coronavirus maladie lecture

Claire Marin, philosophe, écrivaine et enseignante, lauréate de prix prestigieux, est d’abord et avant tout une femme atteinte par la maladie dès son plus jeune âge, 20 ans. « Une maladie mystérieuse » qui affecte tous les sens et qui donne à penser juste, car il faut non seulement endurer, mais aussi comprendre l’essence de ce mal qui s’empare du corps tout entier. 

Eloigné cette fois de la Guyane où il a vécu plusieurs années, le nouveau roman de Colin Niel bénéficie pourtant de la même maîtrise du lieu. Un force descriptive déjà remarquée lors de ses précédents récits policiers et qui permet d'emblée au lecteur de pénétrer totalement dans l'environnement où se déroule l'histoire.

Y’a pas à dire, un polar, ça rime avec blanc et noir. Les couleurs de la trame, ou plutôt l’absence de couleurs et la totalité de celles existantes, fondues jusqu’au blanc. D’autant plus amusant, qu’au cinéma, on parle de fondu au noir. Personnellement, je préfère le fondant au chocolat. Mais rien de tout cela ne nous rapproche de Caboche, roman graphique d’exception – rien, sinon le flux erratique dont les synapses sont capables. Et plus particulièrement en cas de cancer au cerveau. 

Patrick Autréaux« Se survivre »,

Le nouvel âge du kitsch — essaie sur la civilisation du « trop », de Gilles Lipovetsky et Jean Serroy (Gallimard), questionne la notion de kitsch aujourd’hui. Autrefois relié à l’idée d’un manque de goût, le kitsh est revenu à la mode. À la fois objet de mode et symptôme d'un mal-être profond, qu’à t-il à nous apprendre sur les sociétés ? Le kitsch d’hier est-il le même qu’aujourd’hui ? Est-il qu’un bonheur superflu ?...

François Szabowski est un grand malade. Son dernier livre vous en persuadera sans qu’il soit besoin d’en faire la recension ici. Or, la beauté glaciale de ce jeune blondinet en slip kangourou, quatre fois reproduit sur la couverture lance un message terrible : mourir ou aimer, il faut savoir choisir.

ESSAI – Pauline Amiel, ancienne journaliste professionnelle, est actuellement maître de conférences à l’École de journalisme et de communication d’Aix Marseille Université et également chercheuse auprès de l’Institut méditerranéen des Sciences de l’information et de la communication. Elle vient de publier un ouvrage intitulé Le Journalisme de solutions qui s’insère bien dans le contexte mouvementé du moment…

« Ce que écrire veut dire » (Presque Bourdieu)

ChroniquesDuConfine – Vous vous souvenez de Taram et le chaudron magique ? Eh bien, à l’origine, il y a le cycle de romans de Lloyd Alexander : Les Chroniques de Prydain. Et voilà qui tombe bien, les éditions Anne Carrière ont décidé de traduire et publier les cinq tomes de cette saga de fantasy, originellement parue en 1964. Puisque le président Macron a confiné le pays tout entier, ActuaLitté vous propose une nouvelle série d'émissions, en vidéo : Les chroniques du Confiné !

RÉCIT - Ce livre est un témoignage, celui du combat d’une mère, Elsa Lemay, pour Tom, son fils unique, atteint de troubles autistiques et aujourd’hui âgé de seize ans. Le voeu d’Elsa est de libérer Tom de sa tour et qu’au-delà de son monde invisible, il lise le livre et entende le message.

Best-seller anglais publié dans le monde entier et vendu à plus de 5 millions d'exemplaires, l'album pour les tous-petits, Cher Zoo de Rod Campbell (auteur jeunesse depuis plus de 30 ans) paraît en France pour la première fois et est publié chez Zethel, une nouvelle maison d'édition dédiée à la jeunesse.

« Fuir, s’imaginer, dans d’autres paysages, perdre la vergogne sentimentale, se perdre… Marseille, les Antilles, Tahiti, l’Australie, l’Indonésie… Tout lieu a un nom mais la perte de soi n’est nulle part possible. » Une merveille multipliée par 16. Une déclaration d’amour à la puissance 16 aux auteurs, aux ouvrages, à l’écriture et à la lecture. À l’histoire littéraire. Texte de Radu Bata.

Assez proche de l'univers de Barbara Constantine, ce court roman entre sans hésitation dans la catégorie des feel good books, ces livres qui font du bien, résolument optimiste et léger, facile à lire.

BANDE DESSINÉE – De la musique avant toute chose, le reste c’est de la littérature. Jour 10 de confinement, le coronavirus fait toujours les Unes de journaux. Et les libraires du réseau Momie se mobilisent pour vous proposer des lectures, des découvertes et de l’évasion. Avec aujourd'hui deux titres qui swinguent !

La fabuleuse méthode de lecture du professeur Tagada

Le monde décrit par Cécile Coulon dans le Rire du grand blessé (Viviane Hamy) n'est pas tout à fait celui d'un monde sans livres. C'est un peu plus subtil que cela. Dans une société qui ressemble à certains égards à la nôtre, toute la production littéraire est sous le joug de l'État. Toute la population est accro aux Livres Chagrins et aux Livres Frissons, tous  produits par Les Maisons des Mots. Mais ce sont les lectures publiques qui déchaînent les passions. Les livres sont lus par un « liseur » lors de manifestations géantes dans un stade : il s'agit des « Manifestations À Haut Risque ». 

La cuisine française est de plus en plus observée à la loupe et, si les émissions de télé culinaires qui ont mis de nombreux jeunes chefs en avant, font moins recette qu'il y a une petite dizaine d'années, celle-ci est toujours très présente. Mercredi 31 janvier, c'est le retour de la saison 9 de Top Chef sur M6 et comme une nouveauté n'arrive jamais seule, voici une petite sélection de gourmandises littéraires.

ESSAI – Nous sommes en 2019 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par la littérature Young adult… Toute ? Non ! Car un village littéraire peuplé d’irréductibles Chroniqueurs résiste encore et toujours à l’envahisseur commercial. Et ne se privera pas de recommander L’art de lire d’Émile Faguet (1911) aux garnisons retranchées des instabook-gramtube-machin-choseurs et autres fétichistes du livre-marchandise, devenu dernièrement un simple accessoire tendance pour fashionistas vaniteuses.

Oh que oui, on citerait à raison Prévert, « quelle connerie, la guerre ». Mais fallait-il être fou pour rivaliser à ce point d'imagination, et créer des machines destinées à tuer, sans cesse, et plus ingénieusement que jamais ?

Milieu des années soixante à Milan. Duca Lamberti vient de sortir de taule où il a passé trois ans pour une sale affaire : médecin dans un hôpital, il avait entendu les demandes d’une vieille malade qui ne voulait plus de cette vie de douleurs et de maladies qui entachait son avenir. Et il avait accédé à ses souhaits. Aussi parce que le médecin-chef de la clinique n’avait fait preuve d’aucune humanité à l’égard de la vieille dame, la considérant seulement comme un potentiel obstacle à son départ en vacances programmées…

J’ai du mal à croire qu’on est déjà en mai. Le temps passe vraiment beaucoup trop vite, j’ai l’impression de voguer de panne de lecture en panne de lecture, mais finalement, mon challenge goodreads indique déjà 51 lectures en 2023 (mais je dois tricher car je lis de la BD).

De retour pour le deuxième Rendez-vous du Renard, l’équipe de la librairie spécialisée Le Renard Doré propose pour ce nouveau mois sa sélection de trois lectures japonisantes. Alors, suivez le guide pour trouver votre prochain coup de coeur à retrouver en librairie.

Étrange ouvrage, qui nous fait prendre place dans la tête d’un homme malade sur son lit d’hôpital.

A travers la maladie d’un chat, ce roman court et original analyse les raisons de la séparation d’un couple de cinéastes. Il offre aussi une réflexion sur le travail créatif et ses écueils, et sur le rôle apaisant des chats.

Les chaleurs estivales sont de retour, et quand bien même l’été n’a pas encore pris ses quartiers, il importe de bien préparer ses congés. Pour ce faire, l’émission littéraire de la RTBF, Livrés à Domicile, et ActuaLitté, proposent une sélection quotidienne de lectures. Parce que le mieux, en vacances, c’est encore de bouquiner...

Velibor Čolić publie chez Gallimard son dernier livre, Guerre et Pluie, dans lequel il nous parle autobiographiquement d’un homme en proie aux doutes sur sa vie. Il y relate ses élucubrations et digressions sur son passé et son présent, sur la guerre et la maladie.

ESSAI – Quand Gilles Pialoux a commencé son journal, lors de la première vague du coronavirus, se savait-il écrivain ? Il y en a lui des accents durassiens, des accents de Lettres d’amour en Somalie, Frédéric Mitterrand avait écrit cette phrase qui a marqué bon nombre d’entre nous : « Parfois, le désespoir est un sentiment calme ».

ESSAI —Le coronavirus ou Covid 19, apparu en janvier de cette année en Chine, est devenu en moins de trois mois une véritable pandémie planétaire avec une propagation exponentielle particulièrement rapide et fulgurante, mais surtout meurtrière. D’où une inquiétude grandissante au sein de tous les États impactés, malgré quelques accalmies ici et là, mais pour combien de temps ?