Fnac Préludes

Cédric, alias Fnacbookeur est démonstrateur et s'est porté volontaire pour être formé sur le KOBO ! Voilà donc son avis après un premier test ! Tout comme moi, vous l'aurez compris à son pseudo, il est actuellement en possession d'un Fnacbook et les comparaisons seront donc faites avec cette liseuse ! J'apporterai mes commentaires en italique dans le texte qui suit. 

C'est avec impatience que j'attendais de pouvoir tester le KOBO BY FNAC, c'est fait !

Plusieurs sites proposant déjà des tests très détaillés, je me contenterai pour ma part des points-clés. De plus, l'appareil que j'ai testé est un exemplaire de démonstration qui diffère peut-être un peu de l'exemplaire final en vente dans un magasin FNAC. Je ne serai donc pas exhaustif.

Ce qui m'a frappé d'emblée, c'est la sobriété visuelle du KOBO : couleur unie du corps de l'appareil et une touche centrale unique. La prise en main est agréable grâce à deux choses essentielles : le poids réduit (surtout pour un habitué du FNACBOOK !) et le dos de l'appareil qui est matelassé et non lisse ! Cela évite la glisse intempestive et les doigts qui suent !

Sur le côté gauche, un port micro SD sans capot. L'emplacement est judicieux et glisser sa carte mémoire est facile. La prise micro USB est située à la base de l'appareil. Là non plus, ni capot ni cache. (Si on a une pochette de protection ce n'est pas trop gênant pour le port micro-USB. Pour la carte SD, c'est peut être plus embêtant, j'espère qu'elle ne sort pas facilement !)

J'ai voulu tester un carte micro USB que j'avais emmenée avec moi, avec plus de 300 ouvrages et la mise à jour de la bibliothèque prend plus que quelques secondes mais rien de dramatique.

Un branchement sur ordinateur pour "enregistrer l'appareil" est obligatoire d'après ce qu'on m'a dit. Ensuite, on peut s'en passer pour télécharger ses livres.

L'allumage s'effectue par un bouton-glissière en haut de l'appareil et non en façade ! Ainsi, les allumages accidentels sont évités! Je connais quelqu'un que ça va arranger ! (J'avoue, ce quelqu'un c'est moi ! je retrouve régulièrement mon Fnacbook déchargé dans mon sac car il s'est allumé tout seul et c'est pour moi un des grands inconvénients de ma liseuse actuelle ! Cet allumage par bouton-glissière est donc un très bon point pour moi).

Le lancement prend quelques secondes et laisse place à une interface claire. L'écran de type E-INK PEARL a un rendu agréable mais je dois avouer que je n'aime pas l'effet dit de "flash noir" au changement de page ! Heureusement, cette option est paramétrable. Mais du coup je me souviens pourquoi l'écran du FNACBOOK avait eu ma préférence en 2010 car il n'avait aucun flash noir, lui...

Après le démarrage, sur l'écran apparaît la dernière page consultée, l'appui de la touche central amène au menu Home avec :
-les couvertures des 5 derniers ouvrages consultés sur lesquelles on peut cliquer
-les rubriques (bibliothèque, store, Reading Life, Réglages, Manuel de l'appareil...)

-Réactivité : elle est bonne mais sans être extraordinaire

-Lisibilité : elle est très bonne, grâce à l'E-INK PEARL!

-Police : les diverses tailles de texte sont appréciables et "l'aperçu avant d'appliquer" est pratique !

-Mode lecture : l'affichage du texte se fait bien en pleine page affichée et le numéro de page inscrit en dessous. (Est ce qu'on sait la progression dans le texte ? en page ou en % ?)

Le titre de l'ouvrage, l'état de la batterie, le réseau WIFI apparaissent quand on ouvre un menu via le bas de page par exemple. (Aucune indication du niveau de la batterie au cours de la lecture ?)

Je n'ai manipulé que des fichiers ePub. Les ouvrages sont accessibles par liste (multi critères). Il n'y a apparemment pas de gestion par dossiers. Dommage pour moi...

Il s'agit de statistiques de lecture que l'on peut consulter et partager via Facebook voire Twitter. Il y a même un "système de trophées" pour les lecteurs "performants" !

Cette surcouche sociale est exclusive au KOBO et peut faire la différence ! Cela semble très amusant. En tout cas, la mise en ligne de ses statistiques n'est pas obligatoire ! (C'est vrai que ça peut être sympa de savoir combien de pages ou d'ouvrages on a lu)

Concernant le navigateur Internet, je n'ai pas pu le tester, pour l'instant. Mais c'est plutôt secondaire sur un lecteur de livres numériques selon moi. Je n'ai manipulé ni le dictionnaire ni la fonction de prise de notes.

Concernant la compatibilité avec les accessoires FNACBOOK, le KOBO rentre dans la pochette BELKIN pour FNACBOOK, tout juste pour ce qui est de la longueur.

La lampe de lecture BELKIN pour FNACBOOK ne se fixe pas correctement car le KOBO est trop fin et a un dos  non lisse. (Il va falloir faire du bricolage pour adapter ;)). Je n'ai pas testé le chargeur secteur FNACBOOK avec le KOBO.

En conclusion, je dirais qu'en tant que possesseur de FNACBOOK, j'ai très envie de passer au KOBO pour :

-une meilleure lisibilité

-un poids et des dimensions adaptés à l'usage nomade avec une main 

-les fonctions "sociales" (Reading Life)

Je regrette juste la perte de la 3G illimitée sans abonnement et du lecteur audio en passant du FNACBOOK au KOBO. Le Bilan est donc très positif et j'ai hâte de tester un exemplaire du commerce avec toutes les fonctions !

En effet ce test est très positif ! Tout cela donne très envie d'aller y voir de plus près ! Pour la 3G, personnellement ca ne me gène pas car je ne télécharge pas les livres depuis la liseuse. De même je ne me sers pas de la fonction MP3 et jeux ! En fait ma liseuse, je m'en sers juste pour lire !

EDIT : merci à tous pour vos apports, et vos avis en commentaires ! D'ailleurs n'hésitez pas à lire les commentaires et à apporter vous aussi vos avis !

Le moment de tirer à pile ou face est enfin arrivé. Tiraillés entre l'angoisse et l'envie, Mouss et son ami attendent le verdict. C'est le narrateur de que le sort choisit. Il se lance alors sur la slackline qu'ils ont installée, en pleine nuit, entre les tours Prélude et Fugue des orgues de Flandre.

Cinquante mètres à parcourir, cinq minutes sur une corde de deux centimètres et demi de large à cent mètres au-dessus du sol, sans la moindre protection. De quoi réfléchir sur la vie, la mort, l'avenir…

Charlotte Erlih nous offre un roman fort et prenant sur l'adolescence et ses angoisses. D'abord euphorisante, la traversée se révèle vite terrifiante. La douleur physique, la peur de la chute, le froid. Mais aussi la réflexion sur cette vie de solitude, cette mère qui l'a abandonné, le foyer… Mouss, lui, au moins, il a une famille qui l'aime et s'inquiète pour lui. Qu'attendre de l'existence dans ces conditions ? Alors, pourquoi pas la mort, à la fois si effrayante et si engageante ? Il suffirait de le suivre ce petit oiseau posé sur la corde. Mais, finalement, l'espoir est peut-être là, au bout de la slackline…

Une écriture puissante, des phrases courtes, ciselées. Un texte court, poignant, bouleversant, dans la droite ligne des romans de la collection « d'une seule voix ».

Certaines personnes n'ont pas les pieds sur terre. On dit d'eux qu'ils ont la tête dans les nuages. Le petit héros de cette histoire n'a pas seulement la tête: c'est tout entier qu'il vit dans là-haut. Il rêve, sans arrêt. Il trouve que le monde, celui qui est sensé être vrai et réel, n'a rien d'attirant. Il a tissé un fil imaginaire, très très loin du sol, sur lequel il se promène en funambule des songes. Certains essaient de le ramener en bas, d'autres montent parfois lui rendre visite. Ce qui est sûr, c'est que ce petit garçon est triste à l'idée de quitter son univers. Sa maman le console en lui faisant un joli cadeau, le plus beau de tous. Elle seule le comprend, et pour cause…

nous livre avec Funambule une histoire très personnelle, puisqu'il s'agit de la sienne. Cet hommage sensible à l'auteure de ses jours saura toucher les petits lecteurs qui se sentiront chez eux dans cet univers chimérique et poétique. Quant aux illustrations de Virginie Rapiat, c'est tout simplement un feu d'artifice sur papier, explosant à chaque page. Un ravissement de couleurs, d'effets et de détails qui saura arrondir les pupilles, qu'elles soient petites ou plus grandes déjà. Enfin, ce joli livre constitue un excellent prélude à l'œuvre d'Italo Calvo, Le baron perché, un rêveur, encore, mais pour plus grands.

Ce bel album respire la quiétude. On y pénètre à pas feutrés, presque en secret. Naturellement, il déclenche une lecture chuchotée, apaisante, respectueuse du silence de la nuit et du sommeil des enfants.

Réalisé majoritairement au fusain, le livre s'enveloppe d'une ambiance nocturne mais jamais sombre ni inquiétante. Empreint d'une chaleur douce et d'une lumière étonnante, il crée une proximité bienveillante avec le tout jeune lecteur, une ambiance poétique et tendre, quasi-merveilleuse, déjà perceptible dans le premier album publié en français d,  Un goûter en forêt.

Un délicat jeu d'ombres et de lumières, subtilement nuancé,  traverse chaque illustration, rend le court texte presque accessoire. De chaque page pourrait naître un récit imaginaire et personnel, une histoire différente.

D'une tonalité universelle et en même temps très singulière, le livre invite au rêve. Prélude à un endormissement enchanteur, il est à la fois rassurant et stimulant.

Accompagné par sa mère, lové dans ses bras protecteurs, joyeusement fatigué par une journée trépidante,  un petit lapin traverse la ville à la nuit tombée. Entre éveil et sommeil, il aperçoit l'activité urbaine qui décline, les rues qui se vident peu à peu et le silence qui s'installe tout  autour d'eux.

Puis, déposé dans son lit avec attention,  il imagine alors ce que font les êtres qui ne dorment pas encore et que la nuit entoure de mystère et d'intérêt. Des voisins proches de l'immeuble à une inconnue dont il perçoit furtivement les bruits de pas dans la rue, il se laisse envahir par son imaginaire et s'évade doucement, bientôt engourdi par le sommeil.

Chut ! Entendez le silence maintenant. Un pur bienfait.

Accessible dès 4 ans.

Ce livre a reçu une mention spéciale à la Foire internationale du Livre jeunesse de Bologne 2016.