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Extraits

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Littérature française

Études de littérature étrangère. Conscience, Pouchkine, Gogol

Etudes de littérature étrangère : Conscience... Pouchkine... Gogol... / par Adalbert Frout de Fontpertuis,... Date de l'édition originale : 1859 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Littérature néerlandaise

Dostoïevski. Une amitié en Sibérie

Les souvenirs poignants du confident de Dostoïevski lors de son exil forcé en Sibérie. Un autre regard sur la vie et l'oeuvre de cet écrivain culte. "Dostoïevski bondit hors de son fauteuil. Nous nous tenions l'un en face de l'autre, chacun frappé par le sort, chacun enfermé dans sa solitude. Il me fixait de son regard triste et pensif. Submergé par l'émotion, oubliant mon titre d'avoué aux affaires civiles et criminelles, je me jetai dans ses bras sans réfléchir". Pour écrire ce récit émouvant, Jan Brokken s'est glissé dans la peau d'Alexandre von Wrangel, le confident oublié de Dostoïevski. Chaque soir, les deux hommes se retrouvent et se livrent l'un à l'autre. Les travaux forcés, l'exil, la mort, l'amour fou, l'écriture, la reconnaissance... c'est leur vie qu'ils se racontent. Tout les séparait. L'amitié entre eux fut pourtant entière, sincère et bouleversante. Ils avaient besoin l'un de l'autre, tant pour les petites choses du quotidien que pour l'essentiel. Des steppes de Sibérie aux rues de Saint-Pétersbourg, c'est un pan méconnu de la vie d'un des plus grands écrivains russes qui nous est ici dévoilé.

02/2023

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Critique littéraire

Trois Maîtres. Balzac, Dickens, Dostoïevski

Du Joueur d'échecs à Combat avec le démon, l'œuvre entière de Stefan Zweig est fascinée par les grandes aventures de l'esprit humain, qu'elles le mènent vers la pensée, l'absolu, l'idéal ou la folie. C'est de la création romanesque que nous parle ici le grand écrivain autrichien, à travers trois " géants " du XIXe siècle. Tous trois ont forgé un univers autonome, portant l'empreinte d'une puissante personnalité, avec ses types humains, ses lois morales, sa métaphysique. Chez Balzac, l'élan créateur exprime une volonté de puissance par rapport à la société ; chez Dostoïevski, l'affirmation d'un destin tendu entre extase et anéantissement ; chez Dickens, l'accord entre un génie individuel et les traditions d'une époque. Chacun incarne ainsi un " type " d'artiste exemplaire. Pénétration psychologique, admiration passionnée, intime complicité d'un romancier avec ses grands modèles, dont de Trois Maîtres un chef-d'œuvre critique inégalé.

10/2008

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Critique littéraire

LA POETIQUE DE DOSTOIEVSKY

Cet ouvrage constitue une œuvre maîtresse du post-formalisme russe. Les deux concepts-clé sont ici ceux de polyphonie, ou dialogisme, et d'écriture carnavalesque. Polyphonie : c'est-à-dire pluralité des voix et des visions, dont aucune n'est objet (en particulier objet de définition psychologique ou sociologique), qui sont toutes sujets en état de se répondre réciproquement. Et pluralité des idées, inséparables des voix qui les portent. Et encore, confrontation-intériorisation de chacune en toutes les autres, jusqu'au point de tourner le principe du tiers-exclu. Carnaval : le roman polyphonique n'est que l'espèce dernière d'un genre très ancien qu'on peut caractériser par l'alliance des mots " sérieux-comique ". Parler du quotidien avec sérieux, jouer de la pluralité des tons et des langues, pratiquer systématiquement la mésalliance, s'installer dans l'ambivalence : tels furent, au cours des termps, les traits caractéristiques de la satire, du dialogue socratique, des romans de Pétrone, Rabelais, Cervantes... Tous écrits qui ont leurs racines dans un type particulier de manifestation sociale : le carnaval. Il ne reste à Bakhtine qu'à montrer comment c'est à l'intérieur même du mot que les voix plurielles du roman polyphonique sont confrontées, en reprenant toute l'œuvre de Dostoïevski. Ici, une érudition gigantesque vient s'allier à la connaissance la plus précise des textes qu'elle aide à déchiffrer.

04/1970

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Critique littéraire

Comprendre et compatir. Lectures de Dostoïevski

Dans ces sept textes, Frédéric Boyer étudie et interroge l'oeuvre de Dostoïevski (romans, carnets, personnages emblématiques) ainsi que certains textes évangéliques, des essais de Patockà, La Recherche. L'oeuvre de Dostoïevski est éclairée par ce regard qui y voit la mise en scène d'un monde qui s'accomplit aujourd'hui, un monde qui n'a jamais autant souffert de la responsabilité. Son actualité est à chercher dans la traversée de la violence et du mal comme dernier chemin vers l'énigme de l'autre.

02/1993

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Critique littéraire

Dostoïevski. Le meurtre et l'espérance

D'une part, le mal ; de l'autre, l'amour. Entre les deux, les intrigues de " Crime et châtiment " et des " Frères Karamazov " nouent des meurtres, ainsi que les procès ou les châtiments qui y font suite, au commandement d'aimer assez pour ne pas juger autrui. L'espérance vient sans doute répondre à la question du meurtre, et la question de l'adhésion au christianisme de Dostoïevski est si instante à l'intérieur de ces deux romans qu'elle en devient de façon souterraine le principe de structuration. Le romancier, trop averti qu'il était de la difficulté de faire entrer semblable message dans le langage du genre, et peut-être trop peu assuré qu'il en était, s'est autorisé du scandale de la violence et du meurtre pour désigner la voie d'une réconciliation qui les déborderait. Ainsi se présente l'oscillation qui parcourt ces deux romans entre éthique et mystique, d'une part, et connaissance du mal, de d'autre. D'où leur foisonnement. D'où leur unité.

11/2006

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Critique littéraire

Dostoïevski, un écrivain dans son temps

Dostoïevski, un écrivain dans son temps est un modèle de biographie littéraire. Parue initialement en cinq volumes, dans les années 1970, elle a été condensée par l'auteur en 2010, avec une préface inédite. Joseph Frank aborde la biographie du grand écrivain russe dans une ample vision englobant littérature et temps historique : il entreprend une "reconstruction massive" de l'époque, en y insérant l'oeuvre de Dostoïevski afin de mieux l'éclairer. Il s'agit plus précisément d'une expérience qui allie biographie, critique littéraire et histoire socioculturelle, tout en se concentrant sur les idées que Fiodor Dostoïevski a défendu avec vigueur durant sa vie. Trois qualités essentielles se dégagent de cette oeuvre. La première réside dans son art de brosser des grands tableaux de la Russie de Dostoïevski et d'en dégager les idées directrices. Il y a ensuite le travail des sources : à chaque moment de la vie de l'écrivain, à chaque description, à chaque analyse de l'oeuvre, Joseph Frank refait une lecture complète des sources, si bien que sa biographie devient critique et analytique. La troisième qualité du biographe est de pénétrer la psychologie profonde, l'esprit de Dostoïevski. Chez Joseph Frank le critique littéraire et le philosophe de l'esthétique cheminent au côté de l'érudit, de l'historien et du biographe. Le travail d'analyse débouche sur des éléments originaux, jamais mis en évidence auparavant. Par exemple, l'affirmation que Dostoïevski est le seul des grands écrivains russes de la première moitié du XIXe siècle qui ne soit pas issu de la noblesse terrienne ; de ce fait, il a été le plus apte à percevoir le conflit entre l'ancien et le nouveau dans la société russe. L'écriture est alerte, ferme, concise, où l'érudition n'entrave jamais la saisie profonde du mouvement de la création.

02/2019

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Thrillers

Mort sur le Transsibérien. Une enquête d'Olga Pouchkine

UN "COZY MYSTERY" PALPITANT, MALICIEUX ET TOUCHANT AU COUR DE LA SIBERIE Bienvenue à Roslazny, un petit village assoupi de Sibérie, enseveli sous la neige, engourdi par le froid. Olga Pushkinest la garde-barrière du village. C'est elle, notamment, qui veille au bon déroulement du passage du majestueux Transsibérien, depuis la petite maison où elle vit seule avec son hérisson et son amour de la littérature. Car la littérature, c'est la grande affaire de la vie d'Olga ; et son rêve, c'est de rejoindre l'université de Tomsk - l'Oxford sibérien - et de quitter Roslazny où jamais rien ne se passe... Mais la chape de silence et de froid qui semble congeler le village va bientôt se fissurer : lettres anonymes et petits larcins vont réveiller la rumeur de l'existence d'une Baba Yaga, ces sorcières féroces qui se cacheraient dans les immensités gelées de la taïga russe. Et lorsqu'un touriste américain tombe du Transsibérien après avoir été égorgé, la bouche pleine de pièces de 10 roubles, l'angoisse s'empare de Roslazny. Un deuxième mort, et c'est la panique dans le village ; d'autant plus que l'inspecteur en charge de l'enquête, l'énigmatique et boudeur Vassily Marushkin, se retrouve emprisonné par son machiavélique supérieur, l'inspecteur-chef Babikov. Alors Olga va devoir mener elle-même l'enquête, d'abord pour disculper Vassily, puis pour comprendre qui sème ainsi le trouble à Roslazny. Mais le temps presse, et les pistes semblent se perdre dans la brume qui encercle le village...

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Littérature française

La Dame de pique. Une nouvelle d'Alexandre Pouchkine

Hermann écoute le récit d'une anecdote concernant une vieille comtesse qui se serait tirée d'embarras grâce à un tour secret de trois cartes. Désireux d'en connaître le mystère, il parvient à s'introduire chez elle, mais la terrorise tant qu'elle meurt en niant tout... Fantastique et réalité se mêlent en une allégorie sur le Destin.

01/2023

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Littérature française

La Fille du capitaine. Un roman d'Alexandre Pouchkine

Texte intégral. Cet ouvrage s'inscrit dans un projet de sauvegarde et de valorisation de bibliothèques et de fonds patrimoniaux anciens, rares ou oubliés, appartenant à la littérature des 19e et 20e siècles. Une collection de grands classiques, d'écrits pour le théâtre, de poésie, mais aussi des livres d'histoire, de philosophie ou d'économie, de récits de voyage ou de livres pour la jeunesse à re-découvrir via les librairies en ligne ou à lire sur papier avec une mise en page étudiée pour favoriser le confort de lecture.

02/2023

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Thrillers

Mort sur le Transsibérien. Une enquête d'Olga Pouchkine

UN "COZY MYSTERY" PALPITANT, MALICIEUX ET TOUCHANT AU COUR DE LA SIBERIE Bienvenue à Roslazny, un petit village assoupi de Sibérie, enseveli sous la neige, engourdi par le froid. Olga Pushkin est la garde-barrière du village. C'est elle, notamment, qui veille au bon déroulement du passage du majestueux Transsibérien, depuis la petite maison où elle vit seule avec son hérisson et son amour de la littérature. Car la littérature, c'est la grande affaire de la vie d'Olga ; et son rêve, c'est de rejoindre l'université de Tomsk - l'Oxford sibérien - et de quitter Roslazny où jamais rien ne se passe... Mais la chape de silence et de froid qui semble congeler le village va bientôt se fissurer : lettres anonymes et petits larcins vont réveiller la rumeur de l'existence d'une Baba Yaga, ces sorcières féroces qui se cacheraient dans les immensités gelées de la taïga russe. Et lorsqu'un touriste américain tombe du Transsibérien après avoir été égorgé, la bouche pleine de pièces de 10 roubles, l'angoisse s'empare de Roslazny. Un deuxième mort, et c'est la panique dans le village ; d'autant plus que l'inspecteur en charge de l'enquête, l'énigmatique et boudeur Vassily Marushkin, se retrouve emprisonné par son machiavélique supérieur, l'inspecteur-chef Babikov. Alors Olga va devoir mener elle-même l'enquête, d'abord pour disculper Vassily, puis pour comprendre qui sème ainsi le trouble à Roslazny. Mais le temps presse, et les pistes semblent se perdre dans la brume qui encercle le village...

11/2023

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Littérature érotique et sentim

Désir Moi. A son Jeu je prends Feu...

"Tromper sa future femme c'est déjà quelque chose, mais avec la wedding planner, c'est le summum ! " Entre séduction, tentation, raison. . Naël va devoir faire preuve de courage pour ne pas céder aux avances de la belle Jordan.

05/2020

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Philosophie

Archéologie du nihilisme. De Dostoïevski aux djihadistes

Essai de référence de François Guéry, philosophe, autour d'une question toujours d'actualité : qu'est-ce qui fait que des gens ont eu la passion du néant ?

01/2015

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Philosophie du droit

Dostoïevski, criminologue et philosophe de la justice

Deux cents ans depuis la naissance de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski ! D'innombrables biographies lui ont été consacrées et certaines, remarquables, semblent exhaustives. Grâce à elles, nous connaissons bien l'écrivain, mais il y a toujours place pour approfondir certains aspects de l'oeuvre de celui-ci qui se sont avérés intemporels. Car ce fut le génie de Dostoïevski d'apporter par ses livres, dont les principaux donnent vie à des personnages, ce que nous ont transmis, par d'autres méthodes, un Pascal ou un Kant : des lumières sur les questions essentielles de notre destin. Et ne lui doit-on pas en particulier d'avoir affronté l'un des plus grands problèmes de toujours : comment expliquer le crime, comment traiter le criminel ?

11/2021

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Littérature française

Prohartchine. Une nouvelle de Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski

M. Prohartchine est un "pauvreriche" . Cette nouvelle est tirée de l'histoire véridique d'un avare lue dans les journaux de la capitale, un "nouvel Harpagon mort en pauvreté sur des monceaux d'or. C'était un conseiller titulaire en retraite. Il ne payait que trois roubles par mois pour loger dans un coin derrière le paravent. Il se plaignait toujours de sa pauvreté et la dernière année avant sa mort il ne paya pas son loyer. Il se refusait des mets chauds même aux derniers jours de sa maladie. Après sa mort, on trouva dans ses effets cent soixanteneuf mille vingtdeux roubles en argent et en billets de banque" . La lecture de ce fait divers impressionna Dostoïevski. Il poursuit : "C'est alors que j'ai vu passer dans la foule une figure non réelle, mais fantastique. Elle portait un vieux manteau qui lui servait sûrement de couverture pendant la nuit. Elle me croisa et cligna en me regardant de son oeil mort, sans lueur et sans force, et je compris que c'était le même Harpagon qui était mort avec son demimillion ! Et voici qu'un personnage surgit devant moi, très semblable au Chevalier Avare de Pouchkine. Il me sembla soudain que mon S. était un personnage colossal. Il quitta le monde et toutes ses tentations et se retira derrière son paravent. Qu'estce, pour lui, que tout ce vain clinquant, tout notre luxe ? A quoi bon la commodité et le confort ? Non, il n'en a pas besoin, il possède tout cela sous son oreiller, sous sa taie non changée depuis l'année dernière. Il n'a qu'à siffler, et tout ce dont il a besoin lui viendra en rampant. S'il le veut, maintes personnes lui adresseront des sourires attentifs. Il est audessus de tous les désirs... Mais pendant que je rêvais ainsi, il me sembla que je volais Pouchkine".

01/2023

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Poésie

Le Soleil d'Alexandre. Le cercle de Pouchkine 1802-1841

En Russie, depuis deux cents ans, chaque écrivain, chaque courant, chaque époque peut se retrouver dans Pouchkine, car celui-ci est un miroir, le lieu de la reconnaissance de toute personne de langue maternelle russe. André Markowicz propose dans cet ouvrage de découvrir en quoi la conversation que Pouchkine a établie par textes interposés avec les poètes de sa génération a durablement marqué la littérature et la pensée russes jusqu’à nos jours. Cet ouvrage remarquable par son ambition vient rendre hommage à la génération brisée par le 14 décembre 1825, jour du coup d’Etat manqué contre le tsar Nicolas ier, coup d’Etat qui avait été organisé par de jeunes aristocrates, pour la plupart officiers des guerres napoléoniennes, indignés par le servage et l’absolutisme. La répression qui s’ensuivit fut d’une ampleur inégalée, et le règne de Nicolas ier devint celui de la censure, de la délation et des arrestations. Des poètes et écrivains qui faisaient partie de ce que l’on appellera les décembristes, la plupart mourront avant d’avoir passé la cinquantaine, victimes de la violence du régime. Mais ils n’ont cessé, tout au long de leur vie, de se fréquenter, d’échanger, de s’écrire et d’écrire en réponse les uns aux autres, entretenant une conversation destinée à devenir le fondement de la culture russe. C’est de cette conversation – qui n’a pas d’équivalent dans la littérature occidentale puisqu’elle s’est poursuivie, au-delà de la mort, à travers les textes et la mémoire, avec tous les écrivains russes qui ont suivi – que Le Soleil d’Alexandre voudrait donner un aperçu, en plaçant au centre celui qui n’a jamais quitté cette place depuis son apparition, à quinze-seize ans, dans les cercles littéraires : Alexandre Pouchkine. Depuis deux cents ans en effet, Pouchkine a toujours été au centre de tous les débats intellectuels, de toutes les interrogations et affirmations identitaires en Russie – de son vivant et, bien plus encore, après sa mort. Pas un seul écrivain (à part Tolstoï et Tchekhov) qui ne lui ait consacré un texte – de Gogol à Dostoïevski, de Blok à Maïakovski, des futuristes les plus radicaux à Anna Akhmatova, de Mikhaïl Boulgakov à Marina Tsvetaïéva, de Soljenitsyne à Siniavski… Quant à Tolstoï et Tchekhov : qui peut lire Anna Karénine sans penser aux lettres de Tolstoï affirmant qu’il s’est lancé dans la composition de ce roman après avoir relu toute la prose de Pouchkine ? Et qui peut lire Les Trois Sœurs sans voir le rôle qu’y joue le prologue de Rouslan et Lioudmila ? En décembre 1917, Mandelstam écrivait dans les strophes de “Cassandre”, avec d’autres poèmes de révolte et de combat, devant l’avènement de la dictature bolchévique et l’écroulement de l’ancien monde qu’elle portait en germe : Malade, silencieuse Cassandre, je n’en peux plus, pourquoi, Luisait le soleil d’Alexandre, Voici cent ans, luisait pour tous ? Le soleil d’Alexandre, c’est celui d’Alexandre Pouchkine.

09/2011

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Littérature étrangère

Histoire de la littérature russe. Tome 2, Le XIXe siècle, 1e partie, L'époque de Pouchkine et de Gogol

Ce volume de l'Histoire de la littérature russe présente l'époque de Pouchkine et de Gogol, les deux écrivains qui ont assuré aux lettres russes le rang qu'elles occupent depuis le XIXe siècle parmi les grandes littératures du monde moderne. Alexandre Pouchkine est considéré comme le créateur, non seulement de la poésie romantique russe, mais aussi de la tragédie historique (Boris Godounov), de la prose réaliste, du roman (Eugène Onéguine) et, ce qui est d'une importance capitale pour ses contemporains et sa postérité, de cette langue moderne russe, souple, riche et mélodieuse qui a servi aussi bien les poètes qui lui succédèrent que les grands romanciers, de Tolstoï et Dostoïevski à Mikhaïl Boulgakov et Boris Pasternak. Nikolaï Gogol fut à la tête de " l'école naturaliste ", de cette prose russe qui devait jouer un rôle inestimable dans l'évolution de la littérature mondiale. Il a donné forme à un type fantastique social qui a influencé tous les arts, qui est entré dans l'imaginaire européen. On trouvera dépeints ici les grands courants idéologiques, esthétiques et littéraires de la première moitié du XIXe siècle en Russie : le post-classicisme des archaïsants, le sentimentalisme de Karamzine et de ses disciples, les différentes variantes du romantisme (" l'école de la précision harmonieuse ", la poésie politique des décembristes, l'élégie de Joukovski, le démonisme de Lermontov, les tendances réalistes de la prose post-gogolienne, etc.). Comme dans les volumes précédemment parus, des chapitres entiers sont consacrés aux grands courants, suivis de monographies présentant les auteurs sous forme de portraits. De même, outre la littérature proprement dite sont traités la critique, le théâtre, la peinture, l'architecture, les problèmes de la culture en général. Tel qu'il est, nous espérons que ce tome rendra compte avec fidélité de l'extraordinaire floraison culturelle que la Russie connut en cette première moitié du XIXe siècle, " Age d'or " de la poésie russe comme on l'a souvent baptisée et véritable miracle que salua à juste titre Dostoïevski dans son discours de 1881 célébrant la mémoire de Pouchkine.

10/1996

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Histoire internationale

L'Apocalypse russe. Dieu au pays de Dostoïevski

Comment, dès 1917, le monastère des Solovki, orgueil de l'empire tsariste, est-il devenu le premier camp d'extermination de l'Union soviétique ? Comment le nihilisme, le terrorisme; le totalitarisme sont-ils apparus dans la Sainte Russie des ermites, des fois en Christ, du peuple souffrant et " théophore " ? Qu'en est-il des slavophiles, des occidentalistes, de Pierre le Grand, de la Troisième Rome et de Byzance dans la genèse du mythe russe ? Le communisme a-t-il été un accident ? Et les Russes sont-ils condamnés au despotisme ?. Retrouvant, à la jointure de la mystique et de l'histoire, la déchirure originelle entre l'Occident et l'Orient chrétiens, cet essai constitue le deuxième volet d'une grande enquête théologique sur les mutations modernes de Dieu en politique. On y lira pourquoi, des vieux-croyants immolés dans les flammes aux inventeurs des attentats-suicides et aux " constructeurs de Dieu " bolcheviques, la Russie a connu une suite d'apocalypses recommencées. Pourquoi, aussi, les voix des Démons, traversant les âges, résonnent désormais de Pétersbourg et Moscou aux quatre coins du monde. Et pourquoi, enfin, les prophéties conjointes de Dostoïevski et de Soljénitsyne sont appelées à éclairer, plus que jamais, le siècle qui s'ouvre

02/2008

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Etude de l'image

L'homme du sous-sol. Dostoïevski, Bresson, Seidl

Imaginé et mis en scène dans deux nouvelles, Carnets du sous-sol et La Douce, l'homme du sous-sol concentre en lui les principaux traits de caractère animant les figures démoniaques des grands romans de Dostoïevski. Plus amplement qu'un simple personnage, l'homme du sous-sol déploie une véritable forme de vie, laquelle resurgit dynamique et résistante, dans des films aussi éloignés l'un de l'autre qu'Une femme douce (1969) de Robert Bresson et Sous-sols (2014) d'Ulrich Seidl. Traversées par les "questions maudites" de l'écrivain russe, les études contenues dans ce livre abordent le thème central de la discordance douloureuse du discours. Une légion de voix se disputent son unité. "Il va sans dire que les mots s'échappent pressés, naïfs et imprévus, incohérents, se contredisant mais sincères, bien que terriblement faux, car un homme ment parfois très sincèrement surtout lorsqu'il veut se persuader soi-même de la vérité de son mensonge." Dostoïevski, Notes pour La Douce.

05/2021

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Littérature française

La Logeuse. Une nouvelle de Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski

Ordynov est un jeune homme très instruit, détaché de la société, enfermé dans le monde imaginaire de sa pensée et de ses rêves. Il est occupé à écrire une histoire de l'Eglise. C'est, en outre, un exalté, qui a parfois des crises d'épilepsie (maladie dont Dostoïevski était atteint). Etre solitaire, plein de passions refoulées qui n'attendent que le moment de jaillir de son coeur, Ordynov s'éprend de la belle logeuse, dont il ne sait si elle est la fille ou la femme d'un vieillard énigmatique, une espèce de devin qui prédit le sort aux hommes et qui est luimême sujet à l'épilepsie... Tout le récit se déroule dans une atmosphère onirique, où le héros peut à peine distinguer ses rêves du monde réel.

02/2023

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Littérature française

Le Joueur. Un roman de Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski

Qui mieux qu'un joueur pouvait décrire la descente dans l'enfer du jeu ? Courant les grands casinos européens, Dostoïevski est criblé de dettes quand il écrit ce court roman. Dans une ville d'eau imaginaire, Alexis est employé dans la maison d'un général russe endetté auprès de son entourage. Paulina, pupille du général, demande à Alexis de jouer à la roulette pour elle, son rang lui interdisant les jeux d'Hasard. Elle a besoin d'argent mais ne dit pas pourquoi à Alexis, amoureux d'elle. Le général a également besoin d'argent, il attend la mort d'une tante et l'héritage, condition pour pouvoir épouser Blanche de Comminges, une femme beaucoup plus jeune que lui. Mais, voilà, la tante découvre le jeu de la roulette... Le Joueur est un roman court de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski paru en 1866. Rédigé1 dans l'urgence, le roman a été dicté en vingt-sept jours2 à Anna Grigorievna Snitkina3. Pressé par son éditeur Stellovski, à qui il avait promis ce roman, contemporain de Crime et Châtiment, Dostoïevski en a néanmoins fait une oeuvre marquante. Contexte d'écriture Ce court roman composé de 17 chapitres est écrit entre les parties V et VI de Crime et Châtiment, en automne 1866. C'est par ailleurs le premier roman qu'il dicta. C'est dans un état de grande anxiété qu'il rédige Le Joueur du fait de sa collaboration avec l'éditeur crapuleux Stellovski. En effet celui-ci lui ayant acheté les droits du futur roman pour peu, a fait signer à Dostoïevski un contrat léonin, comportant une clause qui engage le romancier à rendre le roman pour le 1er novembre 18664. Il ne lui reste donc plus que 27 jours pour écrire le roman, sinon "libre à lui, Stellovski, d'éditer pendant 9 ans comme il le voudrait tout ce que j'écrirai sans avoir à me verser de gratification" . Le 31 octobre de la même année, Dostoïevski se présenta chez l'éditeur, respectant donc les engagements. L'éditeur, avide du gain que lui procurerait le non-respect du contrat, indiqua à un de ses employés de l'annoncer absent pour quelques jours. Dostoïevski ne pouvant se résoudre à accepter les conditions qui l'engageaient, alla déposer son manuscrit dans un commissariat afin de dater le roman au 31 octobre 1866 aux yeux de l'Etat.

01/2023

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Littérature russe

Les Possédés. Un roman de Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski

"Est-il possible de croire ? Sérieusement et effectivement ? Tout est là". Stavroguine envoûte tous ceux qui l'approchent, hommes ou femmes. Il ne trouve de limite à son immense orgueil que dans l'existence de Dieu. Il la nie et tombe dans l'absurdité de la liberté pour un homme seul et sans raison d'être. Tous les personnages de ce grand roman sont possédés par un démon, le socialisme athée, le nihilisme révolutionnaire ou la superstition religieuse. Ignorant les limites de notre condition, ces idéologies sont incapables de rendre compte de l'homme et de la société et appellent un terrorisme destructeur. Sombre tragédie d'amour et de mort, "Les Possédés" sont l'incarnation géniale des doutes et des angoisses de Dostoïevski sur l'avenir de l'homme et de la Russie. Dès 1870, il avait pressenti les dangers du totalitarisme au XXe siècle.

01/2023

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Critique littéraire

Faites vos jeux ! Les jeux en littérature

Sous des formes diverses, les jeux nous accompagnent depuis l'enfance. Qui n'a jamais ressenti la passion du jeu, le plaisir de la joute ? Des jeux d'enfants aux jeux d'argent, des tournois médiévaux aux jeux de stratégie, les plus grands écrivains nous font vivre l'ivresse de la victoire et les affres de la défaite : aux côtés des héros d'Ovide et de Chrétien de Troyes, d'Hemingway, de Proust, Zweig, Balzac, Dostoïevski et Malraux, affrontez l'adversité et le hasard.

09/2013

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Littérature étrangère

Nicolas Gogol Nouvelles complètes

Les Nouvelles ukrainiennes : Préface de Michel Aucouturier ; Les Veillées du hameau I : Avant-propos; La Foire de Sorotchintsy ; La Nuit de la Saint-Jean; Une Nuit de mai ou la Noyée; La Dépêche disparue • Les Veillées du hameau Il : Avant-propos; La Nuit de Noël ; Une Terrible Vengeance ; Ivan Fiodorovitch Chponka et sa tante; Le Terrain ensorcelé • Mirgorod : Un Ménage d'autrefois ; Taras Boulba ; Vii ; La Brouille des deux Ivan* Les Nouvelles pétersbourgeoises: Préface de Georges Nivat; La Perspective Nevski; Le Nez; Le Portrait (1 re version); Le Portrait(2e version); Le Manteau; La Calèche; Le Journal d'un fou • Les Nouvelles romaines : Préface de Michel Niqueux; Rome; Les Nuits de la villa• Dossier, Autour de Gogol: Aperçus sur la Petite-Russie, par Leroy-Beaulieu, Armand Sylvestre • Saint-Pétersbourg, par Gogol, Pouchkine, Custine, Balzac, Gautier, Dostoïevski • Le tchin, par Custine, Leroy-Beaulieu • Gogol et ses contemporains, par Pouchkine, Biélinski, Sainte-Beuve, Herzen, Mérimée • Jugements et interprétations, par de Vogüé, Barbey d'Aurevilly, Trotski, Merejkowski, Blok, Tynianov, Evdokimov, Nabokov, Siniavski • Postérité de Gogol au xxe siècle, par Biély, Boulgakov, Kafka.

01/2010

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Poches Littérature internation

Apologie de Pluchkine. De la dimension humaine des choses

Cet essai - qui est l'une des oeuvres majeures de Toporov - entre dans la catégorie des " réhabilitations " de personnages littéraires honnis. A contre-courant des interprétations traditionnelles, Pluchkine, l'avare grotesque des Ames mortes, apparaît comme le seul " être vivant " de toute la galerie de personnages rencontrés par l'escroc Tchitchikov au cours de ses pérégrinations à travers la Russie profonde. La déchéance de Pluchkine, son attachement maladif aux vieux objets usés, aux restes, aux résidus, sont vus non plus comme la dernière phase de la dégradation mais comme un vestige d'humanité, un reflet de l'amour du Créateur pour sa créature. Au travers d'une investigation minutieuse qui met en scène le dialogue du texte avec les strates profondes de la culture, l'aventure de la chose, placée dans une perspective historique et mythologique, rejoint l'aventure humaine. Vladimir Toporov (1928-2005) est une des figures majeures de la critique littéraire russe du XXe siècle. Son intérêt initial pour la reconstruction des contextes effacés l'a conduit à une approche archéologique du texte littéraire visant à en faire remonter les contenus cachés, les aspects passés inaperçus. Cette démarche herméneutique éclaire les recoins encore inexplorés du vaste territoire littéraire du XIXe et du XXe siècle. Traduite en plusieurs langues, son oeuvre restait jusqu'à ce jour inconnue en France.

11/2009

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Critique littéraire

Littératures. Volume 2, Gogol, Tourguéniev, Dostoïevski, Tolstoï, Tchekhov, Gorki

" La littérature, la vraie littérature, ne saurait être avalée d'un trait comme une potion bienfaisante pour le coeur ou le cerveau. La littérature doit être émiettée, disséquée, triturée ; vous devez sentir son parfum délicieusement âcre dans le creux de votre main, vous devez la mastiquer, la rouler sur votre langue avec délices ; alors, et seulement alors, vous apprécierez son incomparable saveur à sa juste valeur, et ces fragments, ces miettes redeviendront un tout dans votre esprit, révélant la beauté d'une unité à laquelle vous avez donné un peu de votre propre sang. " Vladimir Nabokov est né en 1899 à Saint-Pétersbourg, dans une famille aristocratique et libérale. Exilé en 1919, il vécut d'abord à Cambridge, où il acheva ses études, puis en Allemagne et en France, qu'il quitta en 1940 pour s'installer aux Etats-Unis. Il y enseigna pendant près de vingt ans, à Wellesley College (1941-1948) et à Cornell University (1948-1958). Après l'immense succès de Lolita, il se retira à Montreux, en Suisse, où il mourut en 1977.

12/1985

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Notions

Quatre témoins de la liberté. Rousseau, Montaigne, Berdiaev, Dostoïevski

Ouvrage inédit de Bernard Charbonneau, qui pourtant l'affectionnait beaucoup, ce petit livre est l'ultime réflexion qu'il porta sur le concept de liberté, qui chez lui a toujours été central. Il y offre à son lecteur une méditation de tout premier ordre mais accessible et concise sur la liberté, prise en tant que concept et recherche incarnés dans un temps, dans un lieu, dans un individu. Plus importante encore que la réflexion philosophique est la volonté de Charbonneau de tenter de communiquer au lecteur qui lui fait l'amitié de le lire son expérience de la liberté, en se basant sur des figures irréfutables comme Rousseau (à travers le Contrat social), Montaigne (à travers les Essais), Berdiaev (à travers De l'Esclavage et de la liberté de l'homme) et Dostoïevski (à travers la parabole du Grand Inquisiteur), utilisées comme autant de perspectives différentes et de témoins édifiants.

02/2019

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BD tout public

Le joueur. Librement adapté du roman de Fédor Dostoïevski

" Le joueur offre un accès particulièrement saisissant à l'univers de Dostoïevski (...). L'humanité s'y dévoile comme elle est, ou comme le grand écrivain la voit : obscure, confuse, soumise à des forces qui l'écrasent, incapable de raison ou de sagesse, perdue, en un mot... "

10/2010

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Littérature française

Les Pauvres gens. Un roman de Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski

Dostoïevski décrit luimême la genèse de ce roman épistolaire, première oeuvre qu'il a publiée : "La fumée sortait des naseaux des chevaux, des colonnes de fumée montaient des toits des deux rives et il semblait que de nouveaux édifices surgissaient audessus des anciens, qu'une nouvelle ville se bâtissait dans l'air... Il me semblait que toute cette ville, avec tous ses habitants, puissants et faibles, avec toutes leurs habitations, asiles de mendiants ou palais dorés, ressemblait en cette heure de crépuscule à une rêverie fantastique, enchantée, qui disparaîtrait et se dissiperait en fumée montant vers le ciel sombre. Je me suis mis à regarder et je vis soudain des figures étranges. C'étaient des figures étranges, bizarres, tout à fait prosaïques, qui n'avaient rien de Don Carlos ni de Posa, rien que de simples conseillers titulaires, mais en même temps des conseillers titulaires fantastiques. Quelqu'un grimaçait devant moi, en se dissimulant derrière cette foule fantastique et tirait des ficelles, des ressorts. Les poupées se mouvaient, et il riait, il riait ! C'est alors que m'apparut une autre histoire, dans quelque coin sombre, un coeur de conseiller titulaire, honnête et pur, candide et dévoué à ses chefs, et, avec lui, une jeune fille, offensée et triste, et leur émouvante histoire me déchira le coeur".

02/2023

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Littérature française

Carnet d'un inconnu. Un roman de Fédor Dostoïevski

Ce livre est plus connu sous le titre "Le bourg de Stépantchikovo et sa population" . Par une lettre, le narrateur est invité à rejoindre son oncle de toute urgence dans le village de Stépantchikovo, où il devra épouser une jeune gouvernante qu'il n'a pourtant jamais vue. Rendu sur les lieux, il pense se trouver dans un asile de fous : l'entière maisonnée est soumise à la tyrannie imbécile d'un tartuffe de province, animé d'une haine inexpugnable envers le monde qui a fait de lui un raté. Ce roman porté par une belle énergie comique, celle de la farce ou du théâtre de marionnettes, fut écrit en 1859 par un auteur qui, après dix ans de bagne et de relégation, revenait dans la vie littéraire.

02/2023