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Arméniens

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Ouvrages généraux

Jérusalem et les Arméniens

Dans la division en quatre de la vieille ville de Jérusalem, le quartier chrétien et le quartier arménien sont contigus mais indépendants. Cette situation a priori paradoxale correspond bien à l'ancienneté et à l'importance de la présence arménienne. Jérusalem est en effet restée un mythe pour les Arméniens dès le IVe siècle, quand le christianisme a été proclamé religion nationale. Les relations des Arméniens avec la Ville sainte n'ont jamais cessé, pour culminer à l'époque des croisades qui donnèrent l'occasion de fonder en Cilicie, à la fin du XIe siècle, un Etat arménien frontalier de la Syrie franque, converti en royaume un siècle plus tard. Jérusalem abritait alors le siège d'un Patriarcat arménien et l'activité culturelle y était particulièrement intense. En témoignent la quantité et la qualité des inscriptions, des sculptures, des mosaïques, des pièces d'orfèvrerie, ou encore des manuscrits superbement calligraphiés, ornés de miniatures qui comptent parmi les chefs-d'oeuvre de l'art arménien. Sous la domination des Mamelouks, la culture arménienne continua à fleurir à Jérusalem, comme on peut le voir dans les nombreux récits des voyageurs européens qui n'omettaient jamais une section consacrée aux Arméniens. A l'heure actuelle, Jérusalem est le plus important conservatoire de la culture arménienne hors d'Arménie. Présentant les relations arméno-hiérosolymitaines dans leur contexte historique et artistique, ce livre en est un reflet. L'abondance des cartes et des tableaux généalogiques en facilite la lecture. L'iconographie y joue un rôle fondamental, le texte étant essentiellement traité en légende des images, qu'il s'agisse de reproductions de miniatures, de monuments et d'oeuvres d'art, ou encore de pages manuscrites d'historiens et de voyageurs.

09/2022

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Littérature française

L'ami arménien

A travers l'histoire d'une amitié adolescente, Makine révèle dans ce véritable bijou de littérature classique un épisode inoubliable de sa jeunesse. Le narrateur, treize ans, vit dans un orphelinat de Sibérie à l'époque de l'empire soviétique finissant. Dans la cour de l'école, il prend la défense de Vardan, un adolescent que sa pureté, sa maturité et sa fragilité désignent aux brutes comme bouc-émissaire idéal. Il raccompagne chez lui son ami, dans le quartier dit du "Bout du diable" peuplé d'anciens prisonniers, d'aventuriers fourbus, de déracinés égarés "qui n'ont pour biographie que la géographie de leurs errances". Il est accueilli là par une petite communauté de familles arméniennes venues soulager le sort de leurs proches transférés et emprisonnés en ce lieu, à 5 000 kilomètres de leur Caucase natal, en attente de jugement pour "subversion séparatiste et complot anti-soviétique" parce qu'ils avaient créé une organisation clandestine se battant pour l'indépendance de l'Arménie. De magnifiques figures se détachent de ce petit "royaume d'Arménie" miniature : la mère de Vardan, Chamiram ; la soeur de Vardan, Gulizar, belle comme une princesse du Caucase qui enflamme tous les coeurs mais ne vit que dans la dévotion à son mari emprisonné ; Sarven, le vieux sage de la communauté... Un adolescent ramassant sur une voie de chemin de fer une vieille prostituée avinée qu'il protège avec délicatesse, une brute déportée couvant au camp un oiseau blessé qui finira par s'envoler au-dessus des barbelés : autant d'hommages à ces "copeaux humains, vies sacrifiées sous la hache des faiseurs de l'Histoire". Le narrateur, garde du corps de Vardan, devient le sentinelle de sa vie menacée, car l'adolescent souffre de la "maladie arménienne" qui menace de l'emporter, et voilà que de proche en proche, le narrateur se trouve à son tour menacé et incarcéré, quand le creusement d'un tunnel pour une chasse au trésor, qu'il prenait pour un jeu d'enfants, est soupçonné par le régime d'être une participation active à une tentative d'évasion... Ce magnifique roman convoque une double nostalgie : celle de cette petite communauté arménienne pour son pays natal, et celle de l'auteur pour son ami disparu lorsqu'il revient en épilogue du livre, des décennies plus tard, exhumer les vestiges du passé dans cette grande ville sibérienne aux quartiers miséreux qui abritaient, derrière leurs remparts, l'antichambre des camps.

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Romans historiques

Le testament arménien

Cette fresque historique romancée couvre les trente-cinq dernières années de l'Empire ottoman, de 1885 à 1920. Une période clé pour comprendre sa chute marquée par le premier génocide du XXe siècle, celui des Arméniens. Une vie dorée est promise à Henri de Latour, issu d'une richissime famille aristocratique. Mais le jeune homme, poussé par l'aventure, s'engage dans une carrière méprisable pour sa mère, celle de journaliste. Envoyé par le directeur de l'Aurore à Constantinople, un poste envié mais à haut risque, il sera rapidement rattaché à l'ambassade de France. Henri pressent bien avant d'en avoir les toutes premières preuves, que les Arméniens sont condamnés à périr dans un carnage comme l'Histoire n'en a encore jamais connu. A travers son héros, à la fois journaliste, diplomate, homme d'affaires, franc-maçon et partisan arménien, G H Guarch nous introduit, au gré d'une intrigue captivante, au coeur de l'Histoire avec un réalisme confondant et une richesse d'informations inégalée.

04/2015

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Littérature française

L'ami arménien

Sibérie, début des années soixante-dix. Le narrateur, qui vit dans un orphelinat, devient le garde du corps de Vardan, un garçon fragile et sensible persécuté par les autres. En suivant les deux adolescents, nous découvrons un quartier déshérité, le Bout du diable, où réside une communauté d'Arméniens venus soutenir leurs proches emprisonnés à cinq mille kilomètres de leur patrie. Nul n'oubliera les figures marquantes de ce "royaume d'Arménie" ouvert aux déracinés qui n'ont pour biographie que la géographie de leurs errances - ces "copeaux humains sacrifiés sous la hache des faiseurs de l'Histoire" . Dans la lumière d'une double nostalgie - celle des Arméniens pour leur pays natal et celle de l'auteur pour son ami disparu -, ce récit d'une amitié de jeunesse révèle un épisode crucial de la vie d'Andreï Makine. Sans doute son roman le plus émouvant, porté par une écriture d'un classicisme altier écartant les afféteries pour aller à l'essentiel. Le Figaro littéraire. Prix des Romancières 2021.

08/2022

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Littérature française

Le petit arménien

Pourquoi Alexandre, qui a douze ans, est-il renvoyé du collège, où il se sent pourtant si bien et où il compte de nombreux amis ? Parce qu'il est chahuteur, parce qu'il est un cancre ou parce qu'il est un étranger, un petit Arménien, dont la famille s'était installée à Anvers dans les années trente ? Lui, il n'a rien vu venir. Il aime le sport, le football notamment. Il aime les mots rares et curieux ainsi que les noms de gens illustres, dont il entend parler autour de lui comme Ludwig van Beethoven, Buster Keaton, Maurice Chevalier ou Agatha Christie. Il les collectionne. Et il aime les siens - sa mère par-dessus tout. Une chronique tendre, où le merveilleux rejoint l'impertinence pour restituer une enfance perdue et retrouvée dans un récit pour une grande part autobiographique. Un témoignage rare sur la vie et le statut d'une famille de réfugiés arméniens en Belgique. "? Maman, mon père et ma grand-mère ont fui les massacres des Arméniens en Turquie pour venir vivre en Belgique où ils seraient considérés comme des réfugiés politiques. Ils n'auraient pas la nationalité belge. Ils n'auraient du reste aucune nationalité du tout. Ils seraient sans-patrie. Apatrides. ? "

10/2023

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Histoire internationale

Parce qu'ils sont arméniens

Avril 2015 marquera le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours taboue. Quel regard peut porter sur cette communauté et sur cet épisode une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond avec ce récit personnel et engagé, tissé de ses souvenirs, observations et rencontres. Avec elle, nous apprenons de l’intérieur ce que signifie se construire en récitant à l’école des slogans proclamant la supériorité nationale, en étudiant sur des manuels mensongers, en côtoyant des camarades craintifs et silencieux, en sillonnant une ville où les noms arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des mouvements d’extrême gauche ayant intégré le déni. Un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée dont la personnalité et les écrits continuent d’être marqués par la question arménienne.

02/2015

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Histoire internationale

Mémorial du génocide des Arméniens

Un siècle après le génocide arménien qui a fait 1,2 million de morts, l'Etat turc pratique toujours le négationnisme. Le Mémorial, fruit des recherches de deux spécialistes de la question, rassemble en un projet ambitieux la totalité des connaissances actuelles sous forme d'illustrations, de tableaux démographiques, de fac-similés de textes législatifs originaux et de discours officiels traduits et accompagnés des commentaires et analyses des auteurs. Il s'organise chronologiquement : " La genèse du processus et le contexte de guerre (juillet 1914 - mars 1915) " expose les événements politiques et militaires de la période, les choix législatifs (projet de réforme des provinces) et économiques (campagnes de boycott des entreprises grecques et arméniennes) constituant le creuset qui amènera les premiers massacres puis les premières déportations. " Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (avril 1915 - décembre 1916) " présente la carte générale des axes de déportation et celle des principaux sites d'extermination. Elles sont accompagnées de la description minutieuse, région par région, de la première phase du génocide puis d'un ensemble consacré aux camps de concentration et d'extermination : leur organisation (camps du chemin de fer de Bagdad, camp d'Alep, camp de l'Euphrate), les témoignages de survivants, les sauveteurs. " Après le génocide, éradication et conséquences (1971-1923) " décrit les ultimes massacres dans le Caucase et en Azerbaïdjan persan puis revient sur la fin de l'Empire Ottoman pour se terminer sur les débats, jugements et procès qui se déroulent du côté des bourreaux, la situation des rescapés, des orphelins et le sort des biens abandonnés du côté des victimes.

11/2014

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Histoire internationale

Le rêve brisé des Arméniens

C'est dans la nuit du 23 au 24 avril 1915, à Constantinople, qu'eut lieu la première rafle d'Arméniens, annonçant la longue série de déportations, tueries et massacres qui vont durer plus de trois ans. 1 500 000 personnes y perdent la vie, soit deux tiers des Arméniens de l'Empire ottoman. Les autres fuient la fureur des soldats, constituant une diaspora importante en Europe, au Proche-Orient et en Amérique. Depuis un siècle, la Turquie nie toujours ce génocide. Mais que s'est-il passé exactement ? Comment en est-on arrivé là ? Pour saisir cette histoire dans toute son ampleur. Gaïdz Minassian a choisi de la raconter à travers les parcours des révolutionnaires arméniens, fascinés par le modèle français des Lumières et prêts à tout pour faire reconnaître leurs droits mais aussi défendre légalité entre les peuples. De leur mobilisation politique, encore pacifique, à la radicalisation armée, l'auteur retrace l'aventure de ces idéalistes grâce à leurs Mémoires ou journaux qui témoignent de leur vie clandestine, de leurs doutes et leurs espoirs perdus. Parmi eux, au premier rang, la figure charismatique de Christapor Mikaelian, le fondateur de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA) et chef de file du mouvement de libération nationale, hante ces pages... Quoi de mieux, quoi de plus vibrant que ces éclats de vie pour raconter cette histoire au souffle épique. Le dénouement - tragique - est à l'image du rêve brisé de ce peuple, partagé entre Orient et Occident et condamné à l'exil..

02/2015

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Arménie

1915, le génocide des Arméniens

Les spécialistes Gérard Chaliand et Yves Ternon présentent une synthèse documentée et mise à jour sur le Génocide arménien de 1915. Un livre de référence, par deux des meilleurs spécialistes Reconnu après une longue lutte de procédure par la sous-commission des Droits de l'homme des Nations unies en 1986 et par le Conseil de l'Europe l'année suivante, et plus récemment par le président américain Joe Biden, le génocide des Arméniens (1915) est toujours nié par l'Etat turc. Cet ouvrage éclaire et met en perspective la déportation et les massacres en masse des populations arméniennes d'Anatolie exécutées durant la Première Guerre mondiale par le gouvernement jeune turc. Le cheminement qui a ramené l'attention sur ce génocide et sa reconnaissance par diverses instances internationales est également décrit et analysé. Enfin, Gérard Chaliand et Yves Témoin, en marge de leurs contributions respectives, ont rassemblé un choix de documents et d'archives allemandes, américaines et britanniques qui établissent les faits et décrivent l'assassinat d'une nation. Première édition : Complexe, 2006. Une postface inédite fait le point sur les avancées historiographiques et diplomatiques au cours des quinze dernières années.

04/2022

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Histoire internationale

Les vengeurs arméniens. Opération Némésis

Préface de Gérard Chaliand "Sur le plan historique, Némésis est peut-être la chasse à l'homme la plus extraordinaire du siècle. Elle est aussi la moins connue, dans la mesure où ses organisateurs ont obstinément gardé le silence jusqu'à leur mort. Extraordinaire, cette traque sur trois continents vise, dans le droit fil de la tradition du tyrannicide, à châtier des responsables politiques majeurs, condamnés à mort par contumace par une cour ottomane. Talaat, Enver, Djemal, le triumvirat dirigeant des Jeunes-Turcs, et quelques autres sont coupables de ce qu'on appelle aujourd'hui "crime contre l'humanité". La vengeance ici relatée est un acte de justice élémentaire semblable à l'exécution de hauts dignitaires nazis après la Seconde Guerre mondiale. Mieux, il s'agit non de cadres supérieurs d'un régime coupable du génocide du peuple arménien, mais des dirigeants eux-mêmes qui ne peuvent se retrancher derrière les ordres reçus, puisqu'ils ont eux-mêmes conçu le dessein et ordonné le crime. Grâce au talent de Jacques Derogy, ce récit fait désormais partie, de façon inoubliable, de l'histoire contemporaine".

03/2015

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Historique

Une histoire du génocide des Arméniens

1915. Si la situation politique est tendue dans l'Empire Ottoman depuis de nombreuses années, les populations turques et arméniennes vivent dans une entente cordiale à Dendil, petit village de montagne où réside la famille Hagopian, composée des parents Arakel et Vartouhie, et des enfants Mikael et Anouche. Mais tandis que les puissances européennes s'étripent dans les tranchées, un plan d'extermination général des Arméniens est mis en place par le gouvernement ottoman. Arakel, comme tous les Arméniens du village, est faussement mobilisé pour participer à la guerre et sera fusillé par les Ottomans, tandis que Vartouhie et Anouche sont forcées de rejoindre les longues files de déportation à travers le désert. Mikael, condamné à vivre caché à Dendil, parviendra-t-il à retrouver sa famille ? En présentant le quotidien d'une famille arménienne brisée par les déportations, la bande dessinée nous plonge avec émotion dans l'une des plus grandes tragédies du XXe siècle. Les pages documentaires, illustrées de photographies d'archives donnent à voir l'ampleur du massacre orchestré par les autorités ottomanes. Un album essentiel pour tout comprendre et entretenir la mémoire.

09/2022

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Religion

Saint Barthélémy, l'apôtre des Arméniens

La Bonne Nouvelle. La Vie des Douze apôtres nous emmène découvrir le monde entier.

04/2019

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Arménie

Paroles d'enfants arméniens. 1915-1922

Sonya Orfalian, réfugiée d'Arménie en Libye puis à Rome, s'est donné pour mission de recueillir, tout au long du siècle, les souvenirs des rescapés des massacres de masse des années 1915-1922, qu'ils ont vécus eux-mêmes quand ils étaient enfants. Ces "voix brisées", dit-elle, aucun micro, aucune caméra ne les a jamais données à entendre ou à voir. Des voix d'une autre époque, fragmentées, qui relatent chacune à leur manière des violences inouïes, des fuites rocambolesques, des survies miraculeuses. Un livre poignant et nécessaire. Ces témoignages sont encadrés par la présentation de Gérard Chaliand, la mise en contexte historique d'Yves Ternon et le parallèle avec la Shoah de Joël Kotek.

05/2021

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Histoire internationale

1915 le génocide Arménien

La déportation et le massacre des Arméniens en 1915, la question de leur reconnaissance et les débats relatifs à l'effondrement de l'Empire ottoman, cette période de la Première Guerre mondiale où les terres impériales ont subi des attaques conjointes de la part des Alliés et de la Russie tsariste n'ont cessé d'agiter la Turquie depuis sa fondation. En 2005, des versions antinomiques de l'Histoire se font face lorsqu'un groupe d'intellectuels turcs se prononce pour la reconnaissance du génocide. Parmi eux, Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l'un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d'un homme de gauche qui, d'Erevan aux Etats-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l'origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie.

03/2015

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Livres 3 ans et +

Histoires des Arméniens. Un peuple du Caucase

Aux confins de l'Asie et de l'Europe, à l'ombre des montagnes du Caucase et de l'Ararat, les hauts plateaux arméniens ont longtemps supporté le passage des invasions. Opprimé par les différents envahisseurs, le peuple arménien a cherché refuge dans les contes et légendes, et imaginé ainsi une vie plus conforme à ses valeurs et à sa vision du monde... Ainsi sont nés dans la conscience populaire des Arméniens les personnages de la reine Sémiramis, des deux amis liés jusque dans la mort, du roi coléreux ou du marchand d'oies dégourdi. Ces récits évoquent les images et les croyances d'un peuple encore mal connu, et nous restituent toute la sagesse et l'esprit de ses vieux conteurs.

04/2007

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Histoire internationale

Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide

Dans cet ouvrage sont présentés les grands enjeux du génocide arménien, et plus largement de ce que le langage diplomatique a nommé la «question arménienne». Pour bien comprendre les racines du processus génocidaire, l’auteur remonte au début du règne du sultan Abdülhamid (1876-1909) et aux massacres de 1894-1896, qui provoquèrent la mort de plus de 100 000 Arméniens d’Anatolie sans réaction militaire de la part des Puissances européennes. Le régime constitutionnel qui succède en juillet 1908 à celui du sultan, sous la pression des officiers jeunes-turcs, est en théorie fondé sur l’égalité de tous les peuples de l’empire, mais il débouche très vite, dès avril 1909, sur les massacres de Cilicie durant lesquels plus de 20 000 Arméniens trouvèrent la mort. La montée des périls et des nationalismes qui touche également les élites ottomanes, notamment au cours des guerres balkaniques de 1912-1913, radicalise leurs positions idéologiques et incite les dirigeants jeunes-turcs à s’engager dans la guerre aux côtés de l’Allemagne pour se débarrasser de la tutelle des Puissances dans les affaires intérieures ottomanes. La destruction d’1,2 million d’Arméniens (sur 1,9 million) constitue un des aspects majeurs de cette politique d’émancipation, dans la mesure où ils sont considérés comme des agents infiltrés au service de puissances étrangères. Le processus génocidaire met ainsi en lumière l’aspect totalitaire de la politique jeune-turque, à la fois dans sa gestion de l’Etat et dans son projet de société devant aboutir à la naissance d’un «homme nouveau» turc par la destruction de toutes les populations non musulmanes d’Anatolie.

01/2015

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Littérature étrangère

Fables et contes populaires arméniens. De Gougarq

Après Fables et Contes d'Artsakh et du Zanguézour et Fables et Contes de Chirak, de Bassène et du Djavakhq, ce troisième volume contient trente-et-un Fables et Contes du canton de Gougarq dans la province de Lori, une région montagneuse couverte de forêts mystérieuses du nord-ouest de l'Arménie, limitrophe de la Géorgie, qui se différencie des précédentes par le dialecte qu'on y pratique, mais aussi par la mentalité et des moeurs et traditions peut-être plus austères qu'ailleurs. Comme toujours, animaux doués de la parole et monstres bénéfiques ou maléfiques occupent une grande place dans ces fables et contes non dépourvus d'humour, où domine naturellement le surnaturel, où l'intrépidité, la fidélité à la parole donnée, la générosité, l'abnégation sont mises en avant, et la paresse, la jobardise, la cupidité, l'attachement excessif aux biens terrestres sont tournés en dérision. C'est encore l'archéologue Yervand Lalayan et son équipe de folkloristes qui ont recueilli et transcrit fidèlement ces fables et ces contes, près de cent-quarante au total, lors de leur campagne ethnographique des années 1915-1916 menée dans les villages du canton. Comme ils n'ont subi depuis cette date aucune réécriture pour une éventuelle édition destinée au grand public, nous avons choisi, dans la mesure du possible pour ne pas altérer le style narratif des conteurs, paysans pour la plupart, de restituer en français le parler parfois vulgaire et trivial et de conserver les redites et les redondances.

10/2017

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XVIIe siècle

L'Arménien du Roi Soleil

Pour monter et organiser la 1ère Compagnie des Indes (orientales) Colbert fit appel à quelques spécialistes étrangers, qui avaient une grande expérience du commerce avec l'Inde et L'extrême Orient Deux de ces experts internationaux sont restés dans les annales. François Caron un ancien directeur de la Compagnie des Indes hollandaises (La VOC) et un de ses anciens collaborateurs, un marchand arménien d'Ispahan du nom de MARCARA AVANCHIZ que le grand ministre recruta comme directeur de la Compagnie des Indes. C'est l'histoire de la vie et de la carrière très mouvementée et mystérieuse de cet aventurier Avanchiz, dont subsistent plusieurs traces documentées en France et en Arménie que raconte Fanny Bousquet, jeune historienne et spécialiste de l'Arménie dans cet essai à la fois historiobiographique et roman de cape et d'épée.

09/2022

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Arménie

Petite encyclopédie du génocide arménien

L'impossibilité d'épuiser un sujet d'histoire aussi imposant que le génocide des Arméniens devait-elle pour autant interdire d'aborder les thématiques essentielles sur lesquelles se sont penchés historiens, penseurs, artistes, juristes et autres qui s'intéressent forcément au fait qu'un peuple puisse se donner pour objectif d'en supprimer un autre ? Le titre seul de Petite encyclopédie du génocide arménien suffit à exprimer l'humilité mais aussi l'ambition qui auront présidé à la synthèse d'une abomination qui dépasse l'entendement. La conception d'une telle entreprise est née du constat que l'acharnement à effacer, parla dénégation, la disparition des Arméniens par un génocide risquait de provoquer une accélération de l'oubli sur un contentieux majeur de l'histoire du XXe siècle : une impunité doublée d'amnésie et de mensonge aura par la suite encouragé d'autres crimes de masse. L'onde de choc déclenchée par le génocide des Arméniens aura ouvert en cent ans un large spectre d'études et de réflexions dans tous les domaines du savoir. Le temps était venu d'en faire le bilan pour dégager l'ampleur d'une catastrophe qui aura affecté autant les esprits que les institutions et les relations internationales. Mais pour transmettre les données et les leçons d'un phénomène aussi monstrueux encore fallait-il en rendre la complexité abordable. Cette petite encyclopédie se décline sous forme de fiches thématiques, dont la fiabilité s'appuie sur un recours constant à des spécialistes de la question génocidaire et principalement de la Question arménienne. Il reste que l'objectif d'un projet aussi sensible ne saurait avoir plus secrète ambition que de contribuer à combattre les obscurantismes qui conduisent immanquablement l'humanité aux dérèglements extrêmes.

12/2021

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Histoire internationale

La Turquie et le fantôme arménien. Sur les traces du génocide

Le premier génocide du XXe siècle reste impuni. La Turquie continue de nier les massacres de centaines de milliers d'Arméniens ottomans pendant la Première Guerre mondiale et s'efforce d'effacer les traces de ce crime. Présents en Turquie depuis bientôt une décennie, deux journalistes, Laure Marchand et Guillaume Perrier, ont mené une vaste enquête de terrain - une première - sur la mémoire du génocide dans la Turquie d'aujourd'hui. Ils ont retrouvé des survivants, des Arméniens convertis à l'islam pour être épargnés, des descendants de Justes turcs qui ont sauvé des Arméniens, des témoignages enfouis dans le silence, des traditions et des églises qui ont survécu à un siècle de déni et d'hostilité. D'Istanbul à la frontière irakienne, de la mer Noire à la Méditerranée, les deux auteurs ont rassemblé les preuves bien vivantes et si nombreuses du génocide. A deux ans du centenaire des massacres, ces récits, ces reportages et ces rencontres dessinent le portrait d'un pays malade de son négationnisme, hanté par ce passé qui ne passe pas. Même si des Turcs se battent courageusement contre l'idéologie officielle, à l'instar de Taner Akçam, qui préface ce livre. Enfin, La Turquie et le Fantôme arménien apportera également des éléments au débat en cours en France sur la pénalisation de la négation du génocide arménien : la loi votée en janvier 2012 a été invalidée par le Conseil constitutionnel et le président François Hollande a promis un nouveau texte.

03/2013

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Histoire internationale

Les Arméniens de Cilicie. Habitat, mémoire et identité

L'exemple des peuples déshérités de leur terre natale ou d'origine constitue un cas particulier dans l'étude de la corrélation entre la mémoire collective et l'habitat naturel. Il s'agit ici d'un territoire, d'un habitat naturel, des lieux topographiques qui ne sont plus tangibles, visuels ; il existe désormais un éloignement matériel entre le territoire et le peuple exilé. Or, ce basculement dans l'état de l'exilé, du dépossédé de sa terre, modifie naturellement la perception du territoire auprès du groupe, si bien que la terre natale, la terre de ces ancêtres tout entière devient un concept mémoriel. On commence alors à mettre en valeur des détails, des éléments précédemment sans importance ou sans valeur mémorielle. C'est ainsi que les photos anciennes illustrant la vie d'un groupe dans son territoire historique peuvent outrepasser leur valeur individuelle pour devenir un lien mémoriel avec une vie d'autrefois, dont les acteurs et leurs descendants habitent désormais ailleurs. Dans ces conditions, ces photos se transforment en des images emblématiques, en des symboles d'un temps révolu à jamais. Les photos illustrant cet ouvrage sont à leur tour dotées de ce caractère mémoriel particulier. Ce sont les images de la vie d'une communauté, en l'occurrence les Arméniens de Cilicie, dans laquelle on voit figurer des portraits familiaux et individuels, des ateliers et ses artisans, des marchés et ses clients, des écoles et ses élèves, des églises et ses croyants. Autrement dit, toute une vie d'autrefois attachée à son terroir, qui s'est arrêtée violemment avec le départ forcé des Arméniens. Ces illustrations sont accompagnées d'une dizaine d'articles, dans lesquels les auteurs traiteront en particulier des différents aspects de la vie des Arméniens en Cilicie.

12/2012

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Histoire internationale

Exils arméniens. Du Caucase à Paris (1920-1945)

Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces "sans-droits", quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses "ennemis de classe". Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels. L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire?? Où aller?? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives.

10/2016

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Histoires à écouter

La ruse du tisserand. Conte arménien, Edition bilingue français-arménien, avec 1 CD audio

Comment un vieux tisserand a réussi à se montrer plus malin qu'un roi cruel.

02/2021

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Poésie

Odes arméniennes. Edition bilingue français-arménien

Un troubadour arménien de la Transcaucasie du XVIIIe siècle, un pont jeté entre trois cultures - arménienne, géorgienne et azérie. Pour le lecteur français, le film de Sergueï Paradjanov : Sayat-Nova, La couleur de la grenade (1968) semble être l'unique arcane pour pénétrer le monde de ce poète, musicien et interprète. Selon le poète Parouïr Sévak (1924-1971), il fut " l'autel de l'Amour ". Son impossible amour pour Anna Batonachvili, sœur du roi Irakli II, - sa Nazanie, fit de lui le Madjnoun de Leïla de son temps. Cette traduction complète des 47 odes strophiques en langue arménienne, la première en Europe, nous révèle la singularité universelle de ce poète irréductible, plus vivant que jamais, aimé de trois peuples depuis le XVIIIe siècle en Transcaucasie, et aimé aussi en Orient comme au Proche-Orient. Puisse le lecteur non averti découvrir enfin cet immense poète.

09/2006

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Sciences politiques

Le Mouvement National Arménien (1914-1923)

La « Question arménienne », venue tardivement dans la question d’Orient, fait son apparition officielle qu’en 1878, des suites de la guerre russo-turque. Demeurée jusque-là une affaire intérieure à l’Empire ottoman, elle entre, avec l’article 16 du traité préliminaire de San Stefano (3 mars 1878), dans l’arène des questions internationales. L’Europe, habituée depuis des siècles à ne voir dans les Arméniens qu’une communauté religieuse ou un peuple s’adonnant au commerce depuis Constantinople jusqu’en Europe ou aux Indes, découvre soudain le rattachement de ce peuple pour sa patrie séculaire. Les Arméniens, aussi, manifestaient des revendications similaires à celles des peuples chrétiens des Balkans qui tentaient, eux, depuis près d’un siècle, de secouer le joug conquérant.

10/2011

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Histoire internationale

L'Arménie et les Arméniens de A à Z

" Ils sont Arméniens... de A à Z. " La communauté arménienne en France est forte de plus de 600 000 Français répartis dans les grandes métropoles comme Nice, Marseille, Valence, Romans, Villeurbanne, Lyon, Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Clamart, Paris... Une diaspora active, omniprésente dans les milieux économiques, culturels, politiques et artistiques. C'est l'histoire de cette communauté, que ce soit en France ou à l'étranger, sa culture, son patrimoine, son rôle et son empreinte à travers les siècles, que les auteurs nous font découvrir au fil des pages. Leur histoire familiale marquée par l'exode ayant suivi le génocide de 1915, qui est celle de la majorité des Arméniens, ressemble à une fresque, rythmée d'images, de couleurs, d'événements et de péripéties, transmise par leurs parents et grands-parents. Un parcours d'intégration exemplaire qu'ils ont choisi ici de raconter sous la forme d'un dictionnaire personnel de 100 entrées de A à Z illustré de 250 images. Textes et documents se conjuguent pour faire connaître et aimer l'histoire des Arméniens, une diaspora riche d'une double culture, à la fois refuge et force.

11/2020

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Poésie

Chansons d'Arménie. Edition bilingue français-arménien

Poète et musicien, Djivani, de son vrai nom Sérop Lévonian, né en 1846 à Kartsakh en Géorgie et mort en 1909 à Tbilissi (à l'époque, Tiflis), fut le plus célèbre "achough" de son époque. Les achoughs, également appelés gusans, sont des trouvères arméniens qui disposent de tout un répertoire de chansons et de musiques traditionnelles, dont l'origine se perd dans la nuit des temps et qu'ils enrichissent de leurs propres compositions. Le plus célèbre d'entre eux est Sayat-Nova (1712-1795), lui aussi originaire de Tiflis. S'inscrivant dans cette tradition, virtuose du kamantacha (le violon arménien, héritier de la lyre byzantine), chanteur et poète, Djivani fut le porte-parole du peuple arménien en son temps, exprimant ses angoisses face à la persécution ottomane, célébrant la beauté et la vitalité de ses coutumes. Loin d'être de simples témoignages du passé, ses chansons sont toujours vivantes, connues de tous les Arméniens, chantées aujourd'hui encore par de très nombreux interprètes, mais également lues et étudiées comme un trésor de la poésie arménienne. En 1919, au lendemain du génocide arménien et à la veille de la signature du Traité de Sèvres, qui prévoyait la reconnaissance d'une grande Arménie indépendante, le poète et critique littéraire Archag Tchobanian (1872-1954) publia une anthologie intitulée Les plus belles chansons de Djivani pour faire connaître en France la poésie du célèbre achough. Intellectuel engagé, animateur de revues, lié à de nombreux écrivains français et francophones, de Romain Rolland à Verhaeren, Tchobanian fut l'un des grands médiateurs culturels entre la France et l'Arménie. Ses traductions de Djivani n'avaient encore jamais été réimprimées. Pour leur rendre vie, ce volume en propose une édition bilingue qui permet de goûter la beauté de la typographie arménienne et donne un intérêt supplémentaire à cette réédition.

04/2024

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Arménien

Manuel élémentaire d'arménien classique. 3e édition

"L'arménien est enseigné en France depuis la toute fin du XVIIIe siècle. Le décret du 10 germinal an III (30 mars 1795) "établi[t] dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale une école publique, destinée à l'enseignement des langues orientales vivantes" dont "les professeurs composeront en français la grammaire des langues qu'ils enseigneront". Jacques Chahan de Cirbied, premier titulaire de la chaire, publie en 1823 en français une grammaire arménienne qui n'a plus de nos jours qu'une valeur historique. En 1883, Auguste Carrière, quatrième titulaire de la chaire, traduit de l'allemand la grammaire de Max Lauer inspirée des grammaires traditionnelles arméniennes. Elève de Carrière dès 1887-1888, Antoine Meillet complète sa formation en 1888-1889 auprès de Heinrich Hübschmann et en 1890-1891 auprès des Pères Mékhitaristes de Vienne. Dans ce manuel paru en Allemagne et en allemand en 1913, il a décrit l'arménien classique d'une façon restée inégalée. Il n'existait jusqu'à ce jour de grammaire arménienne de référence qu'en arménien, en russe et en allemand. Un siècle après sa première édition, la traduction française de l'Altarmenisches Elementarbuch de Meillet met enfin la description de l'arménien classique à la portée des lecteurs francophones."

03/2024

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Histoire internationale

Histoire d'Arménie

Situé au carrefour entre l'Orient et l'Occident, le vaste Plateau arménien a constitué, depuis des millénaires, le foyer du peuple arménien. Il est dominé par le mont Ararat où se serait échouée l'arche de Noé. L'Arménie fut un grand et puissant état sous le règne de Tigrane II le Grand et deviendra, au début du IVe siècle, le premier état chrétien dans le monde. Le dernier royaume arménien de Cilicie s'est éteint en 1375 et le dernier roi de l'histoire, Léon V de Lusignan, d'origine française, est mort à Paris en 1393. Le Génocide perpétré par le gouvernement Jeune turc, durant la 1re Guerre mondiale restera la page la plus sombre. Le 28 mai 1918 l'Arménie va renaître de ses cendres et proclamer son indépendance, sur une parcelle orientale de son territoire historique. Soviétisée par la suite, l'Arménie va, de nouveau, recouvrer son indépendance le 21 septembre 1991, après la fin de l'URSS. Quant à la diaspora, formée par les survivants du Génocide, elle compte désormais (sur les 9.000.000 d'individus vivants dans le monde) plus de deux Arméniens sur trois.

11/2011

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Tourisme étranger

Merveilles d'Arménie

Les étrangers appellent notre pays, l'Arménie, "Musée à ciel ouvert". Cette encyclopédie est un guide très particulier qui chemine dans les quatre "salles" de ce musée : Antiquité, Moyen âge et Christianisme, Nature et Mode de vie et Epoque moderne. Les quatre-vingts "merveilles" présentées dans ce volume sont très précieuses pour le lecteur arménien. C'est probablement pour cette raison, que la maison d'édition a choisi un titre plutôt poétique "Merveilles". Néanmoins il faut aussi prendre en considération le fait que le peuple arménien est très fier de ses merveilles dont la plupart ont trouvé dignement leurs places dans le patrimoine mondial. Dans cette encyclopédie nous découvrons des domaines inhérents à l'histoire des Arméniens, mais qui se situent actuellement sur le territoire historique de l'Arménie, en Arménie Occidentale, (la Cathédrale de la Sainte-Croix d'Aghtamar, le canal de Sémiramis, la Cathédrale d'Ani, le lac de Van, etc.)

02/2019