Recherche

vidéo littérature

Extraits

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Not to be

Un homme, dans la dernière phase d'une maladie mortelle, est prostré sur un lit d'hôpital. Il ne doit cesser de penser, sous peine de mourir : " Un vide dans ma tête aurait l'effet d'une embolie. " Le père, la mère, des vieux dont il s'occupait, le personnel soignant se succèdent à son chevet ; les bruits du monde lui parviennent par la télévision, les bribes de conversation dans le couloir. Lui ne pense qu'à Muriel, sa femme. Un monde se reconstruit. Souvenirs, peurs, obsessions, délires remontent en désordre, là, devant nous, sur la page, sur l'écran d'une conscience bouleversée, portée à son point d'incandescence. L'homme parvenu à cet état limite est le maître d'un étrange ballet où les danseurs qu'il convoque sortent des coulisses de la mémoire, changent de partenaires et dansent avec les ombres. C'est l'instant où la vie et la mort se font face, se défient et s'enlacent, c'est l'instant où s'accouplent l'obscène et le sublime.

03/2000

ActuaLitté

Philosophie

Pour un traité des corps imaginaires

Le monde de la mémoire par lequel nous tenons à la réalité passée est un univers dont nous ne sommes pas départagés. Le retour du passé (vécu, imaginé) est-il celui d'images dans lesquelles nous sommes pris comme des corps transparents, des semblants d'existence ? Que régissent les images ? Elles sont au carrefour de tout processus de pensée et comme le substrat sur lequel s'édifie l'interprétation d'un réel qui ne peut exister sans langage et sans imaginaire, c'est-à-dire sans les formes par lesquelles nous l'appréhendons. Cet essai n'a d'ordre que celui d'une promenade (méditation d'un promeneur) dans ce que nous croyons le temps : dans ce que la mémoire a immobilisé pour notre éternité. Deux tableaux ponctuent ces méditations : le portrait d'une jeune fille par Berthe Morisot, une chambre vide à Venise par Turner. Le texte fait le songe de la réalité que la mémoire invente. Avons-nous jamais été dans les images qui composent nos souvenirs ? Elles sont les corps étrangers dont notre mémoire se nourrit.

10/2014

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Colopathie-Party. Colopathie partie

C’est une maladie étrange qui me vide et qui s’apparente à une gastro-entérite, une maladie chronique dont aucun médecin ne vient à bout. Elle m’empêche de me nourrir correctement et anéantit ma vie depuis 20 ans. Comme disent les médecins, il pourrait s’agir d’une maladie psychosomatique ayant pour origine mon enfance toute en souffrance, ma jeunesse sans allégresse, l’échec de mon mariage ou la réussite de mon divorce ! Cette vie, remplie tour à tour de bonheurs intenses ou de vives déceptions me tordrait les boyaux ? Le psychisme n’étant pas toujours en cause, je cherche ailleurs la vérité. Après l’avoir dénichée sur Internet, je la livre au docteur "K" qui n’en fera qu’une bouchée. Ecrit un peu comme un roman, ce combat sur la maladie retrace tous les périples d’une "colopathe" qui ne s’en laisse pas compter. Tout en passant au peigne fin les erreurs médicales dont nous sommes victimes, j’encourage les patients à mieux se connaître, afin de collaborer plus étroitement avec leurs médecins.

10/2012

ActuaLitté

Musique, danse

À la recherche d'une musique concrète

" Autour de moi, s'étalait des piles de disques, où s'inscrivaient les fragments de cette matière décomposée, rapetissée et agrandie, désossée, inversée, éclatée, pulvérisée. J'étais comme une enfant qui a vidé le son de son ours, arraché les yeux de sa poupée et démantibulée son train mécanique. Il fallait bien que je m'avoue que je venais d'inventer d'extraordinaires techniques de destruction, mais que tous les essais de synthèse me claquaient dans les doigts. Il y avait d'autre part, à chaque instant de mes démarches, d'impitoyables contradictions qui surgissaient. Les objets sonores proliféraient mais leur multiplication insensée n'apportait aucun enrichissement, du moins au sens où les musiciens l'entendent : l'idée musicale, ou l'ombre de d'idée qui demeurait à travers ses contorsions inchangées, et que de formes biscornues, que de variantes concrètes pour la même idée ! Ces variations elles-mêmes étaient contradictoires, trop musicales et pas assez, trop parce que la banalité de l'écriture initiale persistait, pas assez parce que la plupart de ces objets sonores étaient cruels, offensants pour l'oreille. "

01/1998

ActuaLitté

Littérature française

Le temps captif

" J'ai travaillé trop tard hier soir. Ecrire me crée. Me tue. Je suis un voleur. Les petits pleurent un peu au début. La classe est propre et claire. Elle les menace. Et pourtant ils entrent. C'est le premier pas qui compte. Je ne suis ni leur père ni leur mère. Et parfois je me sens tout ça. Ils sont si près de moi que je ne les vois pas. Je fais comme eux. J'entre. Ce miracle se renouvelle tous les jours. Pourquoi n'ai-je pas claqué la porte et ne suis-je pas parti en courant ? Non, je ne pars pas. Je suis le ver dans le fruit. Je mange la pomme et crache cette mousse. Lorsque le temps appartient à la décision de l'autre, non seulement dans l'enfance, mais dans l'enfance du monde, l'autre a peur du vide et remplit les êtres qui l'entourent de sa propre folie. C'est le vol, le viol de l'enfance : le temps dérobé. "

02/1999

ActuaLitté

Littérature française

La condition d'infini Tomes 6 et 7 : Americana, un délinquant impeccable

Quelle est la nature profonde de Jonathan Goofo ? Il fascine de façon inaltérable, alors qu'il apparaît vide et sans objet, en retrait du monde. Que cherche-t-il au cœur de l'été américain ? Autour de Jonathan Goofo gravitent d'étranges personnages, poussés par une sorte d'appel chanté : Frank Hammett-Hegel, Denise Greenbald, Nitsa Leew, Robert Rauschenberg qui lui apprend à pêcher dans le Golfe du Mexique le non-poisson. Jonathan, quant à lui, préfère apprendre à aimer l'amour qu'il identifie communément au non-crime. Avec les promesses ou les effets d'une délinquance impeccable s'achèvent les Tomes VI et VII du quatrième volume et dernier de la Condition d'infini. Le roman couvre une durée de treize mois. Il se déroule du mois de mars au mois de mars de l'année précédente, car les saisons se succèdent à l'envers. Le temps n'est pas arrêté. Il est inversé. La fin du livre inscrit organiquement son injonction, elle ne peut donc surprendre le lecteur : " Si vous voulez vous trouver, cherchez la femme psychiatrique. "

11/1997

ActuaLitté

Beaux arts

Court traité du paysage

En dépit de la prolifération des publications dont le paysage fait l'objet depuis une quarantaine d'années, nous manquons d'un véritable traité théorique et systématique. Le livre d'Alain Roger comble ce vide. L'auteur s'attache à exposer, dans une langue accessible au plus large public, les principales questions que soulève, aujourd'hui, la notion, si maltraitée, de "paysage". On trouvera donc ici une histoire du paysage occidental — Campagne, Montagne, Mer —, ainsi qu'une réflexion sur les débats qui divisent actuellement les spécialistes : quels sont les rapports du paysage et de l'environnement ? Qu'en est-il de cette mort annoncée du paysage ? Quelle politique convient-il de mener dans ce domaine ? L'ouvrage est engagé. Il dit son refus de tous les conservatismes. Il se veut aussi ludique — le paysage peut-il être érotique ? — et, surtout, optimiste. L'hommage aux artistes qui, siècle après siècle, ont inventé nos paysages se double d'une confiance fervente en tous ceux qui poursuivront cette aventure esthétique, à condition que nous ne restions pas prisonniers d'une conception frileuse et patrimoniale du paysage.

04/2017

ActuaLitté

Science-fiction

Marseille, an 3013

Marseille dans mille ans, ça va ressembler à quoi ? C'est en se posant cette question que la Melmac Collection, les éditions Gaussen et le collectif Marseille 3013, héritier du " OFF " de " Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la Culture ", se sont lancés dans la conception de ce recueil de nouvelles. Marseille sous les eaux, Marseille vide,ou presque de toute existence, n'existant plus peut-être, Marseille sous une coupe dictatoriale ou technologique, Marseille revue et visitée en s'inspirant de Lovecraft, Marseille déplacée dans le cosmos ou dans le temps, les 13 auteurs de cette nouvelle anthologie marseillaise ont laissé libre cours à leur imagination, mais le plus incroyable, c'est que sous toutes ces nouvelles formes, Marseille reste phénoménalement marseillaise ! Avec, par ordre d'apparition, les textes de Anne-Marie Thomazeau, Clémentine Bailly (lauréate du concours " Marseille, an 3013 " ouvert aux lycéens et apprentis), Philippe Nicholson, Henri-Frédéric Blanc, Olivier Boura, Sigolène Vinson, Philippe Carrese, Sabrina Calvo, Bruno Leydet, Cécile Duquenne, Georges Fo veau, Jacques Barbéri et Stéphane Sarpaux.

09/2018

ActuaLitté

Encyclopédies de poche

Yves Klein. L'aventure monochrome

Yves Klein avait l'intention de publier un recueil de ses textes qui aurait eu pour titre l'Aventure monochrome. Ce choix résume à merveille son parcours, foisonnant comme un roman picaresque. Il souhaite d'abord devenir judoka, séjourne en Angleterre et en Espagne, puis réalise son rêve : étudier le judo au Japon. Lorsqu'il rentre à Paris en 1954, ceinture noire 4e dan, la Fédération française de judo refuse d'homologuer ses grades japonais. Yves Klein se tourne alors vers l'art. Devenu Yves le Monochrome, il adopte le bleu auquel il donne son nom - l'IKB, International Klein Blue-, projette l'art dans l'invisible, transforme ses modèles en " pinceaux vivants ". De l'immatérialisation du bleu aux Anthropométries, des Reliefs éponge aux Peintures de feu, des Zones de sensibilité picturale au Saut dans le vide, Denys Riout nous invite à découvrir l'un des artistes les plus novateurs de son temps, dont les audaces, constamment renouvelées au cours de huit années de création seulement, ne cessent de stupéfier. Et d'enchanter.

09/2006

ActuaLitté

Littérature étrangère

Flight

Seattle, 2007. Spots, le narrateur, est un jeune délinquant, orphelin depuis l'âge de six ans. Mi-Indien, mi-Irlandais, il se revendique comme un ciel vide, une éclipse solaire. De sa mère, il a hérité ses yeux verts, de son père, une acné sévère. A 15 ans, il a déjà vécu dans 20 familles d'accueil, fréquenté 22 écoles, et tout ce qu'il possède tient dans un sac plastique. Un jour de haine intense, il braque une banque et récolte une balle dans la tête qui le propulse dans un étrange voyage dans le temps, à travers les périodes les plus troubles de l'histoire américaine, vers une possible rédemption... Salué par la critique américaine, un très grand Sherman Alexie, brillant, féroce, à la fois drôle et bouleversant. " Un livre qui a de la rage et du coeur. Cru, plein de vie, furieusement drôle et sans un mot de trop. " The New York Times". Tour à tour désopilant, fantaisiste, poétique ou sardonique, cet Indien-là a une extraordinaire propension à rire de tout. " Le Monde.

04/2008

ActuaLitté

Littérature étrangère

Un nageur dans la ville

Jonas, photographe de presse, a pour habitude de se rendre tous les jours à la piscine et de nager en compagnie de son ami Sergio. Séparé de sa compagne, il vit seul, dans la banalité d'un quotidien sans surprise. Mais la disparition inexpliquée de sa mère, puis celle d'un collègue photographe et de plusieurs personnes de son entourage introduisent le chaos dans l'ordre des jours. Sans explication aucune, les gens, soudain, ne sont plus là : ils ne se présentent plus sur leur lieu de travail, ou ne rentrent pas chez eux, les écoles se vident, des commerces ferment sans que l'apparente normalité de la ville s'en trouve affectée. Une réalité parallèle s'installe, absurde, vide, oppressante, que Jonas tente de conjurer en allant nager dans la piscine déserte, où l'une des dernières traces de présence humaine est un exemplaire du Temps retrouvé. La beauté de l'écriture illumine ce roman d'une troublante originalité, métaphore de la solitude de l'homme contemporain. Traduit de l'espagnol par Delphine Valentin.

01/2015

ActuaLitté

Développement personnel

Savoir (s')aimer. L'amour de soi commence par l'amour des autres

Pour aimer les autres, il faut s'aimer. Pour s'aimer, il faut aimer les autres... Un couple qui s'aime, pourtant un couple qui se déchire. Des parents qui aiment, pourtant des enfants qui souffrent. Des moyens de communication, pourtant pas de dialogue. Le monde est plein, pourtant le monde est vide. Beaucoup de richesses, pourtant beaucoup de pauvres. Beaucoup de gens, pourtant beaucoup de solitude. Pourtant, un peu d'amour pourrait diluer et atténuer ces douleurs et ces souffrances. Pourtant, c'est faire une erreur de calcul en optant pour l'égoïsme et l'égocentrisme, parce que m'intéresser à l'autre m'apporte, à moi, autant qu'il lui apporte. Dans un monde où les valeurs matérielles ont pris trop de place, une importance non légitime qui peut se révéler dangereuse et incontrôlable, il apparaît comme nécessaire de revenir à la Source. Ré-anoblir la Pensée et la Réflexion, chercher à vivre de façon plus "spirituelle" avec le désir de partager, car "désirer recevoir pour pouvoir donner" là est le sens même de la vie.

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Le refuge

Une femme de vingt-neuf ans, Letza, vit seule dans la maison où l'a installée un compagnon qui ne lui rend que de rares visites. Polyglotte, mue par le goût des mots et le vide de sa vie, elle se laisse entraîner à noter tout ce qui se passe en elle et dans sa demeure. La présence possible au sein de sa maison d'un homme que les gendarmes traquent, provoque dans sa conscience l'irruption des visages ambigus de ceux qui, en peuplant son enfance, ne lui ont offert que leur silence : le demi-frère de quatre ans qui ne parlait pas et dont l'idiotie lui semblait incroyable ; la belle-mère dont les cachotteries noctures pouvaient signifier aussi bien amour que haine ; la taciturne compagne de collège, Sonia. Peu à peu, au fil des souvenirs, un livre se forme sous la plume de Letza, un livre qu'elle ne sait pas achever mais qui, par le pouvoir des mots, l'aura arrachée au silence et délivrée.

04/1967

ActuaLitté

Poésie

La maladie d'être mouche

" Mourez tant que vous êtes vivants. Mourez en souriant ", ordonne à ses sujets celle qui se dit ici la Reine des mouches. Mais la peur est plus forte, et ce n'est qu'à l'usure, au terme d'une petite Iliade honteuse et solitaire, qu'ils succombent tous. Désespérant de les convertir au " gai mourir ", la souveraine entreprendra - calcul ou sollicitude ? - de les distraire en les berçant de contes et de promesses. Et voilà la Brodeuse qui commence à tisser dans le vide son royaume de bave, s'arrogeant par la parole un empire sans limites, un pouvoir absolu. " Je suis le Verbe ", pourrait-elle dire en toute simplicité. Polyphonie pour voix solo, bouffonnerie poétique sur le pouvoir et l'orgueil, ce texte s'insurge contre tout contrat que notre peur nous pousse à conclure avec le Despote, que celui-ci soit Dieu, le Roi, ou encore cette statue de vanité que notre bavardage érige et entretient en nous, ce tyran de comédie que nous appelons Moi et auquel nous sacrifions parfois jusqu'à la folie.

01/1997

ActuaLitté

Philosophie

L'Axe du Néant

Comment poser la question du Néant sans poser celle du nihil qui règne dans le nihilisme ? Or le nihilisme est aujourd'hui devenu l'état ordinaire des choses. Réfléchir sur le Rien n'est pas un pur jeu de l'esprit, ni une simple escrime dans le vide. Mais une avancée vers ce qu'il y a de l'autre côté de l'horizon. On est à une époque où se restreindre aux limites ordinaires de la vue - à ce qui est manifeste dans une situation historique donnée - condamne à respirer l'insuffisance intellectuelle par les pores. Qui vent comprendre quelque chose à ce temps doit envisager la détresse. C'est de là que s'ouvre la "liberté libre" dont parle Rimbaud. Car convoquer le Néant d'une certaine manière met en oeuvre une étrange féerie. Et cette convocation retourne le nihilisme, ouvre chaque singularité à une nouvelle dimension de la pensée. Quand ça commence à sentir partout le suicide, les subterfuges sont vains. Il reste à se diriger vers la lumière du Néant, cette lumière - disent les Kabbalistes - "trop sombre pour briller" .

04/2003

ActuaLitté

Non classé

Mère-papa

Bien de personnes sont, jour après jour victimes de séparation parentale en général, et d'abandon parental en particulier. Mais peu sont ceux qui en savent les conséquences néfastes. Et rien de tel qu'une petite histoire tirée d'une histoire vraie pour illustrer cet état de chose. C'est l'histoire d'une femme congolaise, nommée Emilie, qui, après le départ de son époux Bob, a dû élever seule ses enfants, alors même qu'elle n'avait jamais souhaité porter un fardeau aussi lourd toute seule. Elle réussira par la suite à retomber amoureuse d'un autre homme, Robert, qui l'épaulera. Mais ce dernier sera arraché de ce monde quelques temps après, alors qu'elle avait plus que jamais besoin de lui. Le vide que laissera Robert fera renaitre certaines plaies qu'Emilie et ses enfants s'efforçaient pourtant à panser. Depuis, beaucoup de conséquences s'en sont suivies, plus dramatiques les unes que les autres. Mais lesquelles ? Seule une lecture minitieuse de ce roman pourra nous en dire plus !

08/2017

ActuaLitté

Littérature française

Je déménage, suivi de La Piétonne

Un appartement plein de soleil dans les arbres... mais aujourd'hui vide. Un deuil... Et puis, une idée folle. Aller à Paris. Y habiter, plutôt que d'y venir tous les jours. Y vivre, pour revivre. C'est décidé, je vais déménager. Pas tout de suite mais un jour sûrement. Ce sera terrible, inouï, un jour, je serai seule à longueur d'année dans d'autres pièces, il n'y aura personne pour habiter mon espace. ... Je le sais maintenant, être à Paris c'est être partout dans le temps et l'espace. Et je marche. Je ne suis pas une marcheuse, je suis une piétonne. Je piète comme les oiseaux. Souvent au hasard... Mais à l'affût. Je traque les signes que m'envoie le réel. Une parole, une image, juste pour moi. Je marche comme on rêve. Que l'on habite Paris ou ailleurs, de quoi s'agit-il sinon d'occuper l'espace ? Angoisse, tendresse, tourment, humour. Bref, une leçon de vie. Réédition, texte revu et augmenté d'une suite.

05/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Nos vies d'après

Jim Byrd a une vie normale, jusqu'au jour où il fait un arrêt cardiaque. Revenu à lui, il apprend qu'il est resté mort cinq minutes entières. Pourtant, il n'a vu ni lumière blanche accueillante ni choeur de séraphins, juste le vide, l'absence. Grâce à un réseau électrique installé autour de son coeur, il ne risque plus rien et peut même suivre les battements et les crises de son coeur sur une appli smartphone. Cette impression de tenir son propre coeur dans sa main le fait réfléchir, d'autant plus que, alors qu'il se trouve dans un restaurant, il découvre les preuves d'une existence surnaturelle, une voix qui appelle dans un escalier et plonge les vivants dans une tristesse profonde. Jim décide alors d'enquêter sur l'origine de cette voix : peut-être existe-t-il d'autres formes de vie après la mort que la lumière blanche au bout du tunnel ? Peut-être sa propre expérience lui donne-t-elle accès à quelque chose au-delà du monde des vivants ?

02/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Je ne ferai une bonne épouse pour personne

Le 1 mai 1947 au matin, une jeune comptable, élégamment vêtue, monte jusqu'à la terrasse panoramique du 86e étage de l'Empire State Building, le gratte-ciel emblématique de New York, saute dans le vide et s'écrase sur le toit de la limousine d'un diplomate des Nations Unies. Quelques minutes après sa chute, Robert Wiles, jeune photographe inconnu, immortalise son cadavre, resté miraculeusement intact et beau. Le cliché deviendra l'une des images les plus fortes et célèbres publiées par le magazine Life. La jeune femme s'appelait Evelyn McHale. Nadia Busato s'est inspirée de cette photo qui a fasciné notamment Andy Warhol, la mode et l'avant-garde pop, pour retracer la vie d'Evelyn McHale à travers une narration chorale et dépeindre l'Amérique de la Grande Dépression à l'après-guerre. Mélange de fiction et de réalité historique, Je ne ferai une bonne épouse pour personne apparaît comme le cri de rébellion et de désespoir d'une femme devenue une icône.

05/2019

ActuaLitté

Policiers

Le mandala de Sherlock Holmes. Les aventures du grand détective au Thibet

Le Mandala de Sherlock Holmes ressuscite pour nous le grand détective et lève le voile sur un pan de sa vie auquel Conan Doyle, laissant sur leur faim tous les passionnés, n'a consacré que quelques lignes laconiques : l'intervalle séparant sa disparition présumée dans les chutes de Reichenbach de sa réapparition dans L'Aventure de la maison vide. Jamyang Norbu, holmésien distingué d'origine tibétaine, comble ce manque. Il a en effet découvert le journal du compagnon de voyage de Sherlock Holmes, confirmant la thèse selon laquelle ce dernier a effectivement voyagé en Inde et au Tibet où il a vécu moult péripéties, est venu en aide au dalaï-lama, et a trouvé un nouveau Watson en Hurree Chunder Mookerjee, espion et savant bengali, personnage créé à l'origine par Kipling et auteur présumé de ce récit. Entraînant le lecteur dans un tourbillon de rebondissements et d'épreuves, le récit jongle avec brio entre références littéraires, histoire coloniale dans l'atmosphère de l'Inde du Raj et Tibet mystique, mélangeant fiction et réalité jusqu'à un dénouement évidemment inattendu.

01/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le café des petits miracles [EDITION EN GROS CARACTERES

Eléonore a 25 ans. Spécialiste de la dolce vita, timide et romantique, elle raffole de s'évader dans les livres et croit aux présages, petits messagers du destin. Amoureuse de son tuteur, elle ne déclare pas sa flamme et préfère en rêver. Mais ce dernier part pour suivre la femme qu'il aime. Eléonore n'est a priori pas le genre de fille qui, de but en blanc, vide son compte en banque et, par une froide matinée d'hiver, saute dans un train à destination de Venise ! Mais parfois la vie est imprévisible. Des rencontres l'attendent. Une chance d'ouvrir son coeur va t-elle se présenter ? Cette fois encore Nicolas Barreau nous guide à travers une délicieuse aventure, où l'amour est la seule boussole qui permette d'arriver à bon port ! Clin d'oeil romantique à Midnight in Paris de Woody Allen, ce roman ravira les amoureux du grand écran et de la Ville Lumière. Il parlera aussi et surtout à tous les coeurs...

08/2018

ActuaLitté

Littérature française

Journal du dernier curé de campagne

Un coin de France, dans un futur proche : la seconde moitié du XXIe siècle. C'est là que vit et officie le dernier, le tout dernier curé de campagne. Comme son lointain devancier campé par Bernanos, il tient le journal de son existence. Le monde et ses habitants ne sont plus les mêmes. Le sacerdoce et la vie spirituelle non plus. L'Eglise de France, réduite à moins de cent prêtres et douze diocèses, survit dans le fantasme de "feu la Chrétienté". Désormais concurrencée par le "néopentecôtisme" et surtout l'indifférence, la foi catholique s'est retirée du monde, vidant de sa substance une communauté qui n'attend plus rien de l'avenir, oscillant entre sincérité, militantisme et hystérie. Mille tentations, mille blessures, mille révoltes balisent le chemin de croix du dernier curé de campagne - mais sous le vêtement sacré, c'est le tragique de la condition humaine qui demeure. Comment croire à la transcendance et à la verticalité, quand tous les autres semblent fascinés par le vide ?

01/2019

ActuaLitté

Policiers

Une affaire comme les autres

Dans une pièce vide, deux femmes se font face. D'un côté, Silvia Germano, jeune et talentueuse procureure adjointe. De l'autre, Annamaria, la veuve de Marcello Nicotra, chef de clan de la 'Ndrangheta. Elles se dévisagent en silence - puis la veuve se met à parler et raconte son histoire. De l'amour fou des premiers jours aux illusions perdues, Annamaria livre ses souvenirs. Sous les feux de la passion transparaît peu à peu la brutalité d'un homme impitoyable, prêt à tout pour étendre son influence au sein de la mafia. Prise au piège des secrets et des ambitions sanglantes de son mari, la jeune femme est forcée d'ouvrir les yeux sur la nature de celui qu'elle a aimé et à qui elle s'est livrée tout entière. Durant cet interrogatoire sous haute tension, les deux femmes déroulent ainsi le fil des événements qui ont mené à la mort de celui qu'on nommait 'u-Primu. Et Silvia sait déjà qu'il ne s'agit pas, mais alors pas du tout, d'une affaire comme les autres...

02/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Les Américains à Tours (1917-1919). Edition bilingue français-anglais

A l'heure de la commémoration du Centenaire de l'entrée en guerre des états-Unis d'Amérique, à Tours, comment ne pas se rappeler de l'engagement de ces hommes d'au-delà de l'océan. Le territoire de la ville tout entier est empreint de leur présence depuis l'installation le 22 juin 1917 des premiers militaires de l'US Navy au camp d'aviation de Parçay-Meslay qui joua un rôle non négligeable dans la formation des pilotes, des observateurs et des photographes. Dès janvier 1918, le transfert des services administratifs et techniques, les Services of Supply, voulu par le général Pershing, fait de Tours la capitale de la logistique américaine et la ville prend alors une atmosphère particulière. Après deux ans de vie partagée, le départ des Sammies le 1er septembre 1919 laisse un grand vide et beaucoup de souvenirs que cet ouvrage retrace pour que ne soit pas oublié le sacrifice de ces soldats venus défendre la liberté et la démocratie sur notre sol.

08/2017

ActuaLitté

12 ans et +

Bjorn aux enfers Tome 2 : La mort du loup

"Ce que vous avez traversé avant, toi et tes amis, ce n'est rien : une promenade de santé. Et je ne plaisante pas." Malgré les avertissements du fantôme de grand-père Sigur, souvenez-vous avec quelle détermination Bjorn et ses compagnons s'étaient engouffrés dans le trou obscur de la Porte des enfers, à la fin du premier tome de Bjorn aux enfers. De l'autre côté, les galeries étouffantes ont cédé la place aux étendues glacées, peuplées de monstres prédateurs, comme ces baleines-ours à l'odeur de chou, au corps vide d'organes. Le givre du diable, les immondes porrablots, les géants aplatisseurs de tout... il faut faire face à toutes sortes d'ennemis. Dans cette partie du voyage, Bjorn et ses amis se trouveront confrontés aux infernautes. Dieu les a créés avant de donner naissance aux hommes, dont ils sont les ébauches manquées. Il les a ensuite relégués sous terre afin de ne plus les voir. La réputation de ces êtres disgraciés, lépreux, est terrible. Est-elle fondée ?

09/2017

ActuaLitté

Littérature française

La longue marche

Fuir l'horreur, à travers d'autres horreurs. Fuir la mort, à travers de multiples petites morts. Destins tragiques de ceux/celles qui n'ont d'autre espoir qu'une mort en sursis face à une mort certaine. Sans nom, tout au plus un visage et un corps qui luttent contre tout et tous - identité à jamais niée - , par l'argent payé pour rejoindre un mirage de survie. Hommes/femmes/enfants à l'existence rayée du possible, hommes/femmes/enfants à la peau noire ou bronze, au regard vide et pareillement absents. Où réside l'espoir quand tout se désagrège ? Il y a la nuit - partout, au-dessus dans le ciel dont on ne regarde plus ni étoiles ni soleil, en dessous dans la violence des flots qui secouent les viscères et l'âme, autour quand l'horizon se ferme sur une image de soi-même multipliée à l'infini par la douleur et la désespérance. Il y a ce qu'on pensait ne devoir jamais vivre. Ahmed, Leïla, Khaled, Youssef, qui d'autre encore dans la longue marche ?

12/2016

ActuaLitté

Histoire de France

La guerre et la foi. De la mort à la mémoire, 1914-années 1930, 2e édition revue et augmentée

Le recours aux religions durant la Grande Guerre a constitué une aide indispensable pour les combattants comme pour leurs proches parce qu'au-delà du contrat contre l'ennemi commun, il fallait affronter individuellement la bataille et la mort. Ces hommes et ces femmes étaient persuadés de participer à une lutte de civilisation, pour la civilisation. Et dans cette lutte, la foi était cruciale : foi en la patrie, en la victoire, réactivée par la foi en Dieu, orthodoxe ou pas. Miracles, prophéties, superstitions se multiplient et se conjuguent. Ce livre se présente comme un triptyque : la mort dans le sacrifice, le désir de consolation, la mémoire de l'épreuve. L'omniprésence du culte des morts dans les années 1920 et 1930 prolonge les ferveurs de guerre. L'obsession de cette commémoration recrée un nouveau paysage physique et mental où les cérémonies devant les monuments aux morts, ossuaires, vitraux du souvenir, etc., permettent d'exorciser le vide de la génération perdue, de se persuader que les sacrifices et les souffrances n'ont pas été vains.

09/2015

ActuaLitté

Policiers

Oh, my dear !

À 50 ans, Al Greenwood n'aspire plus qu'à une chose dans la vie : la tranquillité. Chauffeur de taxi dans un paisible petit village côtier d'Angleterre, rien ne l'empêche de parvenir à son but, si ce n'est son encombrante femme, Audrey. Aussi décide-t-il un jour de s'en débarrasser. Le scénario est vite trouvé : profitant d'une de ses promenades quotidiennes, il la précipitera du haut d'une falaise. Aussitôt dit, aussitôt fait. Tout s'est passé comme prévu, ou presque : en rentrant à la maison, Al découvre Audrey tranquillement assise devant la cheminée. Qui a-t-il alors jeté dans le vide ? Commence pour Al un long cauchemar, dont il est encore très loin de soupçonner l'issue. Mais une chose est sûre : sa tranquillité s'éloigne à vue d'œil… « Ce polar jouissif, petite perle d'humour noir, plonge dans de vilains coups bas, de terribles quiproquos et quelques coups de théâtre fumeux. Un roman méchant et mauvais esprit, comme seuls les Anglais savent les trousser. » Marie Rogatien – Le Figaro

09/2015

ActuaLitté

Littérature française

Sous d'autres formes nous reviendrons

Le 7 février 1497, le moine Savonarole fait édifier à Florence un immense bûcher, dans lequel sont jetés oeuvres d'art et accessoires frivoles ; le même jour, Josquin Des Prés compose un lamento à la mémoire du maître de chapelle Johannes Ockeghem. Là où l'un décompose, l'autre propose ; d'un côté les flammes rageuses de la destruction, de l'autre l'eau vive de la déploration. Partant de ces deux conceptions opposées de la vanité humaine, Sous d'autres formes nous reviendrons déroule un fil, celui qui va de la reconnaissance d'un vide en nous à notre rapport ambigu face à la mort. Qu'il s'agisse des ensevelis de Pompéi, de l'enfant pétrifié de Sens, des amphithéâtres d'anatomie, des peintures de vanités flamandes, du film La Momie de Karl Freund, ou bien d'événements intimes comme la mort du père, Claro s'interroge - et interroge la poésie - sur le lien qu'entretient l'écriture avec le célèbre adage memento mori - qu'il conviendrait de traduire ainsi : n'oublie pas de mourir.

04/2022

ActuaLitté

Littérature française

Les Sirènes de Bagdad

" Le coup parti, le sort en fut jeté. Mon père tomba à la renverse, son misérable tricot sur la figure, le ventre décharné, fripé, grisâtre comme celui d'un poisson crevé... et je vis, tandis que l'honneur de la famille se répandait par terre, je vis ce qu'il ne me fallait surtout pas voir, ce qu'un fils digne, respectable, ce qu'un Bédouin authentique ne doit jamais voir - cette chose ramollie, repoussante, avilissante, ce territoire interdit, tu, sacrilège: le pénis de mon père... Le bout du rouleau! Après cela, il n'y a rien, un vide infini, une chute interminable, le néant... " Connu et salué dans le monde entier, Yasmina Khadra explore inlassablement l'histoire contemporaine en militant pour le triomphe de l'humanisme. Après Les Hirondelles de Kaboul (Afghanistan) et L'Attentat (Israël; Prix des libraires 2006), Les Sirènes de Bagdad (Irak) est le troisième volet de la trilogie que l'auteur consacre au dialogue de sourds opposant l'Orient et l'Occident. Ce roman situe clairement l'origine de ce malentendu dans les mentalités.

08/2006