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Aristote livres

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Philosophie

Aristote

Cette étude met en lumière l'inventivité, l'unité, l'actualité d'Aristote : l'inventivité se marque par la construction de concepts nouveaux, la production de sciences inédites ou la clarification décisive de sciences existantes, l'inauguration de méthodes ; l'unité parut longtemps comme celle d'un système qui reliait toutes les sciences à un principe premier, et légitimait les inégalités sociales par les hiérarchies cosmiques ; l'actualité tient à la portée anthropologique des analyses dont les fils multiples se conjuguent pour tisser le visage de l'homme accompli.

10/1999

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Que-sais-je ?

Aristote

Disciple de Platon, précepteur d'Alexandre le Grand, fondateur du Lycée, Aristote est une figure majeure de notre civilisation. Philosophe total, celui qu'Athènes nommait " le Stagirite " a pensé et écrit sur tous les sujets : métaphysique, physique, politique, éthique, poétique, logique... Au point de devenir le principal philosophe systématique de l'histoire de la philosophie. Penseur des causes et des fins, inventeur du syllogisme et des catégories, Aristote fait de la philosophie la connaissance des connaissances, qui permet de comprendre le monde et de parler de lui. Deux mille trois cents ans après sa mort, force est de constater que sa pensée est encore un passage obligé pour qui veut s'initier à la philosophie. Pierre Pellegrin brosse le portrait d'un homme dont les concepts ont profondément marqué l'histoire de la pensée.

06/2022

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Philosophie

Moi, Aristote

Ce récit de la vie d'Aristote montre assez bien que, même s'il est connu comme un des plus grands philosophes de tous les temps, il était un véritable homme de science, au sens moderne du mot, un penseur, chercheur et professeur. Sous forme d'autobiographie, le présent récit nous rappelle du même souffle, grâce à des repères historiques bien définis, tout ce que nous devons à la culture grecque : l'académie, l'éthique, les sculptures d'Aphrodite, le théâtre, les sciences, sans oublier les bases servant à l'étude de nos systèmes politiques. Vingt-quatre siècles avant nous, Aristote s'étonnait déjà de tout. Ami du conquérant Philippe de Macédoine, il a été un professeur d'Alexandre dit Le Grand et il connaissait de près Démosthène, que l'on donne lui aussi, avec le Romain Cicéron, comme l'un des deux plus grands orateurs de l'Antiquité. Cette biographie s'en tient strictement à des faits vérifiables antérieurs à l'année 322 avant notre ère, date de la mort d'Aristote. L'auteur, qui utilise un vocabulaire aussi près que possible de sa source, ne pose aucun jugement sur sa personnalité ou sur ses oeuvres. Mais le portrait qui se dégage de cette vie fera consensus : Aristote était heureux.

04/2020

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Philosophie

Aristote politique. Études sur la "Politique" d'Aristote

La "Politique" d'Aristote se recommande à nous, modernes, par la limitation volontaire de son horizon à la dimension proprement humaine. Les études réunies ici, parce qu'elles éclairent, au-delà du corpus aristotélicien, la réflexion contemporaine sur la politique, témoignent de l'actualité de l'oeuvre d'Aristote.

11/1993

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Littérature étrangère

Aristote, mon père

Pythias, la fille d'Aristote, a été élevée à l'égal des hommes. Elle fait figure d'exception à Athènes, puis en Macédoine où elle est contrainte de s'exiler : c'est elle, et non son frère cadet, qui assiste Aristote dans ses travaux, provoque les collègues de son père par ses remarques pointues, et se rêve en philosophe, scientifique ou sage-femme. La mort d'Aristote disperse ses biens et sa famille à travers la Macédoine, laissant Phytias seule, en décalage avec cette société qui nie l'existence d'une conscience féminine, et l'oblige à se confronter à la réalité d'un monde dont elle s'était toujours tenue écartée. Après Le Juste Milieu, qui évoquait la relation entre le jeune Alexandre le Grand et son précepteur Aristote, Annabel Lyon renouvelle le défi ambitieux d'écrire l'Antiquité d'une plume actuelle et spontanée. Aristote, mon père exhale le soufre des temples, le sang des femmes et les larmes de la tragédie.

08/2014

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Philosophie

Aristote. Oeuvres complètes

Il n'est pas une branche du savoir de son temps qu'Aristote n'ait étudiée : de la logique à la rhétorique en passant par la dialectique, de la physique et la chimie à la cosmologie, de la métaphysique et la théologie aux mathématiques, de la politique et l'éthique à la psychologie, sans oublier le très important corpus biologique et le recueil des différentes constitutions qu'il avait compilées avec ses élèves. On redécouvre aujourd'hui l'importance du "maître de ceux qui savent" tant pour l'Occident chrétien que pour l'Orient islamique, et l'on trouve un fondement aristotélicien à presque toutes nos sciences dites "humaines". Cette édition comprend la totalité des oeuvres authentiques d'Aristote, ainsi que la traduction inédite en français des Fragments. Elle comporte en outre une introduction générale, des notices de présentation pour chaque groupe de traités, un index des notions et un index des philosophes, qui permettent à tous, néophytes ou familiers, de redécouvrir Aristote.

10/2014

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Philosophie

Aristote, la "Métaphysique"

Une série d'écrits aristotéliciens traitant de " sagesse ", de " philosophie première ", de " philosophie théologique ", ont été rassemblés ultérieurement par des éditeurs sous le nom de " métaphysique ". Le nom est peut-être sans rapport avec la chose. On cherche donc à savoir quel est l'objet des traités aristotéliciens ; si même ils ont un objet unique. Le résultat de cette enquête est positif ; les traités ont bien un objet unique : ils explicitent de quelle manière la philosophie première est science de l'être en tant qu'être. Il y a bien une théorie achevée des principes et des causes de la substance. Il y a davantage, la théorie du discours qui convient à l'expression des principes et des causes : une théorie de la définition. La consistance des traités peut être retrouvée lorsqu'ils sont replacés dans leur contexte problématique, celui d'une tradition divisée entre physiologues et platoniciens : les premiers privilégient la cause du mouvement mais ne rendent pas compte de la forme, les seconds n'expliquent pas comment leurs formes peuvent rendre compte du mouvement. La solution aristotélicienne consistera dans l'invention d'une théorie de la forme qui intègre le mouvement, afin que l'étude de la nature ne soit pas laissée au hasard. Ce souci aristotélicien se révèle assez différent de ce que toute interprétation " métaphysique " des traités laisserait entendre.

12/1999

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Philosophie

La vérité pratique. Aristote, Ethique à Nicomaque Livre VI

Pourquoi cet admirable éloge de la phronèsis qu'est le Livre VI de l'Ethique à Nicomaque a-t-il donné lieu à tant d'interprétations différentes et même contradictoires, tant de lectures passionnées et parfois militantes ? Peut-être parce que la manière propre qu'a Aristote de penser la vérité pratique, d'articuler l'intelligence aux circonstances, de l'enraciner dans une culture vivante, réussit une synthèse dont nous ne cessons de chercher à percer le secret. Un commentaire continu du Livre VI est suivi ici d'une discussion de quelques questions essentielles et se prolonge en ouvrant quelques perspectives.

01/1997

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Philosophie

Commentaires à la Métaphysique d'Aristote. Livres Petit Alpha et Beta

Parmi les commentateurs d'Aristote, Alexandre d'Aphrodise (IIe-IIIe siècles) est, depuis l'Antiquité, tenu pour "l'Exégète par excellence". Titulaire de la chaire impériale de philosophie péripatéticienne à Athènes, il a rédigé nombre de commentaires aux oeuvres d'Aristote. Son commentaire à la Métaphysique a servi à la fois de modèle et de source à la tradition ultérieure, des Néoplatoniciens grecs à la pensée médiévale byzantine, arabe et latine. Le livre Petit alpha de la Métaphysique lui donne l'occasion de revenir sur le projet général de la "sagesse" ou "philosophie première", qui guide l'ouvrage en son entier. Aux interprètes antérieurs, qui ont douté de l'authenticité et de l'appartenance du livre au traité, Alexandre répond qu'il ne peut être que l'oeuvre d'Aristote. En organisant en un système déterminé les intuitions éparses de Petit Alpha, Alexandre transforme durablement la figure de la métaphysique aristotélicienne. Le livre Beta est, quant à lui, connu comme le livre des "apories", ces difficultés qui se posent à tout métaphysicien. Le livre constitue à ce titre, du point de vue d'Alexandre, le vrai commencement de la Métaphysique. Alexandre voit dans ces apories un moment proprement exploratoire, formant, de ce fait, autant de manières de mettre le métaphysicien en quête de la vérité. La traduction ici présentée est la première donnée en français de l'un des grands commentaires lemmatiques qui ont fait la réputation d'Alexandre. Elle repose sur un texte grec révisé en profondeur.

01/2021

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Philosophie

Le système d'Aristote

Les leçons publiées par L. Robin dans le présent ouvrage furent professées par O. Hamelin en 1904-1905 à l'Ecole normale supérieure, et se présentent comme une synthèse de ses travaux particuliers sur Aristote. Bien que ces études aient en vue la totalité du corpus - ainsi que l'indique le titre sous lequel elles sont regroupées - elles n'en traitent cependant pas toutes les parties avec une égale ampleur. C'est ainsi que la logique fait l'objet des recherches les plus approfondies : on trouvera en effet dans ces pages une lecture détaillée de l'Organon suivant un parcours qui progresse depuis les catégories et le concept jusqu'aux raisonnements et aux syllogisme modaux, en passant par la théorie du jugement, et qui fait également place à l'explicitation de concepts logiques fondamentaux comme la démonstration, la définition, l'induction, ou encore la dialectique et l'idée de science. Passant de la logique à la Physique, puis de l'étude de la nature (inerte ou vivante) et de ses concepts à celle de l'âme, l'ouvrage culmine avec la métaphysique dans l'étude de l'intellect, de l'acte libre et dans la théorie de l'être. Si la triade Logique - Nature - Esprit qui semble gouverner la progression de ces cours ne permet pas d'aborder pour elles-mêmes la morale et la politique, il n'en reste pas moins que ces pages donnent l'accès à la doctrine aristotélicienne tout entière, en éclairant les parties mêmes qu'elles ne parcourent pas explicitement.

03/1985

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Philosophie

Le Crocodile d'Aristote

La plupart du temps, quand un peintre choisit de traiter un sujet philosophique, il peint un texte. Un texte ou une phrase de ce texte, un moment de ce texte, voire un mot. Comme il est difficile de peindre une idée, il lui faut peindre un clin d'oeil qui dira cette idée à laquelle se résume la totalité de la pensée du philosophe : ce clin d'oeil est un détail, or le diable est dans les détails. Ce qu'il faut voir dans une peinture que je dirai philosophique, c'est le détail qui résume cette philosophie. Pour Anaxagore, c'est une lampe à huile, des légumes pour Pythagore, une cruche pour Socrate et Xanthippe, des larmes pour Héraclite, un rire pour Démocrite, une coupe pour Socrate, une lanterne pour Diogène, une caverne pour Platon, un crocodile pour Aristote, une lancette pour Sénèque, un pain pour Marc-Aurèle, une coquille pour Augustin, ceci pour rester dans les limites de la philosophie antique. De Pythagore à Derrida, via Descartes et Kant, Montaigne et Rousseau, Voltaire et Nietzsche parmi d'autres, en trente-quatre toiles, donc en trente-quatre philosophes, Michel Onfray propose une histoire de la philosophie par la peinture !

10/2019

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Notions

L'amitié selon Aristote

Aristote va vous apporter de nouveaux ami(e)s !! - Un philosophe au service de vos amitiés - Des paroles indémodables - Un livre utile & éclairant " 99 pensées d'Aristote pour découvrir les secrets de l'amitié ". L'amitié, la reconnaissance, l'estime de soi et des autres : découvrez les conseils les plus avisés du grand philosophe Aristote. Les auteurs analysent les plus grandes pensées de ce philosophe de renom pour vous guider dans votre compréhension et la gestion de l'amitié. Sonia Perbal et Christophe Perbal partent de citations d'Aristote et de son Ethique à Nicomaque pour ouvrir notre réflexion sur les fondements de l'amitié. Indémodable !

05/2021

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Littérature française

La lanterne d'Aristote

Azélie, une authentique comtesse, propose au narrateur de cataloguer l’immense bibliothèque de son château. Au cours de son séjour, il va peu à peu découvrir les secrets de la demeure et de ses familiers : la comtesse, à la vie sentimentale compliquée, héberge le meurtrier de son propre père ; le factotum portugais est un ancien embaumeur ; la cuisinière n’est pas sans mystère… Tragiques, pittoresques ou ridicules, aucun des personnages n’est exactement ce qu’on croit qu’il est, à commencer par le narrateur. Mais ce que l’on découvre de chacun est beaucoup plus intéressant que les apparences, et chaque détail compte, comme autant de pièces d’un gigantesque puzzle, jusqu’au dénouement aussi spectaculaire qu’imprévisible. Ce roman a tout d’une fantaisie au sens shakespearien, en ce sens qu’il combine charme et délicatesse, intelligence et sensibilité, profondeur et vivacité, spontanéité et culture, ironie et gravité. Un magnifique hommage à ce que le narrateur appelle « l’immense vibration du monde qu’est la littérature ».

09/2011

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Littérature française

L'Élève d'Aristote

Dans Le Grand d'Espagne, où Nimier choisissait Bernanos pour "capitaine" de son après-guerre, l'essayiste posait les exigences et les refus d'une jeunesse. Dans Journées de lecture, il éclairait certains massifs littéraires contemporains. L'élève d'Aristote est comme la reprise à distance, l'approfondissement de ces deux livres, et, en somme, prend place dans un triptyque. Une première partie, "Monarchies", nous montre deux conquérants antiques, quelques écrivains souverains, nous fait visiter Versailles, "le palais de l'ogre", entrevoir un XVIIIe siècle. La seconde partie, "Dix-neuvième siècle", retient ceux qui ne s'en firent pas l'écho sonore, tels "le gros consul" Stendhal et Mme Récamier que Nimier surnomme "une grande vedette du muette". La troisième partie, enfin, est à la fois un dictionnaire des contemporains, un album de famille regroupant les ascendants et les proches que Nimier s'est choisis en littérature, des instantanés insolents, comme "Gide chez le photographe" ou des facéties pleines de sens, comme ce "Casse-croûte d'ermite" ainsi composé : "La paupière à la Marcel Aymé, le pâté de crabe à la Chardonne et l'olive à la Morand." Le recueil est issu de textes que Jacques Chardonne encourageait son cadet à rassembler, à l'exclusion des chroniques générales et des nouvelles. De 1953 à 1962, ces portraits d'histoire et de littérature sont les silences du hussard Nimier.

01/1982

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Philosophie

Commentaire sur la <i>Physique</i> d'Aristote. Livre II, ch. 4-6

Les chapitres 4-6 du Livre II de la Physique d'Aristote constituent le premier essai dans notre littérature philosophique occidentale consacré au hasard et à la fortune. On y trouve l'exemple de la pierre qui en tombant d'une hauteur sur le crâne de quelqu'un le tue, repris par Spinoza dans son Ethique. Aristote et Spinoza s'accordent pour dire que la pierre n'est pas tombée pour tuer. Mais le rejet du finalisme et en même temps de toute forme de contingence chez Spinoza est aux antipodes du finalisme dans lequel Aristote peut inscrire le hasard. Le commentaire de Simplicius apporte sur la doctrine d'Aristote des éclaircissements et des prolongements substantiels, encore peu connus, auxquels la présente traduction, la première en français, donne un accès direct. Simplicius permet en particulier de trancher sur la question de la traduction des termes ??? ? et ??? ? ??? ? ? en Phys. II, 4-6, à savoir, respectivement, "fortune" et "hasard" (plutôt que "hasard" et "spontanéité"). En bon néoplatonicien, il couronne son commentaire par un hymne à la déesse Fortune. Ce livre vient à la suite de la traduction du commentaire de Simplicius à la Physique, Livre II, chap. 1-3, publiée par A. Lernould aux Presses universitaires du Septentrion en 2019. Il sera suivi d'un troisième volume qui contiendra la traduction du commentaire aux trois derniers chapitres (7-9) du Livre II de la Physique, qui portent sur la finalité naturelle et la nécessité.

10/2022

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Philosophie

Commentaire sur la Physique d'Aristote, Livre II, ch. 1-3

Le Livre II de la Physique d'Aristote est une " véritable introduction à la philosophie de la nature " (Mansion). Après avoir dans le chapitre I donné sa fameuse définition de la nature comme " principe et cause de mouvement et de repos pour la chose en laquelle elle réside à titre premier par soi et non par accident ", le Stagirite dans le chapitre 2 traite de la différence entre mathématiques et physique. Le chapitre 3, qui constitue " l'exposé le plus complet de l'étiologie aristotélicienne " (Crubellier-Pellegrin), livre la doctrine des quatre causes. Les chapitres 4 à 6 portent sur le hasard et la spontanéité. Dans le chapitre 8 est défendue la thèse du finalisme dans la nature et le chapitre 9 établit la distinction entre nécessité absolue et nécessité hypothétique. Simplicius de Cilicie, le dernier philosophe de l'Ecole néoplatonicienne d'Athènes, a rédigé son commentaire sur la Physique vers 540, après son exil temporaire chez le roi de Perse Chosroès, et le commentaire au seul Livre II de la Phusiké Akroasis d'Aristote constitue une somme de la philosophie de la nature de l'Antiquité tardive. Il n'existe pas à ce jour de traduction française intégrale du commentaire de Simplicius à la Physique.

04/2019

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Aristote

Commentaire sur la <i>Physique</i> d'Aristote. Livre II, ch. 4-6

Les chapitres 4-6 du Livre II de la Physique d'Aristote constituent le premier essai dans notre littérature philosophique occidentale consacré au hasard et à la fortune. On y trouve l'exemple de la pierre qui en tombant d'une hauteur sur le crâne de quelqu'un le tue, repris par Spinoza dans son Ethique. Aristote et Spinoza s'accordent pour dire que la pierre n'est pas tombée pour tuer. Mais le rejet du finalisme et en même temps de toute forme de contingence chez Spinoza est aux antipodes du finalisme dans lequel Aristote peut inscrire le hasard. Le commentaire de Simplicius apporte sur la doctrine d'Aristote des éclaircissements et des prolongements substantiels, encore peu connus, auxquels la présente traduction, la première en français, donne un accès direct. Simplicius permet en particulier de trancher sur la question de la traduction des termes ??? ? et ??? ? ??? ? ? en Phys. II, 4-6, à savoir, respectivement, "fortune" et "hasard" (plutôt que "hasard" et "spontanéité"). En bon néoplatonicien il couronne son commentaire par un hymne à la déesse Fortune. Ce livre vient à la suite de la traduction du commentaire de Simplicius à la Physique, Livre II, chap. 1-3, publiée par A. Lernould aux Presses universitaires du Septentrion en 2019. Il sera suivi d'un troisième volume qui contiendra la traduction du commentaire aux trois derniers chapitres (7-9) du Livre II de la Physique, qui portent sur la finalité naturelle et la nécessité.

10/2022

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Philosophie

Aristote et la juste mesure

Le discours constitutif de l'éthique aristotélicienne n'offrirait, si l'on en croit les dernières lignes de l'Ethique à Nicomaque, que le premier volet d'une philosophie des réalités humaines, dont le législateur serait l'auditeur approprié. Dans la logique de cette interprétation, il ne saurait être question pour Aristote de proposer une autonomie de la morale, une dimension individuelle de la vertu, la cité apportant le cadre institutionnel de l'éducation morale, et la détermination concrète du bien et du mal. Il semble cependant que, sans véritablement remettre en cause ce primat de la Politique, de cette science architectonique qui a pour objet la production du bonheur humain, Aristote emprunte à d'autres modèles les éléments qui peuvent entrer dans l'édification d'un critère éthique. C'est ainsi que l'idée de la juste mesure, critère générique de toutes les intentions et conduites moralement droites, semble surgir progressivement d'une comparaison rapprochée avec les schèmes du devenir naturel d'une part, ou avec les caractéristiques de l'action techniquement réussie d'autre part. la lecture que le présent ouvrage s'efforce de défendre voit dans le sentiment originel du plaisir une source naturelle de l'idée de médiété, dont l'impossible achèvement théorique reconduirait à la cité comme seul cadre possible de réalisation.

11/1998

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Aristote

Aristote de A à Z

Disciple de Platon, précepteur d'Alexandre le Grand, Aristote intimide. Il est de ces penseurs qui nous rappellent que nous ne sommes que des " nains sur les épaules de géants ". Physique, métaphysique, biologie, zoologie, éthique, logique, rhétorique, politique, poétique... A croire qu'aucun domaine du savoir ne lui est resté étranger. De fait, à ses yeux, la philosophie est la connaissance des connaissances. Difficile donc de prendre pied dans cette oeuvre foisonnante qui est pourtant une référence obligée pour quiconque veut s'initier à la philosophie ou mettre à l'épreuve sa pensée. Pour s'y retrouver, Daniel Larose a retenu dans cet abécédaire une centaine de mots caractéristiques du vocabulaire aristotélicien, suivis de l'explication qu'en propose Aristote lui-même dans ses traités. Une bonne manière d'explorer une pensée qui choquera parfois notre sensibilité contemporaine, mais qui ne cessera de stimuler notre réflexion. Acte, cause finale, catégories, forme, matière, puissance, substance, syllogisme... "A la lettre" : une collection pour revisiter ses classiques "dans le texte"

10/2021

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Lecture 6-9 ans

Les 9 vies d'Aristote

Aristote est un joli chaton blanc. Mais il est bien trop casse-cou et risque sa vie à tout moment ! Chez sa nouvelle maîtresse, la sorcière Bella Donna, il accumule bêtises et catastrophes. Heureusement qu'elle veille sur lui et que, comme tous les chats, Aristote possède neuf vies ! Un irrésistible chaton et une sorcière pas comme les autres dans cette histoire de Dick King-Smith aux aquarelles pleines d'humour.

11/2019

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Histoire de la philosophie

Les Idées musicales d'Aristote

" Peu de musiciens, artistes et savans à la fois, ont fait pour l'honneur de la musique autant que l'illustre directeur du Conservatoire de Bruxelles. Par ses études et ses découvertes, grâce à l'ampleur et à la sûreté d'une érudition que le bonheur de l'intuition a mainte fois servie, M. Gevaert a renouvelé, sinon créé, l'histoire de la musique dans l'antiquité. Nous devons à un tel maître de ne pas ignorer ce que la musique des Grecs était en soi, et de savoir, mieux encore, ce qu'elle était dans la pensée des grands esprits de la Grèce. Aristote fut au nombre et peut-être le premier de ceux-là. Quelle idée et quel sentiment eut de la musique le philosophe de Stagyre, c'est ce que nous voudrions chercher aujourd'hui. Remercions, en commençant, l'écrivain qui sera notre guide. M. Gevaert a doublement servi la gloire de notre art : il en a reporté plus loin l'origine ; il en a pour ainsi dire, et ce second hommage est encore plus précieux, élevé plus haut l'éminente dignité".

03/2023

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BD tout public

Le Livre des livres

Submergé par son inspiration, Marc-Antoine Mathieu imagine un recueil de couvertures de livres qui n'existent pas, mais dont le titre, le texte de présentation et l'illustration portent en eux le ferment d'univers insolites. Lorsque le Grand Entrepôt Des Albums Imaginaires brûla, toutes les couvertures en attente de leur histoire partirent en fumée, les fictions de fictions disparurent en une fumée blanche qui obscurcit le ciel de Babel à Alexandrie. Quelques-unes échappèrent aux flammes. Comme autant de flacons en quête de leur ivresse, ces promesses de récits furent mises à la page pour devenir un livre, ce livre...

11/2017

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Philosophie

Aristote. Le philosophe et les savoirs

Il y a aujourd'hui plusieurs manières d'être aristotélicien. Nous sommes aristotéliciens, que nous le voulions ou non, parce que le poids historique d'Aristote dans notre paysage intellectuel et mental n'est comparable à aucun autre. Il n'est pour ainsi dire aucune des disciplines qui se développent sous nos yeux à laquelle on ne finisse par trouver un fondement aristotélicien. Mais on peut aussi être aristotélicien parce que l'aristotélisme, plus qu'un ensemble de thèses, est une manière de philosopher. Une manière, donc, de situer le sujet par rapport à l'objet connu et par rapport à la connaissance elle-même. Une manière aussi de dessiner une carte, au sens géographique du terme, du savoir. Car le savoir n'est unique qu'en un sens équivoque. Aussi faut-il en repérer les fractures, en trouver les articulations et les passages, y reconnaître les mêmes schèmes en des lieux différents. C'est un parcours de l'œuvre entière d'Aristote à travers la " volonté de savoir " que cet ouvrage propose.

10/2002

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Poches Littérature internation

Aristote à l'heure du thé

Ce recueil rassemble une trentaine de chroniques et d'articles publiés par Oscar Wilde entre 1877 et 1895. Voici l'auteur du Portrait de Dorian Gray à son meilleur, spirituel, brillant, cocasse et profond. Le journaliste observe la jeune Amérique. Le critique d'art s'occupe de Whistler. Le styliste dissèque une mauvaise traduction de Balzac. Le gastronome n'élude pas " l'importante question des macaronis ". Le politique réfléchit aux rapports de la poésie et du peuple. Le dandy vante les avantages de la cape courte. Le dramaturge règle ses comptes avec la censure. Ceux qui mettent la beauté au-dessus de tout seront comblés par le ton et l'optique wildiens. Paradoxal, charmeur et toujours inattendu, le théoricien de la vérité des masques n'a pas mis son génie que dans sa vie.

02/2010

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Notions

Notre humanité. D'Aristote aux neurosciences

A l'origine des grandes révolutions scientifiques, il y a toujours une idée philosophique de l'homme. L' "animal rationnel" de l'Antiquité est lié à la naissance des sciences naturelles. A l'âge classique, la métaphysique cartésienne est indissociable de la physique mathématique. Au siècle passé, les sciences humaines prenaient pour objet le "sujet assujetti" du structuralisme. Enfin, le vivant défini par ses "capacités cognitives" marque la victoire actuelle des neurosciences. Chaque définition de l'homme charrie son lot de croyances morales et d'idéologies politiques. Au fondement de l'esclavage ou du patriarcat, derrière le châtiment promis aux homosexuels ou à la condamnation de l'homophobie, à la racine des droits humains ou de l'antispécisme, il y a forcément une conception de l'être humain. Aujourd'hui, on fait de l'homme un "vivant comme les autres" . L' "animal rationnel" n'a pas dit son dernier mot. Pas plus que l'humanisme, que l'on croit dépassé. Professeur émérite au département de philosophie de l'Ecole normale supérieure, Francis Wolff est notamment l'auteur dans la collection "Pluriel" de Penser avec les Anciens (2016), Pourquoi la musique ? (2019), Dire le monde (2020) et Plaidoyer pour l'universel (2021).

01/2023

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Philosophie

Aristote. Une philosophie de l'activité

L'œuvre d'Aristote traduit la volonté constante de comprendre le réel dans sa diversité. Contre le risque d'une réduction du savoir aux abstractions vides, mais également contre la fascination qu'exerce la multiplicité considérée pour elle même. Lire Aristote, c'est donc mettre la philosophie à l'épreuve, et cela dans tous les domaines où s'accomplit le travail de la raison : les principes de la philosophie naturelle, les problèmes de méthode, la science de l'être en tant que tel, la connaissance du vivant, la recherche de l'excellence morale et du bien commun. Tel est le parcours que cet ouvrage propose au lecteur. Il le fait ainsi participer à un défi radical et fondateur.

10/2003

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Philosophie

Notre humanité. D'Aristote aux neurosciences

Les idées ne mènent pas le monde. Pourtant, les représentations que les hommes ont de leur humanité le font tourner dans un sens ou dans l'autre. A l'origine des grandes révolutions scientifiques, il y a une idée philosophique de l'homme : l'" animal rationnel " de l'Antiquité est lié à la naissance des sciences naturelles ; à l'âge classique, l'" âme étroitement unie à un corps " de la métaphysique cartésienne est indissociable de la physique mathématique ; le "sujet assujetti" du structuralisme était l'objet privilégié des sciences humaines triomphantes du siècle passé ; et le vivant défini par ses " capacités cognitives " marque la victoire actuelle des neurosciences. Chaque définition de l'homme charrie aussi son lot de croyances morales et d'idéologies politiques, d'autant plus puissantes qu'elles semblent soutenues par les certitudes scientifiques de leur époque. Derrière l'esclavagisme ou le racisme, à l'origine du totalitarisme ou des formes les plus subtiles de l'antihumanisme contemporain, se trouve une définition de notre humanité. C'est toujours au nom de ce qu'est l'homme ou de ce qu'il doit être que l'on prescrit ce qu'il faut faire et ne pas faire. L'idée d'humanité se situe à l'entrecroisement d'un rapport aux savoirs qu'elle permet de garantir et d'un rapport à des normes qu'elle permet de fonder. Elle est donc l'enjeu de toutes les querelles de légitimité. Quelle idée de l'homme pouvons-nous encore avoir aujourd'hui qu'on le décrète un " animal comme les autres " ? Que reste-t-il de notre humanité si elle ne peut plus se définir par sa place entre divinité et animalité ? L'" animal rationnel " n'a pas dit son dernier mot. Pas plus que l'humanisme, que l'on annonce pourtant " épuisé ".

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Autres philosophes

Le commentaire d'Asclépius aux livres de la Métaphysique d'Aristote. Textes choisis et commentaires

Les onze contributions de ce volume proposent une sélection de textes, traduits et commentés, tirés du commentaire d'Asclépius de Tralles aux quatre premiers livres de la Métaphysique. L'ouvrage offre un parcours qui part de l'enquête sur les principes, en passant par l'étude des apories, pour aboutir au livre ? , qui se présente comme la résolution de ces apories. Ce commentaire, qu'Asclépius a rédigé à partir du cours de son maître Ammonius, n'a encore jamais été traduit en français. Il constitue un précieux témoignage de l'exégèse néoplatonicienne de la Métaphysique, dans la mesure où il est le seul commentaire néoplatonicien à offrir une exégèse des livres ? , ? , ? et ? . Les études réunies ici offrent une nouvelle perspective sur les rapports entre Ammonius et son maître Proclus, concernant des thèmes fondamentaux du néoplatonisme comme la doctrine des Formes, le statut des universaux ou encore la causalité de l'intellect divin. Elles permettent d'apprécier également dans quelle mesure les critiques d'Aristote ont été reçues, à travers les exégèses d'Alexandre, dans le néoplatonisme tardif. Il apparaît ainsi que, loin de servir uniquement à l'explication lexicale des propos d'Aristote, le texte d'Alexandre est repris par Asclépius pour être mis au service du projet concordiste d'harmonisation des doctrines de Platon et d'Aristote.

03/2023

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Littérature étrangère

Le livre des livres perdus

Un tour du monde en huit volumes, et non en quatre-vingt jours. (...) Et à la fin du voyage, j'ai compris que les livres perdus ont quelque chose que tous les autres livres n'ont pas : ils nous laissent, à nous qui ne les avons pas lus, la possibilité de les imaginer, de les raconter, de les réinventer. Et si, d'un côté, ils continuent de nous échapper, de s'éloigner malgré nos tentatives pour nous en emparer, d'un autre côté, ils reprennent vie à l'intérieur de nous et, à la fin, comme le temps proustien, nous pouvons dire que nous les avons retrouvés. G. V. S.

04/2017

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Philosophie

Métaphysique. Livre Alpha

Métaphysique. Alpha, est le premier des quatorze livres d'Aristote réunis sous le titre de Métaphysique par le péripatéticien Andronicus de Rhodes au Ier siècle avant J.-C. Il est à redécouvrir dans cette traduction inédite de Jean-François Pradeau, véritable événement éditorial et philosophique. "Tous les hommes désirent par nature connaître." écrit Aristote en ouverture de cette oeuvre fondatrice qui se présente comme une introduction générale à l'étude de la science qu'il nomme "la philosophie première". Aristote s'attache à définir et hiérarchiser les différents domaines de la connaissance : le savoir empirique, la capacité technique et la science. La connaissance première pour Aristote est celle de la sagesse car les spéculations philosophiques, qui ont pour origines l'étonnement et l'admiration et sont à elles-mêmes leur propre fin, constituent la seule science véritablement libre. Ce texte constitue également la toute première histoire de la philosophie occidentale, de Thalès à Platon.

10/2019