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paidon Osamu Tezuka

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Vie chrétienne

Réjouissez vous !

Cette retraite à la maison de trois jours nous apprend à recouvrer la vraie joie. Celle qui apprend à se tenir debout face aux épreuves. Car on ne peut pas se laisser emporter par le malheur si on confesse la résurrection de Jésus, l'espérance et la force de l'Esprit Saint. Dans la dynamique de l'évangile, voici une cure de réjouissance. Re/Trait ? C'est le guide individuel de la méditation spirituelle, au quotidien, à domicile, spécialement conçu pour vous qui n'avez pas l'opportunité de vous consacrer à une retraite dans un lieu spécialisé. C'est le manuel pratique découpé selon chaque moment de votre journée, doté de questionnaires, d'intentions de prières, d'espaces réservés à votre écriture personnelle. C'est la collection unique en son genre qui suit les grands rendez-vous liturgiques ainsi que vos temps de loisirs privilégiés en paraissant quatre fois l'an : pour la Pentecôte, l'Assomption, lors de l'entrée en Avent et à la veille de la Semaine Sainte. C'est une brochure de vie, aisée d'emploi, facile à consulter, à transporter, à partager. Ce sont les meilleurs prédicateurs rompus à l'exercice qui vous accompagnent dans chaque étape de votre cheminement. REJOUISSEZ-VOUS ! Comment se réjouir quand les réalités du monde poussent à la désespérance ? En quoi la joie des chrétiens diffère-t-elle d'un exercice de yoga ou d'une stratégie pour tout positiver ? Parce qu'elle ne peut pas gommer la Croix et le péché, elle s'apparente à une lutte pour devenir saint comme le Christ, pour aimer l'autre au point de donner sa vie et se laisser aimer, pour pardonner et demander pardon. Anne Bente Hadland nous fait entrer dans l'intimité de Marie et des saints et nous invite à nous réjouir d'être des vivants, des croyants.

05/2023

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Littérature française

Au nom des pères, au nom des fils

A soixante-deux ans, j'allais enfin pouvoir commencer à vivre et à être libre - Alléluia ! - Enfin libérée de ce rôle à jouer, du carcan qui m'opprimait depuis ma naissance. Enfin, je comprenais le sens du mot "espoir" . J'avais tenté de gagner cette libération en dix-huit ans de psychanalyse, mais c'est une rupture qui me l'offrit : celle d'avec un homme destructeur, abuseur, que je chassai de ma vie. Tous les stigmates du passé et la lourde mission de "réparage" que j'avais endossée, contre ma volonté, allaient s'évanouir avec lui. Celle qui se devait de réussir là où les autres avaient échoué, celle qui devait rester forte quand les autres montraient leurs faiblesses, celle qui devait réparer les torts qu'elle n'avait pas commis, celle qui devait demander pardon d'être venue au monde et de ne pas être née "fils" , celle qui n'avait jamais pu faire vivre la petite fille en socquettes blanches qui dormait au fond d'elle allait enfin, après avoir rempli toutes ses missions, pouvoir la faire naître. Mais ce rêve fut une fois de plus brisé par un événement indésirable et financier, ultime coup bas, fatalité qui me rappela à mon sentiment d'inexistence. Mais forte, je me reconstruis et essaie de vivre dans l'instant pour me battre contre l'absurdité de la vie. Le bonheur n'est jamais pour demain, il est là, il faut le saisir et le vivre. J'aimerais aussi dire à chacun que la seule mission est de vivre dans la pleine jouissance de la vie et de ne pas se faire imposer, voire de s'imposer à soi-même des missions pour mériter d'exister.

07/2022

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Historique

La Buse Tome 2 : Pour l'éternité

Entre mythe et réalité, qui n'a jamais rêvé de retrouver le trésor des pirates ? En 1714, la guerre de Succession d'Espagne prend fin et une période de paix semble s'installer pour de plusieurs années. De nombreux corsaires désappointés se retrouvent subitement sans employeur. Olivier Levasseur est de ceux-là. L'homme né à Calais à la fin du XVIIe et issu d'une famille qu'on dit bourgeoise. Levasseur n'avait jamais caché son ambition d'appartenir au grand corps, mais faute de titre de noblesse, il ne pourra qu'en rêver. On connaît peu de choses des campagnes corsaires menées par Levasseur, par contre, il est évident que l'homme a finalement renoncé à rentrer au port à l'heure de la paix signée pour embarquer dans l'aventure de la piraterie. Levasseur aurait dû être un pirate comme tant d'autres, courant les mers et vivant de larcins, de rapines et autres maraudages. Mais au mois d'avril 1721, l'étrange mélange d'audace et de chance, va permettre au pirate qui porte le surnom de La Buse, d'entrer dans l'Histoire. Olivier Levasseur s'empare avec une aisance déconcertante du Nossa Senhora do Cabo, un vaisseau portugais qui a dans ses cales une décennie de trésors accumulés par le vice-roi portugais des Indes orientales ! Hélas, mille fois hélas, l'aventure se termine mal pour le pirate. La retraite anticipée qu'il avait choisi de prendre ne le mettra pas à l'abri des rancunes. A l'été 1730, parce qu'il a refusé le pardon du roi qui lui imposait de restituer les fortunes prises, Levasseur est arrêté et conduit à l'échafaud. Dans une dernière forfanterie, notre homme criera à la foule qui était venue voir son agonie annoncée : " Mon trésor à qui saura le prendre ! ". Le mythe était né !

11/2023

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Romance et érotique LGBT

Mot de passe santé Tome 3 : Consultation privée

Douze ans trop tard... : Xavier James est sous le choc lorsqu'il tombe sur le premier homme à lui avoir brisé le coeur. Son ex-petit ami est devenu encore plus séduisant au cours de la décennie écoulée, mais Xavier ne va pas emprunter ce chemin une nouvelle fois. Quand leurs routes se croisent dans le service des urgences de l'hôpital où Xavier effectue une rotation comme élève infirmier, ignorer cet homme devient de plus en plus difficile. Rassemblés par le travail et contraints de partager leurs journées, revivre quelques instants du passé est incroyablement attirant. Il n'est jamais trop tard pour tout recommencer... : Le Dr Trent Cavendish a fait une énorme erreur en tournant le dos à l'amour de sa vie à dix-huit ans. Lorsque son meilleur ami meurt brusquement douze ans plus tard, le vide qui emplit désormais sa vie l'ébranle. Déterminé à revenir à l'endroit où il a abandonné son bonheur au profit de l'ambition, il quitte le bloc opératoire et prend un poste temporaire dans sa ville de naissance. Il est temps de se racheter auprès de l'homme qu'il a abandonné. Ah, ce que les choses ont changé... : Au lieu de l'homme doux et policé qu'il a quitté, Trent retrouve un Xavier James extrêmement attirant, vêtu de morceaux de soie et de rubans dans une boîte de nuit gay. Il ignorait son fétichisme pour un homme en lingerie jusqu'à ce moment. Son plan pour mériter le pardon se transforme en passion, et l'amour n'est pas loin derrière. Mais Xavier se méfie de ce nouveau Trent Cavendish. Le démon de ses souvenirs est attentionné et gentil, mais Xavier veut être plus qu'un simple objectif à atteindre.

12/2021

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Littérature étrangère

Confiteor

Barcelone années cinquante, le jeune Adrià grandit dans un vaste appartement ombreux, entre un père qui veut faire de lui un humaniste polyglotte et une mère qui le destine à une carrière de violoniste virtuose. Brillant, solitaire et docile, le garçon essaie de satisfaire au mieux les ambitions démesurées dont il est dépositaire, jusqu'au jour où il entrevoit la provenance douteuse de la fortune familiale, issue d'un magasin d'antiquités extorquées sans vergogne. Un demi-siècle plus tard, juste avant que sa mémoire ne l'abandonne, Adrià tente de mettre en forme l'histoire familiale dont un violon d'exception, une médaille et un linge de table souillé constituent les tragiques emblèmes. De fait, la révélation progressive ressaisit la funeste histoire européenne et plonge ses racines aux sources du mal. De l'Inquisition à la dictature espagnole et à l'Allemagne nazie, d'Anvers à la Cité du Vatican, vies et destins se répondent pour converger vers Auschwitz-Birkenau, épicentre de l'abjection totale. Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane. Sara, la femme tant aimée, est la destinataire de cet immense récit relayé par Bernat, l'ami envié et envieux dont la présence éclaire jusqu'à l'instant où s'anéantit toute conscience. Alors le lecteur peut embrasser l'itinéraire d'un enfant sans amour, puis l'affliction d'un adulte sans dieu, aux prises avec le Mal souverain qui, à travers les siècles, dépose en chacun la possibilité de l'inhumain - à quoi répond ici la soif de beauté, de connaissance et de pardon, seuls viatiques, peut-être, pour récuser si peu que ce soit l'enfer sur la terre.

09/2013

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Littérature érotique et sentim

Coeur fondu

Ce soir-là, Nathalie était juste montée, il se releva de son canapé, tourna cinq minutes dans la salle à manger, s’attarda sur le meuble bas et feuilleta les courriers debout dans le porte-documents. Il en retira la lettre de cette ancienne amie qui lui demandait ce qu’il était devenu. "Bonjour François, C’est Martine, je ne sais pas si tu te rappelles de moi, cela fait si longtemps. J’habite désormais à La Rochelle et je me suis mise à te rechercher sur Internet pour savoir si tu étais toujours dans la région. Je t’ai retrouvé dans les annonces légales car tu as une entreprise, et je vois que tu sembles avoir bien réussi, tu es restaurateur. J’ai toujours su que tu réussirais ta vie, tu semblais tellement déterminé. Je ne sais rien de plus de toi, moi je vis seule désormais, divorcée, j’ai un grand fils qui habite toujours au Bouscat. J’ai été nommée à La Rochelle à un poste à responsabilité, et tout se passe très bien. J’aimerais beaucoup savoir ce que tu es devenu et, si tu veux reprendre contact, je te laisse mes coordonnées. En espérant que tu répondes favorablement, je te dis à bientôt peut-être…". Deux anciens amants : un homme amnésique et une femme endeuillée. Deux êtres à la dérive qui reprennent contact… mais qui ne se dirigent pas nécessairement là où l’imagine le lecteur qui découvre une histoire où le destin se fait aveuglément cruel, où le pardon demeure imprononçable, où la culpabilité rejaillit d’une manière insupportable, où le retour à la vie est toujours compromis. Écrit par Francis Beaufour, "Coeur fondu" se révèle, au fil d’une écriture tout en retenue, un roman où l’intensité dramatique ne cesse de progresser jusqu’à ses dernières lignes.

04/2013

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Théâtre

Petit lexique amoureux du théâtre

T comme Trac : Le trac c'est cette sensation diffuse qui vous envahit le bas-ventre lorsque la représentation s'approche avec ces gros sabots de salle qui se remplit. C'est une solitude de derrière le velours, personne ne peut plus rien pour vous, alors vous faites le tour de tout plusieurs fois, à commencer par le texte que vous savez pourtant depuis longtemps. Vous vous le récitez en italienne, très vite, en marchant dans les décors, le tour des loges pour serrer des mains moites, étreindre des corps en instance de costumes, taper des épaules, des paumes, faire des clins d'oeil, des sourires qui peinent à décoller vers la décontraction. Vous faites le tour de vos accessoires: oui, le mouchoir est bien dans la poche, oui, la lettre aussi. Oui, tout est là et vous le savez mais vous savez aussi que vous allez encore le vérifier au moins trois fois pendant le quart d'heure qui vous sépare de l'appel d'air. Certains s'isolent, moi je papillonne en espérant un jour faire comme eux, rester au calme dans ma loge et écouter de la musique adéquate, regarder la photo de mes enfants et de ma femme et leur sourire lorsque le régisseur annonce le début du spectacle. Mais je n'y arrive pas. Pardon. J'ai peur. Et personne ne me rassurera, surtout pas les gens que j'aime. Ma peur me rend sauvage et blessé, mais mes blessures, je les choisis et je ne les échangerais pour aucun confort. Le trac c'est ENFIN. Le trac c'est tant pis ou tant mieux. Le trac c'est maintenant et c'est bon que ce soit maintenant. Le trac vous raccroche à l'enfance et à son ignorance dans un monde tellement savant. C'est être définitivement puceau.

11/2009

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Actualité et médias

Du bon usage de la douceur en politique dans l'oeuvre de Tacite

" Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent ! " : est-ce là le seul héritage que les Romains nous aient laissé en matière de gouvernance ? Un dirigeant ne peut-il donc s'imposer que par la crainte et la terreur, en laissant libre cours à la cruauté ? L'oeuvre de Tacite, ce grand historien de l'Empire, invite à penser qu'au contraire les Romains ont accordé une grande place à la douceur en politique, considérant qu'elle pouvait être utile en bien des circonstances : le dialogue permanent entre cet auteur et ceux qui l'ont précédé, Cicéron en particulier, révèle même une continuité de la République au Principat. Mais par douceur faut-il n'entendre que la clémence, ce pardon du vainqueur aux vaincus ? Tant s'en faut : la courtoisie, la bienveillance, la générosité, la compassion, la gentillesse, la capacité de faire grâce, la tempérance enfin sont autant d'aspects reconnus de la douceur en politique, de Cicéron à Tacite. Et qu'en est-il du goût de la dolce vita, de la complaisance vis-à-vis de soi-même comme vis-à-vis des autres, travers qui sont bien présents dans l'oeuvre tacitéenne ? Cette étude se propose d'appréhender les différentes facettes de la douceur en politique chez Tacite et ses prédécesseurs, afin de mieux cerner son intérêt aux yeux des Romains : dans une cité marquée par le meurtre originel de Rémus puis par la violence des guerres civiles, la douceur, celle du moins qui est le fruit de la maîtrise de soi, semble bien avoir été la meilleure arme de tous ceux qui avaient à exercer une autorité, à l'armée comme à la ville, et qu'ils aient été Princes, généraux. ou grands commis de l'État.

06/2011

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Littérature française

La vallée de l'ombre

" Eliézer se leva. En s'appuyant au mur, il quitta la pièce, fit quelques pas dehors, vacillant dans le vent glacial, bousculé par le chien qui frémissait de joie, lui léchait les mains et courait en tous sens. Derrière la maison, il s'adossa au mur et son regard embrassa la colline, les murets de pierre qu'il avait si souvent escaladés d'un pied agile, les silhouettes sombres et tordues des oliviers où s'accrochaient encore quelques feuilles sèches. Une phrase du livre de Job monta à ses lèvres craquelées par la soif : " "L'arbre conserve un espoir, une fois coupé il peut renaître encore et ses rejetons continuent de pousser." " Une volonté de vivre jaillissait des profondeurs de son être et l'envahissait tout entier, comme la sève nouvelle qui court jusqu'aux extrémités des branches. La nature qu'il connaissait si bien lui murmurait son cantique d'espérance : derrière les apparences de la mort couve le feu de la vie ; et un matin, les bourgeons éclatent sur le bois qu'on croyait sec et les jeunes pousses viennent reverdir la terre nue et aride. " Dans un petit village de Galilée, un jeune homme est atteint d'une maladie incurable. À mesure que s'étend sur lui l'ombre de la mort, les sentiments de ceux qui l'entourent se révèlent ; entre amour et révolte, trahisons et amitiés, doute et fidélité se tisse une attente, celle de Jésus de Nazareth qui pourrait le guérir. Mais arrivera-t-il à temps ? Ce récit, clair et profond, est aussi une réflexion sur l'angoisse qui nous étreint devant l'approche de la mort et la souffrance, sur le pardon et l'amitié, la naissance du sentiment amoureux et la grâce qui, un jour imprévu, peut traverser toute vie.

05/2002

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Littérature étrangère

Lianes d'amour. Kinzinga

Une case plantée au sommet d'une colline, quelque part en Afrique Centrale, dans les années cinquante : c'est le début. Une ville avec ses immeubles, son aéroport dans les années quatre-vingt-dix : c'est la fin. Comment trois générations ont opéré ce "miracle", malgré l'égoïsme des uns, la rapacité des autres ? Sous la forme d'une saga, Munkonda Mbuluku Mikiele présente l'image positive d'un développement qui saurait respecter la tradition. Dans une langue poétique, sans didactisme, mais non sans pédagogie, par-delà une magnifique histoire d'amour, émergent les deux axes de réflexion qui sous-tendent son œuvre : Quelle démocratie assurera le développement de tous ? Quelle éducation saura valoriser chacun ? " Tandis que je dormais, je vis le soir revenir. J'étais tout enfant, marchant à côté de mort père, dans le village où les gens nous saluaient avec entrain. Où allions-nous ? Nous dépassâmes les dernières cases en planches, là où aujourd'hui se dressent les immeubles de luxe, tels des aigrettes, les pieds dans la rivière. Nous la traversâmes. Les oiseaux dans la forêt criaient. Ils nous appelaient. Nous avançâmes. Devant nous, les reptiles fuyaient. Un caméléon nous regarda de ses gros yeux. - Le voilà enfin celui dont je t'ai toujours parlé. Si ça se mangeait, je t'en aurais nourrie tous les jours, afin que tu te remplisses de sa sagesse. Cet animal est ton idéal. Ne dis rien sans réfléchir ; tu regarderas toujours d'où tu viens, et où tu vas ; ne va jamais trop vite, ne cours pas après mille et mille chemins, et que ton cœur soit ouvert à la vie. Le cœur de l'homme est un fruit d'amour. Et l'amour lui-même, l'oasis du pardon.

08/2004

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Philosophie

Le génie féminin . Tome 1, Hannah Arendt

Suspecté de perdre ses " valeurs ", le XXe siècle a cependant ouvert des questions que l'humanité n'a jamais explorées avec autant de gravité, de risques et de promesses : qu'est-ce que la vie ? où est la folie ? que peuvent les mots ? La vie, la folie, les mots : trois femmes s'en sont faites les exploratrices lucides et passionnées en engageant leur existence autant que leur pensée, et en éclairant pour nous les enjeux majeurs de notre temps: Hannah Arendt (1906-1975), Melanie Klein (1882-1960) et Colette (1873-1954). Les trois volumes de cet ouvrage, dont voici le premier, se proposent d'en retracer l'aventure. L'impact de certaines œuvres ne se réduit pas à la somme de leurs éléments. Il dépend de l'incision historique qu'elles opèrent, de leurs répercussions et de leurs suites, de notre réception. Quelqu'un s'est trouvé à cette intersection, en a cristallisé les chances : le génie est ce sujet-là. Trois femmes extraordinaires ont ainsi marqué l'histoire de ce siècle. Mais qu'est-ce qui fait la singularité de chacune ? Hannah Arendt, philosophe et politologue, est tout entière prise dans une méditation sur la vie qui demeure notre bien ultime après la crise des religions et des idéologies. Vie menacée, vie désirable : mais quelle vie ? Face aux camps des deux totalitarismes, c'est sur le miracle de la natalité que se concentre l'œuvre de cette rescapée du nazisme qui, en discussion avec Heidegger, et en rejetant l'automatisation moderne de l'espèce, pose les jalons d'une action politique envisagée en tant que pluralité vivante : comme naissance et comme étrangeté. Une utopie ? A moins que ce ne soit une manière de pardon, et donc une promesse.

04/1999

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Développement personnel

Comment être heureux... et le rester

Augmenter votre bonheur de 40 %, c'est possible ! Sonja Lyubomirsky, directrice du laboratoire de psychologie positive de l'université de Californie, l'a démontré après dix-huit années de recherches auxquelles ont participé des centaines d'étudiants et des milliers de patients volontaires. Ces 40 % sont la part de bonheur qu'il est en votre pouvoir de changer, quels que soient votre héritage génétique et les circonstances de votre vie. Tout d'abord, déterminez où vous en êtes - déprimé(e), stressé(e), pas trop mal dans votre peau, plutôt heureux(se), etc. ? - en effectuant les tests inédits que vous propose l'auteur. Vous saurez d'où vous partez. Puis faites le test d'auto-évaluation qui vous permettra de sélectionner, parmi douze stratégies gagnantes, celles qui sont les plus adaptées à votre tempérament et à vos valeurs. Ce qui vaut pour l'un(e) ne vaut pas pour l'autre ! Vous doutez de l'efficacité de conseils et de préceptes maintes fois entendus à propos de la gratitude, l'optimisme, la générosité, le pardon, la poursuite des objectifs, etc. Sachez que toutes les stratégies retenues dans cet ouvrage ont été largement testées, mises à l'épreuve par des équipes de chercheurs, tous spécialistes de psychologie. Vous découvrirez qu'une activité n'est payante qu'à certaines conditions et appliquée selon un certain rythme. Ce livre vous aidera à trouver la cadence qui est la vôtre, à varier vos activités, à produire des efforts continus. Ainsi, vous échapperez à la routine et au découragement. Vous éviterez même de vous habituer au bonheur, comme on s'habitue à toute chose... Sonja Lyubomirsky veut plus que votre bonheur. Elle veut que votre bonheur dure !

05/2008

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Littérature française

Délires oniriques d’un Misogyne - Rêve ou réalité ?

Je suis mort ! Banal, car si nous comptions ceux qui sont morts depuis l'origine de l'homme, les possibilités qu'ils se révèlent plus nombreux que les vivants, demeurent importants, n'est-ce pas ? Enfin, oublions ! Je vous propose que nous les comptabilisions ! Vous vous souvenez du film " "American Beauty" , lorsqu'au début du récit, Lester Burnham survole son quartier. Voilà, je lui ressemble, mais je survole la planète, parfois, je reprends mon souffle, si j'ose m'exprimer ainsi, et je pose un pied, sur les plus hautes les montagnes, le Mont-Blanc, l'Himalaya, avec une préférence pour le mont Kilimandjaro. De mon vivant, j'ai prétendu réaliser ce que mes proches étaient incapables d'accomplir, maintenant, j'aperçois la vie avec plus de recul. Je vous laisse juges, tiens ! Je m'appelle Ricardo Dipatalo, pardon, je m'appelais Ricardo Dipatalo, un nom qui amusait mes camarades à l'école. Dix pâtes à l'eau ! Trop facile ! Je suis né en Argentine d'où, à l'âge de cinq ans, j'ai immigré vers la France. Mes parents espéraient une vie meilleure. Ils ont sacrifié le bonheur et la liberté de la pampa pour les houillères françaises, mon père comme mineur et ma mère comme femme de ménage à la direction centrale des Charbonnages. Je me garde de critiquer leurs choix, car, ils existent de nombreux parents qui, pour l'illusion du mieux, ont sacrifié leur bien-être naturel. Depuis que j'habite le royaume des morts, jouer le donneur de leçons de moral me semble facile, mais les évidences s'imposent. Par exemple, vous pouvez croiser ceux qui leurs vies entières désireront paraître ce qu'ils négligent de devenir. Vous avez arrêté de me lire ?

12/2017

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Esotérisme

L'expérience de l'ange

L'ange est à la fois une manifestation divine et un autre nous-même. Ainsi, parler des anges, c'est dire la présence de Dieu en toute chose et mettre en évidence une zone cachée de ce que l'on est. L'ange est celui qui réveille les potentialités qui sommeillent en chacun de nous. Il parle par signes : un texte révélant une réponse inattendue, un ami qui nous appelle au bon moment, un rêve particulier, une chose jusqu'alors ignorée qui apparaît sous un jour nouveau. Comment faire l'expérience de son ange ? Dans ce guide pratique, Marie-Pascale Rémy propose de nombreux exercices favorisant une ouverture sensible à la présence de l'ange dans son quotidien. Pas à pas, elle nous guide dans cette rencontre. Il convient avant tout de porter un regard sacré sur le monde comme sur nous-même pour appréhender cette compagnie. L'échange avec l'ange, gardien de la destinée humaine, est facilité par l'approfondissement du sentiment d'amour qui nous habite. C'est ainsi que nous pouvons aller vers l'accomplissement, en nous familiarisant avec le langage angélique, par la prière et la méditation. L'auteure donne ensuite les clefs d'interprétation de l'Annonciation afin que nous soyons en mesure de décrypter les indices laissés sur notre chemin. Enfin, elle conclut son ouvrage par le portrait de Michaël, l'ange tutélaire de notre époque dont les valeurs d'espoir et de pardon rayonnent sur le monde. L'enjeu de "L'Expérience de l'ange" est de transformer cette conscience qu'un fil conducteur sous-tend notre vie en un lien qui nous rattache durablement à cette facette céleste de notre humanité.

06/2017

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Littérature anglo-saxonne

Aussi fort que l'amour

Trois ans après avoir été incarcéré pour le meurtre de sa petite amie Belinda, Stefan sort de prison. En butte à l'hostilité grandissante de tous, le jeune homme est harcelé de manière anonyme. Seule, Théa, sa mère, le soutient encore. Le nouveau roman de Jacquelyn Mitchard, l'autrice de Aussi profond que l'océan, adapté au cinéma avec Michelle Pfeiffer. Comment réagiriez-vous si la chair de votre chair était accusée de meurtre ? Stefan n'a que 17 ans quand il lui faut plaider coupable du meurtre de sa petite amie, Belinda. Trois ans plus tard, il sort de prison. Mais, à part Théa, sa mère, nul ne semble prêt à l'accueillir à bras ouverts. Surtout pas la mère de Belinda et les membres de l'association " Touche pas à nos filles ", qu'elle a créée dès l'incarcération de Stefan, et dont l'hostilité se réveille. Théa voudrait aider son fils à se reconstruire pour qu'il prenne un nouveau départ, mais ses années derrière les barreaux l'ont renfermé sur lui-même. Et, dans l'ombre, deux inconnus commencent à le harceler. Un mystérieux chauffard d'abord, qui le prend en chasse dès sa sortie de prison ; puis, une jeune femme anonyme, qui le menace au téléphone... Peu à peu s'immisce le doute : la nuit de la mort de Belinda, dont Stefan n'a aucun souvenir, a-t-elle livré tous ses secrets ? " Sans conteste le meilleur roman de Jacquelyn Mitchard depuis Aussi profond que l'océan. " Karin Slaughter " Le chagrin, l'amour inconditionnel d'une mère et le pouvoir du pardon. Autant de thèmes explorés avec finesse dans ce roman mêlant habilement suspense psychologique et drame familial. " Psychology Today

03/2023

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Littérature française

Notes sur les manières du temps

Notes sur les manières du temps est un recueil de fragments de taille variée et de caractère autobiographique, romanesque et fortement digressif ; tous ont pour prétexte, néanmoins, la question des manières (ou de leur défaut) dans la vie sociale aujourd'hui. Il ne s'agit nullement d'une anthologie plus ou moins modernisée des préceptes classiques du savoir-vivre, encore moins d'un tableau de la "mondanité" au sens étroit, mais plutôt d'une série d'épisodes ou de saynètes touchant au plus quotidien de l'existence en commun : manières des garages, des cafés, des restaurants, des hôtels, des cinémas, des théâtres, des chauffeurs de taxi, des agents de police, des douaniers, des journalistes, des employés de banque ; rites du bonjour, du pardon, de l'invitation à dîner, du petit-déjeuner, de la drague, de la correspondance, de la galanterie ; syntaxe de l'escalier, de la porte, de la banquette, du sentier de montagne. Le thème central des manières est orchestré par une réflexion fragmentaire et récurrente sur la nature et la culture, la sincérité et la politesse, la franchise et la distance, la subjectivité et la profondeur, la simplicité et le décorum, et sur leurs antinomies réelles ou prétendues : déjà exploitée par Renaud Camus dans Buena Vista Park et dans toute son oeuvre, la "bathmologie", science à demi sérieuse des degrés, des niveaux de langage et de comportement, devient ici un véritable instrument d'investigation. Mais les figures qu'elle révèle sont soumises à variations par les voyages, ceux d'une écriture baladeuse, qui ne tient pas en place, et ceux d'un écrivain promeneur, de l'Espagne à l'Italie, de la Yougoslavie à la Grèce, du métro parisien à un vallon perdu de Naxos. Le tout s'ordonnant autour d'une conviction discrète mais obstinée : la nécessité "politique" d'une nouvelle urbanité.

02/1985

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Littérature française

Délivrance

Charles, Alsacien de naissance, est issu d'une union entre l'Alsace et le Lot et Garonne. Sa jeunesse va être bousculée entre trois visions plus ou moins réalistes du mot patrie. La première celle de son père, ce Tonneinquais, ancien combattant attaché à sa France, un héros de la Résistance. La seconde celle de sa mère strasbourgeoise garante d'une Alsace traditionnelle. La troisième celle sa tante mariée à un Allemand de Cologne et membre du parti nazi. Son regard d'enfant découvrit cette France profonde, celle des champs de tabac, de la valeur de la terre, mais aussi les fractures au sein de la famille. De cette période où la haine de l'autre se bâtissait, il en fut le témoin, mais également l'acteur. De la photo loisir, il fit son métier. Après plus d'un an comme réfugié, de 1939 à 1940, il retrouva l'Alsace sous la croix gammée. Son père conserva son emploi grâce à son beau-frère. En 1941, Charles devient membre du bataillon de réserve de police de Cologne. Durant toute la guerre il sera photographe auprès des armées. Il intégra l'Einstzatgrouppen B, se transformant en exécuteur mêlant l'image aux tueries. En découvrant l'horreur des ghettos, la haine du juif, il se fit reporter tout en conservant son statut de soldat. En 1943, le voilà Waffen SS, blessé il servit différentes institutions liées à la politique raciale. En 1944 il connut l'enfer des camps et les exécutions suite à l'attentat du 20 juillet de cette même année. Les bombardements furent son quotidien. En 1945, avec la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, il fit le choix de la fuite. La croix aidant le diable dans sa déroute, il rejoignit l'Espagne. Il ne cherchait pas le pardon encore moins l'oubli, mais simplement la délivrance.

12/2021

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Romans de terroir

La Ferme du vieux château

Dans cette jolie bourgade tranquille, l'irruption d'un homme jeune, citadin, pressé et mystérieux, fait sensation. Il s'appelle Jean Laforest. Que vient-il faire, frimant dans sa voiture de luxe, alors que depuis des années aucun Laforest n'est apparu à Mazereix ? De cela chacun se félicite : trop de mauvais souvenirs s'attachent à ce nom ! Jean, récent héritier des maisons familiales, a voulu connaître le village natal de ses parents où dort un secret qu'il soupçonne depuis son enfance. L'hostilité à laquelle il se heurte le déconcerte malgré tout : qu'a bien pu faire le grand-père Eugène, le héros vénéré, pour susciter une vindicte si tenace ? Qu'importe ! Séduit par les constructions ancestrales, Jean décide d'entreprendre leur réhabilitation. Mais, pris par sa profession, il doit engager Isabelle Colin qui oeuvrera comme chef de chantier pour un patron globe-trotter. Durant ses longues absences, elle sera ses yeux, sa voix, et bientôt, une tendre entente les rapprochera. Bouleversant le village auquel ils assureront un nouvel essor, les travaux progressent et réservent d'étranges surprises. Aiguillonné par le climat de haine qu'il ressent violemment, Jean s'attache à découvrir le secret de Mazereix et à lever le voile du pesant mystère des Laforest. Certaines révélations s'avéreront destructrices. Doté d'une volonté de fer, nourri par l'amour d'Isabelle et encouragé par des amitiés fidèles, Jean parviendra-t-il à réconcilier le passé et le présent, et à réparer le mal commis trente ans avant sa naissance ? Tout en redonnant vie au bourg, il semble y parvenir. Mais les fantômes du passé se réveilleront. Car les rancoeurs sont durables, parfois même obsessionnelles, et étrangères à toute notion de prescription ou de pardon...

01/2012

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Romance sexy

Girl Boss

Le plus dur quand on dirige une multinationale ? Manager son ex. Quand Mia a accepté le poste de directrice de la O'Leary Corporation, elle était loin d'imaginer devoir bosser avec son ex. En plus d'être un homme extrêmement sexy, son ancien petit ami est surtout têtu et persévérant. Pour lui, leur rupture - que Mia n'a jamais vraiment expliquée - n'est pas acceptable, et il est prêt à tout pour la reconquérir : regards appuyés en réunion, effleurements à peine perceptibles dans les couloirs, baisers volés en soirée... Cela doit cesser ! Mia se l'est promis : le boulot passe avant l'amour. Peu importe à quel point ce dernier est tentant. Mais lorsque les choses dérapent à l'occasion d'un voyage professionnel à Las Vegas et qu'elle se réveille dans le lit de Max, une bague au doigt, Mia pressent que sa résolution va être difficile à tenir... A propos de l'autrice Rêveuse dans l'âme et passionnée de littérature, Eugénie Dielens imagine des histoires depuis l'adolescence. Si elle a commencé à livrer ses premiers textes sur Wattpad, elle est aujourd'hui une autrice reconnue du monde de l'édition. Girl Boss est sa première parution dans la Collection &H. Avis des lecteurs " Girl Boss, une romance ex-to-lovers aussi douce, rafraîchissante que torride. Un cocktail d'émotions, autant de bonne humeur que de peine que l'autrice nous offre. " les_etoiles_des_bibliotheques " Une romance remplie de tendresse, de doute, de pardon et de bonheur. Je le recommande sans hésiter " paulina_bookaddict " J'ai vraiment adoré découvrir la plume de Eugénie à travers ce roman, je l'ai lu d'une traite tellement que c'était addictif. " parchemin_des_lecteurs

04/2024

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Histoire internationale

Le maître des aveux

Phnom Penh, mars 2009. Kaing Guek Eav, plus connu sous le nom de Douch, responsable de la torture et de la mort de plus de 12 000 victimes à la prison de Tuol Sleng (S-21), est seul derrière une vitre insonorisée : seul face à la justice internationale, seul face aux familles de ses victimes, seul peut-être plus que tout face à lui-même, à l’étendue d’un crime impossible à sonder, impossible à pardonner. Le maître des aveux est une saisissante évocation de son destin, mais aussi de l’étonnante « comédie humaine », tour à tour bouleversante et déroutante, qui s’est déroulée autour de son procès. Thierry Cruvellier est le seul journaliste français qui a assisté à la totalité de ce procès, du premier au dernier jour, qui a vu un événement remarquable et peu noté : pour la première fois devant un de ces tribunaux, un accusé qui reconnaissait sa responsabilité personnelle dans des crimes innommables, plaidait coupable et demandait pardon aux victimes, était à la barre pendant six mois à essayer d’expliquer et de s’expliquer. Ce procès allait-il se dérouler à contre-courant des attentes et apporter enfin, pour la première fois, apaisement aux victimes ? Allait-il dessiner la figure d’un bourreau « différent » ? Allait-il jouer ce rôle toujours attendu et jamais réalisé de « procès pour l’histoire » ? C’est la tragédie particulière, jusqu’à son coup de théâtre final, du procès du génocide khmer rouge qu’il n’en ait, en fait, rien été, et que le bouleversement des rituels attendus ait provoqué des moments d’une intensité exceptionnelle, des scènes d’une émotion considérable, des joutes médiocres et magnifiques – et au final une amertume profonde chez tous les acteurs de cette pièce. Il fallait pour écrire ce livre un ensemble de qualités presque impossible : une connaissance, une expérience, une discrétion, mais surtout, tout simplement un talent doublé d’une humanité profonde.

09/2011

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Critique littéraire

LETHE. Art et critique de l'oubli

Nul n'est à l'abri de l'oubli. Mais quelles sont ses incidences sur notre vie, sur nos sentiments, sur nos connaissances ? Jusqu'où les exigences de la morale et du droit nous permettent-elles d'oublier ? Dans notre société d'information où la mémoire électronique soutient et menace à la fois la mémoire humaine, où le rêve d'un savoir universel est en train de tourner au cauchemar, la sagesse ne consiste-t-elle pas précisément à savoir abandonner ce qui est superflu ? Les Grecs se représentaient l'oubli sous la forme d'un fleuve, le Léthé, qui était aussi une divinité puissante. C'est eux qui inventèrent un " art de l'oubli " tout en élaborant un art de la mémoire. Depuis Homère, le thème de l'oubli a nourri la culture de l'Occident, inspirant poètes, romanciers, philosophes. A travers leurs écrits se dessinent, plus ou moins explicitement, différentes conceptions de l'oubli : source de péché pour saint Augustin qui se reprochait son criminel " oubli de Dieu ", règle d'hygiène mentale pour Rabelais comme pour Montaigne, règle de vie amoureuse selon Casanova, condition de l'intelligence pour les hommes des Lumières... " Laissons le passé être passé ", implore le Faust de Goethe, tandis que Nietzsche s'écrie " bienheureux les oublieux ". Et les psychanalystes se sont à leur tour intéressés aux " dispositions secrètes de celui qui oublie ". Toute théorie de l'oubli implique sa critique. Car l'oubli, à côté de sa dimension privée, comporte une dimension publique et politique. L'amnistie et l'oubli miséricordieux que les chrétiens associent au pardon peuvent apporter la paix. Mais l'homme doit se battre contre le danger d'amnésie des génocides, et en premier lieu celui de l'Holocauste. Nos ordinateurs comportent une touche " efface ". Mais que faut-il " effacer " ? Ce livre, qui parcourt les méandres du Léthé à travers les siècles, nous propose une profonde réflexion à ce sujet.

09/1999

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Thérèse de Lisieux

Eloge d'une guerrière. Thérèse de Lisieux

Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Eglise et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même. Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est " une glorieuse guerre " . En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.

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Théâtre

Les grandes personnes

Deux couples : Eva et Rudy, Isabelle et Georges. Ils sont amis. Eva et Rudy sont riches et malheureux : leurs deux enfants, un garçon et une fille, ont disparu pendant des années, et voilà qu'ils reviennent. La fille ne leur a donné aucune nouvelle, elle a erré dans un no man's land anonyme, elle revient efflanquée, pleine de remords, peut-être est-elle morte. Le fils a quitté Eva et Rudy parce qu'ils n'étaient pas vraiment ses parents : ils l'avaient recueilli dans un orphelinat. Or il loge dans sa poitrine les voix de ses vrais parents, qui ne cessent de le harceler et de l'inciter à tuer ses parents adoptifs, raison pour laquelle il est parti. Isabelle et Georges, eux, n'ont qu'un fils, dont ils sont très fiers, et qui les aime au point de venir les voir chaque soir. Mais ce maître d'école porte un lourd secret : il a violé plusieurs de ses élèves. Le maître tente d'avouer ses crimes à ses parents, mais ils ne l'entendent pas. Lors d'une réunion de parents d'élèves, la mère d'un garçon vient leur annoncer que son fils a été victime du maître, mais là encore personne ne veut entendre la vérité. La mère essaiera de forcer le maître à demander pardon à sa victime, mais il s'évanouira dans l'air avant de l'avoir fait. Et l'on apprendra que si la fille d'Eva s'est livrée à l'errance, c'est parce qu'elle avait deviné que son père n'était pas Rudy, mais Georges... Chacun traîne son secret, et quand il parvient à l'avouer personne ne veut l'entendre. La pièce, d'une grande force, a quelque chose d'implacable et de féroce, malgré la douceur accablée des propos, et la fin suspendue nous laisse avec des regrets qu'on ne sait pas nommer. On retrouve ici l'univers familier de Marie NDiaye, ses ambiances inquiétantes et tourmentées, son humour grinçant par petites touches inattendues.

02/2011

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Musées français

Musée des arts décoratifs Palais Rohan

La nouvelle collection de guides souvenirs des Musées de Strasbourg à destination du grand public. Imaginés par Loran Stosskopf, directeur artistique de Télérama et designer des City-guides Phaidon, ils offrent en une centaine de pages le best-off des collections strasbourgeoises complété par des parcours thématiques et des anecdotes sur l'histoire des oeuvres. Le Palais épiscopal de Strasbourg, une des plus belles réalisations architecturales du XVIIIe siècle français, tant par l'élévation noble et classique de ses façades que par ses somptueux décors intérieurs, est l'aboutissement de la rencontre de deux personnalités exceptionnelles : le cardinal Armand-Gaston de Rohan-Soubise, prince-évêque de Strasbourg et brillant homme de cour d'une part, en tant que commanditaire : Robert de Cotte, Premier architecte du roi, d'autre part, en tant que maître d'oeuvre. Au sommet de la gloire lorsqu'il donne les plans du palais strasbourgeois, Robert de Cotte répond aux voeux du prince en créant une oeuvre magistrale unissant la dimension ecclésiastique, politique et mondaine de la fonction de prince-évêque, dans le sens où l'entendait le XVIIIe siècle, en un même édifice à la gloire de la Maison de Rohan. Au lendemain de la Révolution, le Palais devient résidence impériale et royale pour entrer, après 1870, dans une ère nouvelle, celle des musées. Outre la visite des appartements (salles de réception, bibliothèque et chambres privées), le public peut y découvrir aujourd'hui de splendides collections d'art décoratif témoignant de l'âge d'or de l'artisanat strasbourgeois (de 1681 au milieu du XIXe siècle) : céramique Hannong de renommée internationale, mobilier, horlogerie, ferronnerie et orfèvrerie. Le lecteur trouvera dans ce guide un souvenir de sa visite des appartements, un best-off commenté des collections d'arts décoratifs, ainsi qu'un certain nombre d'entrées thématiques qui lui permettront de mieux se représenter la vie dans le Palais au XVIIIe et XIXe siècles.

02/2021

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Récits de voyage

Un petit bout de chemin ensemble

Ce livre relate la première expérience de deux couples de marcheurs, deux soeurs et leurs conjoints, sur les chemins de Compostelle. Il témoigne avec réalisme et authenticité de leur vécu durant les dix étapes qui ont jalonné leur périple de cent soixante-dix kilomètres qui les a menés de Aire sur Adour à Saint Jean Pied de Port. Au fil des pages, les anecdotes se succèdent, les paysages se révèlent et de très belles rencontres viennent enrichir des journées bien remplies. Sur le chemin, l'esprit d'entraide et de solidarité est omniprésent. Tout est mis en oeuvre pour accompagner au mieux les pèlerins. Que ce soit le travail des hospitaliers ou l'engagement des municipalités et l'accueil de leurs administrés, tous à leur manière se mettent au service des pèlerins et des randonneurs qui arpentent, sac à dos, le chemin qui traverse leur territoire. Peu importe les raisons qui habitent ces femmes et ces hommes, leur conviction religieuse, la recherche du pardon, l'espoir d'obtenir la guérison pour eux ou l'un de leur proche ou encore plus simplement leur amour pour la randonnée, tous sont animés du même esprit de partage et se côtoient dans le respect de l'autre. Une chose est certaine, entreprendre tout ou partie des chemins de Compostelle entraîne, tôt ou tard, pour celui ou celle qui s'y engage à s'offrir un face à face avec lui-même, c'est pour lui l'occasion de se livrer à une sorte d'examen de conscience nécessaire pour accéder au calme, à la sérénité et l'apaisement lorsque l'aventure s'achève. Le meilleur prolongement que l'on puisse souhaiter à ce récit, serait qu'à l'instar de nos quatre compères, il vous donne l'envie de venir ou revenir partager des moments inoubliables sur les chemins de Compostelle tout en faisant votre cette devise : Le chemin n'est pas le but, le but est le chemin

03/2022

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Exégèse

La bible au-delà de la religion

Vous n'avez jamais lu la Bible ou juste des bribes ? En s'appuyant sur la lecture de philosophes, sociologues, psychanalystes, exégètes, théologiens, Dominique MICHEL déroule le fil de l'histoire d'un peuple, qui à de multiples reprises reçoit une parole qu'il perçoit venant de Dieu. Mais qui est ce Dieu ? Pourquoi parle-t-il ? L'auteur nous fait vivre de l'intérieur le cheminement des grands personnages bibliques depuis Abraham jusqu'à Jésus, en passant par Moïse, David et les Prophètes. Il nous les rend plus familiers à travers leur questionnement et leurs failles. En accompagnant les textes bibliques de développements sur des thèmes tels que la fécondité, le sacrifice, le pardon, et en les replaçant dans leur contexte historique et religieux, il leur redonne vie et met en perspective des connaissances qui sont pour la plupart d'entre nous assez lacunaires. Et l'on découvre peu à peu la nécessité d'une parole biblique qui aujourd'hui s'adresse à tous et à chacun, au-delà de toute appartenance confessionnelle. La Bible, par ses appels récurrents à nous libérer d'une vision aliénante du sacré nous incite à rechercher les sources vives du vivre ensemble et nous conforte dans une quête de fraternité universelle. Elle éclaire les défis auxquels se trouvent confrontées nos sociétés laïques démocratiques nées d'un légitime anticléricalisme : comment à la fois surmonter les puissantes tentatives de repli identitaire des religions et en même temps maitriser les risques de dissolution du lien social porté jusque-là par elles ? "La Bible n'est pas une parole sur Dieu, elle est parole de Dieu à l'homme pour l'homme. Elle est d'abord anthropologique avant d'être théologique. Elle tend à faire advenir des sujets livres et responsables" écrit l'auteur. Ce premier volume porte sur les premiers effets de la Parole : la Création et la naissance d'un peuple. Il recouvre les cinq premiers livres de la Bible, appelés Torah ou Pentateuque.

12/2021

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Beaux arts

Saint Bruno Père des Chartreux. 1514/2014 Cinquième centenaire de sa canonisation

Catalogue d'exposition (Musée de la Grande Chartreuse) "L'objet de la présente exposition est simple : il ne s'agit pas d'apporter quelque nouveauté que ce soit d'ordre historique sur Bruno. Il ne s'agit pas non plus d'une présentation érudite de l'iconographie qui le concerne. Nous voulons seulement tenter, par le biais du visuel, de vous permettre l'approche d'un mystère qui nous est cher et que nous voudrions partager : celui de l'âme de notre Père saint Bruno, cet "homme au coeur profond" (Quigues 1er) qui, "brûlant d'amour divin" , parvenu à sa pleine maturité, décida "d'abandonner les ombres fugitives de ce monde pour atteindre les biens éternels" (lettre à son ami Raoul). Aujourd'hui, de nombreux laïcs engagés dans l'action, en plein monde, trouvent eux aussi, à l'école de Bruno, une source d'inspiration, une source de vie, de joie spirituelle et de fécondité cachée. Les oeuvres présentées dans cette exposition commémorative ont des origines diverses. La plupart sont conservées au monastère de la Grande Chartreuse, où elles sont arrivées par les aléas de l'histoire, pardon, ou, plus rarement, par commande. D'autres ont été très aimablement mises à notre disposition par des musées ou collections privées. Certaines ont été également prêtées par d'autres chartreuses ou monastères. D'autres enfin ont été spécialement produites pour cet événement, par des artistes attachés à la chartreuse et qui comprennent bien notre vocation. Dans le parcours de cette exposition, c'est un itinéraire, comme un pèlerinage intérieur qui vous est proposé. Il s'agit de passer du visible à l'invisible, de la perception d'images artistiques à l'écoute intérieure de l'écho intime que l'évocation de la figure de Bruno éveillera en votre coeur. A chacun d'être à l'écoute... Saint Bruno aurait-il quelque chose à me dire, à moi aussi ? "

06/2014

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Religion

Cette force de vivre

Une enfance et une adolescence extrêmement difficiles : souvent malade, très isolée affectivement, sans cesse sur le qui-vive, élevée dans la haine, seule fille au milieu d'une poignée de garçons planqués dans une cave ! Une existence comme une barque à la dérive ne sachant s'il serait un jour possible d'accoster et où... Une profonde et intrépide quête de sens qui l'entraîne vers la philosophie et vers de longues études en sciences de la nature. Un travail psychologique sur soi qui ne l'empêche pas pourtant de rêver d'une normalité lui apparaissant encore comme inaccessible. Un mariage et des enfants face auxquels elle a énormément de mal à se situer. Une grande fatigue, proche de la dépression... Et puis... ce jour-là, quelque chose bascule : un relèvement inespéré, lui donnant enfin droit d'exister et d'avoir une place véritable dans l'humanité ; un appel extrêmement fort auquel il faut répondre ; une manifestation de Dieu qui dépasse les limites de la vie personnelle ; un mouvement, une " poussée " vers les autres pour témoigner de l'immense chance de vivre du don de la foi ; un cheminement, parfois difficile, pour apprendre à vivre, pour trouver sa place de mère, pour comprendre la notion du pardon par rapport aux événements passés, pour entrer en relation avec d'autres croyants ; la découverte d'une véritable vocation dans le travail social. C'est le récit de ce relèvement qui est ici donné, comme les trois jours saints d'une existence. Cette expérience originale de résilience est le fait d'une enfant de la seconde moitié du XXe siècle, non élevée dans la foi chrétienne, d'une femme, laïque, mariée, mère de quatre enfants, devenue psychologue clinicienne. Le livre évoque aussi ce paradoxe douloureux, souvent vécu, entre la grâce et la joie de la conversion et les difficultés liées à l'insertion dans l'Église. Une écriture alerte, directe, très contemporaine. Un témoignage passionnant, bouleversant, qui donne à penser sur l'humanité et sur la foi.

11/2004

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Poésie

Les fatrasies d'Eris

Pas de romantisme, pas d'illusions mais le déchirement d'un couple face à l'épreuve du temps. Ainsi peuvent être lues les psalmodies passant tour à tour de l'amour fasciné par l'attrait du corps " ton corps est un poème réincarné puzzle des mots de toutes tes beautés " à la solitude face au silence de la rupture ainsi qu'à la nouvelle identité de la femme moderne " qui asperge l'Homme de Querelles ". Le quotidien est au rendez-vous et le couple se dispute dans des haines fréquentes. Leur relation semble sans issue " ta tendresse mon impasse est devenue ", ils se déchirent " dans des combats sans avenir ", l'ambivalence rend leurs rapports complexes " j'aime en toi tout ce que je déteste ". Il n'est pas question de pardon. La mélancolie cède la place à la solitude, le combat à la lassitude puis la souffrance se fait révolte " je ne peux pas mourir dans l'absence de ton corps ". Le voile est levé sur l'histoire du couple: " Le seul meurtre en notre histoire c'est celui de mon ombre que tu n'as jamais aimée ". Changement de décor, pas de place au rêve, le narrateur déchire le rideau! Il projette au grand jour: " une Jeune Fille sans amant fit l'amour avec sa virginité dans le cristal d'une rivière océanique... " et le Fils-Poète naquit " couvert d'euglènes, fripé de rimes, les beaux yeux parfumés d'algies ". Par quelle magie parviendra-t-il à retrouver les origines d'une humanité? La Jeune Femme délivre la Jeune Fille de la Mort et redonne à l'âme toute sa dimension poétique. Mais " l'amour est un puzzle que l'on ne peut finir " et l'apparition féminine s'évanouit, immortalisée dans la mémoire de l'auteur. Mandin nous offre avec talent cette aventure poétique, bouleversante, dérangeante, où la vie et la mort se côtoient; une odyssée dans la mémoire du Couple.

06/2014

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Religion

L'arme fatale contre la sorcellerie... Les attaques occultes et ésotériques. Volume 4, Série : Amour - Prière - Combat spirituel

Dans l'Eglise, l'Esprit-Saint continue de faire des laïcs ses partenaires dans la bataille contre les oeuvres de Satan précisément contre la sorcellerie. Le berger Jean de Dieu MEBIAME fait partie de ceux-là qui ont reçu le charisme de délivrance. Ce livre comme il le précise est son témoignage personnel, le partage de son expérience vécue. Beaucoup trouveront ici de puissantes lumières et de grands remèdes spirituels qui ébranleront les montagnes de leurs maux....Il faut conduire la victime au pardon, à la confiance, en un mot à l'amour, cette arme fatale par excellence pour vaincre les attaques. " Vous devez vaincre par l'amour "... " Vous devez vaincre la haine par l'Amour "... " Tout est dit... " (Père Menas, exorciste) " Je suis dans le ministère de Délivrance depuis au moins douze ans après mon ordination. Mais la lecture de ce livre m'ouvre des perspectives de précision très enrichissantes. Ce livre parle de choses dont personne ne veut parler à haute voix, à cause d'une certaine prudence coupable qui laisse véritablement certaines personnes en danger grave. Ce livre est une oeuvre de miséricorde... un instrument efficace... Je pense que les démarches spirituelles qui sont proposées en vue de la délivrance sont d'excellentes démarches ; je crois que moi-même je vais les utiliser dans les séances d'exorcisme dans les cas où je ne fais pas usage du rituel de l'exorcisme. La rigueur des argumentations qui s'y trouvent peut lui donner un grand auditoire partout et une éloquence indiscutable en occident comme en Afrique à cause de son ouverture à l'universel. Voici un instrument puissant que Dieu met dans nos mains. Puissions-nous nous en servir pour nous-mêmes et pour soulager la souffrance de nos frères et soeurs en humanité attaqués par les forces des ténèbres. Merci à Jean de Dieu. " (Père Aubin Aguessy, exorciste)

10/2020