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Sociologie

Critique de la modernité

L'Occident a longtemps cru que la modernité était le triomphe de la Raison, la destruction des traditions, des appartenances, des croyances, la colonisation du vécu par le calcul. Mais, aujourd'hui, toutes les catégories qui avaient été soumises à l'élite éclairée, travailleurs et colonisés, femmes et enfants, se sont révoltées et refusent d'appeler moderne un monde qui ne reconnaît pas à la fois leur expérience particulière et leur accès à l'universel. De sorte que ceux qui s'identifient à la raison apparaissent désormais comme les défenseurs d'un pouvoir arbitraire. Il faut reconstruire la modernité, d'abord en revenant à ses origines. Dès le début, dès la rupture entre la Renaissance et la Réforme, elle a rompu l'unité du monde ancien, à la fois rationnel et sacré. Elle a chargé la raison de découvrir les lois du monde, et la conscience de faire apparaître un sujet qui n'était plus divin mais humain. Maintenant que le règne de la raison conquérante s'est achevé, renversé par Nietzsche et par Freud, mais aussi par la consommation de masse et les nationalismes, il faut écouter la voix du sujet, qui n'est pas introspection mais lutte pour la liberté contre la logique de la marchandise et du pouvoir, qui est la volonté de l'individu et du groupe d'être acteurs de leur vie, mais aussi mémoire et appartenance.

09/1995

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Sociologie politique

Pathologies de la Modernité

Diagnostic sans concessions de la crise de conscience républicaine que traverse notre pays, cet essai analyse les maux que traverse notre société et dresse un inventaire sans fausse pudeur de ses diverses crises et des pathologies résultantes. Cette analyse est conduite autour de trois grands défis, respectivement civilisationnel, intellectuel et existentiel : Ce qui permet d'aborder des sujets aussi divers que la dualité raison-émotion, de s'interroger sur le progrès et l'Intelligence Artificielle, de survoler les thèmes de la liberté, de l'identité, de la violence, de l'écologie, tout en ébauchant les pistes des réformes souhaitables pour une nouvelle aventure collective.

05/2021

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Autres

Philosophie Magazine N° 160, juin 2022

Aux élections, c'est l'abstention massive, le vote blanc, les votes de rejet ; au travail, la "grande démission" ; sur la crise climatique, on voit une radicalisation des mouvements comme "extinction rébellion" . Il y a la minorité des révoltés, et la majorité silencieuse de tous ceux qui "préféreraient ne pas" , qui disent non à bas bruit et se retirent de la grande compétition pour chercher le bonheur. Le "non" est-il une posture stérile ou le commencement de toute pensée, comme le croyait le philosophe Alain ? C'est la question que pose ce numéro très riche, où on trouve aussi une expérience vécue avec les champignons hallucinogènes, une passionnante enquête témoignage sur les couches pour bébé, et un entretien poétique avec l'historien de l'arbre, de la sieste ou encore des rivages, Alain Corbin.

06/2022

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Autres

Philosophie Magazine Hors-série N° 58, septembre 2023 : L'art de ne rien faire

"Je souffre de ne pas avoir la puissance et la liberté de ne rien faire" , écrivait Roland Barthes. Dans notre nouveau hors-série, nous explorons le paradoxe d'une époque qui rêve de lâcher prise, sans savoir comment y parvenir. Peut-on vraiment réussir à ne rien faire ? Oui, répondent les philosophes ! Mais à une condition : à la plage, à la campagne ou à la montagne, l'oisiveté s'apprend.

09/2023

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Autres

Philosophie Magazine N° 170, juin 2023 : Il faut qu’on parle !

La philosophie repose sur un pari : celui que la parole est préférable à la violence, et que, lorsque plusieurs intérêts sont en lutte, mieux vaut les départager par l'argumentation rationnelle. Mais ce pari n'a rien d'une évidence, alors que la diplomatie n'a pas su arrêter la guerre et que, sur les sujets de société, les positions se radicalisent. Alors, toujours précieuse la parole ?

06/2023

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Philosophie

La science et le vivant. Philosophie des sciences et modernité critique, 2e édition revue et augmentée

L'homme moderne fait confiance à la science, à la rationalité, aux droits de l'homme. Le vingtième siècle, avec les guerres mondiales, les guerres de décolonisation, avec la crise écologique, conduit à une remise en cause du concept de progrès qui sous-tend le projet moderne, à tel point que d'aucuns parlent de " crise de civilisation ". Cet ouvrage porte un regard neuf sur la place de la science dans l'évolution de nos sociétés. Il s'appuie sur la philosophie des sciences pour penser les impacts des découvertes scientifiques sur nos systèmes de signification religieux ou athées, sur les développements technologiques, sur les problèmes écologiques. Il aborde les questions éthiques en lien avec les évolutions scientifiques. Il analyse l'apport des neurosciences dans notre conception de l'humain comme être libre. La démarche débouche sur le concept de " modernité critique " qui propose une réponse " moderne " à la crise. L'attitude " critique " vise une attention à la pertinence et aux limites de la démarche scientifique. Elle permet un développement technologique au service de l'humain, une appréhension globale des problèmes écologiques, une prise en compte des dimensions éthiques de l'existence. Elle permet enfin une évolution internationale ouverte à une authentique diversité culturelle. Un essai original qui éclaire les défis majeurs de notre époque.

08/2014

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Théologie

La réception de la théorie cartésienne des vérités éternelles dans la philosophie de la première modernité

Le livre est dédié à la réception de la théorie cartésienne des vérités éternelles et à la question de la théodicée moderne. L'objectif de cette étude ne se limite pas à mettre en lumière la charge de références critiques à la doctrine de Descartes, mais il veut souligner aussi à quel point le refus des prémisses de la théorie a joué un rôle structurel dans le développement de la philosophie de la première modernité et dans la reconstitution du problème de théodicée. Contrairement à la tradition médiévale, Descartes affirme que les vérités éternelles ont été librement établies et créées par un Dieu incompréhensible et indifférent. Selon une grande partie de la philosophie post-cartésienne, ce Dieu finirait par jeter une ombre sur la création : aucune connaissance ne peut s'estimer garantie, parce qu'on ne pourrait pas exclure que les lois qui fondent la connaissance humaine puissent changer, ne disposant pas d'un ordre de raisons qui reflète la raison immanente à la création. Il faudra alors refuser les prémisses de cette approche pour récupérer la relation avec Dieu que la théorie de Descartes avait compromise, en attribuent aux vérités éternelles le statut ontologique qu'elles avaient perdu. Cette décision ne sert pas simplement à assurer à l'homme un fondement stable, mais représente aussi la condition pour rechercher les raisons de la création et justifier ainsi l'action de Dieu. Il s'agit d'un double mouvement : d'une part, on récupère l'immutabilité des vérités éternelles pour garantir un savoir solide ; d'autre part, puisque la création divine est fondée sur la nécessité de ces mêmes vérités, l'homme peut les utiliser pour interroger la conduite de Dieu et la justifier. La bataille des idées qui a lieu après Descartes peut donc être considérée comme la tentative de retrouver un accès rationnel aux conditions de la création. Dès lors, on peut interpréter la philosophie de la première modernité comme un grand projet de théodicée et considérer ses interprètes principaux – Leibniz, Malebranche et Spinoza, entre autres – à la lumière de la théorie de Descartes, comme si elle constituait la condition critique de possibilité de leurs réflexions. Cette approche nous permet de fournir une autre image de la philosophie moderne dans l'acte de sa fondation, liée aux questions posées par la centralité de la toute-puissance de Dieu.

05/2022

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 2, 1888-1913 : La philosophie de l'action et la crise moderniste

Ce tome (1888-1913), mis à part deux écrits de jeunesse, couvre la période des polémiques suscitées par "L'action" . Blondel doit, d'une part, défendre sa philosophie contre les critiques qui lui sont adressées et, d'autre part, prendre position vis-à-vis du courant moderniste qui paraît proche de cette philosophie.

05/1997

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Humour

Suissitude ultra moderniste

Le voici enfin ! L'ouvrage qui vous propose un éclairage bienveillant sur une période artistique restée longtemps cachée dans la pénombre de l'histoire de l'art helvéto-français. Après L'Art d'en bas, Plonk et Replonk continue son exploration quelque peu surréaliste des collections du musée d'Orsay.

04/2021

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Beaux arts

Modernités. Acquisitions contemporaines

Modernités. Acquisitions contemporaines présente les fonds d'art moderne du musée, enrichis par des acquisitions récentes, et met en Lumière, de Félix Del Marle à Francis BeaudeLot, de Lucien Brasseur à Jean Menjaud, sans oublier Albert Patrisse, Lucien Jonas, Francis Burette, Françoise Boudet, et tant d'autres, La quête incessante de ces artistes récents vers une modernité polymorphe...

03/2019

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Critique littéraire

Romain Gary et la modernité

Un essai sur les rapports entre fiction et réalité dans les romans de Romain Gary, explorant en même temps les relations complexes de l'écrivain avec la "modernité".

11/1998

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Philosophie

Les clôtures de la modernité

La modernité, mot d'ordre de notre présent, s'associe-t-elle, comme on l'entend partout, à une liberté inédite dans l'histoire humaine ? Une liberté qui ne connaîtrait plus d'obstacles depuis la chute du mur de Berlin ? C'est cette évidence que questionne cet essai. Revisitant au long du XXe siècle les étapes clés de la construction d'un homme et d'un monde " nouveaux " en rupture avec tout passé, il renvoie dos à dos toutes les pensées totalitaires, fasciste, stalinienne... ou libérale. Car, qu'est-ce, en effet, que cette liberté qui nous est promise désormais par une " société libérale " tentée par l'illusion de la fin de l'Histoire ? Aujourd'hui, devant nous, avec nous, se consolide au nom de la liberté et de la modernité un carcan idéologique où chacun, mis dès l'enfance en concurrence avec chacun, est inévitablement voué à une existence esseulée et clôturée. Depuis l'épouvante fondatrice - la Grande Guerre -, se joue, sous couvert d'apothéose de la liberté, une assez sinistre émancipation à rebours qui est aussi éclipse de la raison, et du souci de vérité. Cet essai est donc une critique aiguë et originale de la pensée libérale la plus contemporaine.

10/2007

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Religion

L'étonnante modernité du christianisme

On parle souvent du déclin de l'Occident et de la fin de la chrétienté en opposition aux nouvelles visions du monde, aux nouvelles croyances. Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Sant'Egidio, n'est pas de cet avis. Il nous explique comment les religions peuvent collaborer pour la paix et redonner à Dieu un visage plus crédible en mettant fin à leurs dissensions. De même, à travers l'Évangile, en proposant l'amour, en étant proche de ceux qui souffrent, le christianisme peut se débarrasser de son image révolue de puissance mondaine et violente. À l'encontre de bien des courants de pensée, Riccardi soutient donc que, loin d'être archaïque, le christianisme est plus que jamais capable de relever les défis du monde d'aujourd'hui. Un livre stimulant, une proposition courageuse non seulement pour les chrétiens mais aussi pour quiconque veut regarder l'avenir avec confiance.

09/2005

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Ethnologie

Femmes égyptiennes. tradition et modernité

Egypte, années 1980. Zeïneb, Fatma, Leïla, Suzanne, Dorria, et bien d'autres sont étudiantes, artistes, mères de famille, exercent un métier, sont en prison ou à l'asile psychiatrique. Leur point commun ? Un certain malaise, qui va de l'angoisse à la dépression grave... "Folie" , disent les psychiatres, qui les traitent à coups d'électrochocs et de calmants. Nawal El Saadawi, médecin elle aussi, a choisi de les écouter. Sous leurs symptômes et leurs souffrances, elle entend la voix du refus. Refus des mariages forcés, de l'excision et du harcèlement sexuel des oncles. Refus de la dure loi des pères, des frères et des maris. Refus de la résignation des mères et de l'hypocrisie petite-bourgeoise. Refus de l'islam lorsqu'il vire à l'intégrisme. Soigner ces femmes, pour elle, c'est d'abord les aider à transformer leur refus en combat, pour soulever le poids millénaire des traditions, pour affirmer leurs désirs de liberté et d'indépendance, leur droit à l'amour, à la culture, à la création.

01/1991

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Essais généraux

Les écologistes contre la modernité

Voilà deux siècles que la civilisation industrielle libère les hommes de la misère. Mais les apôtres de l'écologie radicale accusent les sociétés modernes d'avoir acheté leur confort au détriment de l'environnement, quitte à dépeindre le passé comme le paradis perdu qu'il n'a jamais été. Mêlant histoire, philosophie et analyses sociopolitiques, Ferghane Azihari déconstruit les raisonnements de ces antimodernes qui, de Pierre Rabhi à Greta Thunberg, en passant par Nicolas Hulot, crient à la catastrophe climatique mais font la guerre aux solutions les plus crédibles aux défis actuels, comme l'énergie nucléaire. Le progrès technique reste pourtant le moyen le plus juste de sauvegarder notre planète sans renoncer à améliorer le sort de l'humanité. Mais l'écologie politique est-elle encore animée par la philanthropie ?

02/2022

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Napoléon

Napoléon III. La modernité inachevée

Un portrait renouvelé de celui qui fut à la fois le premier président de la République et le dernier monarque à avoir régné sur la France. Victime de sa légende noire, Napoléon III a longtemps été le plus méconnu et le plus mal-aimé de nos souverains. Tout juste cent cinquante ans après sa mort, l'ouvrage de Thierry Lentz revient sur cette période décisive de 1848 à 1870, où la France entre véritablement dans la modernité. A l'aide de sources inédites, conservées à la BnF et aux Archives nationales, en s'appuyant sur les mémoires de militaires et de ministers ainsi que sur les riches archives de la famille impériale, il brosse un portrait à rebrousse-poil de l'empereur, évoquant tour à tour son enfance marquée par l'exil et la défaite de son oncle Napoléon Ier, sa jeunesse aventureuse, l'élaboration de sa pensée politique, sa marche vers le pouvoir, son bilan intérieur et sa politique étrangère. L'ouvrage est servi par une iconographie somptueuse, mettant en avant quelques-uns des trésors du patrimoine national, tels les manuscrits de Victor Hugo, d'Emile Zola, les sublimes gravures du Monde illustré ou les premières photographies de Gustave Le Gray ou de Disdéri, qui donnent à voir les visages de l'impératrice Eugénie, du prince impérial et des autres acteurs du règne. Ces oeuvres, dont certaines proviennent des collections privées de Napoléon III ou de son entourage, témoignent des expositions universelles, des grands travaux parisiens du préfet Haussmann, des voyages et des fêtes officielles, mais aussi des conflits majeurs du règne, comme la guerre de Crimée et l'expédition du Mexique, sans oublier la défaite de Sedan et l'exil de la famille impériale. Tout l'art de Thierry Lentz, biographe chevronné et spécialiste incontesté des Bonaparte, consiste à faire dialoguer un texte solidement documenté avec des images rares, en offrant, en neuf chapitres parfaitement équilibrés, un panorama complet et synthétique du règne de Napoléon III, revenant sur ses réussites aussi bien que sur ses échecs.

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Petits classiques parascolaire

Alcools. Avec parcours "Modernité poétique ?"

L'oeuvre phare d'Apollinaire, suivie d'un parcours littéraire " Modernité poétique ? " . Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français du lycée, incluant notamment des prolongements artistiques et culturels et un dossier Nouveau bac. L'oeuvre Poète de la tour Eiffel et des amours blessés, écrivain mélancolique des prisons et ami des peintres cubistes, Apollinaire rassemble dans Alcools les différents visages de sa révolution poétique. Le parcours " Modernité poétique ? " 10 poèmes, écrits au tournant des XIXe et XXe siècles, pour explorer la notion de modernité en poésie. La réflexion est organisée selon ce plan : 1. Le renouvellement des formes poétiques 2. Nouveau langage, nouvelles thématiques 3. Une nouvelle conception de la poésie Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes : - un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, la rubrique " Des clés pour vous guider " - après le texte : - des repères sur l'oeuvre - un groupement de textes complémentaires sur la poésie amoureuse - des sujets types pour l'écrit et l'oral du nouveau bac français Des prolongements artistiques et culturels 6 oeuvres représentatives de la modernité en peinture, et des outils pour les analyser. Et un guide pédagogique Sur www. classiques-et-cie. com . En accès gratuit réservé aux enseignants, il inclut tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images.

06/2019

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Critique littéraire

Modernité de Pierre Jean Jouve

Fondée par Michel Minard en 1954, "La Revue des Lettres modernes" est une collection de séries monographiques et thématiques consacrées aux écrivains modernes et contemporains.

11/2021

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Sciences politiques

Le Détour. Pouvoir et modernité

Ce temps pourrait être celui des effacements et des crises, des illusions brisées et des incertitudes. Il est aussi celui des contrastes, de la poussée aux extrêmes. Aux conquêtes des sciences s'opposent des défaillances de l'économie et la dépréciation des pouvoirs, à l'affaiblissement des institutions, les essais de créativité qui révèlent le besoin de nouveaux repères, de nouveaux remèdes. Crise profonde, il y a assurément. Mais cette crise n'est pas que ruines et désespérance. Elle est d'abord mouvement, de destruction et de déstructuration comme d'émergence de nouveauté et d'inédit. Phase de transition, elle bouscule les valeurs et les hiérarchies, le droit, la justice, la sauvegarde des personnes et des biens. De ce désordre sortiront peut-être une société et une culture encore mal identifiées. Aussi Georges Balandier entreprend-il une exploration de la modernité afin de la rendre intelligible. Il voit en celle-ci une fascinante manifestation et expression du neuf, de l'inconnu, des ruptures sous-jacentes aux continuités. Pour en avoir une meilleure compréhension, il a mis en jeu son expérience d'anthropologue, il a choisi de prendre quelque distance, de comparer notre temps aux périodes d'interrègne dans les sociétés "autres". C'est un changement de point de vue, qui permet de discerner comment le politique et le pouvoir s'accomodent de la nouveauté ou agrippent au passé, espérant faire rejouer des anciennes structures de pensée. Le regard porté sur les autres donne la possibilité de mieux nous voir tels que nous devenons, dans les grandes catégories qui nous organisent : le corps politique, la division des sexes, la ruse politicienne, le techno-imaginaire, l'art nouveau ou les logiques de l'information et de la communication. Avec Georges Balandier, démonstration est faite que, pour l'intelligence de l'actuel et de ce que nous sommes, le détour est la ligne la plus droite.

12/1985

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Sociologie

L'émergence de la modernité

A contre-pied des thèses habituelles, l'auteur soutient que la modernité a émergé au 13e siècle et que nous sommes toujours modernes.

02/2023

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Histoire littéraire

Modernité et académies scientifiques européennes

Ce recueil de textes propose de contribuer à l'histoire des grandes académies scientifiques européennes. Plutôt que de vouloir tenter d'en dégager une homogénéité discutable, les études réunies tentent, au contraire, de montrer comment la pratique académique trouve son unité dans un ensemble de querelles.

02/2023

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Histoire de la philosophie

Les Illusions de la modernité

Le secret de la modernité construite par la civilisation occidentale à travers l'histoire européenne — qui a été la clé de son succès mais aussi celle de son échec — se trouve dans ce que nous appelons depuis au moins un siècle le "capitalisme". Comment cette structure profonde de la modernité capitaliste est-elle liée aux événements historiques réellement vécus, aux mythes qui donnent un sens et un drame aux comportements de la vie quotidienne ? C'est la question qui sous-tend les textes rassemblés dans ce volume. Les approches faites dans les premiers essais traitant de l'histoire de la politique, en particulier celle de l'actualité renouvelée du socialisme, et de l'histoire de la théorie — notamment certains aspects des travaux de Braudel, Heidegger et Lukács — préparent la tentative de systématisation du dernier essai, "Modernité et Capitalisme. Quinze thèses", dans lequel l'objectif est de réfuter ceux qui conçoivent la crise actuelle comme une crise de la modernité en tant que telle ou comme une crise de croissance de sa modalité capitaliste. Bien au contraire, il s'agit d'un processus dans lequel la modernité qui a prévalu pendant tant de siècles lutte pour conserver sa place, changeant de peau à travers de grands cataclysmes historiques, harcelée par une forme alternative de modernité — une forme post-capitaliste — qui pourrait venir un jour la remplacer.

02/2021

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Histoire de la philosophie des

Modernité et académies scientifiques européennes

Ce recueil de textes propose de contribuer à l'histoire des grandes académies scientifiques européennes. Plutôt que de vouloir tenter d'en dégager une homogénéité discutable, les études réunies tentent, au contraire, de montrer comment la pratique académique trouve son unité dans un ensemble de querelles.

02/2023

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Impressionnisme

Impressionnisme. la modernité en mouvements

On l'a souvent écrit, le XIXe siècle est le premier siècle à s'être pensé comme radicalement neuf. A partir des années 1830, l'essor de la production industrielle et la transformation des villes les plus importantes du pays sont indissociables d'un bouleversement en profondeur de toutes les couches de la société, du développement d'un mode de vie bourgeois urbain jusqu'à la misère des faubourgs ouvriers, en passant par la lente transformation des campagnes. Les peintres que nous associons à l'histoire de l'impressionnisme, ou à son périmètre naissent alors, au début des années 1830 et 1840, et assisteront à ces métamorphoses. Paul Cézanne, Edgar Degas, Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Pierre-Auguste Renoir et Alfred Sisley font leur début sur la scène artistique parisienne au cours des années 1860. Ils apparaissent comme un groupe à part entière en 1874, une " avant-garde " tout à la fois célébrée et conspuée, lorsqu'ils exposent pour la première fois ensemble à Paris. Ils développent tout au long des années 1870 une peinture claire, à la facture délibérément rapide et esquissée. Rejoints par des artistes comme Gustave Caillebotte en 1876, ils font entrer dans leurs tableaux, de façon positive (Caillebotte) ou critique (Renoir) ce qu'on désigne à la suite du poète Charles Baudelaire, " la vie moderne ". Plus largement, ce que le critique Edmond Duranty appellera la " Nouvelle Peinture " en 1876 rejoint et amplifie la tendance qui poussa certains artistes, dès les années 1790, à privilégier les thèmes issus du monde moderne, sans lesquels il n'était pas d'art approprié à la nouveauté des temps et de réponse adéquate à la société contemporaine. Les impressionnistes agissent d'autant plus ainsi qu'ils doivent vite s'adapter aux nouveaux modes d'exposition, de consommation et de production de l'image. On ne saurait oublier la façon dont peinture, gravure de presse et photographie interagissent dans la seconde moitié du XIXe siècle. La modernité de l'impressionnisme, multiple, est donc travaillée par les forces contradictoires auxquelles la société est exposée en son entier : attention renouvelée au monde actuel, fidélité variable à la France des terroirs, souci des attentes d'un public transformé lui-aussi et qu'il faut atteindre en dehors des circuits traditionnels d'exposition et de diffusion, redéfinition de l'acte pictural au regard des autres médiums, en particulier la photographie. L'exposition examinera la ligne de partage, l'oscillation plutôt, qui se dessine très tôt au sein de l'impressionnisme entre l'attrait du moderne et la volonté d'exalter la nature seule, ou l'univers rustique et ses solidarités anciennes. Elle montrera comment ces oeuvres dominées par " la nouvelle vision ", couleur, facture et perspective sont repensées de façon à nous donner l'impression que l'artiste a capté un moment transitoire sans le fixer. Avec l'impressionnisme, disparaît l'idée que le réel est stable, indépendant de la perception humaine.

10/2022

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Histoire de la photographie

Nadar. Images de la modernité

"Nadar" . Derrière cette marque de fabrique se cachent en réalité plusieurs personnes : Félix Tournachon (1820-1910), son frère Adrien Tournachon (1825-1903), le fils de Félix, Paul Tournachon (1856-1939), ainsi qu'une armée de collaborateurs anonymes qui, dans les ateliers photographiques, ont mis au point la très grande majorité des quelque 200 000 clichés qui constituent le fonds posthume. Sous sa forme composite, l'auteur à visages multiples qu'est "Nadar" aborde les phénomènes complexes que l'on observe durant le Long XIXe siècle dans des domaines aussi variés que les sciences et les expositions universelles, l'aviation et l'agriculture, l'haussmannisation et les hermaphrodites, le tourisme et le cirque - et les traduit en images, qu'il s'agisse de photographies, de caricatures ou de dessins. Ces images relèvent de la modernité dans un sens double : elles intègrent à la fois des emblèmes des bouleversements de la société et de la réorganisation de la capitale, et élaborent de nouveaux types visuels. "Nadar" est notre cicérone pour un voyage dans la modernité parisienne.

03/2024

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Philosophie

Mère des philosophies. Principe d'une philosophie de l'histoire d'un rastafarien

Le sens de cet ouvrage est que les lecteurs sachent que la générosité qui fait qu'un homme s'estime, consiste en partie à savoir que rien ne lui appartient véritablement sauf la libre disposition de ses volontés ; à ne manquer jamais de détermination pour entreprendre et exécuter toute chose que dieu juge être la meilleure. Obéir aux lois divines même lorsqu'elles nuisent à notre intérêt personnel. Que la religion des prophètes est une même religion, que le paradis existe, et que dieu ne l'accorde qu'aux croyants candides.

11/2019

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Droit

HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE POLITIQUE. Tome 5, Les philosophies politiques contemporaines (depuis 1945)

Se convaincre qu'il fallait philosopher en un temps où Auschwitz avait prouvé l'échec de la philosophie comme interrogation sur le meilleur régime : tel a été le préalable, après 1945, de ceux qui ont cherché à prendre en charge le nouvel impératif catégorique que n'advienne plus jamais rien de semblable. L'énigme du totalitarisme doit-elle conduire à instruire, comme l'a cru le postmodernisme français, le procès de l'humanisme ? À la philosophie du sujet, qui a pu sembler si solidaire des valeurs démocratiques, faut-il substituer un autre paradigme axé sur les exigences de la communication, comme l'a tenté Habermas à partir de l'héritage de l'école de Francfort. Ou convient-il, comme la philosophie nord-américaine à la faveur des débats ouverts par Rawls, de se demander si la défense des droits individuels peut encore, à elle seule, répondre aux exigences des sociétés contemporaines. Ce volume entreprend de désigner des points de passage, ou de croisement, entre ces interrogations apparemment si éclatées. Il montre continent elles convergent autour d'une réflexion sur l'avenir des principes libéraux, seul héritage non dilapidé de la modernité : est-il possible d'y intégrer la part de vérité de ce qui, à l'époque de la décolonisation, s'est exprimé en Europe dans la critique de l'ethnocentrisme humaniste, et qui, aujourd'hui et de l'autre côté de l'Atlantique, se fait entendre dans les exigences du pluralisme culturel.

10/1999

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Histoire de la philosophie

Portrait du poète en tant que philosophe. Sur la philosophie de Dante Alighieri

Dans un portrait, on peut identifier deux moment : d'une part l'intention du peintre de montrer une personne et d'autre part le fait que cette dernière se dévoile au spectateur. Dans cet opuscule, il ne s'agit non seulement d'aborder une oeuvre poétique en l'envisageant sous un jour philosophique, mais aussi de présenter la pensée d'un homme qui s'est lui-même reconnu et compris comme philosophe. Il en résulte une exposition des multiples aspects de la philosophie de Dante qui, selon ses propres termes, témoigne de la " gracieuse lumière de la raison ". Le visage qui se dégage alors de cette approche n'est plus uniquement celui d'un poète empreint de savoir philosophique, mais celui d'un auteur qui se donne à voir en tant que philosophe.

02/2023

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Religion

La crise moderniste revisitée

En avons-nous fini avec les effets de la crise moderniste ? Les questionnements et les propositions des philosophes et théologiens du début du XXe siècle étaient de repenser, à la lumière des découvertes les plus récentes, le christianisme dans la culture contemporaine. Certains d'entre eux (Loisy, Tyrrell, Laberthonnière...) furent lourdement sanctionnés par le Magistère romain. D'autres furent contraints au silence. Le présent ouvrage, à la croisée de l'histoire, de la philosophie et de la théologie, se propose de revisiter les problématiques et les figures essentielles de cette période douloureuse, tout en montrant ses effets contemporains. Une première partie en rappelle le contexte, une seconde les protagonistes avant, dans deux autres sections, d'en étudier plus spécifiquement les enjeux et les prolongements possibles. Les leçons des débats sur la crise moderniste gardent sans doute une valeur permanente, que les contributeurs de cet ouvrage, à la suite des travaux pionniers de Pierre Colin, se sont efforcés d'évaluer à partir de leurs disciplines respectives. Un tel ouvrage, fruit d'un colloque à l'Institut catholique de Paris en 2019, vient combler un manque dans l'aire francophone. J.-F. P.

10/2019

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Histoire des religions

Religions et modernités politiques

Religion et modernité politique sont-elles forcément incompatibles ? Pourraient-elles se renforcer mutuellement et établir des alliances conjoncturelles ou doivent-elles nécessairement s'ignorer l'une et l'autre ? L'expérience occidentale dans son rapport au religieux a-t-elle vocation à s'exporter, à s'universaliser, ou demeure-t-elle un cas de figure particulier propre au génie d'une civilisation ? Le politique peut-il s'affranchir du religieux et créer une éthique sociale commune ? Huit auteurs, issus de cinq universités du Québec et de la France, se rassemblent pour jeter un éclairage nouveau sur la rencontre toujours riche d'enseignements entre traditions spirituelles et modernités politiques. Chacun à sa manière, et selon ses propres convictions, tente de répondre à diverses questions à partir de configurations nationales particulières ou de religions spécifiques, comme la Chine, les Etats-Unis, la France, Israël, l'Eglise catholique romaine. Cet ouvrage intelligent et bien construit propose une réflexion informée, mesurée et stimulante sur des questions complexes et actuelles.

06/2023