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Poésie

Hors ligne

Le royaume chantéracien est un Paris plus moderne que le Paris baudelairien, un Paris où Hausmann est devenu l'architecte digital d'une grande toile urbaine. C'est la grande ville et "ses flots de lumière" , son métro, sa foule de passants, Notre-Dame, Pigalle et l'Opéra Garnier. Mais un royaume plus moderne que moderne, c'est aussi un royaume virtuel où l'on sent les portables vibrer pour signaler un appel ou un sms. Un "cyberespace" , entre "clavier" , "souris" et "écran (plasma)" , s'ouvre en quelques "clics" . Ce sont les "salons de discussion en ligne" , les "blog[s]" et "tchats" où se rencontrent "pseudos" et "profils" sous le règne des "décibels" , des "bauds" , des "mégahertz" et des "pixels" , bref des salons où les "rayons des supermarchés à consommation" regorgent de "braderies" , de "ventes aux enchères" de corps féminins en promotion, d' "océans de silicone" . Tout au long du recueil, le poète oscille entre l'absence d'un Dieu, le doute, sa présence, comme en témoigne tout le vocabulaire religieux dans l'ensemble du recueil, pour finalement le refuser corps et âme : "je serai ce chien, cet impie qui refusera de se soumettre à quelques lois divines que ce soit" . Or, il est Dieu en son royaume. En blasphémant et en refusant Dieu, il s'annihile. Il devient le 'hors dieu' pour bâtir un nouveau palais et créer un nouveau royaume.

02/2023

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Sciences politiques

Chroniques barbares. Tome 17, Le principe du tout à l'ego

Saisir l'air du temps en peu de mots est un exercice de haute voltige qui nécessite un certain talent dont n'est pas dénué notre ami Philippe Randa. Je sais bien qu'Antoine Blondin aimait à dire qu'il n'avait pas le temps de faire court. Pourtant ses magnifiques chroniques sur le tour de France nous prouvent le contraire. Comme quoi ! Philippe Randa ne fait pas court par nécessité, il le fait parce qu'il n'entend pas donner à l'événement une importance qu'il ne mérite pas. Car ces chroniques, dont la plupart ont paru dans le quotidien fortement réactionnaire Présent, ne sont jamais que le reflet de notre triste condition humaine au cerveau un tantinet néandertalien. C'est-à-dire qu'il a conservé ses instincts de chasseur et plus sûrement encore de tueur. Quoi qu'on en dise donc, aux antipodes de cette idéologie délétère qui rêve de nous aseptiser et de réduire tous les hommes à des bouffeurs de pissenlits. Une chose est sûre à la lecture de toutes ces chroniques, l'homme n'est ni bon ni mauvais. Plutôt mauvais, n'en déplaise à Jean-Jacques Rousseau, car c'est bien l'homme qui pourrit la société. D'ailleurs, ces billets "randaniens" sont bel et bien le triste ou joyeux reflet de notre folie ordinaire. A y regarder de près, toutes ces chroniques dépassent leur objet même pour nous entraîner dans une sorte de bestiaire de la condition humaine à l'ère atomique du supermarché et de nos démocraties qui ont soudainement oublié que le peuple existe. Big Brother est de retour. Heureusement que Philippe Randa est là pour tirer la sonnette d'alarme.

03/2020

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Economie

Mondes et places du marché en Méditerranée. Formes sociales et spatiales de l'échange

Des souks aux mails, des boutiques au marché de rue, du moussera au supermarché, les textes réunis ici explorent ces lieux urbains de l'échange dans cet espace euro-méditerranéen où le commerce s'est érigé depuis l'Antiquité en " art de faire " et jusqu'à se confondre avec toute forme économique lorsque ces lieux, de Constantinople à Tanger, furent l'échelle du monde. Loin cependant d'y voir un archaïsme, ces textes témoignent d'abord de la permanence de la " place du marché " dans les mondes méditerranéens, sous toutes ses modalités, des plus banales et fragiles aux plus stables, mais plus encore de la vitalité des méthodes d'échange commercial que la place met en scène : celle des commerces vernaculaires en leur forme " traditionnelle " dans les plus modernes quartiers " informels ", celle du marché de rue et des boutiques dès que la guerre perd ses droits dans la ville, de la logique du khan sous les apparences du mal !, et plus généralement de la capacité des mondes sociaux les plus fragiles à prendre part au concert moderne des convoitises. La vitalité du commerce apparaît alors non pas seulement comme une résistance d'arrière-garde, mais comme une force expérimentale et créatrice toujours recommencée. N'est-ce pas le commerce d'ailleurs qui pointe en premier sur l'espace public après les guerres et le chaos, poussant d'en bas, sur les décombres des totalitarismes, vitalité toujours urbaine, toujours citadine ? S'il est question ici surtout d'ethnographie de ces univers commerciaux, souvent méprisés ou stigmatisés, vécus et pensés comme symboles de désordre, urbain et moral, il est aussi question d'économie politique, de cette " économie politique du bazar " dont Clifford Geertz a initié l'analyse, et qui garde dans nos sociétés une place toujours tout à la fois encombrante et discrète.

12/2010

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Littérature française

Le Zaroff

Zaroff manie du couteau comme personne. Il sait écraser une trachée en moins de deux. Noyer une victime est pour lui une promenade de santé. Il a un talent incontesté pour la dissimulation des corps et le recouvrement des traces. Une vieille peau qui bloque la caisse d'un supermarché le samedi, un chanteur moustachu irritant, une troupe de mimes, un théâtreux à écharpe, un pizzaïolo peu attentif... : il tue, il tue, c'est tout ce qu'il sait faire et d'ailleurs c'est son métier. Un métier qu'il exerce avec enthousiasme, sous la plume virtuose de Julien d'Abrigeon qui propose un parcours possible de son destin en forme de " chasses ", " traques " et autres " cavales ". A vous, lecteurs, de choisir le sens de la fuite, de renverser le suspens, en permutant les épisodes. " Je m'appelle Zaroff est le nom que l'on me donne. Je suis vieux, 23 ans, âgé depuis longtemps, j'accumule les richesses dans le dénuement le plus total, j'habite Paris, en Angleterre, sur le continent asiatique, une île de terre ferme. Je suis blond aux cheveux très noirs, le regard sombre, bleu clair, ma taille est imposante, je suis trapu, fort, ma faiblesse physique due à mon âge se ressent sur ma voix claire, étouffée, je déteste les pauvres car ils n'ont pas vécu ce que nous, les pauvres, avons vécu, c'est pour cela que j'abats les riches, j'en suis un, je sais ce que c'est, je suis pour plus d'équité sociale même si cela doit aggraver les inégalités, j'existe n'existe plus n'ai jamais existé sinon dans les rêves de ceux qui ne rêvent pas. J'aime tuer, cela me dégoûte. Je me sens moralement bon mauvais puisque je suis amoralement immoral. "

11/2009

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Archéologie

Hispana negotia. Essai sur le commerce au long cours de l'Hispanie romaine IIe s. av. J.-C.–IIe s. apr. J.-C.

Première étude d'ensemble du commerce d'exportation de l'Hispanie qui approvisionna Rome et la partie occidentale de son empire en métaux et produits alimentaires variés, au premier rang desquels de l'huile et des salaisons et sauces de poissons. Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } Dès la fin de la République (iie-ier s. a. ? n. è.), et pendant tout le Haut-Empire, l'Hispanie fut le "? supermarché? " de Rome et de son empire, qui y trouvèrent, en quantité, métaux et divers produits de grande consommation, du vin, de l'huile et des salaisons et sauces de poissons. Cette richesse alimenta un commerce d'exportation qui, avec le temps, s'amplifia, s'organisant et se structurant ? ; en témoignent les innombrables vestiges qu'il a laissés ? : épaves sous-marines, lingots métalliques, débris, par millions, des amphores qui ont transporté les produits hispaniques. Derrière ce trafic, il y avait toute une infrastructure, des ports, des routes commerciales et des commerçants, en d'autres termes des réseaux. L'archéologie sous-marine et l'épigraphie, celle en premier lieu de l'instrumentum (amphores, lingots) permettent de les étudier. C'est l'objet de ce livre qui a pour ambition de proposer, pour la première fois, une analyse d'ensemble de ce vaste commerce au long cours, à la fois maritime, fluvial et terrestre, qui permit à l'Hispanie de rayonner dans l'Empire, et à Rome en premier lieu.

11/2022

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Littérature française

Hoag. Un témoignage du futur

"Des gens vêtus comme pour les grandes occasions, certains en smoking et des femmes en tailleur de grand couturier portant des sacs à main d'un clinquant ridicule, s'amoncelaient comme des fourmis prises de panique ou qui auraient plutôt découvert une proie inestimable. Cette nuée de jobards, pensa-t-il, formait des amas bariolés de chair et de vêtements et l'on vit une élégante tirée à quatre épingles ôter ses chaussures parce qu'elle ne parvenait pas à escalader une indescriptible mêlée d'individus soubresautant sans arrêt et qui jeta son dévolu sur de rares produits de luxe. Mais un forcené la saisit par les chevilles et elle chuta en se blessant grièvement à la tête. Puis, il tenta à son tour de surmonter le groupe lequel finit par s'effondrer. Tandis que l'on se débattait encore sur le carrelage en s'échangeant les plus grossières insultes, le sang coulait suite à d'autres pugilats épars dans le supermarché. Ce spectacle fixa un moment Luc dans une moue effarée, et pendant une seconde il eut pourtant envie de ricaner parce qu'il songea à une vengeance personnelle tant l'hystérie collective digne d'un carnaval déchaîné tranchait avec le luxe et la morgue hautaine des accoutrements : il put enfin admirer l'authentique mentalité de tous ces petits bourgeois d'habitude si condescendants et méprisants, ou si vaniteux de leurs bonnes manières. Ce peuple snob et friqué retiré de la vie des gens ordinaires dont il se targuait il y a des mois de moquer la pauvreté et les frustrations, se révélait soudain au grand jour obsédé par tout ce qui put être dérobé dans une dégradante et obscène spirale de l'avoir et du paraître" . Patrice Van den Reysen est un enseignant de 59 ans né en région parisienne et vivant en Alsace.

03/2021

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Santé, diététique, beauté

Ouvrez l'oeil avant d'ouvrir la bouche. Conseils d'une nutritionniste en guerre contre le marketing alimentaire

Depuis de nombreuses années, Béatrice de Reynal s'attache à décrypter ce qu'il y a dans nos assiettes et dans nos supermarchés. Dans ce livre, sans régimes ni injonctions, elle a pour objectif de nous aider à manger intelligemment grâce à une information claire et en phase avec les dernières découvertes scientifiques. Bien se nourrir, ce n'est pas seulement connaître de manière experte les produits que nous achetons ou savoir lire correctement leurs étiquettes, c'est aussi savoir déjouer les pièges du marketing alimentaire et éviter l'écueil de méthodes et régimes toujours plus déconcertants qui mettent en danger notre santé. L'ouvrage insiste également sur un élément essentiel que nous avons presque tous oublié : l'instinct physiologique, ou comment "reprendre la main" sur ses choix alimentaires en écoutant son corps, ses envies et en se faisant confiance. Savez-vous qu'avant de manger, il faut bien respirer et boire un verre d'eau ? Que la prise de poids est certainement dû à un excès de gras ou de sucre mais surtout au dérèglement de votre horloge alimentaire, le pondérostat ? Que la calorie est une notion obsolète ? Que notre dépendance, par exemple, au chocolat s'explique par l'alliesthésie (le sentiment d'être rassasié) ? Ou encore que certains aliments stars ont des qualités nutritionnelles totalement usurpées ?... Info ou intox', Béatrice de Reynal répond à toutes les grandes questions alimentaires d'aujourd'hui que se posent - ou devraient se poser - les consommateurs souvent démunis, voire manipulés, et leur donne les clés pour retrouver le chemin du bien-être alimentaire.

04/2016

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Science-fiction

Orion's Destiny Tome 1 : Espérance

« Marie et Alison observent une minute de silence. Elles ont du mal à réaliser ce qu'elles viennent d'entendre. Dans le monde entier, un vent de panique s'empare de la population. Les gens se ruent sur la nourriture dans les supermarchés, d'autres brisent les vitrines et les pillent. La loi du chacun pour soi s'installe. La police est submergée et demande l'aide de l'armée. On compte un millier de morts et des centaines de blessés. Cela faisait un siècle que le monde n'avait pas connu de tels événements. Les lieux de culte jadis désertés sont assaillis par des personnes croyantes ou non, perdues et effrayées par l'attitude de leurs compatriotes. Partout dans le monde, les forces de l'ordre sont débordées et l'anarchie s'installe peu à peu. Devant la tournure de la situation, Marie préfère rester à la maison et avec Alison, elles se barricadent. » 2138. Alors que la comète de Halley s'apprête à percuter la Terre, Allison, dix-huit ans, découvre dans les affaires de ses parents décédés une carte indiquant l'emplacement de la cité d'Orion sur une île de l'archipel Fidji. Si l'humanité attend la fin du monde, la jeune femme, sa sœur et leurs amis décident de tenter leur chance... Anticipation, apocalypse, prophétie, royaume secret : tous les ingrédients sont réunis pour conférer à Orion's Destiny l'aura des grandes fresques d'aventures, dont « Esperance » est ici le prometteur coup d'envoi.

11/2015

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Vins, alcools, boissons

Château Pavie. Signature Perse

Château Pavie, Premier grand cru classé A, compte parmi les vins mythiques du bordelais. Cette excellence, signée Chantal et Gérard Perse, se reflète dans l'architecture remarquable du domaine et à la table de l'Hostellerie de Plaisance auréolée par deux étoiles Michelin. Deux attraits touristiques majeurs du splendide village de Saint-Emilion. " Pavie est aujourd'hui l'un des meilleurs vins du monde ", déclarait le fameux oenologue Robert Parker en accordant la note maximale de 100 au millésime 2000. Une réussite exemplaire pour un vignoble acquis en 1998 par Chantal et Gérard Perse. Tombés amoureux de ce terroir de Saint-Emilion, eux qui étaient alors propriétaires de supermarchés en Ile-de-France, se sont investis corps, âmes et biens pour réinventer le domaine et faire progresser son vin jusqu'aux consécrations ultimes. Château Pavie est la réussite d'entrepreneurs qui " se sont faits eux-mêmes " et qui, fidèles à leur nature profonde, ont continué d'entreprendre, inspirés par la volonté simple d'obtenir le meilleur de l'aventure qu'ils avaient choisi de vivre. Les Perse ont conquis la colline de Pavie pied à pied, repensant les vignes et les vins avec Michel Rolland, l'organisation des bâtiments, l'architecture et la décoration avec Alberto Pinto. Des visiteurs venus du monde entier jouissent désormais de ces 8 500 mètres carrés de pierres de taille et de transparence où l'on déguste les vins des vignobles Perse tout en admirant la fameuse côte de Pavie. Angélique Perse et son époux Henrique Da Costa, écriront désormais la suite de cette formidable histoire de vins, de vignes, de vignerons et d'art de vivre.

05/2019

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Sociologie

Pourrons-nous vivre ensemble ? Egaux et différents

Vivre ensemble à la fois égaux et différents, n'est-ce pas la quadrature du siècle ? La mondialisation de l'économie nous mélange dans les supermarchés de l'information et de la consommation, mais ne nous aide pas à nous comprendre ; et lorsque nous cherchons refuge dans notre identité ou dans une communauté homogène, nous en venons inévitablement à rejeter l'Autre dont la différence apparaît vite comme une menace. Nous avions trouvé autrefois une réponse : vivons ensemble comme citoyens de la même ville ou de la même nation et respectons la vie privée de chacun. Mais les bouleversements techniques et économiques ont renversé les barrières qui séparaient la vie publique de la vie privée, et l'économie internationale envahit la sphère publique. Une autre solution se dessine : chacun d'entre nous, dans toutes les parties du monde, tente de combiner sa participation au monde technique avec l'affirmation de son héritage culturel et de sa personnalité. J'appelle Sujet ce désir de construction d'une vie vraiment individuelle. Cette production de soi ne se réalise pas dans l'isolement ou le retrait, mais en luttant à la fois contre la domination des marchés et contre les pouvoirs communautaires, en reconnaissant à l'Autre comme à soi-même le droit d'être un Sujet et en mettant la démocratie, le droit et l'école au service de la liberté créatrice de chaque Sujet personnel. Il faut sortir des morales du devoir et reconnaître a chacun le droit et la capacité de combiner son identité culturelle et sa participation à 1'univers technique. Ainsi seulement pourrons-nous vivre ensemble égaux et différents.

04/1999

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BD tout public

La boîte de petits pois

C'est la petite histoire d'une famille de Lituanie au temps de la grande Histoire de l'URSS. C'est le récit d'un oncle envoyé au goulag pour avoir collé des affiches dans la rue, d'un grand-père apparatchik qui a accès aux magasins secrets où on paie en dollars, d'une grand-mère qui trouvera quoi qu'il arrive un moyen d'acheter une bouteille de Cognac même quand on lui dit qu'il n'y en a pas, de chewing-gum qu'on mâche à tour de rôle quand on parvient à en avoir un. C'est le quotidien d'une République soviétique, ses files d'attentes, ses idéaux et ses paradoxes, racontés par GiedRé, une petite fille qui découvrira en arrivant à Paris en 1991 qu'il existait pendant tout ce temps un autre monde, rempli de bananes, où chaque enfant a sa propre gomme à l'école et où les boites de petits pois n'étaient pas le met le plus raffiné qui soit. Une autre planète débordant de supermarchés pleins de produits mais où, apparemment, il ne suffit pas de se servir pour avoir le droit de les avoir. Aujourd'hui artiste-chanteuse en France, GiedRé est née dans un état qui n'existe plus : l'URSS. Elle raconte ses souvenirs d'enfance, la vie de sa grand-mère, de ses parents et de son oncle (déporté à 17 ans en camp en Sibérie car il avait chanté une rengaine rebelle dans la rue). Une vie qui ressemblait à une longue file d'attente, pour du beurre, des chaussures ou une boîte de petits pois.

08/2019

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Développement durable-Ecologie

Manifeste contre le gaspillage

"A 20 ans, j'ai eu faim et honte de le dire. Il n'est pas simple, dans une société où l'image importe tant, d'avouer qu'on ne gagne pas beaucoup d'argent. A compter de ce jour, le combat contre le gaspillage alimentaire est devenu ma priorité. Comment tolérer cette aberration, en bas de chez nous : des kilos de nourriture mis à la poubelle par les supermarchés, à deux pas des SDF qui peinent à se nourrir et dorment dans la rue ? Avec l'aide de bénévoles et d'amis de ma ville, avec aussi le soutien de personnalités, j'ai initié une vaste mobilisation et réussi à faire plier la grande distribution : le 21 mai 2015, l'Assemblée nationale a voté à l'unanimité un amendement obligeant les grandes surfaces à distribuer leurs invendus à l'association de leur choix. Le Conseil constitutionnel l'a invalidé pour un motif de procédure, mais une nouvelle proposition de loi a immédiatement été redéposée, et elle sera votée très bientôt. Nos efforts ont aussi permis le vote d'un amendement au Parlement européen le 9 juillet. A la fois récit de cette action collective et guide pratique, ce manifeste prouve qu'il est facile de cesser de gaspiller : en n'achetant que le nécessaire, en faisant ses achats dans le bon ordre, en comprenant mieux l'étiquetage et les dates de péremption, en apprenant à accommoder les restes, mais aussi en veillant à économiser l'eau et l'énergie. Parce que chacun peut contribuer à faire reculer la faim dans notre pays et dans le monde". Arash Derambarsh

10/2015

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Agriculture

Manger demain

Autonomie alimentaire - Collection Fake or Not La France, grande puissance agricole, fleuron de la gastronomie mondiale et des supermarchés approvisionnés en abondance et en toute saison par des groupes agroalimentaires, nous a mis à l'abri de la faim. Mais la crise de la Covid-19 a mis en lumière la vulnérabilité du système qui nous nourrit. Les grandes villes françaises disposent en réalité de quelques jours à peine de stock de nourriture. Nos territoires sont autonomes à 5 % au maximum dans la production destinée à leur propre population. Si le système agroalimentaire se grippait, les pénuries ne tarderaient pas à se multiplier. Chercheur sur les questions d'autonomie alimentaire, Frédéric Wallet synthétise la réalité complexe qui se cache derrière notre mode de consommation et propose des pistes à investir pour atteindre la sécurité alimentaire. Présentation de la collection : Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux. La collection " Fake or not " nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.

09/2021

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Monographies

Véhicule n° 04

Le nouveau numéro de la revue-objet annuelle rassemble 12 "partitions" d'artistes à activer par le lecteur : Mette Ingvartsen, Violaine Lochu, Sonia Chiambretto, Garance Dor, Aurélie Noury, Melaine Dalibert, Didier Aschour, Roland Sabatier, Vincent Menu, IKHEA@SERVICES, Florent Delval & David Liver, Pierre di Sciullo. Véhicule propose des partitions à activer par le lecteur. Véhicule diffuse des oeuvres à faire par tous et partout : chez vous, dans un square, dans un espace d'exposition, dans un théâtre, dans une école, sur un stade. Seul ou à plusieurs : peignez-vous les avants-bras en rose, mettez tout de biais, perdez-vous dans la taïga, jouez avec la lumière, comptez, chantez, dansez, mettez la scène dans une salle d'exposition, vrillez la partition, balayez les spectateurs, inventez le désert. Ceci n'est plus une revue c'est un spectacle, une performance, un geste, une danse, une exposition une musique, un service à mettre en oeuvre. A l'heure où tout ferme, où tout se resserre, où l'instruction est de se calfeutrer, de s'isoler, de se protéger, à l'heure des protocoles de sécurité, Véhicule propose de jouer/activer/ interpréter/créer partout. déjouez l'injonction. faites. Chez vous, dehors, dans les églises, dans les supermarchés, sur internet, dans la forêt, sur la plage. faites. A l'heure où l'institution culturelle plus que jamais est cette grande muraille infranchissable, impénétrable, transforme ta cuisine en white cube, ton salon en boîte noire. Avec des moyens modestes, un son, un songe, un mouvement, un bout de papier. Les lire c'est déjà les activer. Faites-les vivre, encore, différemment. C'est à vous.

06/2021

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Poésie

Poèmes du revoir américain. & autres séries

Un van posé dans un paysage de l'Iowa, pas loin du Mississipi, au milieu des champs de maïs, des fermes rouges en bois et des routes planes longues, abandonnées. Un regard posé entre les espaces ouverts et immobiles, entre souvenirs et simplicité du réel inépuisable : ouvriers en salopette bleue, gobelets de bière dans le vent, journaux roulés, des images. Les couleurs, presque un assoupissement, une torpeur éblouie. Ces Poèmes du revoir américain, faits de notations précises, immédiates, mais livrées rétrospectivement, accompagnent le déploiement de l'espace qui se glisse dans l'ouverture du paysage, en lente décantation, dans la sensualité du corps et des couleurs. Poème féminin aussi, poème ralenti du corps féminin, en douces bascules silencieuses. Poème photographique, qui glisse sur les reflets, les scintillements de masses noires et lumineuses. Toutes ces choses arrêtées dans leur mouvement, des planches, des gamates, des sacs de ciment, des jerricanes, toute cette réalité au travail, ces objets aussi concrets que nous, aussi présents que nous. Nous sommes des "sacs tassés dans l'espace de la respiration" , hommes dans le "paysage en plaque d'aluminium" : des carrés sur fond blanc. Soudain tout est dur, tout fait surface, les silhouettes d'hommes et de femmes croisées dans les aéroports et les supermarchés. En dérive dans ces lieux collectifs aux identités perdues. "Ici ou là quelqu'un pousse la même chose vers quelque part" dit Emmanuel Laugier, dans un geste entre extrême intimité et dissolution sensible dans le flou d'un réel qui s'efface, et dont nous devons nous efforcer de réaffirmer le contour, la couleur et la sensation, dans le poème. Dans la vibration fragile et nue du poème.

06/2021

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Santé, diététique, beauté

L'expérience alimentaire. Manger et rester sain d'esprit

Stanislas Kraland aime la viande. Mais l'homme a des principes qui le tiraillent... Consommer de la viande, n'est-ce pas une faute morale ? Comme il n'est pas du genre à faire les choses à moitié, il décide de s'absoudre en devenant végétarien... " On connaît tous un enfoiré ultra-culpabilisant qui mange bien, a l'air en bonne santé et se vante d'avoir la conscience tranquille parce qu'il ferait moins de mal aux animaux. Cet enfoiré, c'est moi. " Ce jeune journaliste s'essaie donc à toute sorte de régimes. Mais comment manger avec plaisir ? Comment consommer éthique ? Comment protéger l'espèce animale, tout en continuant d'aimer le fromage, par exemple ? Insoluble équation... De végétarien, il devient végétalien. Son entreprise de rédemption ne s'arrête pas là. Il se rend chez des éleveurs, tente de déceler quelle réalité se cache derrière les étiquettes de nos supermarchés et quel futur se dessine dans nos laboratoires. Le burger in vitro sauvera-t-il nos bêtes ? Nous sauvera-t-il ? Le Régime imparfait n'est pas un reportage sur la viande et le devenir de son industrie : il est une quête d'identité, dans un monde où il est désormais impossible de se définir autrement que par ce que l'on consomme. Où ce que l'on ingère nous sauve, nous tue. Ou pire : nous transforme. Ce livre est le miroir de nos obsessions, dans une société compulsive, gaspilleuse, et dévorée d'angoisse. Kraland pose avec sincérité, drôlerie et intelligence, un certain nombre de questions auxquelles les réponses restent encore à apporter...

05/2018

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Animaux, nature

Survivre à l'effondrement économique

Ce livre peut vous sauver la vie. Les problèmes auxquels le monde doit faire face depuis quelques année, sont considérables : surpopulation, pénurie de pétrole et de matières premières, dérèglement climatique, baisse de la production alimentaire, tarissement de l'eau potable, pandémies, mondialisation débridée, édition de fausse monnaie et dettes colossales... La convergence de tous ces problèmes va provoquer un effondrement économique mondial sans précédent, qui ne laissera personne indemne, riche ou pauvre. Comment se préparer ? Comment survivre à ces prochaines années de grands changements qui seront à la fois soudains, rapides et violents ? Etes-vous prêts ? Comment avoir accès à l'eau potable et à la nourriture si rien ne sort de votre robinet et si les supermarchés sont vides ? Et dans ce cas, comment protéger votre famille de votre voisin affamé, du gang de racailles du quartier ou d'un état devenu mafieux et totalitaire ? Comment allez-vous protéger votre capital dans un monde où la finance n'existe plus ? Si vous pensez ces questions dignes d'intérêt, alors vous trouverez dans ce livre les plans, les outils et les solutions pour survivre et se préparer progressivement aux crises à venir. Ces solutions sont fondées sur des exemples pratiques et sur l'expérience de ceux qui ont déjà tenté l'aventure. Ce livre pourrait bien être le meilleur investissement que vous n'ayez jamais fait. Depuis bientôt 10 ans, cet ouvrage (déjà traduit en plusieurs langues) est devenu une référence incontestée dans le milieu survivaliste et même au delà... Tout ce qui est annoncé par l'auteur est en train d'arriver et les conseils prodigués sont plus que jamais d'actualité !

06/2020

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Littérature française

Une petite fille en colère

A huit ans et demi, Angelina ouvre sur l'existence un regard naïf et hardi. Malgré sa mère qu'elle adore, son père qu'elle aimerait s'il était accessible, ses frères et soeur qui sont ses aînés de près de dix années, elle se sent étrangère dans la maison de Saint-Jean-les-Grands-Bois où les circonstances de la vie veulent qu'elle soit souvent livrée à elle-même, c'est-à-dire à un bon et mauvais petit diable. Logicienne, prenant tout à la lettre, elle s'imagine qu'elle est la fille du facteur ou la petite-fille d'Attila. Elle s'éprend d'un poney, dévaste la pelouse à laquelle son père consacre ses dimanches, se rend coupable de larcins tout à fait fous dans des supermarchés, et cela jusqu'au jour où Wladimir et Hilda, ses parents qui sont sur le point de se séparer, la confient, dans un esprit de démission, à une tante et à des cousines de province qu'elle déconcerte ou épouvante. Sa mère, ayant décidé de reprendre sa liberté et de travailler, s'installe avec elle en grande banlieue. Avec une assurance et un courage associés à beaucoup d'imprudence, l'enfant s'efforce de conquérir ou de reconquérir cette " mère à problèmes" qui la confiera, en désespoir de cause, à la femme d'un garde-forestier. Grâce à sa patience et à sa résolution, la petite rebelle trouvera pour finir le chemin d'un coeur. De façon drôle et émouvante, la voix menue d'Angelina plaide à sa manière pour les droits de l'enfance.

03/1982

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Littérature française

Pas ce soir

C'est une soirée mondaine parisienne. Un petit monde où mensonges, manipulations et ragots provoquent parfois des dérapages incontrôlés. Où les faiblesses des uns font la gloire des autres. C'est une soirée qui réveille les souvenirs endormis d'Eugénie, jeune femme odieuse et misanthrope. C'est l'histoire de ce que l'on découvre derrière le plus efficace des cache-misère, l'arrogance. Après le succès de son premier roman "A Contre-Jour" paru en 2011, Charline Quarré enchaîne avec Pas ce soir. Son style incisif ne ménage rien ni personne. Elle manie le tragique avec légèreté, fait passer du rire aux larmes avec désinvolture. Un an qu'Eugénie n'était pas sortie dans une de ces soirées où la petite bourgeoisie boit du champagne. Ces soirées où filles et fils à papa manient avec talent la langue de vipère, et font semblant de s'aimer. Elle les déteste comme elle déteste les gamins mal élevés qui braillent dans les queues des supermarchés ou ces chauffeurs de taxis qui ont toujours raison sur tout. Alors elle tripote son portable pour ne pas qu'ils viennent lui parler. Elle ne veut pas répondre à toutes leurs fausses questions intéressées, les "Tu deviens quoi ?" qui l'obligent à se souvenir des douleurs. Prozac, anxiolytiques, aspirine : de toute façon rien ne fera plus revenir Julien. Avec Pas ce soir, Charline Quarré signe un retour acide à la littérature, et s'attaque cette fois à la jeunesse dorée parisienne et branchée. Dans une ambiance d'after, les lecteurs retrouveront dans ce deuxième roman la plume sans concession d'une auteure aussi tourmentée que ses personnages.

07/2012

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Terrorisme

Hyper-Héros. L'histoire de l'homme à la casquette

Après les best-sellers Le Code d'Esther et le Secret de la Ménorah, Yohan Perez vous livre une enquête inattendue sur l'attentat de l'Hyper Cacher, avec un témoignage inédit, accompagné pour cette nouvelle aventure de Camille Salomon, autrice engagée de romans jeunesse. Le 9 janvier 2015 en début d'après-midi, soit deux jours après le drame tragique de l'attentat contre Charlie Hebdo qui a mis la France en émoi, un terroriste de la même sphère djihadiste que les frères Kouachi rentre dans un supermarché cacher, porte de Vincennes, pour y commettre l'irréparable. Son but ultime : assassiner le plus de personnes possibles... Quatre hommes perdront la vie : Yohan Cohen, 20 ans, Philippe Braham, 45 ans, François-Michel Saada, 64 ans, Yoav Hattab, 21 ans. Le 20 janvier, Lassana Bathily, sera hissé au rang de héros national et naturalisé français pour acte de bravoure, pour avoir sauvé des otages. Il sera surnommé par la presse "Le héros de la Porte de Vincennes" . En parallèle, une rumeur avec des vidéos et des photos à l'appui circulera sur les réseaux sociaux, concernant l'étrange comportement d'un homme portant une casquette, qui sera très vite soupçonné, d'après une thèse complotiste, d'être un complice du terroriste. Et si cet homme était celui qui avait permis de mettre fin à cette prise d'otages en sauvant de nombreuses vies ? Et si cet homme était le vrai héros de cette journée ? Etes-vous prêts à vivre ces moments en immersion dans le huis clos de l'Hyper Cacher ? Alors suivez nous ! Grâce au témoignage inédit de l'homme à la casquette, ce héros de l'ombre et à l'analyse de quatre éminents intellectuels, nous tenterons de comprendre comment se forge l'esprit des héros. Avec la participation de Mariacha Drai, Raphaël Enthoven, Boris Cyrulnik et du Rabbin Merovah Zerbib.

12/2021

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Littérature française

Trop

Les murs de la salle d'exposition sont couverts de tableaux, ils sont tous tellement beaux qu'on ne sait plus où donner de la tête, devant lequel s'attarder. Alors, on ne s'attarde pas. Dans la pénombre, au fond d'une salle, est accroché un seul petit tableau, l'assistance est silencieuse, recueillie. Il s'agit d'un dessin de Raphaël, une vierge belle à se damner. Je m'arrête devant la devanture d'un kiosquier. Les étagères ploient sous le poids des journaux, des revues, souvent jamais lues. Le marchand de journaux est débordé, il n'a plus de place. Je viens d'acheter un nouveau poste, il me garantit 1350 stations. Je ne peux plus entendre ma radio préférée, il y a trop de stations, elles se brouillent. Sur l'appareil qu'on m'a offert, je peux stocker plus de 1000 chansons. Mon nouveau téléviseur me promet 500 chaînes. Je suis arrêté dans un embouteillage depuis plus d'une heure, il y a trop de voitures. J'ai voulu acheter les sonates pour piano de Mozart, il y a 50 interprétations. Comment choisir ? Au supermarché, j'ai compté 40 marques de gâteaux secs. Je n'en ai pas acheté. Le prince a 400 femmes dans son harem, il a l'embarras du choix. Chaque soir, il hésite, se morfond. Quand il choisit une brune, il pense aux blondes, quand il choisit une blonde, il pense aux brunes. J'ai le syndrome du harem. J'ai le choix, j'ai surtout l'embarras du choix. J'imagine une forêt hirsute, les arbres sont côte à côte, trop serrés, ils s'étouffent, la forêt va bientôt mourir. On va couper quelques arbres pour mon nouveau livre. Il sort une centaine de livres par jour, je pense à mon petit livre. Au bout d'une semaine, il va disparaitre, écrasé par 600 livres. Mon prochain livre, je vais l'appeler TROP.

06/2014

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Développement durable-Ecologie

Je crise climatique. La planète, ma chaudière et moi

"Je suis née dans une bulle de plastique orange. C'était l'année du premier choc pétrolier, en 1973. On vivait encore sous le règne des Trente glorieuses. Le soir, on mangeait de la purée Mousseline préparée avec du lait de grande surface en brique. La nature n'existait pas. L'école me parlait un peu de la campagne, mais pour dire qu'elle disparaissait avec l'exode rural. Elle semblait toujours appartenir au passé. Je croyais que le monde entier était une ville en développement". Drôle, provocateur, informé, le livre de Jade Lindgaard est une enquête à la première personne sur le rapport intime, paradoxal, névrotique que nous entretenons à nos modes de vie et aux menaces qu'ils font désormais peser sur la planète. Entreprenant un voyage original dans nos imaginaires, celui de l'automobile, de l'avion et du supermarché, elle est partie explorer notre amour de la chaleur et notre goût pour la vitesse et les destinations lointaines. Un voyage qui raconte aussi sa difficulté personnelle à vivre l'écologie, et au cours duquel l'auteur enquête sur le carbone émis par sa chaudière et son smartphone, évoque ses lombrics qui fabriquent du compost dans un coin de sa terrasse, sa mère qui n'a pas de voiture mais prend l'avion plus de quinze fois par an... On l'aura compris, cet essai "d'ego-climat" n'est pas un énième cri d'alarme sur le changement climatique et l'absurdité de notre modèle de croissance - ça, nous le savons déjà. Ce que nous avons du mal à comprendre en revanche, c'est pour quelle raison il nous est si difficile de changer et de nous réinventer une vie libérée de nos désirs chargés en CO2. Là réside l'énigme politique, mais aussi psychologique et anthropologique, de notre temps à laquelle le livre singulier de Jade Lindgaard essaie de donner des éléments de réponse.

08/2014

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Policiers

La nuit vient de commencer

Décembre, Copenhague. Un groupe de jeunes activistes distribue des tracts à la sortie d’un supermarché, avant de rejoindre leur squat. Les filles sont membres d’une organisation secrète, WORLD, qui milite pour soutenir les grandes causes révolutionnaires. Du Front pour la libération de la Palestine jusqu’à la guérilla colombienne. Anne a les yeux brillants d’admiration quand on évoque son petit ami Nils. Elle n’a plus de nouvelles depuis qu’il a « disparu ». Nils travaille pour une société danoise d’investissements à l’étranger. Sur un projet de barrage en Colombie. Son séjour sur place est l’occasion de prouver son engagement : Nils s’est porté volontaire pour se faire « kidnapper » par les FARC. Un bon moyen pour apporter aux guérilleros un soutien financier sous forme de rançon. Car Nils n’en doute pas, son employeur va payer. Gustav aimerait passer Noël tranquille. Profiter un peu de sa famille, ses deux grandes filles, sa femme, leur belle maison. Gustav a réussi. Il est un chef d’entreprise et homme d’affaires accompli. Certes, pour en arriver là il a parfois fallu magouiller, prendre des risques. Mais pour la bonne cause, celle de la réussite, de l’argent et du pouvoir. Noël ne sera pas de tout repos pour lui : il sait qu’il a risqué gros avec son projet de barrage en Colombie. Il perd tout si le projet capote. C’est pourquoi il a envoyé un homme de confiance sur le terrain, Nils. Qui vient d’être enlevé par les FARC. Steen est un investisseur sans scrupule, un spéculateur qui vit à cent à l’heure et n’a qu’un maître mot : foncer. Steen est un battant, un play-boy qui ne fait guère de différence entre une femme et un Kleenex, où qu’il se trouve sur la planète. Et pour voyager, il voyage, jusqu’en Colombie, où ses intérêts sont liés aux cartels de la drogue.

04/2011

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Littérature française

Le chagrin d'aimer

"On écrit pour comprendre ce que l'on ne comprend pas. Quand j'écrivais Vie de ma voisine, mon héroïne, Jenny Plocki, me parlait de sa mère, la magnifique Rifka. Elle me racontait ses mots, elle évoquait ses gestes. L'amour d'une mère. Je mesurais mon ignorance dans ce domaine. Ma mère ne savait pas ces mots, ni ces gestes. Impuissante à m'aimer. Je suis partie sur ses traces. Celles d'une petite fille apatride et de sa mère danseuse, théâtreuse des années 20, connue sous le nom de Lina de Varennes. Je suis partie sur ses traces de petite fille grecque et arménienne. Ma mère ne voulait rien savoir de son passé. Il a fallu que j'enquête et que je l'invente. Que je trouve les mots pour la retrouver. C'est ce livre, Le Chagrin d'aimer. J'ai tissé une toile pour y prendre ma mère, cette insaisissable libellule. Chaque scène ici renvoie à un lieu, une époque, un objet. Il a fallu passer par la cour du Roi de Grèce et les collines de Fiesole. Par un atelier d'écriture, une maison de retraite, un supermarché, un paquet de gauloises, une machine à écrire. Autant de circonstances, par-delà les guerres, les destructions, les irrémédiables pertes, où ma mère se trouve confrontée à ce qui est vital, et élémentaire, la nourriture, l'argent, le travail, l'amour. La preuve la plus tangible de sa singulière énigme, est un motif : celui de la voiture. Habitacle et projection du mouvement, des cahots d'une vie : au commencement (du livre) est la voiture, cheval de Troie ambigu de l'écrivain aussi. Telle est la vérité, avérée en légende. La voiture et, plus secrètement, la machine à écrire. Faisant ce portrait, j'ai tenté d'en savoir un peu plus sur elle, sur moi. Chemin faisant, j'ai compris que ce n'était qu'un début". G. B.

02/2018

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Littérature française

Point cardinal

Sur le parking d'un supermarché, dans une petite ville de province, une femme se démaquille méticuleusement, tristement. Enlever sa perruque, sa robe de soie, rouler ses bas sur ses chevilles : ses gestes ressemblent à un arrachement. Bientôt, celle qui, à peine une heure auparavant, volait quelques instants de joie et dansait à corps perdu sera devenue méconnaissable. Laurent, en tenue de sport, a remis de l'ordre dans sa voiture et dissimulé dans le coffre la mallette contenant ses habits de fête. Il s'apprête à retrouver femme et enfants pour le dîner. Petit garçon, Laurent passait des heures enfermé dans la penderie de sa mère, détestait l'atmosphère virile et la puanteur des vestiaires après les matchs de foot. Puis il a grandi, a rencontré Solange au lycée, il y a vingt ans déjà. Leur complicité a été immédiate, ils se sont mariés, Thomas et Claire sont nés, ils se sont endettés pour acheter leur maison. Solange prenait les initiatives, Laurent les accueillait avec sérénité. Jusqu'à ce que surviennent d'insupportables douleurs, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus réfréner ses envies incontrôlables de toucher de la soie, et que la femme en lui se manifeste impérieusement. De tout cela, il n'a rien dit à Solange. Sa vie va basculer quand, à la faveur de trois jours solitaires, il se travestit pour la première fois chez eux. A son retour, Solange trouve un cheveu blond... Léonor de Récondo va alors suivre ses personnages sur le chemin d'une transformation radicale. Car la découverte de Solange conforte Laurent dans sa certitude : il lui faut laisser exister la femme qu'il a toujours été. Et convaincre son entourage de l'accepter. La détermination de Laurent, le désarroi de Solange, les réactions contrastées des enfants – Claire a treize ans, Thomas seize –, l'incrédulité des collègues de travail : l'écrivain accompagne au plus près de leurs émotions ceux dont la vie est bouleversée. Avec des phrases limpides, des mots simples et d'une poignante justesse, elle trace le difficile chemin d'un être dont toute l'énergie est tendue vers la lumière. Par-delà le sujet singulier du changement de sexe, Léonor de Récondo écrit un grand roman sur le courage d'être soi.

08/2017

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Ethnologie

Non-Lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité

Après La Traversée du Luxembourg, Un ethnologue dans le métro et Domaines et châteaux, Marc Augé poursuit son anthropologie du quotidien en explorant les non-lieux, ces espaces d'anonymat qui accueillent chaque jour des individus plus nombreux. Les non-lieux, ce sont aussi bien les installations nécessaires à la circulation accélérée des personnes et des biens (voies rapides, échangeurs, gare, aéroports) que les moyens de transport eux-mêmes (voitures trains, trains ou avions). Mais également les grandes chaînes hôtelières aux chambres interchangeables, les supermarchés ou encore, différemment, les camps de transit prolongé où sont parqués les réfugiés de la planète. Le non-lieu est donc tout le contraire d'une demeure, d'une résidence, d'un lieu au sens commun du terme. Seul, mais semblable aux autres, l'utilisateur du non-lieu entretient avec celui-ci une relation contractuelle symbolisée par le billet de train ou d'avion, la carte présentée au péage ou même au chariot poussé dans les travées d'une grande surface. Dans ces non-lieux, on ne conquiert son anonymat qu'en fournissant la preuve de son identité - passeport, carte de crédit, chèque ou tout autre permis qui en autorise l'accès. Attentif à l'usage des mots, relisant les lieux décrits par Châteaubriand, Baudelaire ou les " passages " parisiens de Walter Benjamin, l'ethnologue remarque que l'on peut se croiser à un carrefour alors que l'échangeur interdit toute rencontre. Si le voyageur flâne en chemin ou s'égare sur une route de traverse, le passager qui prend le TGV ou l'avion est déterminé par sa destination. Aujourd'hui, les repères de l'identité et le statut de l'histoire changent en même temps que l'organisation de l'espace terrestre. Dans ce livre, Marc Augé ouvre de nouvelles perspectives en proposant une anthropologie de la surmodernité qui nous introduit à ce que pourrait être une ethnologie de la solitude.

03/2002

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Architectes

Claude Parent. Les desseins d’un architecte

"Je ne peux m'ôter de l'esprit que Claude Parent est un artiste, c'est-à-dire qu'il avait cette capacité à être visionnaire, ou plutôt à avoir des visions et à les transcrire aussi bien en dessin, à l'écrit, qu'à travers l'architecture. Il a réussi à créer une vraie relation avec l'architecture que je qualifierais d'émotionnelle, d'esthétique et de sensible [... ] Cet architecte-dandy au caractère de fashion victim m'a fasciné". (Dominique Perrault). "? Extirper de son coeur, de sa tête, de son geste, toute réminiscence. Expectorer l'histoire. Cracher sa mémoire. Vomir sa culture. Haïr son passé. Se projeter à l'état zéro. ? " Architecte, théoricien, dessinateur, polémiste, Claude Parent est une figure de l'histoire de l'architecture du xxe siècle qui a su cultiver une certaine singularité. Il aura été le premier en France à opérer une profonde rupture épistémologique avec le modernisme. Produisant de multiples articles, ouvrages, dessins-manifestes et projets, il a cherché à défendre ses "? desseins ? " pour inviter à repenser notre cadre de vie. De sa rencontre avec Paul Virilio naîtra l'aventure de la "­fonction oblique" , à savoir la recherche de l'usage du plan incliné dans la structuration de l'espace. Exigeant, critique, provocateur, d'une opiniâtreté farouche, Claude Parent n'a cessé de proposer des lieux de contradiction générateurs de doute, d'inquiétude et d'instabilité, excluant toute passivité face à l'architecture. Sa production protéiforme, abordant tous les programmes, y compris les plus inattendus comme les supermarchés et les centrales nucléaires, est ici considérée dans un continuum biographique. A travers la complexité de ce personnage, c'est toute une société qui est décrite avec ses attaches encore vives au passé, ses fantasmes, ses ambiguïtés, la place occupée par l'artiste-créateur, homme providentiel, celui qui par un geste - architectural et urbain - espère sauver le monde.

11/2022

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Diététiques

Trente années au coeur des labyrinthes du sans gluten

La maladie coeliaque ou intolérance au gluten est une maladie intestinale chronique et auto-immune liée à l'ingestion de gluten, formé à partir de la gliadine contenue dans certains produits céréaliers. A partir de cette définition et du constat médical dont elle souffre depuis son enfance, l'auteure fait une analyse acerbe sur les motifs économiques qui s'exonèrent des élémentaires précautions pour lutter contre les intolérances au gluten. Près de 2 % de la population mondiale serait concerné par un phénomène qui ne pourra décroître qu'à partir d'une prise de conscience environnementale globale. En France, au cours des dernières décennies, la malbouffe liée à la surconsommation auprès de la restauration rapide et standardisée de plats à manger sur place ou à emporter est devenue exponentielle. Délaissant les producteurs locaux et régionaux, la mauvaise alimentation issue de produits exotiques de mauvaise qualité pour la santé s'est multipliée dans les rayons de nos supermarchés. Sur la base de son expérience professionnelle dans la grande distribution et de ses enquêtes de terrain comme de ses réflexions pour une alimentation saine, Isabelle-Marie Echégut dénonce les dérives alimentaires liées à l'industrialisation des procédés de fabrication. Leur croissance financière annihile bien des activités traditionnelles du monde agricole et paysan du pays mais aussi les petits commerçants, ceux des halles et des marchés de proximité liés à notre qualité de vie tant alimentaire que sociale ou environnementale. Avec cet essai pamphlétaire, l'auteure confirme que le régime sans gluten n'est pas une mode alimentaire mais bien une façon de vivre contre les produits transformés afin de lutter et de vaincre la maladie coeliaque. Au-delà de la sphère médicale et des scientifiques, Isabelle-Marie Echégut garde l'espoir que l'hypersensibilité au gluten soit prise en compte dans l'ensemble du parcours alimentaire, des exploitations agricoles à nos assiettes pour le bien-être des générations futures !

04/2022

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Maternelle Eveil

Multiniveau PS MS GS Oratio . Activités orales ritualisées

Oratio propose 17 activités ritualisées pour développer le langage oral. C'est un outil d'enseignement de l'oral pour des élèves actifs et acteurs de leurs apprentissages ! LE CONTENU DU COFFRET Le guide pédagogique Les principes de l'outil, les points d'appui théoriques et l'organisation préconisée, avec des conseils pour intégrer les outils numériques. Le déroulement pas à pas des activités orales ritualisées, avec les variantes PS/MS/GS et les repères pour l'évaluation. La présentation détaillée des thèmes et des cartes ressources, avec des pistes d'exploitation (situations problèmes, prolongements) et des outils pratiques (retranscription des audios, grille d'évaluation...). Les ressources à manipuler 312 cartes photos et 30 cartes élève pour mettre en place les activités de langage : 12 cartes-thème, 60 cartes-situation (5 par thème), 240 cartes-objet (20 par thème) augmentées avec un QR Code, 30 cartes élève identiques avec le recto en vert et le verso en rouge pour mener des activités collectives interactives. LA DEMARCHE 12 thèmes familiers : La cuisine (pièce de la maison) ; Fruits et légumes ; Marché et supermarché ; La salle de bains ; Les soins médicaux ; Prendre soin de soi ; Le jardin et la forêt ; La plage ; La montagne ; La chambre (pièce de la maison) ; Les activités extérieures ; Les activités intérieures. Les thèmes proposés représentent l'univers de vie des élèves. Ils se complètent et se croisent pour favoriser les liens et les enrichissements au sein des thèmes et entre les thèmes. Chaque famille thématique (L'alimentation ; Le corps et l'hygiène ; La nature ; Les loisirs) est déclinée en 3 thèmes pour permettre des variations d'une année sur l'autre. L'ordre d'utilisation est laissé au choix de l'enseignant en fonction de l'organisation de la classe, de la progression, d'un projet mené autour d'une famille thématique sur toute l'année, etc. 3 types d'activités progressives à chaque période Activités collectives de découverte : Compétences travaillées : décrire, contextualiser, catégoriser, faire des liens logiques, de causalité, émettre des hypothèses. Activités collectives d'approfondissement. : Compétences travaillées : écouter, questionner, répondre, argumenter, observer, mémoriser. Ateliers : Compétences travaillées : catégoriser, justifier, écouter, argumenter, décrire, observer, repérer, raconter, ordonner, inventer, questionner, répondre, résoudre un problème... TELECHARGEMENT GRATUIT => Les ressources numériques, les 312 cartes-photos à vidéoprojeter, les audios des 240 cartes-objet.

06/2023

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Vivre en couple

Le couple, direction... Les coulisses !

Ressentir une attirance mutuelle, tomber amoureux et vouloir construire une relation de couple, quoi de plus naturel ? ... Oui, mais pas si simple ! Loin du devant de la scène, dans les coulisses, la psychologie de chacun des deux partenaires joue une tout autre pièce à leur insu, et celle-ci viendra affecter l'ensemble de leur relation. Curieux de découvrir de quelle manière ? Allez, prenez votre billet pour cette visite inédite des coulisses du couple ! J'ai souhaité un livre profond, riche en contenu, loin des clichés et des idées reçues, mais très accessible et ponctué de cas concrets issus de ma pratique de thérapeute. EXTRAIT... "Nous ne prenons plus le temps de nous "apprivoiser" , à l'image du renard et du Petit Prince (Saint Exupéry). Pour certains, la carence affective de l'enfance réclame sa dose d'amour et de tendresse au plus vite, nous rendant ainsi dépendants de l'autre pour nous sentir bien. On rentre très vite dans la relation et, parfois, on en sort tout aussi vite. Ce n'est pas grave, il y a le supermarché de la rencontre sur internet. Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s. Et dans cette quête du Graal, un peu comme sur une autoroute, nous ne prenons plus le temps de regarder, d'apprécier, de ressentir, d'appréhender, cet autre en face de nous, dans toute sa richesse, sa singularité, son essence, trop polarisé sur notre objectif. Et à force de multiplier les relations Kleenex (je prends, je jette), nous finissons par nous retrouver épuisés, abattus, dégoûtés des humains, car nous n'en avons perçu que l'écorce, sans aller à l'essentiel. C'est lorsque l'on a accepté d'aller à la rencontre de l'essence de soi qu'il est alors naturel d'aller à la rencontre de celle de l'autre, et qu'une rencontre de coeur à coeur, d'âme à âme est alors possible, abolissant le temps et l'espace. Je n'ai absolument rien contre les sites de rencontre. Je pense qu'au contraire, ils représentent un formidable moyen de faire se rencontrer des personnes ayant le même objectif et qui, sans ce fabuleux outil, ne se seraient peut-être jamais rencontrées. Il s'agit juste d'avoir le bon mode d'emploi ! "

06/2021