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Littérature française

La cour des cadres

Mais quelle est donc cette SOCIÉTÉ MONDIALE DES SERVICES PUBLICS qui semble si influente de Danos à Tripoli, du parvis de l'Hôtel de Ville de Paris aux contreforts des Alpes ? Quelle est donc cette MONDIALE dont les concurrents portent, eux aussi, des noms étranges, LYONNAISE et GÉNÉRALE... ? Ce roman est une première. Il décrit dans leur intimité, dans leur nudité parfois, les grands groupes de services, souvent au cœur de l'actualité, très souvent décriés, toujours épiés, jamais percés à jour. Un jour cruel pourtant, celui que décrit Jean-Jacques Prompsy : le ballet des présidents et des directeurs, des chefs et des sous-chefs, des secrétaires et des conseillers, des maires et des adjoints, des ministres et des ministrables. On l'aura compris, derrière les personnages de La cour des cadres derrière Jean-Pierre Seules, le président, ou François Pierron, le héros, s'anime une comédie humaine qui puise dans la réalité... jusque dans les prétoires où l'auteur revit, drapés dans la fiction, ses propres déboires qui, en leur temps, ont défrayé la chronique et effrayé quelques puissants.

01/2000

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Philosophie

Michel Henry la passion de naître. Méditations phénoménologiques sur la naissance

Cet ouvrage traite de la question de la naissance telle qu'elle est analysée par Michel Henry (1922-2002), un maître de l'école phénoménologique française. Comprise au sein d'une phénoménologie radicale de la vie, la naissance révèle la vie dans la mesure où elle est révélée à elle-même dans la vie, puisqu'elle est l'effectuation incessante de la venue de la vie en elle-même et en toutes choses. Etant le phénomène des phénomènes, la naissance donne sens à tous les phénomènes-limite de l'existence. C'est elle qui supporte dans sa vérité propre le sens de la mort, de l'événement, de la temporalité, de la subjectivité, de la communauté, de la chair vivante et de tous les phénomènes " généreux " qui magnifient la vie. La naissance est la révélation d'une passion qui souffre le sens et le laisse venir en nous dans sa nudité première. Méditer la naissance, c'est méditer la vie dans sa richesse infinie, sa révélation ultime et son miracle éternel.

01/2010

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Théâtre

Théâtre : Yvonne, princesse de Bourgogne ; Le mariage ; L'histoire ; Opérette.

A la fois fasciné et rebuté par la forme théâtrale qu'il qualifiait de "perfide, répugnante, incommode, rigide et désuète", Witold Gombrowicz a pourtant écrit trois pièces de théâtre, à des dates charnières de sa vie : Varsovie, 1938 : Yvonne, princesse de Bourgogne, sa première oeuvre écrite après les récits des Mémoires du temps de l'immaturité, parodie shakespearienne qui contient déjà sa hantise de l'"anarchie illimitée de la forme". Buenos Aires, 1948 : Le mariage, sa Missa solemnis de l'église interhumaine, texte fondateur de son retour à la littérature après la guerre. Vence, 1966 : Opérette, sa dernière oeuvre, aboutissement stylisé de ses thèmes majeurs de la forme et de l'immaturité. "Salut, Jeunesse à jamais nue ! Nudité jeune à jamais, salut ! " Gombrowicz avait écrit deux versions inachevées d'Opérette : Opérette 1950-1951 et L'histoire (Opérette) 1958-1960. Enfin, son dernier projet littéraire, au moment de sa mort en juillet 1969, était une pièce de théâtre avec un seul personnage confronté à la douleur d'une mouche.

02/2001

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Psychologie, psychanalyse

Violences invisibles. Reconnaître les situations de maltraitance envers les personnes âgées

Aucun dispositif de prévention de la maltraitance envers les personnes âgées ne remplacera l'expérience et l'expertise. Savoir lire au-delà des apparences et suspecter devant certains faits qu'il s'agit d'une maltraitance est un impératif pour les médecins, les psychologues, les juges et les travailleurs sociaux, et finalement chacun d'entre nous. Ces récits sont de véritables cas d'une clinique du quotidien à domicile ou en institution. En les publiant, leur auteur vise autant à révéler et dénoncer qu'à former et prévenir. Les situations que vivent les personnes âgées sont toujours plus complexes qu'on ne l'imagine. Si l'ouvrage cependant s'achève sur les récits émouvants de " vieillesses rédemptrices ", il reste ce dont nous avertit d'emblée l'auteur : " Certaines de ces observations sont livrées au lecteur dans la nudité de leur cruauté. C'est pour mieux rendre compte de leur caractère odieux. Car nous sommes ici plongés dans la dissimulation des intentions et des actes ; voire même dans leur caricature, qui rend un meurtre humanitaire ou une maltraitance salvatrice. "

02/2007

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Littérature française

Deux, nous ne sommes qu'un

"Yuèliàng ouvrit la porte. Mais il s'immobilisa lorsqu'il vit sur la couche, un corps alangui. L'étoffe disparue ne lui enlevait rien de sa superbe... Sa nudité sculptée par ses muscles ciselés jouant du clair-obscur semblait s'ériger en oeuvre d'art... " . Dans l'espace intemporel d'un temple, la fascination de deux moines-guerriers - un disciple et son maître - fleurit et s'épanouit sous l'accueil sans retenue de leur altérité. Le voyage les introduit au coeur de la culture chinoise et de ses nombreuses traditions ancestrales, au sein de somptueux paysages. Deux, nous ne sommes qu'un est le récit raffiné et poétique d'un amour sublimé, harmonieusement illustré par l'auteur de photographies, de dessins à la mine de plomb et crayons à mine ou encore de gravure sur verre. Edwige Boudet est professeur d'Art et formatrice en photographie argentique. Elle a suivi un cursus à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et nous livre ici son premier ouvrage, intense et touchant.

11/2019

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Littérature française

Le peuple des seuils. Un village français

Toute âme y était déshabillée jusqu'à sa totale nudité, jusqu'à sa complète transparence. Nulle escapade ni refuge n'étaient possibles. Tout un chacun était logé à la même enseigne, livré à l'appétit des yeux, sans protection ni exception dans une parfaite maîtrise de l'art noble du commérage. Dans ce roman, le lecteur, du coin de l'oeil et par mimétisme, devient observateur de l'étonnante réalité d'un petit hameau français de la Flandre. A l'inverse du reste du territoire national où l'on pouvait jouir ou mourir de la solitude la plus totale, les habitants de ce hameau déploient des stratagèmes insoupçonnés pour offrir, bon gré mal gré, à chacun un lien de cohésion du plus solide par une forte culture de la régurgitation verbale et de douces rumeurs. Les deux Guerres mondiales ont apporté dans leurs vagues d'horreurs quelques tendances funestes qui restent, cent ans après, bien ancrées dans les moeurs locales... une certaine France profonde régie par l'extrême luminosité de l'homme en parfaite harmonie avec sa part la plus sombre...

07/2016

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Faits de société

TTT Tandem de témoignages transgenres

T pour transformation, transition, transcendance. T pour tracas, travers, turpitudes. Mais aussi T pour talent, ténacité, tempérament, transparence. Et pour donner du sens à ces mots, ce seront deux de ces nombreux parcours qui seront narrés corrélativement au sein de ce livre, non pas parce que les vies se comparent, mais parce que certaines références sont souvent universelles. Pour cela, Christel et Roxanne nous livrent avec tantôt le miel tantôt l'acide, mais toujours avec une sincérité crue, la genèse, la construction et l'actualité de leurs nouvelles vies. Connu comme écrivain, puis fondateur des éditions Atlantes, Christel Seval vient d'annoncer son changement de genre. Sa transition a pris 3 années, qu'elle nous livre ici dans leur nudité terrible, sous la forme d'un journal qui l'a sauvée sans doute d'une sortie de route prématurée. Roxanne Sharks, elle aussi auteure, avec un recul d'une dizaine d'années sur sa transition, offre par son humour caustique quelques analyses sociologiques décapantes. Les deux font la paire !

06/2019

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Décoration

Sapé comme jadis. 60 histoires de vêtements (et de gens importants)

Chaque vêtement a une histoire. 60 portraits drôles et inattendus qui montrent que l'habit n'est jamais neutre. Pourquoi Jules César s'est-il accroché à sa toge ? Catherine de Médicis avait-elle une culotte ? Pourquoi le Che portait-il toujours un béret alors qu'il n'était même pas basque ? Pourquoi Elizabeth II s'habille-t-elle comme un panneau de signalisation ? Pour quelle raison Donald Trump refuse-t-il d'avouer qu'il met des peignoirs ? Yvane Jacob explore la garde-robe de 60 illustres personnages. En même temps qu'elle révèle le sens caché, ou oublié, du vêtement, c'est l'évolution des mentalités et des rapports sociaux qui se dessine. On ne s'habille pas seulement pour se protéger du froid ou pour cacher sa nudité : en se parant, on se révolte, on se distingue, on séduit, on conteste, on interpelle... On s'exprime ! Aux préoccupations intimes et esthétiques se mêlent des considérations économiques, sociales et politiques. Si le bonnet ne fait plus le docteur ni la robe le magistrat, le vêtement reste un langage. Ces 60 portraits tentent de le décoder, dévoilant avec légèreté mais sans frivolité tout ce que revêt l'habit.

10/2019

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Littérature française

Nativités

Deux femmes conversent, une mère et sa fille. Elles se donnent, comme on dit, des nouvelles, une manière de laisser la banalité du quotidien parler à leur place et de préserver la complicité et la tendresse du silence. Mais dans le jeu de ces deux voix naissent des histoires, des histoires de naissance justement. "Nous naissons, écrivait Rousseau, pour ainsi dire en deux fois ; l'une pour exister et l'autre pour vivre". Jean-Jacques oubliait les femmes qui naissent aussi à la vie en donnant l'existence et le prix dont elles paient ce privilège. Loin des nativités onctueuses et glorieuses de l'imagerie, les récits qui se croisent ici, drôles ou cruels, pathétiques ou tendres, tirent l'essentiel de leur force de la capacité à saisir l'ordinaire de l'événement, la nudité vécue de ce bouleversement. On y trouve, un peu, de ce qui se chante ailleurs, l'attente, l'émerveillement, le partage ; mais également et toujours ce qu'on a coutume de taire, l'angoisse, l'humiliation et cette terrible solitude face à ce qui parfois s'appelle naître et parfois aussi mourir.

12/1995

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Littérature française

Cheveux d'ange

Dans Cheveux d'ange, la parole est donnée à l'orphelin, à celui qui se remémore et qui cherche. Porté par sa propre écriture, l'auteur, lui-même chercheur, transforme soudain un récit de souvenirs d'enfance en quête méthodique, archéologique, administrative, des parents biologiques. Voilà une histoire qui plonge ses racines dans l'univers des orphelins nés de la Seconde Guerre mondiale, se tisse dans la campagne bretonne de l'après-guerre, trouve ses épilogues dans celle d'aujourd'hui. Une vie aussi heureuse que cruelle, dont le parcours, les étranges coïncidences, les éternels retours, conduisent d'un monde clos disparu aux réalités sociales béantes et actuelles, montrent la difficulté et la force de l'homme à affronter sa condition. Et que faire de la vérité mise au jour? Espérer l'amour filial, le repos ? Pas si simple. Entre mensonge et vérité, entre vérités brutales et fantasmes, les réalités quotidiennes de l'adoption surgissent ici dans leur nudité première, sous forme de questions autant que de réponses. Un écho profond et émouvant, universel, au débat d'aujourd'hui ; dont chacun pourra sourire ou pleurer.

02/2014

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Beaux arts

Les 100 tableaux qui racontent Degas

Figure incontournable de l'impressionnisme, Degas se distingue des autres artistes du groupe par le choix de motifs plus personnels. Peintre de la modernité et de la vie parisienne, il prend pour sujet de ses oeuvres les champs de courses, le monde du spectacle et de la mode. Mais au-delà de cette vie mondaine, ce sont également les "invisibles" qui l'intéressent : jockeys, modistes, lavandières ou repasseuses... Passionné par le mouvement du corps, il se fait aussi le peintre des danseuses, et, posant un regard nouveau sur la nudité, il choisit de représenter les jeunes femmes dans leur intimité, pendant leur toilette. Il refuse de se plier à l'exercice de la peinture en plein air et préfère dessiner ce qu'il ne voit plus que "dans sa mémoire". Pour appréhender la singularité de son oeuvre et l'accueil qui fut réservé à cet extraordinaire artiste, Pascal Bonafoux s'appuie sur les témoignages de la presse de l'époque, des écrivains tels Emile Zola ou Paul Valéry, et sur les souvenirs de ses confrères peintres. Voici 100 oeuvres fondamentales pour apprécier et comprendre, 100 ans après sa disparition, la grandeur d'un peintre unique, et certainement avant-gardiste.

09/2017

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Philosophie

Pour aujourd'hui : Platon ! Le séminaire 2007-2010

"Ce séminaire est vraiment exceptionnel, aussi bien quantitativement que par sa structure et sa visée. On pourrait le considérer comme un commentaire de ma traduction de La République de Platon proposé en public. J'y tente aussi de donner à mon idée du communisme nouveau, tout comme à la conception que je me fais de la philosophie elle-même, des appuis extrêmement détaillés et, je le crois, souvent originaux. En ce sens, il est une sorte d'introduction simultanée à Platon et à mon oeuvre propre. Tout cela lui donne une étrange allure à la fois joyeuse et cependant chargée d'un contenu essentiel, presque unique dans mes écrits. Comme si ce dialogue, qui fait une voix de deux ou trois voix, parvenait à orchestrer mes thèmes essentiels au lieu de les laisser à leur austère nudité". A. B. Depuis 1966, une part importante de l'enseignement du philosophe Alain Badiou a pris la forme d'un séminaire, lieu de libre parole et laboratoire de pensée. Les éditions Fayard publient l'ensemble de ces Séminaires de 1983 à aujourd'hui, période où la documentation est abondante et continue. Ce volume est le quatorzième de la série.

11/2019

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Littérature française (poches)

Affamée

L'Affamée est la description de l'Amour. Le livre de Violette Leduc nous introduit au sein d'une connaissance : phrase après phrase, pas après pas, comme on marche dans le sable, il avance. Il ne s'arrêtera qu'au coeur de ce monde où le rêve jaillit du vrai, s'y unit, le complète, où tout est vrai. Les transpositions que fait Violette Leduc - ces brusques incursions, dans un domaine qu'il faut appeler mystique - sont frappantes. Ainsi se crée lentement, avec efficacité, un monde qui prend ses racines dans le réel le plus quotidien et s'épanouit en un arbre aux mille ramures. Il y a bien de la cruauté dans ce livre, et la seule cruauté qui puisse mériter le nom de vertu : celle qui retourne une âme contre elle-même et la force à se déchirer. Le style est jeu de hasard. Celui de Violette Leduc, dans ce qu'il a de pressé, de haletant, de pénétrant, est l'habitude naturelle à une âme riche, que ses richesses encombrent, et qui meurt d'une double soif : celle de la nudité et celle de la communion.

10/2013

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Faits de société

Loubna, la dangereuse

Au Maroc, elle dérange. Trop libre. Trop franche. Trop vraie. Trop femme. Loubna Abidar est devenue un symbole, l’incarnation d’une résistance. Jamais elle ne baisse les yeux, jamais elle ne retient ses mots. Elle en a acquis un surnom : «Abidar la dangereuse». Le succès international du film Much Loved (2015), où elle joue le rôle d’une prostituée, lui a valu d’être nominée pour le César de la meilleure actrice. Mais aussi d’être traitée de «pute», menacée de mort et agressée dans son pays. Sa faute ? Avoir osé briser des tabous sur la nudité, la prostitution, la place des femmes dans une société machiste. Au fil de ce livre écrit avec Marion Van Renterghem, grand reporter au Monde, Loubna Abidar raconte son combat. Son enfance dans la pauvreté. La violence et l’hypocrisie des hommes. Le poids des traditions et du mensonge. Sa découverte du cinéma, qui l’a à la fois sauvée et piégée. De la médina de Marrakech aux marches du Festival de Cannes, c’est un long voyage vers la liberté, un message aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui.

05/2016

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Poésie

Le temps d'un destin

Qu'y a-t-il de plus efficace que la poésie pour se plonger dans nos questions les plus secrètes, dans nos interrogations les plus profondes sur la vie, sur la mort et le temps qui passe ? La poésie transcende nos inconscients et traverse le temps et les doutes. Comme le dit un ami, le poète cherche, à travers les mots, ce que seule l'éternité peut lui apporter. Nous ne possédons rien dans ce monde, le hasard peut tout nous ôter. Seuls restent ces deux instants de nudité et de pureté : la naissance et la mort. Pourtant, la musique et la poésie nous permettent de voir au-delà, au plus profond de nos âmes. Le temps d'un destin parle de vies, d'existences, de douleurs et de paix. Il met en lumière l'idée du destin, de l'enfance à la mort, rythmée par la musicalité de la rime. L'ouvrage que vous tenez dans les mains est une parenthèse pour s'arrêter et contempler, comme au travers d'un miroir sans tain, ce qui est en nous et qui nous échappe.

05/2021

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Littérature étrangère

Le lac de Grunewald

Paul aime Berlin. Pour lui, vivre dans un logement sur cour un peu sinistre à Kreuzberg, c'est toujours mieux que de mourir d'ennui dans sa Westphalie natale. Mais la vie fait régulièrement trébucher Paul, que ce soit dans sa modeste carrière universitaire ou sur la plage nudiste du lac de Grunewald. Lors d'un séjour à Malaga, il rencontre Maria, une jolie Espagnole dont il s'éprend. Malheureusement, Maria est mariée, enceinte même, et quand Paul quitte Malaga pour retourner à Berlin, ses mots d'adieu mal compris ne vont pas lui simplifier les choses. Sous la plume acérée de Treichel, les tribulations d'un anti-héros des temps modernes et son histoire d'amour pleine de chausse-trappes deviennent un plaisir de lecture irrésistible de drôlerie.

05/2014

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Poches Littérature internation

Les Chroniques d'Edimbourg Tome 2 : Edimbourg express

La vie poursuit son cours au 44 Scotland Street. Si Pat Macgregor partage toujours son appartement avec l'insupportable Bruce, les sentiments qu'elle avait pour lui appartiennent bel et bien au passé. Pendant que celui-ci se remet d'une rupture et d'un licenciement en s'admirant devant la glace, la jeune femme, bien décidée à élargir son horizon, accepte une surprenante invitation... à un pique-nique nudiste ! Un étage plus bas, Bertie, six ans et toujours aussi intelligent, tente par tous les moyens de s'affranchir de l'implacable programme établi par sa mère qui, outre le yoga et le saxophone, comprend désormais une thérapie avec le terrifiant Dr Fairbairn. Etonnamment, c'est peut-être en la personne de son père qu'il trouvera un allié de taille.

06/2009

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Littérature française

Manières douces

De l'amour, Profane Lulu connaît les recoins. Du sexe il connaît les joies et les pièges. Il se voudrait Prince du désir toujours recommencé. Mais il sait que le bonheur est à facettes et qu'il faut souvent le retourner pour qu'il saisisse la lumière. Il en donnera donc quinze récits. Qu'il écrive pour Adèle, qu'il soit complice de Norbert et Adeline, qu'il soit Victor Hugo ou Belami, qu'il arpente la ville ou la vigne, il est au jeu de l'amour comme chez lui. Souvent il n'y comprend pas grand'chose, mais son désir de bien aimer est fort. Il se veut élégant et charnel pour lui-même et ses amours, pour autant, le plaisir des autres ne le rebute pas, au contraire, même, Profane le traque comme la plus belle leçon des choses de la vie. Sous les draps, sous le ciel immense, dans les fanfreluches de la dernière mode ou dans la plus grande nudité, des hommes et des femmes se cherchent, se trouvent sous son regard tendre et amusé. Quand il n'est pas lui-même en scène, c'est simplement qu'il a besoin d'un peu de répit.

02/2010

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Religion

Le désert intérieur

Le désert a toujours fasciné les hommes épris d'absolu. Les sables d'Egypte ont eu leurs ermites et le peuple juif est passé par l'épreuve du désert. Le désert géographique symbolise celui du dedans, qui n'est pas un lieu mais un état d'écoute, de vision, de rencontre. Après avoir été le creuset de décantation où l'or a pu se dégager de sa gangue de plomb, le désert appelle l'alliance, l'unité. Mais les revêtements arrachés entraînent parfois avec eux des lambeaux de chair vive, des options, voire des certitudes. Tout est remis en question. Abandonner le monde, c'est se quitter soi-même. S'éloigner de la foule, c'est rompre avec la conscience grégaire où l'on menace de s'endormir. Par la nudité qu'il exige, le désert provoque un éveil qu'il convient de couver dans la solitude. L'habitant du désert se doit d'y consentir. Si, conduit par l'Esprit, il pénètre silencieusement dans son fond, il fait sien le conseil donné par Hésyclius de Jérusalem : "Emerveille-toi, alors tu comprendras ! " Devant la crise qui ébranle métaphysiques, religions et valeurs, le désert intérieur n'est pas un refuge et n'offre aucun abri : il invite aux métamorphoses.

02/1990

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Psychologie, psychanalyse

Création et schizophrénie

La création esthétique dans son architectonie : procédure d'émergence, "d'élan retenu". Jusqu'à la limite où l'absence est en oeuvre : "absence d'oeuvre", pulsation, prise dans une forme tissée de rythme, "gestaltung" d'un espace, d'un site, d'une ligne. Cette simplicité extrême s'interroge sur son propre apparaître, son matériau, son "être" singulier. Corrélation entre sublimation et subliminaire, là où le vide "s'aesthésise", se courbe dans l'invention d'une juste mesure. Cet espace est celui de l'"artiste", rare, qui l'atteint par sa disposition particulière et par son travail incessant, en deçà de toute intentionnalité. Dimension pré-représentative, pré-égoïque. Ce "pré" où se manifeste aussi, par une autre nécessité, la reconstruction vicariante du schizophrène après l'éclatement, la catastrophe existentielle : fonction inchoative, après le déluge. Rassemblement qui fait "oeuvre" impossible de son corps. C'est le même espace, le même site : zone de rencontre d'un effort incessant de recollection et d'une disposition presque passive, d'un don impératif marqué du sceau destinal de l'artiste. Ce cheminement, à travers les pièges de l'aliénation massive — sociale, esthétique, consommatoire —, est peut-être une voie d'approche d'une psychopathologie concrète. Logique poétique d'une sous-jacence qui, par moments, apparaît dans sa nudité.

11/1989

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Littérature française

Déjeuner sur l'herbe

Ce récit surprenant raconte l'histoire de la découverte de la célèbre peinture de Manet, par le biais d'une simple carte postale, par deux adolescents de banlieue. Cette rencontre avec le célèbre tableau suscitera de leur part une réflexion assez naïve sur l'art et leur donnera envie de "jouer aux artistes". Cela, avec l'idée non cachée de s'enrichir de manière démesurée, comme le font certains artistes contemporains dont ils ont eu vent et dont les "oeuvres" laissent très perplexes les deux garçons. Le tableau qui donne le titre à ce récit les stimulera ainsi à "remettre en scène" le fameux déjeuner, ce qui sera fait avec la complicité d'une jeune tante, prête à jouer le jeu. Ceci jusqu'au point de se dénuder pendant le pique-nique que les deux garçons auront organisé. La grande excitation que suscitera cette "performance" chez les deux amis, leur empêchera, pour finir, de mener à bien leur "projet artistique". Ils oublieront en effet de faire ce qu'ils avaient prévu depuis le début, soit de prendre une photo de leur "installation", éblouis -ou plutôt étourdis- par la nudité de la jeune femme... mais le souvenir de leur "déjeuner sur l'herbe" restera gravé pour toujours dans leur mémoire !

05/2019

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Musique, danse

Dans la tête de Richard Wagner. Archéologie d'un génie

Richard Wagner avait une opinion sur tout : de la mode à l'atome, en passant par la tragédie grecque, Schiller ou Darwin. Il vénérait Goethe et admirait Balzac, trouvait les vêtements des Allemandes indécents et vantait la nudité grecque. Shakespeare était à ses yeux le plus grand poète allemand et il se voyait lui-même comme le successeur d'Eschyle. Rarement lus, les dix volumes des Oeuvres en prose où Wagner expose ses opinions demeuraient jusqu'à aujourd'hui un domaine inexploré. Christophe Looten en a extrait les pensées du compositeur pour nous les offrir dans une nouvelle traduction. Les cent dix sujets de cette autobiographie intellectuelle sont enrichis de commentaires, de nombreuses citations du Journal de Cosima, ainsi que de passages de lettres inédites en français. Il nous restitue une image fidèle d'un aspect encore méconnu du compositeur : l'homme de culture, le lecteur, le bibliophile, exemple même de l'artiste génial de la fin du XIXe siècle. Ce voyage dans l'esprit d'un des plus grands génies de la musique nous fait entrer dans le monde de Richard Wagner. Guidés par l'un de ses meilleurs connaisseurs, nous allons à la rencontre d'un homme dont la musique exerce toujours une fascination incomparable.

10/2011

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Poésie

Mémoire de terres

Nous venons des terres aurifères, pétris d'arguments, brûlés de soleil. Nous venons de la grande terre des conquérants assoupis, qui n'ont rien perdu de leur morgue, dans le faste des ruines. Et nous emportons le chant des bardes et les épopées des chefferies qui parcouraient la terre à dos de cheval, couvertes de givre et de lichens, comme bois de rennes à l'automne. Nous venons de la longue nuit du monde, dans la nudité du silence parfaire nos rêves d'infini et de conquête. Terres devant nous, hautes terres magellaniques des découvreurs de caps et d'embruns ! Nous venons à la mer dans l'éblouissement d'une rencontre, le vol d'un pétrel, l'écume d'une vague, le destin amuré à l'horizon. Nous venons avec nos mains d'hommes recevoir le sacre du vent et de l'eau, veilleurs de longue haleine à l'histoire effeuillée. Et nous inventerons les portants qui nous mèneront aux rivages inconnus traversés d'oiseaux et d'énigmes, coureurs de vents, cartographiant les terres inconnues dans le sillon du jour. C'était de grandes méharées et de grands vaisseaux chargés d'hommes et de rêves. Nathalie Nabert est poète, écrivain, professeur, Doyen honoraire de la Faculté des Lettres de l'Institut Catholique de Paris.

07/2022

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Littérature française

L'expérience des fantômes

"Toutes les sociétés gavées se repaissent d'aventures. Et lorsqu'il est question d'un vrai explorateur, par-delà le monde connu, lorsque cet explorateur est allé au-delà des limites humaines, peu importe qu'il ne sache pas écrire parce que la vie parle pour lui, la vie même, élémentaire, forcenée dans son obstination à se prolonger. Franklin devint "l'homme qui mangea ses bottes" et ce nom emporta toute raison, toute lucidité. Il avait offert à ses contemporains ce que seule l'aventure, dans sa nudité, peut dévoiler : une expérience métaphysique". Le 11 juin 1847, dans sa demeure de Londres, lady Jane Franklin rêve de son mari, l'explorateur John Franklin, parti deux ans plus tôt en expédition dans le Grand Nord et dont elle est sans nouvelles. Dès lors, elle n'a plus qu'une idée en tête : le retrouver. Elle va remuer toute l'Angleterre victorienne, convaincre l'Amirauté d'envoyer des expéditions de secours, consulter des voyants, convoquer des fantômes. Epique et surnaturel, tragique et drôle, ce roman inspiré d'une aventure incroyable nous entraîne sur les traces d'un des plus célèbres explorateurs de l'Arctique, pour sonder le pouvoir du monde invisible et les abîmes de l'âme humaine.

05/2023

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Poésie

Les chemins du silence. Poésies "Du silence à l'éveil" & "Il n'y a pas d'hiver

Bien qu'ayant toujours écrit, ce n'est qu'après avoir traversé les épreuves de la maladie que Robert Notenboom a commencé à publier ses poèmes : "Du silence à l'éveil" (2009), "Il n'y a pas d'hiver" (2010), "A l'embaumée des fleurs" (2011) et "Ultima Verba" (2013). Il a exposé l'amour qu'il porte à notre langue dans un cinquième ouvrage intitulé "Langue Française et Poésie" , publié en 2012. Les deux premiers recueils "Du silence à l'éveil" (2009) et "Il n'y a pas d'hiver" (2010) étant épuisés, est venu le temps de les rééditer. Nous avons souhaité y ajouter tout d'abord quelques notes personnelles, puis quelques tanka et haïku, certaines encres et enfin des poèmes inédits. Robert Notenboom a retravaillé certaines de ses poésies, allant toujours plus avant vers le dépouillement, vers cette nudité qui est nôtre en début comme en fin de vie, vers une écriture que le poète Serge Wellens qualifiait de "limpide et lumineuse" . C'est ainsi que nous avons arpenté "Les Chemins du Silence" , tout cela faisant du présent ouvrage un recueil unique qui satisfera tous les amateurs de poésie. Robert Notenboom est né en 1931. Il a longtemps vécu sur l'île de Groix. Il vit actuellement à Douai, dans le Nord.

08/2014

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Littérature française

Réflexe de survie ou le discours de Bamina

La politique comorienne et ses aléas caractérisée par une soif d'avoirs n'a jamais cessé d'évider ceux qui y survivent, les doigts nus accrochés sur les flancs escarpés d'un quotidien tronqué. Ainsi assignée, l'existence s'est révélée d'une nudité faite d'éternels pourquoi et d'incontournables quand-est-ce-que que le temps s'est toujours gardé d'amoindrir. Si ailleurs, la lueur, même anodine, répétée au fil des réveils éconduits, finit par déchirer le voile de la politique, aux îles de la Lune, les Cravates sur Pilotis de l'ex République "Fédarilé" ont toujours su tirer leur épingle du jeu. Elles ont toujours été capable de cloîtrer dans l'ample réduit qu'est la politique des sacoches, l'encore de l'élasticité du changement dans la continuité. A quand donc le réveil des Comores ? A quand le lever du soleil sur la Vache à Trois Pattes ? Avons-nous seulement le droit de rêver qu'un jour la conscience collective prenne le pas sur l'inconscience collective ? Après tout, tant qu'ils ne sont pas réalisés, les rêves restent du domaine du possible. Oui ! Tant que nous rêvons, il y a une chance qu'un jour nous cesserons de croire que hufa ya djama harusi.

01/2014

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Littérature française

L'hirondelle rouge

A présent qu'ils ont franchi le seuil, j'imagine ce vieil homme et cette vieille femme se retrouvant au fond du grand Jardin, délivrés de leur longue fatigue, oublieux de la laideur de leur nudité, gourmands de pêches, de poires et de melons, près de l'arbre à désir, à savoir et à poèmes. Mon père et ma mère veillant sur les fruits profonds de la nuit, avec des rires et des baisers, de toute leur enfance restée vive, ébouriffant la cendre, leur amour à tout jamais ayant le dernier mot. Dans cette Hirondelle rouge, dont le titre fait écho aux toiles oniriques de Joan Miró (L'Hirondelle éblouie par l'éclat de la prunelle rouge), Jean-Michel Maulpoix évoque avec beaucoup de pudeur ses parents disparus. En des tableaux très courts, il dresse d'eux des portraits fragmentaires et intimes. Comment continuer à vivre et à écrire, telles sont les questions que pose le fils et que tente de résoudre le poète. "Qu'opposer d'autre à la nuit que la phrase muette du désir ?" Avec une prose poétique inimitable, Jean-Michel Maulpoix livre un récit qui tient autant du tombeau que de l'autobiographie, où l'écriture, la vie et la mort sont étroitement mêlées.

02/2017

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Histoire internationale

La vie quotidienne au centre de l'Afrique à la fin du XIXe siècle

La vie quotidienne, isolés, au bord de la rivière où rien ne se passe, dans un lieu magnifique, au milieu d'une population hostile ou, au contraire, des jours d'affilés bousculés par l'action, la découverte de régions nouvelles, tel est le lot des explorateurs, civils et militaires, aventuriers ou professionnels, partis à la découverte des régions encore quasi inconnues au centre du continent africain. Et, à chaque jour sa monotonie, son originalité, sa diversité. L'Africain, au fond de la forêt équatoriale, découvre l'homme blanc, ce qui l'effraie, c'est la vapeur, bruit et nuage blanc de son bateau ; le Français est surpris par la nudité des hommes et des femmes, il est conquis par la pirogue, embarcation gracieuse et volontaire, l'anthropophagie le dégoûte. L'esclavage domestique et tribal est ordinaire dans les régions animistes. Dans les sultanats islamisés, la traite arabe, inhumaine, se poursuit. Temps d'adaptation européen et africain, et la vie de tous les jours, la vie quotidienne s'organise, à l'ordinaire, à l'imprévu. Tous présents, explorateurs, militaires, missionnaires, fonctionnaires, commerçants et aventuriers à la rencontre de populations inconnues. L'originalité de la situation se situe dans la rencontre d'hommes appartenant à deux mondes apparemment opposés.

12/2017

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Littérature française

Bien à vous

" ...Car c'est bien de cela qu'il s'agit dans ce qui fonde ce texte à deux voix, servi par l'invisible ballet des messages électroniques. Sans se voir, sans se rencontrer, mais toujours dans la tension des mots via le mystérieux réseau des e-mails, Ghyslaine Leloup et Noël Roch laissent libre cours à la circulation inédite de leurs émotions, de leurs impressions, et ce qui ne pourrait être qu'un jeu ou une complaisante conversation devient au contraire une histoire profonde, tirée du plus loin de soi. Histoire des sources qui fait jaillir le plus juste de l'intime, sans afféterie, sans coquetterie, sans masque. Cette expression, née dans sa plus stricte nudité, va ainsi à l'essentiel : rencontre entre deux êtres épris de Beauté, l'un en dialogue avec la matière picturale, l'autre avec celle des mots et du regard, exerçant déjà tous deux leur art au travers de la toile peinte, de la poésie et de la photographie. Et de cette expérience déjà intime des profondeurs va naître, grâce à la messagerie d'un réseau social, une parole échangée qui redonne force et torrent à l'éternel flux de la vie, à sa puissance créatrice, à son déluge d'énergies... " Extrait de la préface d'Alain Vircondelet

08/2017

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Philosophie

CONSIDERATIONS INACTUELLES. Tomes 3 et 4, Schopenhauer éducateur, Richard Wagner à Bayreuth

" Les hommes sont encore plus paresseux que timorés et ils craignent avant tout les ennuis dont les accableraient une honnêteté et une nudité absolues. Seuls les artistes haïssent cette démarche nonchalante, à pas comptés, dans des manières empruntées et des opinions postiches, et dévoilent le secret, la mauvaise conscience de chacun, le principe que tout homme est le miracle d'une fois ; ils osent nous montrer l'homme tel qu'il est lui-même et tel qu'il est seul dans chaque mouvement de ses muscles, bien plus, qu'il est beau et digne de considération selon la stricte conséquence de son unicité, qu'il est neuf et incroyable comme toutes les œuvres de la nature et nullement ennuyeux. Si le grand penseur méprise les hommes, c'est leur paresse qu'il méprise, car c'est elle qui leur donne l'allure indifférente des marchandises fabriquées en série, indignes de commerce et d'enseignement. L'homme qui ne veut pas appartenir à la masse n'a qu'à cesser d'être indulgent à son propre égard ; qu'il suive sa conscience qui lui crie : "Sois toi-même ! Tu n'es pas tout ce que maintenant tu fais, penses et désires ".

01/1992