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Bruegel

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Littérature française

Aux Armes de Bruxelles

Aux Armes de Bruxelles retrace le portrait contrasté d'une ville trop méconnue, y compris par ses propres habitants. A la suite du héros de cette quête amoureuse, lancé à la recherche de la mystérieuse Louise, le lecteur flâne au fil des saisons dans les rues et les parcs de Bruxelles. Il se recueille dans les églises et rêve dans les musées, pousse la porte de boutiques puis s'attable dans des restaurants et des salons de thé avant de rencontrer des antiquaires et des libraires hors du commun. Au cours de cette pérégrination où se mêlent le passé et le présent, il croise Baudelaire et Charles Quint, Ghelderode et Horta, Bruegel et Tintin. Il part à la découverte de lieux singuliers - et de bonnes adresses - sur les traces d'artistes célèbres, dans l'atmosphère typique d'une certaine Belgique, charnelle et magique. Ouvrage unique en son genre, Aux Armes de Bruxelles est à la fois un guide littéraire et un récit gourmand: un livre de savoir et de plaisir.

04/2009

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Industrie et techniques

L'Ami intime. Un musée imaginaire du pain

Le pain, "l'ami intime, comme l'appelle Magritte, appartient à notre quotidien depuis des milliers d'années, depuis que nous nous sommes faits agriculteurs, meuniers, boulangers - mangeurs de pains. Compagnon essentiel, il est devenu partie intégrante de notre langage et de nos rêves. Les artistes de toutes les époques l'ont compris, qui ont su mettre en lumière sa puissance symbolique et émotionnelle. Brueghel, Millet, Vallotton, Van Gogh, Picasso, Magritte, Dali, Brassaï, Cartier-Bresson, Doisneau, Mapplethorpe. Parr... Du registre de la table à celui de la transcendance, leurs représentations nous transportent vers des arrière-pays où le pain signifie plus que le pain. Nul n'avait encore songé à rassembler cette iconographie qui souligne avec force sa dimension identitaire.

11/2014

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Littérature étrangère

Carnets d'Amérique du Sud (1972-1973). Un amour parfait

" J'éprouve la nécessité de repartir en Amérique du Sud, afin de renouer avec les planches " notait John Hopkins dans son journal en 1971. Ce retour sur " scène ", il l'accomplira dès l'année suivante, et tout au long de 1973, avec Madeleine van Breugel, en descendant du Mexique vers le sud du continent. Exilé volontaire, voyageur, nomade, Hopkins ne s'en montre que plus écrivain, faisant œuvre de tout ce qui lui advient au cours du périple. Qu'il s'agisse des êtres, des lieux, des événements de hasard et de rencontre, ou de la lancinante imperfection de son amour pour sa campagne, c'est son regard unique, doux et mordant, qui fait la puissance de ces carnets, habités d'une irrésistible poésie.

03/2005

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Essais biographiques

Rose Valland, l'espionne à l'oeuvre

Le récit inédit de la femme qui a sauvé soixante mille oeuvres d'art spoliées par les nazis. Quand Goering pénètre au musée du Jeu de Paume pour s'emparer de Fragonard, de Rubens ou de Brueghel, elle est là. Si un marchand d'art français conseille les nazis pour embarquer les trésors spoliés aux collectionneurs juifs, elle est là. Cachée derrière ses lunettes épaisses, elle note. Au risque d'être fusillée. Car elle sait qu'un jour elle rendra toutes ces oeuvres à leurs propriétaires. Pendant les cinq ans d'Occupation, elle note tout, jusqu'au signalement d'un train bourré de tableaux et de statues, qui grâce à elle sera dérouté par les résistants du rail en 1944. Quel était son nom ? Rose Valland.

05/2023

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Théâtre

Nous n'abandonnerons jamais l'espoir

Depuis vingt ans, la compagnie NAJE (Nous n'Abandonnerons Jamais l'Espoir) travaille à prolonger l'oeuvre d'Augusto Boal, créateur du théâtre de l'Opprimé au Brésil dans les années 1970, en explorant l'incroyable richesse de cet outil et en le transmettant à son tour le plus fidèlement possible. Le fil directeur est constitué d'une conversation entre Fabienne Brugel et Jean-Paul Ramat, les deux fondateurs de la compagnie, déclinée successivement en trois chapitres qui constituent les trois facettes essentielles de cette histoire : - leur rencontre avec le théâtre de l'Opprimé et la création d'une compagnie et d'une équipe, - le processus de création, les spectacles et les grands chantiers, - les ateliers et formations.

01/2018

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Milieux naturels

voir la Terre. Six essais sur le paysage et la géographie

Du regard contemplatif que pose Pétrarque sur la nature du haut du mont Ventoux à celui, " distanciel ", imposé un temps à l'humanité pour raisons sanitaires, qu'est-ce que voir la Terre ? Et, de la peinture de Bruegel au voyage en Italie de Goethe et à la géographie comme science, qu'est-ce que la représenter ? Défini comme l'ensemble des relations sensibles que l'homme entretient avec son environnement naturel et urbain, c'est de paysage qu'il s'agit ici ; de paysage comme espace, mais aussi comme au-delà de l'espace, à la fois révélateur et source de questionnements pour ceux qui l'observent et le vivent. Vaste panorama de l'histoire de la pensée du paysage, cet ouvrage offre au lecteur six essais comme autant d'horizons à sa réflexion. Moral et spirituel d'abord, littéraire, esthétique, philosophique et scientifique encore. Scandé par l'analyse de quelques oeuvres majeures, c'est finalement à l'expérience existentielle qu'il se consacre, au sein de laquelle les paysages relèvent irrévocablement de la nécessité et du besoin. Quand bien même le contexte de crise écologique nous enjoint aujourd'hui de nous [re]demander "pourquoi".

10/2021

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Musées français

La bataille des Beaux-Arts. Art et politique à Nice au XIXe siècle

Les collections mettent en avant une réelle évolution en peinture comme en sculpture. Les thèmes et sujets abordés, le dynamisme de la couleur, l'utilisation de la lumière sont clairement un passage de la peinture classique vers une modernité recherchée par les artistes. Les collections de peinture et de sculpture s'étendent XIVe au XXe siècle avec le Bronzino au XVIe, B. Zenale au XVIe, Jan Brueghel de Velours au XVIIe, H . Fragonard et les Vanloo au XVIIIe, au XIXe J. B Carpeaux et les peintres orientalistes, puis J. Chéret, G-A Mossa pour la Belle Epoque, et enfin R. Dufy au XXe siècle. Le musée des Beaux Arts a été installé en 1928 dans une magnifique demeure construite sur l'initiative de la princesse ukrainienne Kotchoubey en 1878 et achevée par l'américain Thompson. Un siècle plus tard, le charme du bâtiment opère toujours grâce à de remarquables hauteurs sous plafond et à un monumental escalier de marbre. Il est l'héritier d'un premier musée constitué à partir des dépôts de l'Etat souhaités par Napoléon III après le rattachement de Nice à la France en 1860. Puis, la collection s'est enrichie des dons et legs de Mesdames Bashkirtseff, Ziem, Clément-Carpeaux, Dufy, du baron et de la baronne Vitta, de Maurice Fenaille et Gustav-Adolf Mossa, plus récemment des legs de mesdames Odette Avigdor d'Acquaviva et celui de Madame Ethel Messiah. Et, en 2002, d'une importante donation constituée de 75 sculptures de Michel de Tarnowsky (Nice, 1870-1946), grâce à l'association de ses amis, créée en 1992 par sa fille Françoise . Les oeuvres les plus emblématiques de ce musée sont la Crucifixion d'Agnolo Bronzino (1540), La console jaune aux deux fenêtres de Raoul Dufy (1948), Le déjeuner sur l'herbe de Jules Chéret (1904), Fenêtre ouverte sur la Seine de Pierre Bonnard (1912), Allégorie de la Terre et Allégorie de l'Eau de Jan I Brueghel& Hendrick Van Balen (XVIIe siècle), Le pêcheur napolitain de Jean-Baptiste Carpeaux(1858).

09/2021

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Littérature française

La Trappe aux Oiseaux

"Ses yeux mouillés dans les rayons du soleil s'irisent et se voilent. Des images se forment en lui. Une fraction d'instant, il perçoit le personnage de sa photo mystérieuse jouer dans le jardin, crier, danser au milieu d'une ribambelle d'adolescent s, abîmer l'herbe trop nette, se partager les jeux trop tranquilles. " Ce roman fluide, surprenant et beau raconte la quête intérieure d'un homme que la réussite ne parvient pas à combler. Un instant, il semble trouver de l'apaisement dans l'oeuvre de Pierre Brueghel, mais qu'en sera-t-il vraiment ? Pourquoi s'accroche-t-il de manière quasi obsessionnelle à certains détails ? Trouvera-t-il la paix dans l'exil ? Et si la clef du bonheur était de devenir le peintre de sa vie plutôt que d'habiter l'un de ses personnages.

11/2015

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Littérature française

Jours ouvrés

Jours ouvrés dans le BTP, la construction navale ou la sculpture est une variation autour des Arts Mécaniques et Libéraux (les premiers seraient déshonorants et les autres surtout prestigieux). Recueil non pas de nouvelles mais de récits qui procèdent d'un cheminement, prétendent que le travail des mains mènent à tout, ne présentent pas de contre-indications à l'activité intellectuelle (et réciproquement). " Nous sommes des centaines, de toutes origines, à nous activer sur le chantier à la manière de grands travaux sibériens ou chinois, à usiner sur des établis de fortune dressés en plein vent tels ces artisans des rues en Inde, en Asie ou dans la Babel de Brueghel. Mais si la vanité de la tour est patente, proclamée, il est étonnant que celle du Salon ne soit pas plus reconnue, ni le fiasco écologique prévisible du paradigme aérien. "

03/2024

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Mystiques médiévaux

Les sept degrés de l'échelle d'amour spirituel

De l'échelle que Jacob vit en songe jusqu'à la montée du Carmel évoquée par saint Jean de la Croix, la vie spirituelle a souvent été perçue comme élévation, ascension, progression de l'âme vers Dieu. Pour Jean Ruysbroeck (1293-1381), mystique flamand, précurseur de la devotio moderna, cette montée à "l'échelle d'amour" invite à l'abaissement. S'épanouir en Dieu, c'est participer à l'humilité du Christ. Ce livre de Ruysbroeck est une lettre de conseils adressée à une moniale maîtresse de choeur de son couvent. Il peut, certes, se lire et se méditer dans le silence et la solitude. Mais mieux vaudrait sans doute le dire, l'entendre, le chanter : des poèmes, jaillis parfois du sein de la prose, le suggèrent. Distribué en plusieurs voix, jalonné de chants et de musique, de silences, de pauses méditatives, ce livre apparaîtrait ainsi moins proche de l'épître, de l'homélie, du traité, que de l'office et de la célébration liturgique. Par-là se révélerait pleinement la beauté des Sept degrés de l'échelle d'amour spirituel. Claude-Henri Rocquet est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages : poèmes et récits, théâtre, essais. Parmi les derniers parus : Méditation de Noël, Bruegel. De Babel à Bethléem, Le Centurion, 2014.

06/2022

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Littérature française

Le bonheur des belges

Voici le grand roman picaresque sur la Belgique, mené au pas de course par un héros de onze ans, sans prénom ni parents. S'y croisent en une succession d'aventures originales et inatten-dues Yolande Moreau, Victor Hugo à Waterloo, Jacques Brel qui chante la naissance du pays avec la Malibran. Mais aussi les Quatre fils Aymon à l'Exposition Universelle de 1958. Ou Hugo Claus, l'auteur du « Chagrin des Belges », dont cette fresque épique est le pendant joyeux. Echappée au tour des Flandres, tranchées de la guerre 14-18, école buissonnière en compagnie de Verlaine et de Nadar, c'est toute la Belgique du passé et du présent qui défile en une sarabande délirante.On rit, on s'amuse, on s'interroge.Tintin, Simenon, James Ensor, Marc Dutroux et le grand Bruegel sont de la partie. L'anachronisme se mêle ici à l'érudition et à la plus haute fantaisie. Plus que tout, Le bonheur des Belges est porté par une langue éblouissante. A la fois drôle, cruelle, torrentueuse, poétique et musicale. Elle est le cour même de ce livre singulier, curieusement euphorique, à l'heure où la Belgique, petit pays génial et méconnu, s'interroge sur son avenir.

09/2012

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Cinéma

L'Autre et ses représentations au cinéma. Idéologies et discours

Altérité, disparité, ethnocentrisme, taxinomie, racisme... Autant de concepts protéiformes que les auteurs de cet ouvrage ont creusés en révélant la richesse d'oeuvres cinématographiques de différentes aires culturelles et linguistiques de quatre continents : Afrique, Amérique, Asie, Europe. Les films analysés abordent la colonisation des continents africain et américain Man to Man, Alba de América), les guerres, l'oppression des dominants et la haine de l'ennemi intérieur ou extérieur (Bruegel, le moulin et la croix, Capitaine Alatriste, Les quatre cavaliers de l'Apocalypse, Mare nostrum. ainsi que des films de propagande nazie). l'exclusion (Hijack stories, The wooden camera, White Wedding, Latcho Drom), l'incompréhension sous toutes ses formes (Esquilache, Gatsby, Les femmes du 6e étage, Big shot). Autochtone déshumanisé et chosifié, ennemi ou occupant, indésirable, être difforme ou mystérieux, l'Autre voit son image brouillée par l'ignorance, par une absence de (re-)connaissance, et la mise à distance. Véhicule d'objets sémiologiques menant à l'universel et à l'atemporalité du discours. le cinéma appartient aux langues officielles que reconnaît l'O.N.U. Sa mise en image(s) présente et représente, suggère, engage et dénonce. Elle participe ainsi à l'éveil de la conscience d'un spectateur métaphorisé, cet Autre pour lequel on écrit et on filme.

12/2013

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Psychologie, psychanalyse

Et puis, un jour, nous perdons pied

Voici le livre d'un psychanalyste qui ne prétend ni renouveler la métapsychologie freudienne ni fabriquer de nouveaux concepts. Son auteur a préféré nous inviter à l'accompagner dans sa promenade incertaine. Avec lui nous devenons des «détectives flâneurs». En cours de route, nous rencontrons Icare et le tableau de Bruegel : l'envol et la chute - c'est un des thèmes du livre -, mais aussi des héros de l'Iliade comme Achille et Hector, et, plus surprenant, des personnages de films, de dessins animés, de récits de science-fiction, ou des écrivains chers à l'auteur comme Cortázar, Walter Benjamin, Sebald. «Je pense à ceci», «Cela me fait penser à...» : la pensée avance sur un mode associatif, non linéaire, et du coup suscite chez le lecteur d'autres associations. Freud n'est pas absent - ce qu'il nous a appris sur la fonction de l'idéal, sur le deuil, la perte, la douleur - ni les séances d'analyse quand le sol se fissure et semble trembler sous nos pieds. La légèreté et la gravité peuvent aller de pair, souvenons-nous de la démarche, proche de la danse, de Gradiva, pour peu que le style de l'écrivain, à la fois délicat et ferme, soit au rendez-vous.

03/2010

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Beaux arts

The art of Davor Gromilovic

Depuis de nombreuses années, Davor Gromilovic a construit par son grand talent un univers artistique unique d'une force et d'une originalité rares. Véritable enfant des années 80 et 90, il mélange la culture pop de ces années bénies, l'art underground et le classicisme d'un Jérôme Bosch ou d'un Pieter Brueghel. Entrer dans le monde de Davor Gromilovic, c'est découvrir quelque chose de totalement nouveau avec des références qui nous sont pourtant familières : Science fiction, Cyber Punk, Heroic Fantasy, Davor explore tous les styles et courants qui lui sont chers mais y apporte son style unique. Exposé dans le monde entier, déjà connu hors des frontières de sa Serbie natale, Davor sera à coup sûr, un artiste qui marquera le monde de l'art par son empreinte ! Ce premier livre rassemble des dessins et des encres de 2016 à 2019.

01/2023

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Beaux arts

A boire ! Quand la bière s'invite au musée

De l'ancienne Egypte aux fêtes de Gavant, de la lointaine Sumer à l'estaminet flamand, nombreuses sont les civilisations tant anciennes que contemporaines à avoir placé la consommation de bière au coeur de leurs rites de sociabilité, conférant à cette boisson un statut particulier. De Brueghel l'Ancien à Edouard Manet en passant par Alfons Mucha et Pablo Picasso, une myriade d'artistes a su reconnaitre en ce breuvage populaire un sujet rafraîchissant, digne d'attention. Les oeuvres présentées dans ce catalogue, qui accompagne l'exposition du musée de la Chartreuse de Douai, montrent des scènes de fête et de cabarets, sans oublier des portraits de buveurs et des paysages de houblonnières. A côté des tableaux, des verres, des chopes, des pichets et des bouteilles nous laissent entrevoir la place de choix que la bière occupe sur les tables depuis le XVIe siècle.

04/2019

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Policiers

Bienvenue à Hollywood

De jeunes cambrioleurs, connus sous le nom de Clique du Clinquant, s'en prennent aux demeures des célébrités d'Hollywood. Le vétéran de la police de Los Angeles, Hollywood Nate, est chargé d'enquêter. Devenu ami avec Rudy Ressler, un producteur de séries B, et sa riche fiancée Leona Brueger, jeune et jolie veuve, il accepte de surveiller la maison de cette dernière pendant que les deux amoureux s'envolent pour l'Italie. Ce qu'il ignore, c'est que le marchand de tableaux de Leona a concocté un vilain plan pour s'emparer de ses ouvres d'art. Entre la Clique du Clinquant et un couple de drogués toujours défoncés en recherche de liquidité, la tâche du vétéran risque de ne pas être des plus faciles, même avec l'aide de deux flics surfeurs en superforme et de tous leurs collègues du commissariat d'Hollywood.

11/2015

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Romans policiers

Peines perdues. Une tragédie en cinq actes

Théo Pereira purge sa peine pour homicide involontaire au pénitencier Pieter Brueghel : par une nuit pluvieuse, deux ans plus tôt, il a perdu le contrôle de son véhicule et percuté un abribus où une femme s'était réfugiée. Chaque mois, le mari de la victime, Pierre Moulins, rend visite à Théo pour qu'il raconte, encore et encore, les derniers instants de son épouse, en échange d'un témoignage en sa faveur devant la commission de libération anticipée. Chaque mois, Moulins constate le délabrement de Théo dans cet univers qui le dévore et où une brute, Marco Minotti, a fait de lui son souffre-douleur. Ce que Théo ignore, c'est que, chaque mois, Moulins paye Minotti pour lui faire vivre l'enfer. Face à ce triangle tragique formé de trois hommes qui se haïssent, trois femmes qui les aiment verront vaciller leur destin à l'heure du funeste dénouement.

03/2024

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Policiers

Errances marines Tome 1 : Funeste prédiction

Parcours initiatique Tout commence par la chance. Un jeune journaliste dont les succès littéraires voguent entre les chats écrasés et la rubrique nécrologique voit passer l'occasion idéale de redorer son blason. Un mystérieux meurtrier vient d'adresser une lettre au journal dans lequel il travaille pour y annoncer une série de meurtres, pas encore commis, mais qui ne saurait tarder. Le directeur envoie alors le jeune garçon dans la région de la Mer du Nord pour arrêter celui qui se nomme lui-même " le Justicier de Dieu ". Mais, entrant dans l'arène pour jouer contre la mort, le jeune homme va également se retrouver confronté à une bataille intérieure car le vent qui souffle sur le port semble avoir réveillé en lui des sentiments inavoués et il va devoir tenter de démêler sa propre sexualité. En pleine dualité, quelles chances lui reste-t-il ? Un roman aussi glauque que tourbillonnant, sur fond de toile de Brueghel.

08/2019

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 637, juillet 2019

Editorial : Michel Crépu, "Le regretté Dominique Noguez aurait aimé cette visite pique-nique. ". . La fin du monde, une histoire sans fin : Tristan Garcia, Histoire de la fin du mondeYannick Haenel, L'homme de la finMichel Crépu - Michel Weemans, Bruegel, le triomphe de la finFrançois Angelier, Bernanos et la fin du mondeChristophe Carraud, Un étonnement devant tant de précipitationLa littérature aujourd'hui : Célia Houdart, La vie des formes. Hommage à Agnès VardaSamuel Poisson-Quinton, Boire une bière avec JaccottetClément Bénech, Comment rater le mariage de son meilleur amiGilles Ortlieb, Retour à VitréLaurent Demoulin, Mère enfant Lola Gruber, Mon poney de batailleEntretien : Renaud Pasquier - Laurent Dubreuil, Les identités, contre l'émancipation. Sur La dictature des identités (entretien)Inédit : Edgar Allan Poe, Saute-Grenouille ou Les huit orangs-outans enchaînésLa forme et le fond : Eve de Dampierre-Noiray, Iman Mersal, celle qui marche à nos côtésPatrick Kéchichian, Autoportrait de Jean PaulhanJean-Michel Delacomptée, Partis pris, de Marc Fumaroli : Le dimanche de la paroleNotes de lecture : Guillaume Louet, Stéphane Mallarmé, Correspondance, 1854-1898 (Ed. Gallimard)Gaëlle Flament, Arthur Larrue, Orlov la nuit (Ed. Gallimard)Gabrielle Lécrivain, Hilton Als, Les femmes (Ed. L'Olivier)Michel Crépu, Giani Stuparich, L'année 15. Journal de guerre (Ed. Verdier)Gaëlle Flament, Claire Richard, Les chemins de désir (Ed. du Seuil)Chronique de l'amateur : Michel Crépu, Un timide

07/2019

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Beaux arts

Bye bye, bye baby, bye bye

Guy Peellaert (1934-2008) choisit de peindre, à partir des années 1970, une série de planches mettant en scène les figures les plus célèbres du rock'n'roll et du rythm'n'blues. Peellaert veut mettre en scène les mythologies qui traversent ces musiques essentiellement populaires. Il imagine une sorte d'Olympe d'où gravitent ces dieux de la musique, montrant Elvis Presley avec ses apôtres, Tina Turner prête à dévorer le micro, Jerry Lee Lewis sur une affiche placée à coté de la jeune fille mineure qui lui coûta sa carrière. Les oeuvres de Peellaert s'inscrivent dans une tradition de la figuration belge qui remonte aux proverbes historiés présents dans les tableaux de Bruegel jusqu'aux bandes dessinées d'Hergé. En développant une ligne figurative à partir de l'aérographe associé à des tons pastels, les planches de l'album Rock Dreams mettent en images les stars de la musique transformées en icônes d'un monde fantastique. L'exposition consacrée à Guy Peellaert au musée Maillol est intitulée "Bye Bye, Bye Baby, Bye Bye Guy Peellaert" . Elle réunit 25 à 30 parmi les plus célèbres des planches originales de cet album. Chacun de ces grands musiciens se trouve placé au centre de son propre mythe imaginé par Peellaert comme une mystification à laquelle nous sommes tous prêts à rêver.

05/2009

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Monographies

The Magic Book. Edition français-anglais-allemand

La magie enchante l'humanité depuis des millénaires, suscitant l'effroi, le rire, la stupeur et l'émerveillement. Autrefois persécutés comme hérétiques et sorciers, les magiciens ont toujours été les intermédiaires d'un univers parallèle aux possibilités infinies, qu'ils évoquent des esprits, lisent dans les pensées ou inversent les lois de la nature en un tour de passe-passe. Longtemps avant la science-fiction, la réalité virtuelle, les jeux vidéo et Internet, l'art de la magie était le monde imaginaire le plus puissant que l'homme ait connu. Véritables pionniers des effets spéciaux, les magiciens n'ont cessé de nous plonger dans la perplexité en rendant l'impossible possible. Cet ouvrage rend hommage à plus de cinq siècles d'une étourdissante culture iconographique créée par les plus grands magiciens du monde. Rassemblant plus de 750 documents rarement vus - affiches, photographies, programmes, gravures, ainsi que des tableaux de Jérôme Bosch et Bruegel notamment - il retrace l'histoire de la magie du XVe siècle aux années 1950. Grâce à des illustrations sensationnelles et des textes clairs et instructifs, Magic explore l'art du magicien, des premiers escamoteurs des rues aux brillants prestidigitateurs des théâtres, de l'âge d'or de la magie, au XIXe siècle, aux risque-tout révolutionnaires comme Houdini et aux artistes de cabaret du début du XXe siècle.

08/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Le cinéma de Bruno Dumont en fragments alphabétiques

Depuis La Vie de Jésus en 1997 jusqu'au plus récent Jeanne, le cinéma de Bruno Dumont se place au plus près des gestes, des corps, des lieux, des manières dont les uns et les autres se nouent ou se heurtent. Ses oeuvres, dans des registres et des genres parfois très différents, accueillent l'accident, l'incident, dédaignent la construction dramatique attendue pour observer la coexistence des contraires, dans le monde comme dans les êtres. Les films de Dumont, loin de se contenter de saisir les aspects d'un monde brut, prennent au sérieux le visible comme son revers. La composition et le montage y sont aussi déterminants que le souci de rendre sensible la part dense d'invisible dont sont feuilletées les images. L'une des façons d'approcher un cinéma d'une telle richesse esthétique et thématique serait peut-être précisément de maintenir à son sujet une pluralité de points de vue, une coexistence des lectures. C'est en tout cas la voie empruntée ici : une réflexion collective, sous la forme de soixante-sept fragments alphabétiques - de "Acteurs" à "Zombies et cannibales", en passant par "Bach", "Bailleul", "Ecriture", "Grotesque", "Mystique", "P'tit Quinquin", "Politique" ou "Bruegel" -, signés par vingt-huit auteurs, consacrés aussi bien aux longs métrages et séries qu'à des questions et motifs entêtants, comme autant d'entrées possibles pour penser le cinéma de Bruno Dumont.

06/2021

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Beaux arts

La collection égoïste. La folle aventure d'un voleur d'art en série et autres histoires édifiantes

" Je ne pouvais pas résister à l'appel de certains de ces chefs-d'œuvre. " C'est ainsi que Stéphane Breitwieser justifie sa folle équipée de voleur d'art en série qui l'a conduit, de 1994 à 2001, dans les musées et châteaux de France, de Belgique, de Suisse, d'Allemagne, du Danemark et des Pays-Bas, a subtiliser plus de deux cent trente œuvres d'art dont certaines inestimables : Cranach, Van Dyck, Bruegel... Arrêté en Suisse en 2001, rejugé à Strasbourg en 2005, le procès de ce jeune Alsacien d'une trentaine d'années, à l'aspect inoffensif, révèle une personnalité hors du commun : obsessionnel et voleur compulsif, il devient, sous l'effet de sa passion, un véritable érudit capable, sur l'historique de ses prises, de compléter les recherches des meilleurs conservateurs. Pendant trois ans, Vincent Noce a mené une enquête minutieuse, interrogeant les principaux acteurs de l'affaire, contournant les cahots d'une instruction imprécise. Il révèle surtout l'incroyable roman familial - la mère a jeté dans le canal du Rhin les trésors de son fils - qui a pu conduire à un tel engrenage. Il nous plonge aussi au cœur des mécanismes du trafic d'art qui se déploient dans le monde entier, mettent en jeu des sommes astronomiques, et opposent des gangs ultra-spécialisés à des brigades formées pour les démanteler.

04/2005

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Histoire internationale

Dictionnaire amoureux de la Belgique

Ce livre est un vagabondage sentimental à travers la Belgique d'hier et d'aujourd'hui, ainsi qu'une vibrante célébration de ses personnalités les plus connues et de ses figures les plus méconnues. Roland de Lassus, Pieter Bruegel, Pierre Paul Rubens, Léopold II, Félicien Rops, Émile Verhaeren, Georges Simenon, Hergé, René Magritte, Jacques Brel, Eddy Merckx, Jean-Claude Van Damme, Amélie Nothomb, les frères Dardenne, Simon Leys, Justine Henin, Stromae… eux et des dizaines d'autres, ils sont tous là, au même titre que de drôles de personnages comme Clément Doucet, l'énorme complice de Jean Wiéner, ou Louis Hennepin, le premier homme à avoir atteint les sources du Mississipi. Mais la Belgique ne serait pas ce qu'elle est sans ses grands mythes : le surréalisme et le fantastique, les béguinages et les châteaux, les Schtroumpfs et les belgicismes, le chocolat et la bière, les moules et les frites, les vacances au littoral et celles dans les Ardennes, la balle pelote et les courses cyclistes, Quick et Flupke, Anderlecht et le Standard… Et puis toutes ces villes (Bruxelles, Liège, Anvers, Bruges ou Ostende), et toutes ces choses bizarres, parfois secrètes et mystérieuses, qu'on ne trouve nulle part ailleurs : les Agathopèdes, la fête des chats, la guerre de la vache, la pataphonie… Vagabondage libre, passionnel et ardent, auquel sont également mêlés quelques étrangers de renom tels que Victor Hugo, Karl Marx ou Giacomo Puccini, qui ont droit chacun à une entrée.

10/2015

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Histoire de l'art

Les dessins de la collection Mariette. Ecoles flamande, hollandaise et allemande

Pierre-Jean Mariette (1694-1774) fut le plus grand collectionneur de dessins de son temps, et le plus célèbre. Sa collection de dessins, brassant les époques et les pays, constitue l'une des plus vastes et des plus importantes de l'histoire de l'art. Pierre Rosenberg, président-directeur honoraire du musée du Louvre, a consacré une partie de sa vie à la reconstituer et en retracer l'histoire. Pierre-Jean Mariette fut le plus grand collectionneur de dessins du XVIIIe siècle et sans doute de tous les temps, qui accéda à une dimension quasi mythique par son érudition, son oeil et son goût extraordinaire qui lui permirent de bâtir une collection grandiose. Grands maîtres, génies incomparables comme artistes moins connus mais de premier plan, il avait à la fin de sa vie réuni des milliers d'oeuvres. Dispersées à sa mort lors de ventes mémorables, elles se retrouvent dans les plus grands musées du monde (Louvre, Albertina notamment) mais aussi chez des particuliers et collectionneurs. La partie consacrée aux écoles flamande, hollandaise et allemande de la collection Mariette est considérable. On y trouve des oeuvres exceptionnelles de Dürer, Rembrandt, Bruegel, Van Dyck, Rubens parmi des dizaines d'autres. Ce coffret fait suite aux volumes sur les écoles française et italienne, il clôt l'extraordinaire aventure éditoriale de la publication des dessins de la collection Mariette au terme d'investigations et de découvertes qui se sont échelonnées sur plus de vingt ans et voient aujourd'hui leur aboutissement.

06/2022

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Ecrits sur l'art

Le risque de voir

Quel autre plus grand malheur peut frapper un historien de l'art que de commencer à perdre la vue ? Dans ce récit intime, poignant, Thierry Soulard explore le privilège de l'oeil dans notre culture et dans nos vies. Une célébration littéraire de la permanence de l'invisible. Devenir borgne ! Difficile de ne pas vivre ce handicap comme un drame. Sans la vision binoculaire et stéréoscopique, le réel semble n'avoir plus d'épaisseur. L'auteur rapporte ce qu'il a éprouvé au cours de sa prise en charge ophtalmologique et interroge en même temps les peintres malvoyants et les philosophes : qu'est-ce que voir ? Le handicap visuel permettrait-il de dépasser l'ordinaire de la vision ? Pour répondre à ces questions, Monet, Degas, Victor Brauner sont interpellés dans leurs oeuvres ou encore Bruegel et Rembrandt, en même temps que sont convoqués Platon, Descartes, Alain, Merleau-Ponty ou encore James Joyce et William Blake, sans oublier les Evangiles. Les bien-voyants ne se rendent pas compte qu'ils sont condamnés à vivre la tyrannie du réel. Et si les yeux empêchaient de voir en vrai ? Le genre humain n'a peut-être pas vocation à voir mais à entrevoir. Dans ces conditions, ne devrait-on pas considérer la malvoyance comme un atout ? Ne serait-il pas temps de voir autrement qu'avec les yeux ? Peut-être, alors, sentira-t-on la présence de l'Etre émerger de la pénombre. Ce livre inspiré invite à une joyeuse méditation.

08/2022

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Monographies

Jean Bertholle, 1909-1996. L'ombre et la lumière

Jean Bertholle, l'un des peintre plus importants peintres de l'Ecole de Paris. Son oeuvre, marquée par l'influence de ses contemporains, mais aussi par Bruegel et Bosch, révèle un mysticisme étrange, parfois inquiétant, mais qui tend toujours vers la lumière. Cet ouvrage constitue la première monographie complète de son oeuvre. , supervisée par son fils Jean-Marie Bertholle. Jean Bertholle (1909-1996), de la génération des jeunes artistes de l'Ecole de Paris, fut notamment l'ami très proche d'Alfred Manessier, Zoran Music, Estève, Jean Bazaine, Jean Le Moal, Roger Bissière comme des sculpteurs Etienne Martin ou François Stahly. Bertholle s'installe à Paris en 1933. Il a observé le fauvisme, le cubisme, le surréalisme, tout en étant déjà très inspiré par l'étrangeté et le symbolisme de certains maîtres du Moyen-Age. Il dira des peintures de Jérôme Bosch qu'elles l'ont guidé vers une peinture insolite, où la folie fait irruption dans le quotidien et côtoie les rêves les plus innocents. Peintre inspiré, empreint de spiritualité, il oscillera souvent entre des objets incarnés et imaginés, entre abstraction et figuration, à l'instar de cette tension fondamentale qui hante la spiritualité chrétienne depuis ses origines, celle du corps et de l'esprit. Cet ouvrage dévoile pour la première fois un panorama complet de la carrière artistique de Jean Bertholle, non seulement ses peintures mais aussi des vitraux, des tapisseries, des dessins, des mosaïques. Il permet au lecteur de partager cette véritable quête mystique qui anima l'artiste.

09/2023

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Théâtre

Théâtre. Tome 2, Tripes d'or ; Carine ; Chaud et froid

Relire les trois pièces composant le second volume des oeuvres de Crommelynck, c'est à la fois replonger dans l'époque où elles furent créées et vérifier qu'aujourd'hui, cinquante ans plus tard, leur contenu poétique, leur violence érotique et truculente sont toujours aussi neufs : Tripes d'or, pièce en trois actes représentée pour la première fois le 29 avril 1925 à la Comédie des Champs-Elysées, sous la direction de Louis Jouvet ; Carine ou La jeune fille folle de son âme, créée au Théâtre de l'Ouvre le 19 décembre 1929 ; Chaud et Froid ou L'idée de Monsieur Dom, représentée également à la Comédie des Champs-Elysées le 24 novembre 1934. La langue fabuleuse du poète, entraînée dans un mouvement dramatique aussi brutal que somptueux, n'avait pas trompé le goût infaillible et la sûreté prémonitoire d'un homme de théâtre tel que Louis Jouvet. On pense à Jérôme Bosch, à Pieter Brueghel, à James Ensor : la grande lignée flamande est maintenue grâce aux personnages envoûtants et envoûtés : Pierre-Auguste Hormidas le mangeur d'or, Carine au seuil de l'amour, Monsieur Dom au seuil de la mort.

02/1968

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Musique, danse

Bestiaire fantastique. partition pour chœur d’enfants et orchestre

Le Départ pour le Sabbat appartient au recueil de poèmes en prose intitulé Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand dont le sous-titre, Fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot, en révèle les sources d'inspiration. Le premier livre de cet ouvrage, dont fait partie Départ pour le Sabbat, s'intitule Ecole flamande. Influencé par le clair-obscur cher à Rembrandt et tout particulièrement ici par le sujet du Sabbat dont on trouve des exemples chez Bruegel ou Van der Heyden, ce poème appartient au fantastique issu de la monographie médiévale où se côtoient grimoires, chandelles et braises rougeoyantes, sorciers et sorcières qui s'envolent "à califourchon sur le balai" ! Si ce recueil, dédicacé à Victor Hugo, s'abreuve très nettement aux mêmes sources d'inspiration que la Symphonie fantastique d'Hector Berlioz, c'est un tout autre aspect du genre qui se retrouve dans L'Eléphantastique de Michel-François Lavaur, extrait du recueil Des poèmes pour les enfants. Ceux-ci écrivent rébus, calligrammes et acrostiches, mêlant jeux de mots et mise en espace des poèmes. L'éléphantastique possède un tronc de papillon et de frêles pattes qui ne sont pas sans évoquer Les Eléphants de Salvador Dali aux pattes arachnéennes. Les mots-valises créent un bestiaire dont le fantastique est issu de l'assemblage de ces mots tronqués et où martaureaux, serpaons ou escargorilles se côtoient dans une joyeuse pagaille enfantine. Le Bestiaire fantastique met en musique ces textes emblématiques sous forme d'un diptyque dont le cycle sera amené à s'enrichir d'autres oeuvres littéraires d'inspiration espiègle et fantastique.

10/2019

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Littérature étrangère

Muss suivi de le Grand Imbécile

Malaparte a commencé à écrire Muss en 1931. Ce devait être une biographie, Le Caporal Mussolini, qui serait confiée à Grasset. Il l'a retravaillé en 1943-1945, puis après-guerre, mais le projet est resté inachevé. Muss est une brillante analyse historique des conditions d'émergence du fascisme, de son inscription dans l'histoire italienne, une préfiguration aussi de ce que sera l'Allemagne d'Hitler à partir de ce qu'il voit de l'Italie de Mussolini. L'ambiguïté de son rapport au Duce apparaît à plein quand il mêle des bribes de leurs conversations, les souvenirs de ses séjours en prison ou en " déportation ", quand il passe de la colère à la froide réflexion politique, de l'admiration à l'amertume. Dans Le Grand imbécile, Malaparte imagine une révolte de ses compatriotes contre Mussolini. À travers cette vengeance bouffonne du peuple contre le dictateur (loin de sa mort expédiée d'avril 1945), il célèbre le caractère profond des Italiens, le goût de l'ironie, de la dérision qui les sauve en toute occasion. C'est un thème constant de son oeuvre, parfois décliné à l'envers quand il les critique sans pitié, mais il en donne ici une représentation digne de Bruegel puisqu'il appelle de ses voeux la résurgence d'une coutume de la Renaissance qui narguerait " Le Grand Imbécile " et le ridiculiserait définitivement, seule fin digne de celui qui a été une injure permanente au goût, au beau, à la raison. On rit beaucoup, d'autant plus que Malaparte a écrit Le Grand Imbécile en 1943, après la chute de Mussolini, à la lecture de ce texte exalté et d'une grande drôlerie,

02/2012