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Colette

Extraits

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Histoire internationale

Elisabeth de Belgique. Ou la naissance d'une reine

L'épouse du roi Albert demeure dans la mémoire des Belges et dans celle de tous les Européens une figure rayonnante de chaleur, de courage et d'humanisme. Durant la Première Guerre mondiale, elle alla bien au-delà de ce qu'on exigeait en ce temps d'une souveraine en fait de bonnes oeuvres, et cette reine d'origine bavaroise se dépensa sans compter pour les blessés et les réfugiés. Tout en fortifiant cet esprit de résistance qui a valu à son royal mari le surnom de " roi chevalier ", elle tenta en 1917 de faire arrêter la tuerie (elle devait d'ailleurs, jusqu'à la fin de ses jours, se montrer une ardente propagandiste de l'entente entre les nations). Après la mort du roi en 1934 et après les difficultés rencontrées par Léopold III, son fils, à la fin du second conflit mondial son prestige joua un rôle non négligeable dans le crédit dont jouit la monarchie qu'incarne aujourd'hui son petit-fils Baudouin. Mais peut-être est-ce dans le domaine artistique qu'elle aura le mieux servi son pays : amie des poètes et des écrivains (Verhaeren, Valéry, Romain Rolland, Colette, Cocteau ... ), des savants (Einstein, la famille Curie ... ), mais plus encore des musiciens (Menuhin, Casals, Cïistrakh ... ), elle aida la Belgique d'après-guerre à retrouver une place de premier plan dans la culture européenne. Le Concours musical international Reine Elisabeth qu'elle a créé et qui se déroule chaque année à Bruxelles n'en est-il pas une preuve évidente ? Défi au malheur et à la souffrance, défi à l'ignorance et à la sottise, défi à la laideur et à la tristesse : elle aura refusé toutes les fatalités et gagné la plupart de ses combats.

01/1987

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Critique littéraire

J.-M.G. Le Clézio. Avec 1 CD audio

Sorti de sa chambre d'adolescence, revenu de ses incursions chez les Indiens, de ses recherches de signes codés, de ses combats pour l'homme, J.-M.G Le Clézio sait que depuis Le Procès verbal, son premier livre publié en 1963, et pour lequel il reçut le prix Renaudot, il a mis en marche une machine littéraire qui ne cesse de creuser dans la direction de Valmy, village que son ancêtre François Alexis Le Clézio a quitté pour prendre la mer. C'est là, pour lui, que le magnétisme de l'île Maurice commence. Divisé en sept chapitres, accompagné d'une anthologie, d'une chronologie, d'une bibliographie et d'un cahier iconographique, l'essai de Gérard de Cortanze aborde les grands thèmes de l'oeuvre de Le Clézio : l'appréhension sensuelle du monde, l'exploration de l'enfance et de l'histoire familiale, le voyage et les peuples amérindiens, la nostalgie des mondes premiers. Il nous dit pourquoi le prix Nobel de littérature 2008 sait, plus que nul autre, nous faire éprouver le désir du réel, nous donner à voir ce qui existe. En un mot : nous offrir un savoir acquis non avec l'abstraite intelligence, mais avec les sens, mais avec la vie. CD audio INA inclus : trois entretiens avec J.-M.G. Le Clézio où il est successivement question du désert et des Gens des nuages, du Mexique, et de l'Afrique et de son père : " Carnet nomade " (avec Jemia Le Clézio, France Culture, 1997), " Mexique, dernier : soleil " (France Culture, 1998), tous deux par Colette Fellous, et " Cosmopolitaine " (France Culture, 1998) par Paula Jacques. Des enregistrements des archives de l'Ina, l'Institut national de l'audiovisuel.

06/2009

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Philosophie

Le génie féminin . Tome 1, Hannah Arendt

Suspecté de perdre ses " valeurs ", le XXe siècle a cependant ouvert des questions que l'humanité n'a jamais explorées avec autant de gravité, de risques et de promesses : qu'est-ce que la vie ? où est la folie ? que peuvent les mots ? La vie, la folie, les mots : trois femmes s'en sont faites les exploratrices lucides et passionnées en engageant leur existence autant que leur pensée, et en éclairant pour nous les enjeux majeurs de notre temps: Hannah Arendt (1906-1975), Melanie Klein (1882-1960) et Colette (1873-1954). Les trois volumes de cet ouvrage, dont voici le premier, se proposent d'en retracer l'aventure. L'impact de certaines œuvres ne se réduit pas à la somme de leurs éléments. Il dépend de l'incision historique qu'elles opèrent, de leurs répercussions et de leurs suites, de notre réception. Quelqu'un s'est trouvé à cette intersection, en a cristallisé les chances : le génie est ce sujet-là. Trois femmes extraordinaires ont ainsi marqué l'histoire de ce siècle. Mais qu'est-ce qui fait la singularité de chacune ? Hannah Arendt, philosophe et politologue, est tout entière prise dans une méditation sur la vie qui demeure notre bien ultime après la crise des religions et des idéologies. Vie menacée, vie désirable : mais quelle vie ? Face aux camps des deux totalitarismes, c'est sur le miracle de la natalité que se concentre l'œuvre de cette rescapée du nazisme qui, en discussion avec Heidegger, et en rejetant l'automatisation moderne de l'espèce, pose les jalons d'une action politique envisagée en tant que pluralité vivante : comme naissance et comme étrangeté. Une utopie ? A moins que ce ne soit une manière de pardon, et donc une promesse.

04/1999

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Critique littéraire

Le passé défini. Tome 4, journal 1955

"L'absurde conformisme qui consiste à mépriser l'Académie et pour lequel ma candidature représente une déchéance. L'Académie est un cérémonial et le monde moderne se dessèche par disparition de cérémonial. Nos grands premiers scandales de théâtre étaient un cérémonial. Les scandales de ce genre ne se produisent plus." Le 3 mars 1955, Jean Cocteau est élu à l'Académie française par 17 voix contre 11 à Carcopino. Cette élection bouscule bien des convenances. Deux mois plus tôt, Cocteau était également élu au fauteuil de Colette à l'Académie royale de Belgique. Est-il à ce point épris de gloire ? Non, précise-t-il. S'il est désenchanté, c'est qu'il a soif de reconnaissance, qu'il cherche la justice ou plus exactement la justesse, le nombre, l'équilibre. S'il s'en plaint, c'est qu'il souffre. C'est assez récurrent chez lui. On couronne l'homme public sans avoir lu le poète. Il faudrait donc lire ce journal comme une tentative de réhabilitation. En attendant, Cocteau voyage. II est à Bruxelles, à Saint-Moritz, à Rome, où il inaugure l'exposition "100 Cocteau" et visite le Vatican. En France, il séjourne à la villa Santo Sospir du cap Ferrat, rencontre Picasso à Cannes, se rend au festival du cinéma, assiste à des corridas à Nîmes et à Céret, et au Grand Prix automobile de Monaco. Il trouve encore le temps d'échanger des propos ou de correspondre avec Mauriac, le cinéaste Henri-Georges Clouzot, Sartre, Genet, Buffet, de lire Montaigne, de dénoncer le complot surréaliste et la fausse gauche tapie à la NRF. A la faveur de sa récente élection à l'Académie française, Jean Cocteau est amené à cette conclusion ironique : "Maintenant j'en suis certain, le monde est une énorme blague".

11/2005

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Critique littéraire

Nous est un autre. Enquête sur les duos d'écrivains

Saviez-vous que les plus célèbres romans d'Alexandre Dumas ont d'abord été écrits par Auguste Maquet ? Que le marxisme est une invention de Friedrich Engels ? Que le capitaine Nemo est un hommage à Jules Hetzel, l'éditeur sans qui les Voyages extraordinaires n'auraient jamais existé ? Qu'Erckmann-Chatrian est la signature de deux hommes, mais d'un seul écrivain ? Que Willy a détruit les brouillons des premiers Claudine et que l'on ne connaîtra donc jamais sa part dans les romans de jeunesse de Colette ? Qu'André Breton aimait distinguer ligne à ligne, dans Les Champs magnétiques, les phrases de Philippe Soupault et les siennes ? Que le " troisième homme " surgi de la rencontre d'Adolfo Bioy Casares et de Jorge Luis Borges est l'écrivain le plus singulier de la littérature argentine ? Que plus Hergé s'est entouré de collaborateurs, plus la création des albums de Tintin s'est ralentie ? Et que Paul Pavlowitch, qui assuma le rôle d'Emile Ajar à la demande de Romain Gary, fut bien autre chose qu'un prête-nom ? Frappés par le tabou qui pèse sur l'écriture en collaboration, Michel Lafon et Benoît Peeters ont mené la première enquête approfondie sur cette pratique trop longtemps occultée. Ce livre raconte, comme autant de romans, les histoires vraies de duos éphémères ou durables, affichés ou clandestins, raisonnables ou passionnels. Il parle d'argent et d'amitié, de conflits et de fusion, du bonheur d'inventer ensemble et de l'amertume des séparations. Ecrit lui-même à quatre mains, cet ouvrage propose aussi une défense et illustration d'une pratique riche en enseignements sur les mécanismes de la création - et, plus largement, sur les relations entre les hommes.

03/2006

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Histoire littéraire

Murs d'images d'écrivains. Dispositifs et gestes iconographiques (xıxe-xxıe siècle)

Avec la collaboration de Pauline Basso et d'Andres Franco Harnache Pourquoi s'entoure-t-on d'images ? Tableaux, gravures, photographies, cartes postales, images précieuses ou de peu couvrent les murs de nos habitations, selon des agencements variés. Ces dispositifs iconographiques sont autant de reflets de l'histoire personnelle, sociale et culturelle de leurs concepteurs. Et qu'en est-il alors pour un sujet écrivant : quel est l'impact de tels environnements visuels sur l'activité d'écriture ? A partir de quand une pratique culturelle banale, commune, prend-elle un sens particulier pour un homme ou une femme de lettres ? Tels sont les enjeux de ce livre inscrit au croisement des études littéraires et visuelles. A la fin du xixe siècle, l'environnement des écrivains se voit de plus en plus nourri de références picturales et de la présence concrète des images. Reproductions et oeuvres originales sur leurs murs constituent-elles un simple décor ? Quels sont leurs liens avec la pensée esthétique développée par des littérateurs ? Quelle place occupent-elles dans la genèse d'une oeuvre ? Comment participent-elles d'une posture d'auteur ? Et, sur le plan de la réception et de la patrimonialisation, comment les musées peuvent-ils exposer au mieux ces agencements visuels ? Des frères Goncourt à Yannick Haenel, en passant par Colette, Louis Aragon, Simone de Beauvoir ou Ramón Gómez de la Serna, le mur d'images devient un objet-clé du rapport de l'écrivain à la culture visuelle, y compris la plus contemporaine. Ce volume richement illustré explore ainsi, en sept chapitres et au travers d'une multitude de cas, différentes facettes du mur d'images tel qu'il a pu être investi du xixe siècle à nos jours. Il ouvre à une conception hybridée du fait littéraire, qui s'ancre dans les gestes iconographiques.

02/2023

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Ethnologie

Artistes & anthropologues dans la cité. Engagements, co-créations, parcours

Après les tournants "critique postmoderne" et "contemporain" amorcés depuis plus de trois décennies, nous voici maintenant dans un mouvement porté sur l'expérimentation et la rencontre avec l'art, comme part intégrante de nos méthodologies de chercheur-e-s. L'effervescence créatrice témoigne d'un souci renouvelé de "dire le terrain" d'une manière autre qu'étroitement académique ou réservée au seul public averti. De leur côté, les artistes empruntent de plus en plus aux sciences sociales et humaines, notamment à l'anthropologie et la sociologie, en allant parfois jusqu'à les investir comme champs d'expérimentation artistique. Dans ce foisonnement heuristique où s'estompe la frontière entre pratiques des sciences sociales et des arts, les expérimentations croisées font oeuvre de sens sur notre monde contemporain. Notre expérience du quotidien s'y collette dans une diversité d'échelles imbriquées les unes aux autres avec, pour toile de fond, la "Cité", théâtre agité de cette modernité tardive. Les textes réunis ici ouvrent une réflexion sur les formes d'engagement mobilisant des processus de co-création artistique. Ces contributions multisituées témoignent de mondes saisis par des transformations de tous ordres, et des passerelles jetées entre eux. Au-delà des démarches respectives, ils représentent autant de manières de s'engager et de co-créer, ce qu'illustrent in fine les parcours des auteur-e-s.

08/2019

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Beaux arts

Souvenirs à venir. Pavel Schmidt

Pavel Schmidt fait se rencontrer des objets. De prime abord, ils n'ont rien en commun : des fémurs et des clés à molette, des Vénus callipyges et des tubes de pommade Anusol, un pistolet Beretta et un saucisson des frères Beretta, charcutiers au service de l'épicerie fine depuis 1812. Mais parce que le sculpteur les confronte, ils entrent en dialogue. Un autre objet, alors, voit le jour, un objet invisible et cependant palpable — un sens nouveau, qui nous ouvre à un monde, lui aussi, nouveau. Avec une féconde obstination, Pavel Schmidt s'attaque aux piliers de la société de consommation et aux stéréotypes de la mentalité petite-bourgeoise. Explosions de nains de jardin, de Vénus et de David en plâtre, assemblages de tampons de chemin de fer surmontés de paratonnerres, feux d'artifice, fumigènes, tout lui est bon pour détruire et reconstruire en musique les archétypes de notre culture. Dans la lignée de Marcel Duchamp et de Daniel Spoerri, le sculpteur poète, infirmier destructeur et réparateur, applique ses bandages et ses béquilles sur des agglomérats de mains, bras, jambes, torses, têtes et tubes pour construire patiemment le lexique loufoque et inspiré de son propre langage. Ce livre, réunissant quelque deux cents sculptures, est accompagné d'un entretien qui donne une clé cette oeuvre encore trop méconnue.

02/2020

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Romance sexy

Que le meilleur gagne

Rester proche de son ennemi n'a jamais été aussi agréable. De retour chez moi après onze ans, je pensais commencer une nouvelle vie en travaillant au cabinet médical de la ville, attendant le départ à la retraite de son seul médecin pour prendre sa place. Mais je ne m'attendais pas à ce que Lucas, mon ennemi de toujours, soit lui aussi de retour ! Entre lui et moi, ça a toujours fait des étincelles. Normal, on est en compétition depuis le jour de notre naissance. Mais aujourd'hui, nous sommes des adultes, et après des années de séparation, notre rivalité prend une tournure inattendue. Le garçon arrogant est désormais un médecin d'une beauté intimidante. C'est aussi mon nouveau collègue qui vise le poste qui m'est destiné. Aucune chance qu'il y arrive, je suis sûre de ma victoire. Du moins, c'est ce que je pensais avant que Lucas 2. 0 décide de m'affronter sur un nouveau terrain. Le genre qui se pratique sous la couette. Forcés de travailler ensemble, le moindre contact est une vraie torture, et à chaque baiser volé, mes remparts s'effritent un peu plus. Après tout ce temps, Lucas sait exactement comment me priver de mes défenses, mais je ne suis pas prête à capituler. Heureusement, tous les coups sont permis. Que le meilleur gagne. #Humour #Sexy #Ennemies to Lovers

02/2021

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Faits de société

Ma vie, mon combat

" Je me suis reconstruite petit à petit. Un jour, j'ai retrouvé un ami d'enfance grâce aux réseaux sociaux. Il est venu me voir souvent. Un jour, il m'a fait une prière de guérison, nous étions en juin 2009, ce fut une expérience indescriptible : je me suis d'abord sentie comme si j'étais sous une tonne de béton, puis à un moment j'ai pleuré, pleuré sans rien contrôler, et j'ai eu l'impression d'être libérée, de voler, légère comme une plume. " Enfant non désiré, Katarina souffre depuis toute petite d'un cruel manque d'affection. Toute jeune, elle est violée par son père. Elle se confie à sa mère, mais l'affaire est classée sans suite car son père est malade et elle doit continuer à endurer de nouveaux sévices. Ce drame odieux la laisse traumatisée pour le restant de ses jours. Ne pouvant plus vivre chez sa mère alcoolique, elle s'installe chez ses grands-parents qui la traitent comme Cosette. Grâce à sa passion pour l'équitation, elle entame une difficile construction de soi, mais ne rencontre que des partenaires violents, avec lesquels un équilibre est impossible à trouver. Elle prend la plume pour raconter sa tragique histoire à sa fille, afin que celle-ci connaisse ses origines. Ce lien qui l'unit à son enfant constitue sa seule planche de salut.

08/2017

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Techniques photo

Eclairer et photographier les objets

Deuxième opus d'une série de six titres dédiée à toutes les spécialités de la photo de studio et à l'éclairage (portrait, objets, nu...), ce manuel s'adresse à tous les photographes qui veulent apprendre à réaliser des photos d'objets qualitativement très haut de gamme et destinées aux packshots comme aux publications d'art. Qu'il s'agisse de la prise de vue d'un tableau, d'une théière ou d'une automobile, la photo d'objets nécessite en effet une connaissance approfondie de plusieurs aspects majeurs de la photographie : les lois de l'optique (réflexion, réfraction, polarisation, etc.) et leur mise à disposition pour un projet visuel, la maîtrise de la lumière et des méthodes de mise en oeuvre d'un éclairage (une tasse à café blanche ne s'éclaire pas de la même manière qu'un gâteau ou qu'une clé à molette), de même qu'une vraie réflexion sur la composition. Loin des classiques ouvrages théoriques un peu difficiles d'accès, ce manuel alterne les informations techniques et des explications pédagogiques illustrées de nombreux schémas et exemples photographiques qui vous permettront de maîtriser parfaitement l'exercice. Vous apprendrez pour chaque classe d'objets comment placer vos sources de lumière et comment les modeler pour obtenir un visuel immédiatement utilisable pour la photo de catalogue ou de magazine, la publicité ou la création artistique.

03/2022

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Littérature française

Le long du Luxembourg

Promeneurs, joggeurs, solitaires et amoureux, vous qui marchez, courez ou flânez "le long du Luxembourg", le voici, ce palais, portes ouvertes devant vous. Entrez dans la plus italienne des demeures royales parisiennes construite par Marie de Médicis au début du XVIIe siècle, côtoyez quatre siècles d'histoire de France, croisez-y les personnages les plus hauts en couleur, les cardinaux mentors des régentes, les cadets royaux transformés en Frondeurs, la provocante "Jouflotte", fille du Régent, les guillotinés de la Terreur et les fusillés de la Commune, l'état-major de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale et le président actuel du Sénat grâce à Bonaparte, premier Consul, qui a fait de ce lieu ce qu'il est encore, la deuxième chambre de l'Etat. Vous resterez bouche bée devant les ors de ce palais, devant l'histoire de ce jardin, les commandes de ces statues qui vous regardent comme elles ont regardé Diderot et Rousseau, Verlaine et Rimbaud, Sartre et Simone de Beauvoir. Soyez Marius amoureux de Cosette, le maréchal Ney jugé par ses pairs et fusillé devant l'Observatoire, ces vingt reines et femmes illustres qui cintrent la terrasse. Vos pas sont devenus des pas de lecteur et les pages qu'on tourne la musique de vos écouteurs. Oui, promenez-vous "le long du Luxembourg".

04/2021

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Généralités médicales

Bébés sur mesure. Le monde des meilleurs

Les extraordinaires avancées de la science placent entre nos mains de nouveaux pouvoirs, des plus prometteurs aux plus menaçants. Avec la possibilité d'intervenir aujourd'hui sur l'origine de la vie humaine, nous sommes entrés dans l'ère du "bébé sur mesure" . Dans cet essai décapant, l'auteur nous entraîne à explorer ce qui se trame dans le secret des labos, où des bébés génétiquement modifiés sont déjà nés. A quoi ressemblerait le "monde des meilleurs" , un monde où les êtres humains, en plus d'être triés, seraient améliorés, voire "augmentés" ? Les générations futures seront-elles encore libres de faire des bébés sous la couette ou allons-nous vers un "avenir sans sexe" où la fabrication des bébés serait confiée à des experts ? Ce livre accessible à tous aide à saisir les basculements qui s'opèrent dans le domaine de la procréation artificielle. Avec un optimisme réaliste, Blanche Streb appelle à une prise de conscience sur le fol emballement de la technique qui nous détourne d'un progrès pleinement humain et propose quelques clés pour encourager un sursaut éthique pour l'humanité. "Quel homme voulons-nous dans le monde de demain" ? Cette question se pose à chacun... Blanche Streb est docteur en pharmacie. Après avoir travaillé douze ans en recherche et développement dans l'industrie pharmaceutique, elle est aujourd'hui directrice de la formation et de la recherche pour Alliance VITA.

04/2018

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Littérature française

Je porte le nom de l'assassin de mon père

Née des amours interdites de sa mère avec un soldat allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, Germaine Le Fennec connaît une vie difficile d'enfant non désirée. C'est la fille d'un double péché, très mal venue auprès du mari de sa mère qui lui a donné son nom. Le père Le Fennec, un planqué qui a fui de l'armée pour ne pas faire la guerre, terrorise sa femme et toute sa famille, leur transmettant sa haine viscérale et son rejet de Germaine, dont la présence lui rappelle qu'il est un assassin et un déserteur, doublé d'un pédophile. Le père Le Fennec a tué, l'amant de sa femme, le père de Germaine. Il a enterré le cadavre dans la cour de sa ferme. Il tente de faire croire qu'il a été résistant alors qu'il a passé son temps à piller les fermes de toute la région. Il n'hésitait pas à torturer ses victimes, voire à les tuer pour leur soutirer leurs économies. Germaine Le Fennec ne trouve ni appui ni réconfort auprès de sa mère et encore moins auprès de sa fratrie, ses deux soeurs et son frère. A côté de Germaine Le Fennec, Cosette et Oliver Twist mènent une vie de rêve. Sa chienne de vie est un cauchemar sans fin. C'est cette histoire hallucinante, le martyre d'une petite fille née au mauvais moment, au mauvais endroit et d'une mauvaise mère, que raconte ce livre.

11/2021

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BD tout public

Le Donjon de Naheulbeuk Tome 10 : Quatrième Saison. Partie 1

Le jour se lève sur la Terre de Fangh et il faut se rendre à l'évidence : c'est fini, on n'entendra plus parler des statuettes de Gladeulfeurha, de la Couette de l'Oubli ni de Gontran Théogal, le sorcier véreux. C'est peut-être grâce aux compétences du Ranger, à la hache de jet d'occasion du Nain, aux flèches de l'Elfe ou aux sortilèges étonnants de la Magicienne ? Ou c'est peut-être un coup de chance ? Quoi qu'il en soit, la compagnie au nom incertain a décidé S'arrêter les frais : les baroudeurs veulent rentrer chez eux, car l'aventure ça n'est finalement pas aussi marrant que les descriptions des brochures. On s'ennuie, c'est salissant, ça pue, c'est l'arnaque, on doit faire du camping, il pleut et les gens n'écoutent jamais le chef' du groupe. Mais que va devenir l'Elfe ? Et que peut-on faire de Gluby ? Et comment sortir vivant des collines D'Altrouille sans se faire piétiner par les géants ? Autant de problèmes au réveil, ça peut donner la migraine au guerrier le plus endurci, et ça pourrait bien emmener nos aventuriers bien loin de leur destination première... Ce tome présente le premier volet de l'adaptation eu BD du roman "L'Orbe de Xaraz" (prix Merlin 2010), Saison 4 du Donjon de Naheulbeuk, série en 4 tomes.

03/2012

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Littérature érotique et sentim

Carolina Beach. Tome 2, Eternel

Après des mois de malchance et de conquêtes voguant de mal en pis, Luciana Diaz ne souhaite qu'une chose : se glisser sous sa couette et oublier l'existence même de cette année maudite. Mais sn amie a une autre idée derrière la tête, et elle arrive convaincre Luci d'assister à une fête organisée pour le Nouvel An, sur le rivage de l'Ile Kiawah. Luci ne s'attendait pas du tout à s'amuser autant. Elle s'attendait encore moins à se réveiller aux côtés d'un homme qu'elle venait tout juste de rencontrer, ni que ce sombre inconnu s'avère être le nouvel avocat engagé par sa compagnie Landon Summers en a par-dessus la tête des drames. Apres une horrible séparation et un divorce encore plus affreux, il n'éprouve pas le moindre désir de se lancer dans une nouvelle relation. Lorsque sa soeur Trinity le traine à une soirée organisée à l'occasion du Nouvel An, il ne compte pas s'éterniser. Un verre, quelques présentations, et il s'en irait. C'était sans compter sur sa rencontre avec Luci, la première femme depuis des mois à le faire sourire et à attiser sa passion. Ni Luci ni Landon n'avaient prévu leur rencontre, et encore moins de trouver l'amour. Mais la Nouvelle Année est synonyme de nouveau départ, et d'infinies possibilités qu'aucun des deux ne pouvait nier.

01/2019

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Littérature comparée

Des saints laïques. Figures exemplaires dans la littérature du XIXe siècle

Jean Valjean, bagnard injustement condamné et sauveur de Cosette, évoque la figure du martyr autant que celle du saint. Pourtant, Victor Hugo, fervent républicain, fut l'un des grands défenseurs de la laïcité dès 1850. Alors pourquoi s'inspirer de l'imaginaire des saints catholiques pour façonner l'un de ses plus beaux personnages ? Le christianisme et l'Eglise sont les ennemis principaux contre lesquels s'érigent peu à peu les auteurs du xixe siècle. Pourtant, la figure du saint ne disparaît pas. Bien au contraire, elle est omniprésente dans les ouvrages d'histoire comme dans les oeuvres de fiction. Au cours du xixe siècle, l'écrivain endosse en effet un nouveau rôle : réhabiliter les plus humbles, un peuple qui s'est fait entendre lors de la Révolution française et à travers plusieurs mouvements révolutionnaires au cours du siècle. Par cette réhabilitation, l'objectif est de recréer une société plus unie. Or, rien de tel que les mythes et les religions pour réunir. Sauf que la République introduit peu à peu la notion de laïcité et que les figures religieuses doivent être passées au crible de la sécularisation. 'est ce que s'emploient à faire Michelet, Esquiros, Dumesnil ou Lamartine dans leurs légendes et autres vies historiques. C'est ce qu'Hugo, Dumas, Sand, Sue, Zola ou les frères Goncourt réussissent remarquablement dans leurs oeuvres de fiction. Et c'est finalement à une redécouverte de la littérature du xixe siècle que nous invite Magalie Myoupo.

12/2023

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Récits de voyage

Le voyage en Provence. De pétrarque à Giono

La Provence est, avec la Toscane ou la Californie, l'une des régions les plus connues dans le monde. Elle jouit d'un rayonnement particulier, lié au charme de ses paysages comme à l'attrait exercé par un certain mode de vie, fait de plaisirs et de légèreté. Mais, comme toutes les légendes, celle-ci ne va pas sans clichés. Frédéric d'Agay, qui connaît intimement l'âme et l'histoire provençales, en révèle dans cet ouvrage toute l'originalité à travers un périple littéraire personnel dans le sillage des plus grands écrivains français et étrangers. Le premier récit de voyage est, au Moyen Age, celui de l'ascension du mont Ventoux par Pétrarque. Epoque où les pèlerins qui s'apprêtent à embarquer à Marseille pour Rome ou la Terre sainte sont fascinés par la beauté des sites - la fontaine de Vaucluse, le théâtre d'Orange ou les églises d'Avignon. Au XVIIe siècle, Mme de Sévigné vient en Provence voir sa fille, et nombre d'autres beaux esprits parisiens racontent leurs propres séjours dans des lettres teintées d'humour. C'est au siècle suivant que la Provence devient, avec la Suisse et l'Italie, l'un des berceaux du tourisme. Une escale privilégiée sur la route de Florence et de Venise pour Casanova, Jefferson, Arthur Young ou Lady Montagu, suivis cent ans plus tard par Chateaubriand, Van Gogh, Dickens, Nietzsche et Victor Hugo. Autant de visiteurs illustres qui contribuent à la véritable découverte de la Provence. C'est le début de la saison d'hiver dans les cités bientôt mythiques de la non moins mythique Côte d'Azur : Hyères, Saint-Raphaël, Cannes, Nice, Menton. Au XXe siècle, Cocteau, Colette, Morand ou Kessel y ont leur villa, leur hôtel préféré, leur cercle d'amis et de visiteurs. Mais ceux qui évoquent le mieux leur pays sont les écrivains "de l'intérieur". Pagnol, Bosco, Giono célèbrent avec verve, tendresse et poésie sa lumière, ses caractères, son folklore et ses traditions. Tout ce qui fait l'essence véritable de la Provence, ici magnifiquement restitué.

07/2020

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Critique littéraire

Georges Bataille. La fascination du Mal

Georges Bataille est partout. Maudit et fui de son vivant, il est sans cesse cité. Dès qu'on entre dans le champ des interdits, on se retranche derrière son œuvre colossale. Il serait, pour un peu, le responsable de ce dérapage nihiliste généralisé orchestré par les nouveaux dévots de la société du spectacle. Non, répond Pascal Louvrier, auteur de cette décapante biographie. Il n'est pas moderne, Bataille. Il est "contemporain de Lascaux ", pour reprendre la formule de Philippe Sollers, interrogé longuement, ici, par l'auteur. La fascination du Mal, chez Bataille, n'a rien à voir avec les fantasmes sodomites de l'homosexuel passif Max Aue, personnage repoussoir des Bienveillantes. Littell n'est pas Bataille. L'enjeu de la pensée bataillienne, absolument unique, c'est le maintien précaire, éprouvant, exigeant, de la contradiction entre rigueur et dépense, ivresse et connaissance, rire tragique et lassitude silencieuse. L'auteur revisite les grands textes de Bataille, en poussant l'analyse à l'excès, respectant ainsi la démarche de son sujet. Il devient Bataille lui-même, corps et esprit mêlés, expérience sans limites. Certains récits, comme Ma Mère et Madame Edwarda, prennent une dimension autobiographique troublante. On découvre, grâce aux récentes lettres publiées, un Bataille, amant sublime et abject, fou, entre autres, de Colette et de Diane, saintes de l'abîme. On le suit dans la forêt de Marly, penseur iconoclaste prêt au sacrifice humain. On le surprend, ivre, en compagnie de son ami André Masson, rédigeant en Espagne Le Bleu du ciel, chef-d'œuvre de lucidité, au cœur d'une époque qui acceptait, par lâcheté et bêtise, de valser avec le nazisme. Car Bataille fut le premier à étudier les mécanismes psychologiques du fascisme afin de le combattre efficacement. Pascal Louvrier le réaffirme, documents inédits à l'appui. Biographie, donc, rejetant la falsification et l'arrimage dont sont trop souvent victimes la vie et l'œuvre de Bataille. Le mot de désordre ? Refuser haut et fort, dans un style lumineux et elliptique, le nihilisme universel, c'est-à-dire le Bien actuel.

06/2008

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Petits classiques parascolaire

Journal d'un clone et autres nouvelles du progrès. Dossier thématique "Faut-il avoir peur du progrès ?"

Un recueil de nouvelles d'anticipation faisant écho à des progrès scientifiques récents - clonage, homme augmenté, réalité virtuelle, etc. - et permettant de réfléchir à leurs enjeux éthiques. Dans une édition enrichie de compléments pédagogiques, en lien avec le thème " Progrès et rêves scientifiques " du programme de français en 3e. Les cinq nouvelles - " Journal d'un clone " , de Gudule Yannick est un enfant nerveux à qui l'on a acheté un clone qu'il n'hésite pas à martyriser. - " Potentiel humain " , de Fabrice Colin Pour sauver son entreprise, Humberdeen décide de vendre ses membres à une société qui les remplace par des prothèses. - " Clarisse " , d'Eric Simard Une généticienne enquête sur la création d'une chimère mi-humaine, mi-orang-outang. - " La classe de maître Moda " , de Pierre Bordage Elève dans une école virtuelle internationale, Emna ignore tout du monde extérieur jusqu'au jour où elle est confrontée à la réalité. - " Anna passe son bac " , de Christian Grenier Anna passe l'examen du bac en réalité virtuelle. - " Le rituel des adieux " , de Colette Jacques Veaux Les compléments pédagogiques - Un entretien inédit avec Christian Grenier sur la science-fiction - Des repères sur la science-fiction - Des notes qui éclairent la lecture - Des questionnaires accessibles - Les définitions des notions clés - Des visuels en couleurs Le dossier thématique : " Faut-il avoir peur du progrès ? " Pour comprendre les questions et fantasmes suscités par les progrès scientifiques, et découvrir comment la littérature et le cinéma de science-fiction se sont emparés de ce thème. Un dossier structuré en quatre sections. Dans chacune, des documents (textes et iconographies) introduits et associés à des mini-questionnaires. Pour l'enseignant Sur www. editions-hatier. fr, dans la fiche article de l'ouvrage, un guide pédagogique en accès gratuit réservé. Extrait " Emna se leva et esquissa des mouvements d'assouplissement devant son écran, consciente que maître Moda continuait de l'observer par le truchement des webcams disposées tout autour de la pièce. " (" La classe de maître Moda " , de Pierre Bordage)

04/2019

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Beaux arts

Terechkovitch lithographe

Constantin Terechkovitch rencontre la peinture française à Moscou en 1913. Monet, Gauguin, Matisse, Picasso lui font prendre conscience de sa vocation de peintre. Terechkovitch décide de se rendre à Paris. En 1920, il arrive en France après deux années d'un voyage périlleux : la Révolution, la guerre civile, la famine aussi ravagent la Russie. A Montparnasse, parmi les idées nouvelles et les théories des avant-gardes, notre artiste discerne très tôt quel sera son chemin : tout en tournant le dos évidemment à l'académisme, il choisira la tradition de la peinture française. Dès ses débuts, il s'impose par la vision d'un monde harmonieux, mais d'une expression fougueuse, rugueuse qui retient l'attention de nombreux critiques. Un peintre qui grave ne marque pas sa place en dominant la technique, mais par son langage qui n'appartient qu'à lui. Terechkovitch a mené son oeuvre graphique tout au long de sa vie en écho de son œuvre peint. Son intimité avec Pierre Bonnard, pour lequel il avait une grande admiration, inscrit l'œuvre de notre artiste dans la tradition des peintres-graveurs qui travaillent chaque estampe de leur main pour en faire une œuvre originale. Il a consacré très largement son activité de lithographe à nombre d'écrivains : Tolstoï, Tchékov, Maupassant, Colette... Entre 1947 et 1975, Terechkovitch réalise vingt-huit affiches qui marquent de sa personnalité son apport à l'estampe. D'innombrables expositions Terechkovitch en Europe, aux Etats-Unis et au Japon ont contribué à faire rayonner son œuvre et à travers elle toute "La seconde Ecole de Paris". Récemment, c'est Menton, où il passa tant d'années, qui proposait une approche thématique de son œuvre sur papier dans une exposition qui réunissait pour la première fois lithographies, illustrations de livres et affiches. Il était donc grand temps de réunir en un livre d'art l'ensemble de son œuvre lithographié sous la forme d'un catalogue raisonné.

10/2010

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Romance et érotique LGBT

Sur un petit nuage

Valentin le saint. Quand Valentin couche avec un inconnu durant une soirée masquée, il ne s'attend pas le lendemain à recevoir des SMS de la part de deux types revendiquant leur partie de jambes en l'air. Sa quête de la vérité le conduira-t-elle à démasquer l'imposteur et retrouver le véritable homme dans les bras duquel il s'est abandonné ? Rendez-vous pour la Saint-Valentin ? Valentin, artiste peintre est désespéré : constamment célibataire pour le 14 février, reçoit une opportunité incroyable. Le jour de la Saint Valentin, des mécènes lui demandent de présenter ses tableaux durant un vernissage, où il serait de bon ton de venir accompagné. Valentin accepte sans avoir de compassion. Avec une amie et une bonne bouteille, il signe un contrat en ligne pour avoir la compagnie d'un homme pour cette soirée si importante à ses yeux. Valentin fait alors la connaissance du ténébreux Nick qui est très loin de le laisser indifférent Blind Date Théo est un habitué des applications de rencontre, il est sélectif quant à ses amants sans vraiment en avoir conscience. Et clairement, il est hermétique à l'amour. Cette période de Saint-Valentin lui donne de l'urticaire et il peine à comprendre ce qui peut justifier qu'un couple reste ensemble alors que les occasions de remplir son lit pour un soir ne manquent pas. Les plans, sans lendemain, c'est zéro tracas. Pas de dispute, pas de routine, pas de souci, pas de perte de temps, toujours de la nouveauté. Alors, quand, au boulot, Colette organise des séances de team building, connaissant sa collègue, il s'apprête au pire. D'autant qu'il pioche, par hasard, un bon pour le restaurant A l'Aveugle. Avec quel collègue y mangera-t-il ? Et c'est ici que ses convictions seront mises à l'épreuve et changeront à tout jamais le cours de sa vie.

02/2022

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Littérature française

Re-née

Renée Vivien a réussi à se construire une notoriété en France en se faisant passer pour un homme. Par ce subterfuge, elle loue son amour des femmes dans ses poèmes sans choquer. Mais dans le Paris bouillonnant des années 1900, les écrivains ne restent pas longtemps invisibles. Acculée, elle prend les devants et affiche sa réelle identité en ajoutant un " e " à son prénom. Ce n'est pas la première femme à se revendiquer poète, mais c'est la première à assumer son saphisme publiquement. Léa, jeune assistante-réalisatrice, tourne un film sur sa vie. Avec un siècle d'écart, elle découvre cette auteure sensible, en prise avec son époque conservatrice, qui tente de résister aux critiques et à ses amours tumultueuses où la baronne de Zuylen est en rivalité avec Natalie Clifford Barney. Léa est captivée par cette artiste. Son courage et son talent la fascinent. Elle est révoltée en découvrant que le film invente un mariage entre la poétesse et son professeur de lettres. Ne pouvant rester passive, sur un coup de tête et sans mesurer les conséquences, elle s'enfuit avec les rushs des dernières scènes tournées. Le culot de Vivien traverse le temps et Léa est portée par son énergie. Mais ne risque-t-elle pas de mettre en danger sa carrière en s'opposant au reste de l'équipe ? Et cela suffira-t-il pour restaurer le véritable destin de Vivien ? Cette biographie romancée permet de dévoiler Renée Vivien, son oeuvre, sa vie romanesque, ses passions. De mettre en lumières des personnages illustres tels que Natalie Clifford Barney, Liane de Pougy, Colette, Hélène de Zuylen ou encore Pierre Louÿs. Percevoir Vivien au travers d'un regard de femme d'aujourd'hui met en lumière son féminisme avant-gardiste et sa fragilité. Ce livre montre comment une vie peut en influencer une autre malgré le temps qui les sépare.

05/2019

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Revues de psychanalyse

Revue des Collèges de Clinique psychanalytique du Champ lacanien N° 22, mars 2023 : Qu'est-ce qu'une clinique psychanalytique ?

Ce numéro 22 de la revue des Collèges de clinique psychanalytique du champ lacanien prend son élan d'une question : "Qu'est-ce qu'une clinique psychanalytique ? " Pour Lacan cette "question commence à partir de ceci qu'il y a des types de symptômes, qu'il y a une clinique. Seulement voilà : elle est d'avant le discours analytique, et si celui-ci y apporte une lumière, c'est sûr mais pas certain" . Si la psychanalyse n'est pas une science mais un discours, elle a pour tâche d'éclairer cette clinique qui la précède d'une façon originale, distincte des autres discours. En 1970, à l'occasion d'une intervention intitulée Apport de la psychanalyse à la sémiologie psychiatrique, Lacan revient sur le cas Aimée et interroge la différence entre sa position de psychiatre et de psychanalyste : "A la vérité, je ne vois pas une montagne ni rien qui me sépare de la façon dont j'ai procédé à cette époque-là. Ma patiente [... ] était vraiment très touchante. La façon dont j'ai procédé avec elle et ce que j'enseigne maintenant, je ne vois absolument aucune espèce de différence [... ]. Si on relit ma thèse, on voit cette espèce d'attention donnée à ce qui a été le travail, le discours de la patiente, l'attention que je lui ai apportée est quelque chose qui ne se distingue pas de ce que j'ai pu faire depuis". Apporter la plus grande attention au discours du patient jusqu'à s'en laisser enseigner distingue le discours analytique de celui de la science. A cette condition le discours analytique est susceptible d'éclairer cette clinique qui le précède. Avec les contributions de : Sidi Askofaré, Isabelle Boudin, Laurent Combres, Nadine Cordova, Jean-Claude Coste, Armando Cote, Jean-Pierre Drapier, Alexandre Faure, Bruno Geneste, Isabelle Geneste, Françoise Gorog, Jean-Jacques Gorog, Brigitte Hatat, Marie-Noëlle Jacob Duvernet, Bernard Lapinalie, Marie-José Latour, Phillipe Madet, Jean-Paul Montel, Muriel Mosconi, Pierre Perez, Sophie Pinot, Patricia Robert, Colette Soler, François Terral, Dominique Touchon Fingermann, Jean-Michel Valtat.

03/2023

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Musées français

Musée Fabre. Guide des collections, 2e édition revue et augmentée

Initié par la Société des beaux-arts à la fin du XVIIIe siècle, le musée de Montpellier vit le jour en 1795, à la faveur de la Révolution française qui fit émerger l'idée du musée public fondé sur l'humanisme des Lumières. Mais c'est en 1825, avec le don par François-Xavier Fabre de sa collection, que le musée prit toute son ampleur. Ce peintre montpelliérain, élève de David et lauréat du prix de Rome, vécut durant près de trente ans en Italie où il se constitua une vaste collection de peintures et de sculptures avant d'en faire don à sa ville natale. Cet ensemble d'oeuvres de l'école française et italienne, de la Renaissance au XVIIIe siècle, fut complété en 1836 par le legs d'Antoine Valedau de tableaux du Siècle d'or flamand et hollandais. En 1868 puis 1877, Alfred Bruyas amateur montpelliérain passionné par l'art de son temps, offrit au musée près de deux cents peintures et dessins réalisés par les plus grands artistes du XIXe siècle, Delacroix et Courbet au premier chef. La donation par Pierre et Colette Soulages en 2005 d'un riche ensemble de toiles représentatives de sa carrière est le point d'orgue de cette tradition de dons illustres. Ce guide a pour ambition de proposer une approche renouvelée de ce fonds, grâce à la présentation, aux côtés des peintures les plus célèbres, d'oeuvres nouvelles, acquises depuis les années 2000. Il invite à suivre un parcours dans cette foisonnante collection, à la découverte de l'histoire de l'art européen, de la Renaissance à nos jours, grâce à un florilège d'oeuvres de Véronèse, Rubens, Poussin, Zurbarán, Greuze, Houdon, David, Ingres, Delacroix, Courbet, De Staël, Soulages et des représentants du groupe Supports/Surfaces, tout en mettant à l'honneur un bel ensemble d'artistes natifs de Montpellier : Bourdon, Ranc, Raoux, Vien, Cabanel, Bazille. Bioulès, et bien d'autres.

07/2021

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Littérature française

Le passé défini. Tome 3, journal 1954

Jean Cocteau aurait cent ans en 1989. Il touche à ses soixante-cinq ans en cette année 1954 où un premier infarctus le terrasse pendant quelques semaines ("je vogue sur une épave de linges"), et où il donne pourtant l'habituel spectacle de son activité, de sa curiosité. L'atmosphère est lourde. Le froid a été vif et Cocteau a salué l'abbé Pierre qui portait secours aux pauvres. Guerre non moins froide : "On s'insulte avec politesse." Le gouvernement Laniel qui décommande les ballets soviétiques, c'est "l'école Villèle". Un "visage humain", celui de Mendès France. C'est l'année de Diên Biên Phu... La Machine infernale triomphe à Paris, mais aussi en tournée (Sud-Est, Suisse, Allemagne, Alsace), à la radio, à la télévision. Cocteau publie Clair-Obscur, qu'il place très haut (Mauriac y trouve des poèmes "obscènes"). Il peint son dernier tableau, la grande toile Odipe et ses filles, ses filles "à l'âge où l'aveugle les voit". Il prépare aussi des Ouvres complètes, dont Claude Roy devrait être le préfacier : voir le dossier de leur malentendu. Il rencontre le président Coty, qui a lu de près ses poèmes... Il perd Yvonne de Bray, Cingria, Matisse, Colette. De la feria de Séville, il rapporte l'ébauche de La Corrida du 1er mai et de curieuses réflexions sur la tauromachie. Au festival de Cannes, qu'il préside, c'est une année "McCarthy", où tout est politique ; il aime le film japonais que l'on couronne, La Porte de l'enfer. Tout au long de 1954 court le thème des phénomènes paranormaux : soucoupes volantes d'Aimé Michel, catastrophes interstellaires à la Hoerbiger, géants de Denis Saurat. Retenons-en la part solide, une vue très personnelle de l'espace-temps poétique et une méthode du "plus vrai que le vrai" qui fait de lui, dit-il, un authentique surréaliste : "Personne plus que moi n'a porté scaphandre. Personne n'a pratiqué plus de fouilles dans l'inconscient".

09/1989

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 7/2023 : Notre Péguy

ACTUALITES. - Agendas - Le Mot du droit - L'adresse littéraire par Emmanuel Dockès - Le Portrait de Cécile Guidot - Le Questionnaire de Proust, par Sandra Travers de Faultrier LE THEME : Notre Péguy - Comment peut-on être péguyste ? , entretien avec Eric Thiers - La fraternité selon Péguy, notion anti juridique ? , par Ael xandre de Vitry - Pour "une Justice et une Vérité vivantes" : Péguy saisi à gauche par la presse de son temps, par Sophie Delbrel - Que vient faire "la petite fille Espérance" dans l' "enfer du monde moderne" ? , par Colette Camelin - Charles Péguy et l'enfantillage de la paix par le droit, par Romain Le Boeuf - L'usage particulier de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen par Charles Péguy, par Patrick Charlot - Péguy, le paysan imaginaire, par Nicolas Dissaux et Yves-Edouard Le Bos - De cahier en cahier, de quinzaine en quinzaine - Le droit dans l'oeuvre de Charles Péguy, par Jean-Pol Masson - Péguy : le droit, la vérité, la justice, par Jean-Pierre Sueur - Péguy et la réalité du droit : Réflexions en marge d'un texte intitulé "Bernard-Lazare" , par David Mongoin VARIETES. - Diffuser l'anarchisme par la fiction : La Chasse aux loups (première partie) de Louise Michel, par Romain Broussais - Temps, justice et droit dans l'oeuvre de Walter Benjamin, par Peggy Larrieu - Fonction narrative et fonction mimétique du droit - Les enquêtes du commissaire Adamsberg, par Nicolas Bareït - Le roman dystopique - Les questions posées au juriste par la lecture du possible ? , par Marie-Suzel Tabard - Etude du chicaneur La Brige dans les oeuvres de Georges Courteline, par Eve-Marie Halba UN TEXTE Extrait de V13, par Lou Jedrezac L'ENTRETIEN Vers une personnalisation juridique des éléments de la nature ? , entretien avec Camille de Toled CHRONIQUES : Créations littéraires et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le théâtre de Tiago Rodrigues : la dramaturgie de la démocratie, par Emmanuelle Saulnier-Cassia RECENSIONS

06/2023

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Sociologie

Penser la métamorphoses de la politique, de la violence, de la guerre

Ce livre est un des résultats d'un vaste projet citoyen et académique mené dans le cadre d'un Programme du Collège International de Philosophie (CIPh), Exil, Création, Philosophie et Politique. Philosophie et Citoyenneté contemporaine, entre 2010 et 2016, en Europe et à ses frontières (voir site : exil-ciph.com) et des activités del Colectivo de Mujeres para la Memoria (Concepción, Chile). Une préoccupation : les métamorphoses de la politique, de la violence, de la guerre et ses incidences sur l'action et la pensée politique. Que découvrons-nous en parcourant l'exil et le des-exil ? Que peuvent nous apprendre des féministes matérialistes sur ces métamorphoses ? On verra en quoi leur théorie minoritaire est fondamentale. Nous sommes parties de quelques questions. Pourquoi des femmes battues meurent tous les jours sans soulever de réaction ? Comment un président des Etats-Unis peut-il engager la guerre d'Irak en s'appuyant sur un mensonge politique (armes de destruction massive) sans soulever le doute ? Comment la manipulation de la haine contre les étrangers qui séduit autant de politiciens transforme la politique en guerre ? Comment une ministre en charge du droit d'asile en Suisse peut déclarer " Je n'ai pas de tabou u en matière de politique des étrangers alors que des individus meurent dans les renvois forcés ? Que dit une militante du droit d'asile qui s'écrie en sortant d'un poste de police avec un requérant d'asile : "Nous sommes en guerre" ? Quoi de commun entre ces faits de violence banalisée ? Qu'est-ce que la militarisation des sociétés ? Pourquoi nous adaptons-nous si facilement à la violence guerrière ? Comment ne pas se laisser embarquer dans le climat guerrier de l'apartheid généralisé ? Le dialogue avec les féministes matérialistes - Colette Guillaumin, Nicole-Claude Mathieu, Paola Tabet - transforme leurs travaux. Le livre est un précieux manuel de travail collectif pour les mouvements sociaux et la recherche aujourd'hui.

11/2013

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Décoration

Coco Chanel

Elle a tout inventé : les tailleurs gansés, les accessoires qui deviennent bijoux, les tenues liberté pour des femmes irrévérencieuses, des parfums très parisiens qui ont conquis le monde, et surtout une mode, un style : le sien. Mais, un soir de 1971, l'une des indomptables du siècle tire sa révérence. Coco Chanel s'éteint seule dans sa chambre du Ritz. Ce monstre sacré, tellement inscrit dans son époque qu'on a parlé des " années Chanel ", a connu une existence tourmentée. Issue d'une famille de forains sans le sou, orpheline à douze ans, élevée sévèrement par des religieuses dans un couvent de Corrèze, rien ne prédisposait la jeune Gabrielle Chanel à devenir l'égérie des " années folles ". Rien n'annonçait que la couturière aux doigts d'or allait enflammer Deauville, Biarritz et Paris, révolutionner la silhouette des femmes, séduire l'intelligentsia de son temps, envoûter Cocteau, Colette, Picasso, Diaghilev, Stravinsky, ni même vivre des passions tumultueuses avec un cousin du Roi d'Angleterre, un neveu du tsar ou un poète surréaliste. Royale et généreuse, impétueuse et colérique, la petite auvergnate devenue étoile de la mode, ne manqua pas non plus d'accrocs dans la trame de sa vie : des drames sentimentaux à répétition, la surprenante fermeture de sa maison de couture à l'aube de la guerre puis son tout aussi inattendu retour à la mode à l'âge de soixante et onze ans, un caractère que ses admirateurs disaient " affirmé " mais les mauvaises langues " infernal "... c'est tout cela Coco Chanel. Un personnage hors du commun dont les revers passionnent autant que les succès, dont le nom est devenu tout un symbole. Riche de la consultation de sources inédites et d'entretiens avec d'importants témoins ayant connu Coco Chanel, Henry Gidel écrit, dans cette Grande Biographie, le roman vrai d'une femme qui a parcouru avec éclat les trois quarts du XXe siècle.

01/2006

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Sociologie

Villes maghrébines en situation coloniale

Issu d’un programme de recherche collectif, mené au sein de l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, de 2009 à 2013, cet ouvrage s’est fixé deux objectifs : d’une part, participer à la connaissance et à la compréhension des divers processus de transformation des villes maghrébines en situations coloniales et, d’autre part, identifier, exploiter et valoriser au maximum les fonds d’archives, souvent inédits, qui se rapportent directement ou indirectement à ces entreprises de transformation urbaine, et dont le potentiel nous semblait trop sous-estimé. Dans la lignée de nombreux travaux publiés ces dernières années, il est montré qu’il n’existe pas «une» ville coloniale, entité abstraite aux caractéristiques bien déterminées, mais il y a des villes dans des situations coloniales contrastées, dont leurs transformations ne furent ni similaires, ni linéaires, ni lisses. Les transformations urbaines ont résulté de processus complexes, produits par des acteurs nombreux (services centraux, municipalités, acteurs ordinaires européens ou indigènes, communautés religieuses, etc.) dont les logiques s’entremêlaient, parfois même concurrentes, et s’imbriquaient toujours les unes dans les autres en fonction de rapports de forces, certes inégaux, mais ô combien fluctuants. Cet ouvrage rappelle enfin que les transformations des villes maghrébines en situations coloniales sont le résultat d’une succession de projets, aboutis ou avortés, de contre-projets et de réalisations procédant, souvent, de hasards et, presque toujours, de bricolages incessants, ce qui donne à voir une réalité bien éloignée de l’image de la ville conquérante que se plaisait à véhiculer la propagande coloniale. Charlotte Jelidi est historienne de l’architecture contemporaine, chargée de recherche au sein du laboratoire CITERES-EMAM de l’Université de Tours, après avoir passé quatre ans à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, en tant que chercheure post-doctorante. Ont contribué à cet ouvrage : Boussad Aïche, Clara Ilham Alvarez Dopico, Leïla Ammar, Myriam Bacha, Esmahen Ben Moussa, Hounaïda Dhouib Morabito, François Dumasy, Christophe Giudice, Lucy Hofbauer, Charlotte Jelidi, Habib Kazdaghli, Assïa Malki Allouani, Bernard Pagand, Colette Zytnicki.

12/2014