : je peux moins facilement partager mes lectures. Mon entourage proche n’a pas de liseuse, mais m’emprunte facilement mon fnacbook en vacances par exemple ! Même mon grand père de 85 ans lit en numérique !

Cela va faire un an que j’ai ma liseuse, pour le moment je n’ai aucun problème avec ! Je pense (j’espère) qu’elle peut fonctionner encore en tout cas un an. L’écologie pour moi est respectée. Le jour où elle ne marche plus, je la recyclerais. Je suppose bien sûr que la fabrication de nos chers appareils n’est peut être pas ce qu’il y a de plus écolo. J’avoue cependant que ce n’est pas pour ca que je l’ai acheté car je ne vois pas les livres papiers comme non écolo.

Non ! Je ne pense pas que le livre papier ! Bien sur le livre numérique va prendre de l’ampleur. Grâce aux éditeurs pure players et à l’auto édition, mais pas grâce aux « grands éditeurs » qui je pense pour le moment sont sur la mauvaise piste en nous proposant des livres en numérique plus cher que le format poche de ces mêmes ouvrages.

Peut-être que les libraires sont amenés à ne plus rester nombreux, je ne pense pas que ce soit à cause de l’ebook mais du monde numérique en général, la vente en ligne. Quand on voit ce que certains sites proposent il n’est pas étonnant que certains libraires (pas tous, loin de là) mettent la clé sous la porte.

Pour ce qui est de la disparition du livre papier, je ne pense pas du tout que cela va arriver, en tout cas pas avant 50 ans voire plus. Il n’y a qu’à voir ce qu’il se passe avec l’industrie du CD. Le vinyle a disparu au profit du CD, puis ce CD a décliné au profit du MP3, et aujourd’hui le vinyle revient sur le devant de la scène. Je pense donc que le livre numérique va prendre de l’ampleur mais ne remplacera pas le papier.

Quelques petits commentaires de la part de mon intervieweuse :

Je me permets de faire quelques commentaires sur ce que dit Pauline (avec son accord bien sûr) afin d’ouvrir la discussion sur cette technologie. Je serais cependant plus à même de vous en dire plus quand on me prêtera une liseuse durant 15 jours (elle doit être en route là !).

- Le dictionnaire intégré peut-être très pratique en effet.- Sinon les marque pages, ça existe aussi en livre papier …

- La perte de la possibilité de partager son livre est très importante pour moi et l’un de mes principaux problèmes- Je n’aime pas non plus l’idée qu’on soit obligé de télécharger à partir de la Fnac (comme le Kindle avec Amazon) : où est la liberté du lecteur dans tout ça ?

La production de papier pour les livres représente 1% de la production totale : la principale utilisation étant les emballages … 

Pour retrouver ma chronique sur le site de Miss Bouquin c'est là !

S’il est un ouvrage qui devrait être actuellement sur les tables de chevet, celui d’Aymeric Caron mérite une place. L’esprit est vif, et les positions tranchées de l’homme se retrouvent dans un roman d’anticipation… où le futur ressemble sordidement à une simple projection dans le temps.

Une époque prochaine, où personne n’aurait prêté attention aux multiples alertes émises depuis des années.

Si le journaliste plonge dans la fiction, c’est pour, une fois encore, éclairer le présent à la lumière du futur : réchauffement et réfugiés climatiques, désastres écologiques, capitalisme versant dans l’inhumanité, tout est réuni pour flanquer la trouille (et on l’espérerait, le salutaire coup de pied au c*l des dirigeants, multimilliardaires et consorts).

Facile ? Certainement. Cathartique ? Possiblement. Mais avant tout lucide, alors que le Giec vient de communiquer un nouveau rapport — une nouvelle alerte…

Chère lectrices et chers lecteurs du monde entier,Je vous souhaite à tous de très belles fêtes de Noël pleines de livres, de cadeaux, de bons moments et de chocolat !A très vite !Paulinelit

 : j’ai décidé de lire ce court ouvrage car nous avons parler de l’auteur récemment sur le forum de vendredi lecture, notamment à travers Oscar et la dame rose. Cela m’a donné envie de me lire du EM Schmitt et comme celui-ci était dans ma PAL (Pile à Lire), je l’ai choisi. 

Résumé : Dans cet essai Eric-Emmanuel Schmitt nous parle de sa relation avec Beethoven tout au long de sa vie : la découverte et la vie commune au cours de l’adolescence, la relation presque amoureuse, la jalousie de Beethoven envers Mozart, la rupture, et les retrouvailles de l’auteur avec son « idole » de jeunesse 30 ans plus tard.

Cet essai est suivi d’un court roman : Kiki van Beethoven. L’auteur y aborde le même sujet mais romancé et théâtralisé. Lorsqu'elles étaient jeunes, Kiki, Candie, Zoé et Rachel avaient l'habitude d'entendre de la musique jouée par les masques de Beethoven que l'on trouvait dans les salons. Alors que les bustes de Bach paralysaient les jeunes artistes, Beethoven aidaient a l'inspiration. Mais à 60 ans, Kiki trouve un masque de Beethoven sur une brocante. Et celui ci ne joue plus de musique. Est-ce Beethoven qui a changé ou est-ce les quatre amies qui ne savent plus écouter ?

Mon avis : Dans cet ouvrage, EM Schmitt va au plus profond de son intimité. Il nous livre ici l’histoire de sa relation avec le musicien, le cheminement pour retrouver le plaisir d’écouter ces sonates et autres symphonies. Dans son essai, l’auteur décrypte les morceaux les plus célèbres et donne son avis et sa propre interprétation sur ceux-ci. Ainsi on découvre plus en profondeur la 9ème symphonie, l’opéra Fidelio ou encore le 4ème concerto pour piano. Je pense que c’est un livre à transformer en « livre enrichi » en numérique afin d’avoir accès aux morceaux qu’il évoque et analyse. En effet, même si l’on connait tous un morceau de Beethoven, il n’est pas toujours aisé de retenir quel titre à tel morceaux tellement connu. La version papier est effectivement accompagné d’un CD offert.

BEETHOVEN - Symphony N°9 - I

Concernant Kiki Von Beethoven, il s'agit d'un roman qui a été joué au théâtre. L'intrigue est courte, l'histoire ne fait que quelques pages. On suit quatre amies dans leur reconquête de l'écoute de Beethoven. On suit plus particulièrement l'histoire de Kiki qui étouffe dès qu'elle entend quelques notes de Beethoven. Pour comprendre et réapprendre à aimer l'artiste de son enfance, elle va devoir se plonger dans son passé et l'accepter. 

Kili est seulement la troisième du groupe à redécouvrir la musique du virtuose sourd. Mais si l'on a le droit de savoir comment Zoé et Rachel ont réappris à écouter, j'ai trouvé dommage qu'aucun détail ne soit donné quant au chemin initiatique du 4ème membre delà joyeuse troupe : Claudie.  Pourtant cela aurait été intéressant car Rachel est décrite comme une personne assez fausse car sur-botoxée et bronzée toute l’année. J’aurais apprécié de voir l’évolution de personnalité de ce personnage.

A la lecture de Kiki Van Beethoven, Quand je pense... devient une sorte de longue préface explicative. Car les personnages sont bien différents de l'auteur mais l'on sait, grâce au texte précédent, que c'est son histoire. En effet, je pense que je n'aurais pas vu delà même façon Kiki si je n'avais su qu'il s'agissait d'une transposition du ressenti et du vécu de schmitt. 

Ce roman a été adapté au théâtre en 2010 et je trouve que l'adaptation est une très bonne idée car tout comme je parlais de roman enrichi pour la première partie, je pense que le théâtre permet d'allier les différents arts et d'écouter les œuvres de Beethoven quand on en parle sur scène. D'autant qu'ici, le hip hop vient se mêler à l'histoire ! 

Alex vient d'apprendre un énorme secret . Ne sachant que faire façe à cette vérité monstrueuse à laquelle il ne s'attendait absolument pas, il décide d'en parler à son meilleur ami "à qui il dit tout".
Les deux garçons vont décider de se venger des adultes qui mentent sans vergogne à leur enfants au sujet du Père N... chacun à sa manière. Attention réveillon mouvementé en perspective.

est un album très original qui aborde sans tabou un sujet souvent caution à débat : l'existence du bonhomme rouge à barbe blanche qui descend par la cheminée pour déposer des cadeaux.
Avec humour et intelligence, Thierry Lenain et Bruce Roberts nous montre que la révélation d'un petit (gros ?) mensonge peut entraîner la remise en question d'un certain nombre d'autres vérités. En effet, si les adultes mentent sur une chose, ils peuvent mentir sur deux voire trois...
Mais le petit héros de cette histoire avec une bonne dose de courage va donner une leçon à tout le monde et ce, avec humour et panache ... quant au reste, ne comptez pas sur moi, pour gacher le suspense !

Quelques jours avant Noël, Siméon et son grand frère Pacifique fabriquent ensemble un bonhomme de neige. Alors qu'ils sont à la recherche de branches d'arbre pour confectionner les bras, ils rencontrent sur leur chemin un drôle de petit bonhomme à chapeau pointu. C'est un lutin du Père-Noël vert, celui qui récompense les enfants qui prennent soin de l'environnement. Le lutin, lui, est là pour répondre aux questions et apporter des conseils pour protéger la nature. Il suffit de l'appeler quand on en a besoin à l'aide de cette formule magique: «lutin vert, pour la terre, dis-moi que faire». Cette rencontre permet aux deux petits garçons d'apprendre que la terre sur laquelle ils respirent est fragile et précieuse.

Elle demande des soins particuliers pour perdurer et offrir un avenir aux futures générations. Le Noël de Siméon et Pacifique devient alors le Noël de la nature: les sapins proviennent de forêts bien gérées, la lettre au Père Noël est écrite sur du papier recyclé et la cuisine est, naturellement, biologique.

, publié aux (toutes nouvelles) éditions Les Petits Pas de Ioannis, illustre une importante prise de conscience qu'il est de notre devoir de partager: celle de la protection de l'environnement, l'avenir de notre planète. La période de Noël étant bien souvent le moment de la consommation et du gaspillage, l'histoire d'un Noël vert offre une nouvelle façon d'appréhender ce moment magique. L'objet de cette histoire est essentiel: il s'agit du respect de soi et de l'autre. Edwige Planchin et Angélique Pelletier, l'auteure et l'illustratrice, nous l'expliquent avec talent et générosité. Merci à elles!

Combien de jeunes passent leurs années acnéiques malmenés par leur fratrie ? Dans la famille que nous décrit , Greg et sa sœur Megin se vouent une haine totale « tout comme les mangoustes et les cobras » ; ici les petites disputes ont cédé leur place à une véritable guerre des tranchées où tous les coups sont permis.

On aurait ainsi pu remplacer « Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents » par : qui a fait rentrer un cafard dans ma chambre, qui m'a fait passer une douche froide ou encore qui a démoli mon projet de sciences !

L'un après l'autre au fil des chapitres, les deux adolescents font part de leurs tracas et de leurs émois au lecteur. En pleine poussée hormonale, Greg cherche maladroitement (c'est peu dire) à attirer l'attention de la belle Jennifer Wade ; de son côté Megin utilise majoritairement sa crosse de hockey sur l'équipe adverse, « dure au cœur tendre » elle nous confie son amitié clandestine avec Emilie, une  vieille dame amatrice de beignets torsadés.

Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents est un roman dont les pages, comme les différentes composantes d'un bon sandwich, ont un goût de « revenez-y ». Greg et Megin sont peut-être les incarnations d'une lutte fraternelle universelle, mais ils dépassent rapidement les clichés pour nous offrir un portrait d'adolescents attachants, profonds et infiniment drôles. N'hésitez pas à entrer dans la cuisine de cette famille authentique avec un couvercle de casserole à la main (pour se protéger des lancers de donuts).

Comme je l’ai déjà dit par ici, dans le cadre du Club des Lecteurs Numériques, Françoise Prêtre de La Souris qui raconte nous a ouvert son catalogue, et moi j’ai plongé.

Résumé : Imaginez-vous au mois de juillet, en train de lire votre magazine préféré dans une chaise longue quand soudain vous entendez un bruit étrange : c’est le Père Noël qui vient de débarquer ! Oui oui le Père Noel ! Mais celui-ci est un peu spécial, il vient d’être embauché pour la distribution annuelle des cadeaux et est totalement angoissé ! Heureusement, Emma a plein d’idée pour aider ce Père Noel débutant.

Mon avis : Vous me direz il est un peu tôt pour parler de Noël…  C’est ce que j’ai pensé aussi quand je l’ai lu il y a une dizaine de jours alors du coup j’ai pris quelques notes sur ma lecture et mis en attente ma chronique. Et puis hier quand je suis rentrée à la maison, qu’est ce qui m’attendait bien sagement dans la boite aux lettres ? Le premier catalogue de jouets… Alors voilà, la rentrée à peine terminée, on passe en mode Noël. Avant Halloween prenait le relai durant un gros mois et on entendait parler de Noël seulement à partir du 1er ou 15 novembre. Mais Halloween a fait flop en France… et on commence Noël en Octobre. Alors du coup je suis le mouvement et vous offre cette chronique pour vous réchauffer un peu puisque les premières chutes de neige arrivent (elles aussi sont en avance…).

Bref, parlons du livre !

Quel enfant (et même certains adultes) n’a pas rêvé de rencontrer ne serait-ce qu’une minute, le Père Noël ? Emma a donc bien de la chance quand il atterrit (un peu brusquement il faut bien le dire) dans sa maison ! D’autant que nous sommes en plein été ! ce pauvre Père Noel débute et s’entraine donc pour sa tournée de décembre mais il a bien du mal a tout retenir et tout calculer entre la taille des cheminés, les listes des cadeaux des enfants et l’emplacement des maisons. Alors Emma va lui donner des cours de lecture, de mathématiques, de géographie et de … gymnastique car les cheminées ne sont pas larges !

J’ai trouvé que c’était un point de vue très original pour aborder l’histoire du Père Noel bien que l’accroche soit plutôt banale. Rien de péjoratif là-dedans mais ce n’est pas la première fois qu’un enfant se retrouve face à un Père Noël maladroit (enfin dans les livres en tout cas, parce qu’on a tous déjà campé derrière un canapé le soir de Noël pour l’apercevoir, sans jamais y parvenir ;) ). Mais cet être légendaire n’avoue pas souvent ses faiblesses (mis à part sa difficulté à passer dans les cheminées) et j’ai trouvé sympathique que l’homme au manteau rouge soit mis au même niveau que les personnes « normales » et qu’il se lie d’amitié avec cette petite fille. Finalement, le Père Noël c’est peut être papa ! Ce livre peut donc peut-être être un moyen d’aborder la parfois difficile question de la véritable existence du Père Noël

Comme dans Thibault au pays des livres, j’ai apprécié le fait qu’on puisse lire l’histoire en entier ou au contraire la segmenter en chapitre. Elle n’est pas très longue donc lisible aux enfants pour une histoire du soir. Cependant la fragmentation en chapitre est un bon angle pour le travail en école. On peut imaginer par exemple que chaque jour l’enseignant lit un chapitre et qu’ensuite la classe invente une suite. Le lendemain le véritable chapitre suivant est enfin révélé !

Un petit point négatif : j’avais apprécié dans Thibault au pays des livres de pouvoir soit lire, soit écouter l’histoire. Je n’ai pas pu réitérer cela dans ce livre puisqu’on peut couper ou non la voie off mais non n’avons pas le choix sur l’affichage ou non du texte. J’aime bien le fait d’écouter l’histoire, de me laisser bercer. Ca me rappelle mon enfance ! Mais mon problème c’est que je ne peux m’empêcher de lire le texte affiché et comme je lis dans ma tête, je lis plus vite que la voie off, du coup j’ai deux fois l’histoire… Reste l’alternative du MP3, à écouter sans les images, votre imagination fera le reste !

À l'approche de Noël, Zoé se montre particulièrement impatiente et surexcitée. Sa lettre au Père Noël est interminable. Elle se dispute avec son frère lors de la décoration du sapin. Pendant le réveillon, elle ne fait que des bêtises…

Mais, quand elle se transforme en Princesse Parfaite, Zoé prépare Noël dans la joie et la bonne humeur. Elle sélectionne consciencieusement les quelques jouets qu'elle souhaite avoir en cadeaux. Elle décore le sapin tranquillement avec son petit frère. Pendant le repas du réveillon, elle demande poliment à quitter la table en attendant le dessert…

Dans leur série « Princesse Parfaite », – pour les textes – et – pour les illustrations – nous présentent une petite fille parfois capricieuse, étourdie, bavarde… : Zoé ; parfois mignonne, obéissante, calme… : Princesse Parfaite. Vous l'aurez compris, Zoé est une petite fille normale : agaçante, fatigante, mais qu'on aime quand même, et Princesse Parfaite est la petite fille dont tous les parents rêvent.  

Toutes les petites filles se retrouveront dans le personnage de Zoé et ses mésaventures. Et comme bon nombre d'entre elles rêvent de devenir des princesses, peut-être que la lecture de cette série les incitera à se transformer elles aussi en petites filles modèles. Mais la vie ne serait-elle pas un peu ennuyeuse ?

Quoi qu'il en soit, Zoé attend Noël est un joli album pour tenir tranquille votre petite princesse avant les fêtes.

Walt Whitman est Feuilles d'herbe, un recueil de poèmes publié pour la première fois en 1855 et retouché tout au long de sa vie. Rupture des conventions poétiques traditionnelles, vers libre, rythme du langage parlé, démocratie à l’Américaine, nature, amour, amitié.

Durant la guerre civile américaine, ce précurseur des poètes modernistes du XXe siècle travaille en tant qu'infirmier bénévole dans les hôpitaux de Washington D.C., soignant les soldats blessés des deux côtés du conflit. 

Ce recueil se présente à la fois comme une chronique historique et une profonde exploration littéraire et intime. Il illustre les horreurs d'un conflit ayant entraîné la disparition de 620.000 âmes, et laissé d'autres incommensurablement marquées. 

Cet ensemble de lettres inédites en France, rassemblées et traduites par Thierry Gillyboeuf, rend compte de la correspondance de Whitman et sa mère, à quoi s’ajoutent des articles cités par le poète dans ses lettres. Des extraits de ses carnets, écrits au fil des événements, complètent le tout.

“Un silence, la foule se disperse, on noue une bande blanche autour de sa machoire, on retire les oreillers qui le souteniaient, la tête molle retombe, les bras sont délicatement placés sur les côtés, le voilà calme, immobile - et le grand drap blanc est tiré sur l’ensemble.”

Horreur ! Alors que Noël approche à grands pas, le Père Noël doit faire face à un grave problème : sa machine à fabriquer les jouets est en panne ! Comment va-t-il finir à temps les cadeaux pour les enfants du monde entier ? Une seule solution s'offre à lui : faire appel à Kim et Clara, deux petits bricoleurs de génie. L'occasion rêvée, pour les bambins malins, de faire de nombreuses découvertes sur la fête préférée des enfants.

Les Kididoc étant avant tout des documentaires, les péripéties de Kim et Clara ne sont qu'un prétexte pour apprendre plein choses passionnantes aux enfants – et à leurs parents : Pourquoi accroche-t-on une étoile au sommet du sapin ? De quelle couleur était vêtu le Père Noël avant d'arborer son beau costume rouge ? Comment se prénomment les huit rennes du Père Noël ? Quels cadeaux sont réservés aux enfants qui n'ont pas été sages ? (Quelques betteraves et du charbon, ça vous dit ?) Comment appelle-t-on le Père Noël en Finlande ? (Allez, on vous le dit pour que vous puissiez frimer lors de votre prochain dîner en ville : Joulupukki.)

Grâce à, pour le texte, et ,pour les illustrations, les petits s'instruisent, mais ils s'amusent aussi beaucoup. Avec ses nombreux volets à soulever, ses pop-up et ses tirettes, La fabuleuse aventure du Père Noël nous entraîne dans un univers plein de couleurs et de magie pour nous faire patienter, et rêver, en attendant Noël.