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1950

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Critique littéraire

CORRESPONDANCE 1895-1950. Tome 2, 1907-1950

Voici, jusqu'ici entièrement inédite, une des correspondances les plus importantes d'André Gide, tant par le nombre des lettres échangées (près de 600, sur plus d'un demi-siècle) que par la diversité des intérêts qui lièrent l'auteur des Nourritures terrestres, dès 1895, avec André Ruyters, écrivain belge précoce (il a alors dix-neuf ans) et original, qui sera avec lui l'un des six "pères fondateurs" de La Nouvelle Revue Française (dont il fut le gérant jusqu'à la guerre de 1914). Cette correspondance fera sortir de l'ombre où elle était restée la figure, singulière et attachante, d'un des plus proches amis de Gide, dont tous les lecteurs de celui-ci connaissaient le nom, mais en ignorant tout (il est à peine mentionné dans les biographies de l'écrivain) de celui qui fut le dédicataire d'Isabelle. On verra vivre ici une amitié, d'abord tendre et passionnée, puis orageuse et subissant de violentes ruptures, mais perdurant jusqu'à la mort de Gide. Outre son intérêt documentaire et biographique, cet ensemble de lettres, où chacun lit, explique et commente les œuvres de l'autre, est surtout précieux d'un point de vue purement littéraire : sur les Nourritures de Gide, sur Le Mauvais-Riche de Ruyters, sur l'art de la traduction (à propos du Typhon de Conrad traduit par Gide), sur de multiples questions de grammaire et de morale... On découvrira ici nombre de lettres passionnantes, dont la lecture est indispensable pour la connaissance de Gide et de l'histoire littéraire de son temps. L'édition de cette correspondance est due à la collaboration de Claude Martin, auteur de nombreux ouvrages sur Gide (en particulier sur sa correspondance), et d'un des meilleurs connaisseurs de la littérature belge de l'époque, Victor Martin-Schmets, éditeur des Œuvres complètes d'André Ruyters ; Pierre Masson, auteur d'une étude publiée naguère aux PUL (André Gide, voyage et écriture, 1983) s'est joint à eux pour la présentation de ce monument épistolaire.

10/1996

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Critique littéraire

Correspondance. (1920-1950)

La correspondance entre le célèbre écrivain français André Gide et le romaniste allemand et grand érudit Ernst Robert Curtius traite de sujets multiples et passionnants : littérature et écriture, rapports conflictuels entre leurs deux pays, débat politico-culturel, traduction, critique littéraire, etc.

12/2019

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Sciences historiques

Rennes : 1900-1950

A l'aube du XXe siècle, Rennes est à la fois le chef-lieu de l'Ille-et-Vilaine et la plus importante commune rurale du département. Elle a la réputation d'être froide, un tantinet austère, aux horizons limités.Rennes paiera un lourd tribut à la seconde guerre mondiale : le quart des habitations détruites, le tiers en mauvais état, 25000 sinistrés… La ville panse ses plaies, se relève de ses ruines, tout en définissant les bases d'un développement urbain maîtrisé et harmonieux. Alain-François Lesacher, attaché à sa ville natale à laquelle il est resté fidèle, nous propose une passionnante rétrospective d'une époque proche qui nous paraît déjà si lointaine. Une sélection de plus de 200 cartes postales, photographies et documents, dont certains inédits, nous permet de mesurer l'évolution de la capitale de la Bretagne depuis la Belle Epoque jusqu'aux Trente Glorieuses.

08/2014

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Sciences historiques

Bordeaux années 1950

Bordeaux dans les années 1950, semble une ville tout droit sortie des romans de Mauriac, fermée, secrète, repliée sur son passé. Certes, le poids de la guerre est là. Mais Bordeaux est loin d'avoir été, comme Lyon, capitale de la Résistance. Elle ne fut pas une ville rasée par les bombardements alliés comme Royan, Saint-Malo, ou Le Havre. Elle garde un amour inavoué à son maire déchu, Adrien Marquet, frappé d'indignité nationale, mais tant aimé des Bordelais. Se souvenant de sa fortune du XIXe siècle, elle croit son port éternel. Elle s'est donnée une nouvelle virginité avec un jeune général qu'elle regarde avec méfiance. Ville de l'Ouest tournée vers les terres, à cheval sur un fleuve auquel elle tourne le dos, capitale sans arrière-pays, qu'elle est mystérieuse, belle et attachante, cette ville des secrets, arrimée à son passé, hésitante devant l'avenir, fermée sur les lourds mystères cachés derrière ses murs noirs. Et pourtant, dans ces années 1950 où Bordeaux a du mal à sortir de la guerre, les mutations se préparent, les énergies bouillonnent, la création mûrit, la vie surgit. Alors que les derniers paquebots de ligne tracent leurs sillages, que le procès de Marie Besnard a des parfums de Thérèse Desqueyroux, qu'amoindries arrivent les nouvelles d'une guerre coloniale qui se perd quelque part en Indochine et celle qui débute puis se développe en Algérie, Bordeaux en silence fabrique son avenir, prépare son épanouissement à venir. C'est ce Bordeaux, sombre et vivant, ce Bordeaux des années 1950, que nous avons voulu faire revivre.

12/2018

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Critique littéraire

Correspondances. 1899-1950

Entre 1899 et 1950, La " Petite Dame " et celui qu'elle surnomme affectueusement Bypeed (ou " Bipède ") s'échangent plus de 800 lettres. Cette correspondance au long cours permet de suivre pas à pas l'amitié profonde et constante entre la femme du peintre Théo Van Rysselberghe et l'écrivain, qui reposera sur l'admiration, l'enthousiasme et la confiance. Ils partageront de nombreux secrets : la relation intime entre Maria et Aline Mayrisch, celle entre Gide et Marc Allégret, la relation entre Gide, Allégret et la fille de Maria, Elisabeth qui donnera naissance à Catherine, la fille d'André Gide, la publication discrète de Corydon où Gide révèle son homosexualité... Leurs lettres reflètent un demi-siècle de bouleversements : les deux guerres mondiales, la montée du nazisme et du communisme, la question coloniale, religieuse, et l'évolution morale et sociale. Dans ces lettres où la littérature est le ferment de l'amitié, André Gide se montre à la fois joueur et sincère, parfois audacieux dans le style et la narration. A l'ombre de son grand homme, dont elle est souvent la première lectrice et critique, la Petite Dame fait preuve d'admirables dons de description et de psychologie. Sa personnalité enthousiaste dresse un tableau vivant du Gide écrivain et du Gide intime, de leur petit groupe d'amis comme des affaires familiales ou domestiques et l'organisation de leurs rencontres ou voyages. Cette correspondance, l'une des plus importantes de Gide, vient avantageusement compléter pour l'histoire littéraire les Cahiers de la Petite Dame (qui commencent en 1918) et le Journal d'André Gide. Elle nous permet d'aborder, dans un univers lettré et cultivé, la " fabrique " de l'écrivain. Elle s'ajoute également à la correspondance entre Gide et Aline Mayrisch (1903-1946) parue dans " Les Cahiers de la NRF " (2003). On trouvera aussi dans ce 23e volume des " Cahiers André Gide " une chronologie, un index et en annexe des lettres inédites de l'entourage des deux épistoliers. Préface, établissement du texte et annotations par Peter Schnyder et Juliette Solvès

04/2016

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Témoins

Correspondance. 1950 - 1956

Ce second volume de la Correspondance de Madeleine Delbrêlcouvre la période de 1950 à 1956. Le lecteur traverse avec elle plusieursévénements majeurs. En tout premier, la crise des prêtres ouvriers, qui vamener à l'arrêt de l'expérience, du moins sous sa première forme, en1953 ; Madeleine en connaissait personnellement plusieurs et sacorrespondance avec eux éclaire de nombreuses attitudes et recherches de cettepériode douloureuse mais féconde de l'Eglise. L'année 1955, qui fut celle de lamort de ses parents et aussi de Jean Maydieu, à quelques mois de distance, nousfait entrer plus profondément dans le quotidien, les soucis et la combativitéde Madeleine, mais aussi la qualité de son discernement. La fraternité avec seséquipières de la Charité est aussi très présente. Sa correspondance, active etpassive, avec Mgr Veuillot débute en 1953 et se densifie à partir de 1955, début d'un étonnant dialogue. L'ensemble retrace au jour le jour le déploiementd'intuitions majeures d'un laïcat engagé et pleinement partenaire de lamission. Textes établis et annotés par Gilles François et Bernard Pitaud

11/2023

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Littérature étrangère

Correspondance 1950-1969

De son exil argentin, Witold Gombrowicz, cherchant à publier son deuxième roman et une pièce de théâtre écrits après la guerre, entame une relation épistolaire avec le directeur de la revue polonaise Kultura, Jerzy Giedroyc. Durant ces années d'isolement et d'incompréhension, avec une conviction inébranlable et une lucidité rarement en défaut, il associe celui qui devint son éditeur à tous ses efforts pour conquérir d'abord un public polonais réticent, puis une audience internationale. L'intérêt de cette Correspondance réside d'abord dans la confrontation de personnalités exceptionnelles. Deux grandes figures intellectuelles de l'exil défendent et illustrent la liberté d'expression et de création : l'écrivain polonais majeur promis à une célébrité mondiale, et celui qui a favorisé, par son activité éditoriale, les bouleversements intervenus en Pologne et en Europe de l'Est dans les années quatre-vingt. Outre qu'elle apporte des éléments nouveaux sur les personnalités respectives des deux interlocuteurs, cette Correspondance évoque aussi les affinités de Kultura et de Witold Gombrowicz avec J. Czapski, K. Jelenski, C. Milosz) S. Mrozek, Camus, Malraux, Martin Buber, Koestler, et bien d'autres.

03/2004

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Critique littéraire

Correspondance 1922-1950

En matière éditoriale, André Gide était un stratège. Sa relation avec l'éditeur Jacques Schiffrin (1892-1950) - trente années d'une amitié sans faille dont témoignent les quelque deux cents cinquante lettres inédites ici rassemblées - le confirme de façon exemplaire. Né en Russie et installé en France en 1922, Schiffrin associe Gide au premier livre qu'il fait paraître, dès 1923, à l'enseigne de sa firme, les Editions de la Pléiade. L'écrivain confie à la jeune maison quelques-unes de ses oeuvres et suit de très près les débuts d'une collection promise à un grand destin : la "Bibliothèque de la Pléiade" (1931). Et quand l'éditeur aura besoin de recourir à des fonds complémentaires, il conseillera à Gaston Gallimard de l'accueillir sous son toit. Schiffrin devient dès lors directeur de la collection pour la NRF. Gide sera le premier auteur à voir l'une de ses oeuvres entrer de son vivant dans la collection : le Journal, à la mise au point duquel nous assistons ici. Puis c'est la tragique bousculade de l'Histoire : mobilisé en 1939, Schiffrin se voit contraint de quitter la France en 1941. Son exil à New York ne sera possible que grâce au soutien pécuniaire et logistique de Gide. S'ouvre alors la période américaine, où la correspondance entre les deux hommes se prolonge. Années douloureuses, hantées par l'espoir d'un retour toujours reporté...

04/2005

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Littérature française

Journal 1940-1950

Romancier, essayiste, pasticheur, mais aussi dessinateur et homme d'esprit, Philippe Jullian (1919-1977) a laissé plusieurs oeuvres qui font les délices des connaisseurs, comme son Dictionnaire du snobisme ou sa biographie d'Oscar Wilde. Ce que l'on ignorait, c'est qu'il avait tenu un journal intime. De sa jeunesse à Bordeaux durant la Deuxième Guerre mondiale aux brillantes années parisiennes de ses débuts, voici un document essentiel : autobiographie, recueil de mots d'esprit, galerie de portraits... Des gens du monde aux gens de ballet, des Anglais de Paris aux Parisiens anglophiles, c'est le tableau d'une époque.

04/2009

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Littérature française

Correspondance 1950-1962

Souvent le mystère de l'amitié se reflète dans la relation épistolaire, et les auteurs n'y mettent pas le moins bon d'eux-mêmes, confessions impromptues, journal de création, Mémoires. Entre Jacques Chardonne (1884-1968) et Roger Nimier (1925-1962), cette relation fut aussi un roman. Chardonne en avait donné la transposition moraliste, Lettres à Roger Nimier. Trente ans après, Correspondance 1950-1962 offre un dialogue d'écrivains en des lettres réellement échangées. Des lettres et non pas les lettres ... Aurait-on souhaité une édition complète, la disparition de certains textes de Nimier, le caractère elliptique de certains autres et l'absence quasi générale de date auraient entraîné une lecture heurtée. Enfin, les lettres de l'aîné, trois fois plus fréquentes (mille), auraient étouffé de leur monologue la correspondance croisée, qui a bel et bien existé. Toujours ces deux amis, virtuels père et fils, cherchent à parler une langue commune et à être eux-mêmes. La correspondance dévoile le débat d'une vie, et même de deux, entre la maturité féconde et la nécessité d'un silence. Dans ces deux cent soixante-dix lettres, le "vieux Monsieur" volontiers s'abandonne et, plus qu'il n'y paraît, le cadet se livre. Mais entre maîtrise et apprentissage, les rôles ne sont pas arrêtés.

05/1984

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Critique littéraire

Correspondance. 1901-1950

De Jean Schlumberger, l'histoire littéraire - ou les photographies de l'entre-deux-guerres - conserve l'image du disciple de Gide ; du second, celui qui est dans l'ombre. La longue correspondance qu'échangèrent les deux écrivains vient heureusement tempérer cette impression : on y voit l'auteur de Saint-Saturnin faire peu à peu jeu égal avec son illustre aîné. Leur préoccupation littéraire, leur travail commun, ce sera la création de La Nouvelle Revue Française, et des Èditions Gallimard qui la prolongent. Jean Schlumberger assurera la bonne marche de cette aventure hasardeuse, tout comme il se consacrera avec Copeau au lancement du Théâtre du Vieux Colombier. Ainsi ces lettres échangées sont-elles comme le fil rouge d'une des plus grandes entreprises intellectuelles de ce siècle. Et on mesurera pleinement l'intérêt au jour le jour de cette correspondance qui contribue à l'histoire de la vie littéraire des années 1901-1950, tout en témoignant de la longue amitié d'André Gide et de Jean Schlumberger.

06/1993

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Poésie

Lettres. 1924-1950

Ces lettres intéressent un quart de siècle, années pendant lesquelles, y compris à travers la régression fasciste, se prépare dans la douleur l'Italie nouvelle. La dictature a ses prisons, ses déportés. Elle ne parvient pas à réduire les exigences de la pensée. La correspondance de Pavese en est l'un des témoignages les plus purs. On chercherait en vain dans ces lettres l'"homme de lettres" qui se regarde écrire.
Etre vrai, n'être que soi, fût-ce au prix du dénuement, sans écran culturel, dans la spontanéité, voire la brutalité du moment, telle est la seule discipline à laquelle se soumette rigoureusement cette correspondance, où Pavese ne craint jamais d'écrire au plus près de la langue parlée, et dans son rythme. D'où le surcroît de présence vivante, dans ces pages, du poète mal apprivoisé qu'il fut, ombrageux Piémontais qui ne peut tolérer davantage la pose dans les échanges intellectuels que l'hypocrisie dans les rapports humains.
Ce provincial amoureux de sa ville de Turin, cet homme tranquille, ce travailleur acharné qui déteste l'aventure, a vécu aussi tragiquement, on le sait, le conflit entre l'art et la vie. Ayant conquis la solitude "virile" où il voyait la condition de la poésie, Pavese n'en a pas moins cherché de toutes ses forces à y échapper par l'amour. Cette lutte se lit d'un bout à l'autre de ce recueil de lettres qui, en cela aussi, peuvent être vues comme une affirmation quotidienne de "pavésisme".

12/1971

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Critique littéraire

Correspondance. 1950-1962

Ces 485 missives entre Paul Morand et Roger Nimier vont au galop des Hussards : pastiches littéraires, menus gastronomiques, programmes de journées et de nuits fantaisistes, analyse technique des nouveaux bolides, commentaires sur les exploits des rugbymen français et le génie de Joyce ou de Talleyrand. De 1950 au drame de septembre 1962, la connivence et l'admiration s'installent vite entre un "père" qui semble rajeunir et un "fils" qui trouve, aussi, un camarade de jeu. Dans le ton sec à l'humour insolent, c'est le guide du parfait Hussard. Leur correspondance montre également Nimier au travail, dans la presse puis chez Gallimard. Délaissant son oeuvre, il défend un Morand négligé depuis la guerre et une certaine idée de la littérature. Puis il prépare secrètement son retour avec un roman de l'amitié, D'Artagnan amoureux, qui paraîtra un mois après sa mort. Entre-temps, Paul Morand est devenu le quatrième mousquetaire de la bande de Roger Nimier, avec Antoine Blondin et Kléber Haedens, qui sont les fidèles protagonistes de ces lettres. Sans compter bien sûr Jacques Chardonne, surnommé "le Solitaire", avec lequel tous deux correspondent en parallèle.

04/2015

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Critique littéraire

Correspondance. 1934-1950

André Gide, frais converti au communisme, et le jeune militant enthousiaste Jef Last se lièrent d'amitié en 1934, à l'occasion d'un grand meeting parisien. Dès le printemps suivant, ils voyageaient ensemble au Maroc ; en 1936, Last accompagne Gide en URSS... En 1947, il est encore à ses côtés aux Fêtes de la Jeunesse à Munich. Jusqu'à sa mort, Gide échangea une abondante correspondance avec " ce fou de Jef " (1898-1972), romancier et journaliste hollandais, polyglotte, grand voyageur et personnage pittoresque et haut en couleurs, l'" ami charmant " pour qui il avait éprouvé " cette sorte de sympathie subite et violente, qui bondit par-dessus les barrières factices ". Les quelque 180 lettres inédites publiées ici prennent place au côté des grandes correspondances gidiennes déjà connues, et sont particulièrement intéressantes pour comprendre la " politique " de Gide (le voyage en URSS, la guerre d'Espagne, Munich... ), mais il y est aussi beaucoup question de littérature, de voyages - et d'amitié.

01/1985

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Ethnologie

Orénoque-Amazone. 1948-1950

De 1948 à 1950, Alain Gheerbrant dirige l'expédition Orénoque-Amazone, au cours de laquelle il entreprend pour la première fois la traversée de la Sierra Parima. Il établit à cette occasion le premier contact pacifique avec les Indiens Yanomami, que l'on appelait alors les Guaharibos. De retour en France, il publie le récit de l'expédition. La critique en salue les grandes qualités littéraires et la beauté, non "pas tant une beauté de pittoresque, de couleur locale, d'imprévu, qu'une beauté morale" (Claude Roy). Quarante ans ont passé. L'Amazonie est devenue le centre des préoccupations du nouvel ordre écologique mondial, les Indiens Yanomami un objet de curiosité, voire de sollicitude, de la part d'ethnologues soucieux d'observer comment une culture peut se défaire au contact de la civilisation industrielle. Quarante ans durant lesquels, à la manière d'un fleuve, ce livre a creusé son lit auprès de milliers de lecteurs qui ont fait de ce texte nourri de poésie un livre phare de la littérature anthropologique. Cette nouvelle édition redonne à lire le texte original, mais lesté de notes grâce auxquelles le lecteur s'embarque pour un double voyage dans l'Amazonie d'hier et dans celle d'aujourd'hui.

01/1993

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Beaux arts

Femmes peintres. 1550-1950

"En histoire de l'art, reste aujourd'hui à faire la découverte des oeuvres des femmes, trop longtemps oubliées, ou abordées en tant qu'artistes féminins et non artistes tout court, comme si, pour quelque étrange raison, elles ne faisaient pas partie de leur propre civilisation. En réunissant ces toiles peintes par des femmes en Europe et en Amérique entre 1550 et 1950, notre intention était de faire connaître le talent de certaines artistes, trop souvent négligées en raison de leur sexe ; mais nous cherchions aussi à savoir pourquoi et comment les femmes peintres, qui étaient apparues au seizième siècle où elles faisaient figure d"exceptions, se sont peu à peu multipliées jusqu'à occuper une place reconnue sur la scène culturelle". A.S.H. - L.N.

05/1981

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Autres philosophes

Carnets philosophiques 1945-1950

C'est en français, traduit d'après les manuscrits, que paraît pour la première fois, dans son intégralité, le journal de pensée tenu par Jan Patocka entre 1945 et 1950 et découvert dans les archives il y a une vingtaine d'années. Rédigées à une période charnière pour la pensée du philosophe tchèque comme pour l'histoire de son pays et de l'Europe en général, portées par un mouvement qui Fait apparaître questionnement métaphysique et analyse phénoménologique, de plus en plus, comme en prise avec les événements, ces pages " s'imposent - écrit Renaud Barbaras dans sa préface - comme un document philosophique majeur, non seulement pour la compréhension de l'oeuvre de la maturité de Patodka, mais par elles-mêmes, tant l'auteur y fait preuve de bout en bout d'une finesse d'analyse et d'une profondeur spéculative dont il y a bien peu d'équivalents ".

09/2021

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Littérature française

1950, le passage obtus

« L'intervention "surnaturelle" salvatrice, outil potentiel d'aide, laissait place à une "pensée magique" sans action concrète et organisée afin d'engendrer le changement ; prie, souffre et meurs ! Le langage populaire, truffé de jurons religieux, démontrait cependant une colère et une volonté de libération du "dogmatisme judéo-chrétien". L'envahissement religieux, progressivement occulté dans une "révolution tranquille", s'orientera vers une plus grande liberté de pensée et d'action. La décennie des années 1970 verra les églises se vider de sa population passive et obéissante. L'heure du changement s'amorçant dans le "rejet" du discours omniprésent de la religion. »

10/2014

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Correspondance

Correspondance entre andré gide et jean malaquais - 1935-1950. 1935-1950

Dialogue entre deux écrivains, l'un célèbre, l'autre débutant, cette correspondance se situe sur fond de polémiques politiques, quand Gide rompt avec le stalinisme, quand Malaquais parvient en 1942 à quitter la France avec l'aide de Gide. Installé en Amérique, il allait, avec Planète sans visa, écrire le grand roman de la France occupée.

08/2023

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Beaux arts

Paris des arts 1930-1950

Durant les deux décennies qui s'étendent des années 1930 à 1950, Paris a été le théâtre d'une vie artistique intense. De Montparnasse à Montmartre, de Pigalle à Saint-Germain-des-Prés, écrivains, artistes et photographes se rencontrent, multiplient les échanges, nouent des amitiés. L'Exposition coloniale de 1931, l'Exposition internationale de 1937, les années d'Occupation, les exils forcés ou la Libération : tous ces événements nourrissent et rythment leurs créations. Dans cet ouvrage, paroles d'artistes, portraits de photographes et regard d'historien se croisent pour offrir au lecteur un panorama unique et particulièrement vivant de la ville lumière, alors phare de la création artistique.

05/2011

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Histoire internationale

Voyage en Tunisie 1850-1950

Un livre richement documenté, merveilleusement illustré qui ne manque pas de vous arracher un sourire affectueux et attendri tellement il est chargé de nostalgie.

06/2020

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Histoire de France

Année 1950 - grandir à Toulon

Jean-Charles Meyer raconte ici les années 1950 telles qu'il les a vécues à Toulon. De la discipline de l'école primaire à la liberté de la rue, ce merveilleux terrain de jeu, les petits Toulonnais profitent, sans le savoir, de ces instants de bonheur et d'insouciance propres à l'enfance. C'est le temps des baignades, du cinéma de quartier, des bals populaires et des premières amours. Du quartier Brunet jusqu'au stade Mayol, l'auteur nous entraîne avec un plaisir non dissimulé à travers les Trente Glorieuses toulonnaises. Ses souvenirs sont ceux de toute une génération...

02/2014

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Faits de société

Sectes pseudo-chrétiennes. 1950-2000

L'Ile-de-France compte à elle seule, à l'aube de l'an 2008, au moins cent quarante mouvements sectaires implantés sur son territoire. Tous ces mouvements " cultuels " savent, trop souvent, déployer la chaleur et l'affection que recherchent des personnes fragilisées ". Les sectes pseudo-chrétiennes ne dérogent pas, bien entendu, à cette règle. Si cet ouvrage commence, comme une farce, par l'évocation des célèbres " Adorateurs de l'oignon ", notre propos donnera progressivement dans le pathétique, à l'image d'un Christianisme phosphénique en partie tourné vers de discutables croisades. Dans les années quatre-vingt-dix, les Amis de la Croix glorieuse de Dozulé ou le Mouvement du Graal en France pouvaient être également, sans l'ombre d'une hésitation, qualifiés de sectes " pseudo-chrétiennes ". De multiples démarches parlementaires tentent, depuis des années, de protéger la société française de cet assaut " porté dans sa partie la plus fragile ". Ainsi, les velléités informatives de la " Commission d'enquête sur la situation financière, patrimoniale et fiscale des sectes " de 1998 s'opposèrent, immédiatement, à des organisations pseudo-chrétiennes semblables au Mouvement du Graal en France, lequel relevait d'un " siège international " situé en Autriche, s'était durablement implanté des Ardennes à la Haute-Savoie... et était apte à mettre sur pied une structure commerciale occupant plus de deux cents personnes ! C'est l'histoire de ces surprenantes dérives pseudo-chrétiennes qui nous est relatée ici

04/2007

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Sciences historiques

Années 1950, grandir en Mayenne

Enfant du baby-boom, Arsène Maulavé naît en Mayenne alors que la seconde guerre mondiale vient juste de s'achever. Les privations sont encore nombreuses mais l'économie reprend, le niveau de vie s'améliore, ce sont les prémices des Trente Glorieuses. Le petit Arsène grandit dans un monde qui se transforme. Il regarde le futur avec excitation et curiosité, va au cinéma, écoute la radio, puis découvre la télévision. Dans son village, de nouvelles pratiques cohabitent avec des habitudes ancestrales. Alors qu'on achète la première machine à laver, que les toilettes remplacent petit à petit le pot de chambre ou que les tracteurs apparaissent timidement, les chevaux sont toujours dans les champs et les femmes vont encore au lavoir. L'auteur nous raconte sa vie de tous les jours : l'école, le catéchisme, les repas de famille interminables, les jeux avec les cousins ou les copains, les fêtes foraines, les bals musettes dans la chaleur de l'été… Il se souvient des premières balades en voiture, des Cœurs vaillants qu'il dévorait et des chansons qu'il fredonnait. Et, alors que le monde se lance à la conquête de l'espace, que les premiers spoutniks décollent, nous suivons l'envol du petit garçon dans cette Douce France que chantait Charles Trenet.

05/2015

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Littérature française

Années 1950. Grandir en Bretagne

1950, la guerre n'est plus qu'un mauvais souvenir. En Bretagne, accoudée à sa fenêtre, une petite fille regarde le monde se transformer. Dans sa robe d'organdi à l'ancienne et ses galoches de bois, elle songe à son avenir. Ses jeux sont ceux des enfants de son âge. Dans les livres, au cinéma tout juste en scope et technicolor, elle trouve à rêver, à découvrir, à s'instruire. D'un Noël à l'autre, des fêtes rassemblent les familles, les amis, les voisins. Une naissance, un deuil, une kermesse, tout le monde est là, pour rire ou pleurer. Un jour, du ciel descend une étrange musique. « Bip, bip » fait le premier Spoutnik. L'avenir s'annonce prometteur?! En l'an 2000, c'est sûr, elle voyagera dans l'espace?! Mais alors, le monde de l'enfance sera loin. Raison de plus pour goûter, jour après jour, à ce joli temps de l'innocence. Eliane Faucon-Dumont collabore depuis de longues années au Télégramme, quotidien pour lequel elle rédige de très nombreuses chroniques culturelles. Elle raconte ici les années 1950 telles qu'elle les a vécues. Il ne s'agit pas d'un récit autobiographique mais bien d'une évocation de ces années d'après-guerre… Ses souvenirs sont ceux de toute une génération, et c'est avec des mots et à travers les yeux d'une petite Bretonne qu'elle nous les livre.

01/2012

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Sciences historiques

Années 1950, grandir en Bourgogne

Les années 1950 ouvrirent de nouvelles perspectives. Le progrès scientifique et technologique laissait entrevoir ce que serait le monde « de demain ». 1954. En Bourgogne, dans la ferme de ses parents, un petit garçon grandit dans une société qui se transforme, oscillant entre tradition et modernité. Au rythme des saisons, il nous raconte moissons et vendanges d'autrefois, nous décrit le spectacle constamment renouvelé de la nature. Curieux de tout, il assiste à sa première séance de cinéma, se familiarise avec le théâtre, découvre les joies du cirque et des premières excursions. L'école, mais aussi les jeux avec ses camarades, les fêtes familiales, les coutumes locales sont autant de passerelles qui vont lui permettre de trouver sa place dans le monde qui l'entoure. Nous partageons ses joies, ses peines, ses questions, ses découvertes. Et, au fil des pages, nous retrouvons les souvenirs de toute une génération. Jean-Pierre Balloux, fils d'agriculteur, a vécu son enfance dans un petit village de Côte-d'Or. Si ses fonctions de sous-préfet l'ont conduit dans d'autres régions françaises, il est toujours resté attaché à sa Bourgogne natale et au monde rural. Il évoque ici les années d'après guerre avec son regard d'enfant et d'adolescent.

06/2014

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Sciences historiques

Années 1950. Grandir en Alsace

Les souvenirs livrés par Christian, son enfance alsacienne juste après guerre dans une région à maintes reprises ballottée par l'Histoire, font surgir des portraits d'habitants disparus : celui du garde champêtre, «?crieur public?» qui annonçait son passage en agitant une cloche à bout de bras, celui de l'instituteur, qui exerçait parallèlement la fonction de secrétaire de mairie, ou encore celui du médecin de campagne. Il émerge des replis de la mémoire des travaux agricoles aujourd'hui évanouis comme la traite manuelle des vaches, la cueillette des feuilles de tabac par les enfants ou le ramassage des doryphores. Et puis il y a l'évocation de l'école primaire, avec sa classe unique où le nombre d'élèves variait, selon les années, entre 26 et 36?; l'évocation de la religion et de son chapelet d'offices mais aussi les moments festifs non religieux : la fête du village, avec son bal sur un plancher en bois que l'on savonnait avant les valses, ou la foire annuelle aux bestiaux à la sous-préfecture. On perçoit bien la soumission du paysan aux rythmes des saisons, sa résignation face aux conditions météorologiques.Ce récit est une invitation au voyage dans l'univers de l'enfance, pérégrinations où la résurgence de visages, de sons, de couleurs, d'odeurs, de noms met de la joie au cœur.Marie Elisabeth Clauser, jeune retraitée de l'Education nationale, s'est convertie à la biographie familiale. Elle raconte ici les années 1950, ce récit étant le fruit de nombreux entretiens avec son vieil ami paysan du Sundgau et son épouse.

09/2010

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Sports

Le cyclisme des années 1950

Certains décrivent les années 1950 comme l'âge d'or du cyclisme. Une époque mythique où s'affrontaient les Bartali, Coppi, Bobet, Robic, Kübler, Koblet, Van Steenbergen, Schotte, Ockers, Magni, Impanis… Sport très populaire en France, ses champions étaient acclamés par la foule qui se pressait toujours plus nombreuse sur les routes du Tour. Pascal Sergent, spécialiste de l'histoire cycliste, a sélectionné une centaine de photographies inédites où nous retrouvons les grandes figures et l'ambiance des courses entre l'après-guerre et 1960. Il nous offre un magnifique album sur une période riche en exploits sportifs et humains.

09/2010

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE. Tome 3, 1950-1954

En 1950, Jung atteint ses soixante-quinze ans. C'est aussi le moment où, après les années d'approfondissement, en particulier du symbolisme alchimique, sa pensée en arrive à sa dernière efflorescence et où Jung débouche sur certaines de ses œuvres majeures, que ce soit le Mysterium Conjunctionis, La Synchronicité ou la Réponse à Job. Durant ces années 1950-1954, le penseur, le psychologue, l'homme Jung se réunissent indissociablement pour produire des thèses qui éclairent rétrospectivement ses études antérieures et en donnent de ce fait comme l'orientation fondamentale. Mêlant intimement l'audace de la pensée, une érudition quasi sans faille, l'expérience du clinicien, la rigueur du théoricien, ces thèses sont toutefois si neuves par rapport à son temps qu'elles font parfois scandale. Cette correspondance en porte le témoignage aigu. Dans ses lettres à Henry Corbin, Hermann Hesse, Karl Kerényi, Erich Neumann ou au théologien Victor White, on voit Jung expliquer et réexpliquer sans cesse ce qu'il a vraiment voulu dire, au-delà des malentendus et des lectures réductrices - en même temps qu'il maintient d'une façon intransigeante ses points de vue, qu'il a mis près d'un demi-siècle à élaborer dans leur dernière version. Et ce n'est pas le moindre mérite de cette correspondance, au ton souvent si libre, que de nous faire voir Jung par lui-même et de nous livrer ainsi, d'une certaine manière, le " vrai " Jung.

04/1994

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Pléiades

JOURNAL. Tome 2, 1926-1950

Le Journal que Gide donna à la Pléiade en 1939 était une oeuvre, composée par lui et qui laissait dans l'ombre près d'un tiers du Journal intégral. La présente édition reproduit cette oeuvre et y ajoute, à leur date, les passages écartés. Ces inédits, aisément repérables, puisqu'imprimés sous une forme distincte, ne sont pas seulement "l'Enfer" du Journal ; certes, ils contiennent de nombreuses pages impudiques ou scabreuses, mais ils abordent tous les sujets, de la littérature à la famille en passant par la morale et la politique. Quant aux textes déjà connus, ils ont été révisés sur les manuscrits. Le second tome propose un texte enrichi de nombreux passages qui avaient déjà paru dans des volumes ou des revues, mais qui étaient absents de l'ancienne édition de la Pléiade. Il contient aussi des inédits, publiés ici dans une disposition permettant de les identifier comme tels.

05/1997