On imagine bien Radu Bata s'ennuyer ferme. Insomniaque inconsolable, il passe ses « nuits en éventail » pour les réduire en « kit à monter sur la lune » : « Voir les flocons de neige former des taches de sang sur le carrelage/Chaque nuit s'enfoncer un peu plus dans le mutisme définitif/Cette nuit je fête mes noces de ciment avec le silence ».