Recherche

Bacon

Extraits

ActuaLitté

BD tout public

Francis Bacon

L'histoire de Francis Bacon est aussi controversée que fascinante. Né en Irlande en 1909, il passe la majeure partie de sa vie à voyager entre Londres, Paris, Tanger et d'autres villes à travers l'Europe et le monde. Bacon est, avec quelques autres, le protagoniste d'une époque particulièrement florissante de la peinture et de la scène artistique anglaise de l'après-guerre, dont il est un interprète unique et irremplaçable. Ce roman graphique célèbre sa vie et son oeuvre, l'héritage d'un artiste qui fut toujours en quête éperdue d'amour et en recherche désespérée d'attention pour sa peinture, qui était pour lui la seule forme de réalité acceptable.

09/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Francis Bacon

L'oeuvre de FRANCIS BACON (1909-1992), peuplée de personnages hurlants et de corps déformés, semble incarner le désespoir qui s'est emparé de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale. Symboles de l'angoisse qui hante la condition humaine moderne, ses tableaux sont aussi le fruit d'une technique riche et graphique, inspirée de grands maîtres tels que Le Titien, Velâzquez ou Rembrandt. Connu également comme portraitiste (en particulier pour ses représentations de son ami Lucian Freud, ainsi que d'autres membres des cercles bohèmes de Soho dans lesquels il évoluait), Bacon a créé un art qui transcende l'espace et le temps. Ses thèmes de prédilection passent, en effet, de la peinture de paysage à la mythologie, la poésie, le cinéma et l'observation du macabre dans sa propre vie. Grâce à son talent, Bacon a su synthétiser ces thèmes dans des images complexes, allusives et insaisissables.

10/2014

ActuaLitté

Littérature française

Avec Bacon

"Francis Bacon incarne, plus que tout autre artiste, "la" peinture. Il est l'homme le plus extraordinaire qu'il m'ait été donné de connaître. Dans les années 1980, je l'ai rencontré à plusieurs reprises. A Londres, tout d'abord, dans son atelier de South Kensington, puis en diverses occasions, lors de ses passages à Paris. Nous conversions aussi parfois au téléphone, tôt le matin. Il parlait en toute liberté, sans tabou, de tout et de choses sans importance. Bacon adorait parler, parler l'excitait. Je l'observais, l'enregistrais, prenais des notes, rien ne le gênait. Rendez-vous dans son atelier, dans les restaurants, les bars londoniens ou parisiens, de jour comme de nuit, à discuter, boire, manger, jouer : ce livre retrace ces moments rares partagés avec Bacon, joyeux nihiliste, et éclaire l'homme exquis qu'il fut, loin de sa réputation de "monstre"." F.M.

06/2019

ActuaLitté

Ecrits sur l'art

Bleu Bacon

A peine entré dans l'exposition que le Centre Pompidou consacre à Francis Bacon, Yannick Haenel ne voit plus rien : une migraine ophtalmique l'oblige à passer plusieurs heures allongé sur le lit de camp qu'on a dressé pour lui dans le musée. En retrouvant ses esprits, Yannick Haenel se met à parcourir l'exposition en proie à des états d'intensité contradictoires, qu'il raconte comme une aventure initiatique. Est-il possible de ressentir intégralement la peinture, de la vivre comme une ivresse passionnée ? A travers le face-à-face avec plusieurs tableaux comme Odipe et le sphinx ou le triptyque consacré à la mort de George Dyer (l'amant de Bacon), le livre détaille les impacts de la peinture de Bacon sur celui qui en fait l'expérience : sa violence ouvre alors l'auteur à des séquences de sorcellerie de son enfance africaine qui vont lui donner une clef pour traverser cette épreuve. Mais au fil de la nuit on accède au coeur d'une odyssée heureuse ; en tournant dans son labyrinthe de sensations extrêmes, Yannick Haenel dévoile un aspect moins connu de la peinture de Bacon : la sensualité de ses couleurs, la fraîcheur sexuelle de son bleu. L'expérience de jouissance culmine dans une illumination scandée par la dernière chanson de David Bowie lorsque l'auteur, qui a demandé à ce qu'on coupe toutes les lumières à trois heures du matin, évolue dans le musée avec une lampe torche à la main et danse extasié en voyant la peinture sortir du mur, comme à Lascaux.

01/2024

ActuaLitté

Essais biographiques

Bacon, juillet 1964

En juillet 1964, Francis Bacon, alors âgé de cinquante-quatre ans, est au sommet de son art. Pierre Koralnik tourne, presque par hasard, un bref documentaire sur l'artiste pour la Radio Télévision Suisse. Vingt et une minutes d'une vérité énigmatique, au cours desquelles on suit le peintre, le verre à la main, entouré d'une petite cour amicale et amoureuse. De ces images visionnées encore et encore, Gilles Sebhan décante les forces en présence dans l'atelier de Reece Mews, ces Parques qui poursuivent Bacon, l'amant malheureux qui se donnera la mort, l'ami ténébreux qui tente d'empêcher le tournage. Bacon, qui répond en français aux questions du journaliste Emile de Harven, laisse échapper dans la béance de la langue de fulgurantes mèches de lucidité qui donnent à percevoir, selon un mot de Chaplin, "un homme si profondément pessimiste qu'il pouvait se permettre d'être magnifiquement frivole" .

05/2023

ActuaLitté

Beaux arts

Tintoret / Bacon. Catastrophes picturales

Saisir le spectateur : tel est le projet commun à Tintoret et Francis Bacon. Ceci non pas pour nous faire participer à quelque réflexion, mais afin de nous impliquer dans la soudaineté d'un dévoilement : celui du mystère de la chrétienté pour un peintre vénitien du XVI` siècle, celui du sens caché de la réalité quotidienne pour le peintre moderne. Jusqu'où est-il possible de transgresser les lois de l'équilibre ? A quel moment le sens d'un portrait se condense-t-il avant de s'évanouir dans l'abstraction ? A quel instant précis le geste miraculeux dévoile-t-il le surnaturel aux yeux d'une assemblée saisie de stupeur ? L'examen de ces questions conduit à la notion de singularité. Singularité, bifurcation, déchirement, cassure : il est un moment fatidique où un système, poussé dans ses retranchements, renonce à sa course et adopte soudainement un comportement imprévisible. Bacon, dans ses toiles, mais aussi dans sa vie tumultueuse et scandaleuse, a aimé côtoyer cette lisière où le sens bascule, qu'à d'autres fins Tintoret avait explorée avant lui, et qu'a sondée le mathématicien français René Thom dans sa fameuse " théorie des catastrophes ".

08/2019

ActuaLitté

Littérature française

Le fauteuil de Bacon

Rétabli. J'habite maintenant une chambre d'immeuble, dans une tour étrangement calme, à la périphérie. Et je me dis que ma vie nouvelle a commencé, dans cette chambre silencieuse et sommairement meublée. Pas longtemps seul. Sauvage ne dit plus rien, il m'observe tranquillement, le visage fermé : arrimé à son fauteuil, il écoute mon récit avec une curiosité violente, péniblement contenue sous l'échafaudage de patience et de politesse. Un animal à sang froid, ai-je souvent pensé de lui, tout entier dissimulé au-dedans de soi-même et distillant le malaise par doses régulières, savamment calculées à l'avance, ses lunettes noires opposant comme une fin de non-recevoir à toute tentative de sonder sa pensée. Je commence à comprendre. Et je revois le fauteuil qui occupe tout à coup le devant de la scène, et je pense au chemin parcouru par ce fauteuil, et je me dis que le fauteuil de Sauvage est parvenu bel et bien au terme de sa course sur le chemin qui mène Sauvage à l'objet de sa curiosité.

01/2007

ActuaLitté

Beaux arts

Entretiens avec Francis Bacon

De 1962 à 1986, le célèbre critique d'art David Sylvester s'entretien avec Francis Bacon. De ces rencontres, David Sylvester livre, sous la forme de neuf dialogues, un témoignage unique sur l'artiste. On y découvre le souci obsessionnel de Bacon pour la forme humaine en peinture, son admiration pour Picasso et Velázquez, sa passion pour la poésie de Yeats et Eliot, son étonnante interprétation d'un pastel de Degas, mais aussi son indifférence pour Matisse. Traduit et présenté par Michel Leiris, Entretiens avec Francis Bacon est une approche incomparable de la pensée, du travail et de la vie de l'un des génies créateurs du XXe siècle. Considéré comme un classique du genre, ce livre est le portrait le plus révélateur de Francis Bacon. Cette édition comprend l'intégralité des neufs entretiens, l'introduction de Michel Leiris et un hors texte comprenant vingt illustrations en couleurs.

02/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'amateur de Bacon

Après avoir campé une galerie de portraits délicieux et poignants dans Le Prince de West End Avenue, Alan Isler nous offre avec L'Amateur de Bacon une série de quatre nouvelles, où le lecteur a le bonheur de traverser le temps et l'espace. Quatre siècles durant, nous sommes témoins de la condition du Juif dans un monde qui n'est pas fait pour lui, Juif que Isler promène dans des lieux aussi divers que le Ghetto de Venise au temps de Shylock, une petite ville du Somerset au XVIIIe siècle, ou un transatlantique flambant neuf qui, en 1882, atteint New York après une traversée mémorable. Quatre longues nouvelles nourries d'une riche culture, empreintes de ce mélange subtil d'humour, de grotesque et de tragique propre à l'écrivain, où nous avons la surprise et le plaisir de reconnaître çà et là quelques notes d'une œuvre " non citée " - Shakespeare, Coleridge, Wilde et d'autres ? En tissant la trame de ses histoires avec les mille références parfois oubliées de notre patrimoine culturel, Isler atteint une maestria que son premier roman laissait déjà soupçonner, et donne, à qui voudrait les reconnaître, les clés les plus secrètes de son univers.

12/1998

ActuaLitté

Monographies

Francis Bacon à nouveau

On connaît la série d'entretiens que Francis Bacon accorda à David Sylvester entre 1962 et 1986. Après la mort de l'artiste en 1992, le critique, qui, de ses propres dires, n'avait jamais trouvé en près de cinquante ans la distance nécessaire pour consacrer à son ami une étude critique d'ampleur, sentit "s'ouvrir les vannes" : le résultat fut ce Francis Bacon à nouveau, paru en 2000, traduit en 2006 par Jean Frémon aux éditions André Dimanche, et dans lequel, en un long regard rétrospectif qui embrasse aussi des toiles crues détruites et redécouvertes de manière posthume, Sylvester éprouve et synthétise près de soixante ans d'observations. "Parcours", "Regards" : le titre des deux premières et principales parties de l'ouvrage nomment la méthode double d'un écrivain soucieux uniquement d'ouvrir l'oeuvre au spectateur par une traversée chronologique et des coups de sonde thématiques. Même dans ces derniers, où Sylvester livre le fruit de ses propres intuitions, ni effusion de style, ni concession à l'esprit de système, mais des remarques, tendant au fragment ou à l'aphorisme, qui lancent autant de ponts vers l'univers de Bacon grâce à un accès privilégié à l'artiste, à un inlassable don d'observation et, surtout, à une rare humilité, à de rares scrupules de méthode. Les troisième et quatrième sections proposant quant à elles respectivement des "chutes" des Entretiens et des notes biographiques, le livre, avec ses approches plurielles, est une série de rendez-vous avec l'oeuvre, offert à tout spectateur désireux de s'introduire à elle sans biais interprétatif majeur ou de purifier son regard du commentaire. Car, comme le note Sylvester : "Rien dans ces peintures n'est plus éloquent que la peinture elle-même."

05/2022

ActuaLitté

Charcuterie

Jambon, bacon, lardons & cie

" Dis, on mange quoi ce soir ? " Vous en avez marre de cette incessante question ? Voici la solution : du jambon, du bacon, des lardons ou encore du chorizo, 3 ou 4 ingrédients en plus, et le tour est joué ! Découvrez 50 recettes de petits plats ultra rapides et toujours aussi gourmands avec des ingrédients que vous trouverez forcément dans votre frigo : croque-monsieur, quiche lorraine, pommes de terre farcies... Variez les plaisirs !

04/2023

ActuaLitté

Beaux arts

Francis Bacon, en morceaux choisis

Pour tenter de découvrir pourquoi les oeuvres de Bacon nous apparaissent, plus peut-être que celles d'autres artistes, comme de véritables blocs d'émotion, nous allons... prendre la tangente. Ne pas plonger au coeur de ses tableaux, du détail de leur composition ou de leur sujet, ne pas en rechercher le sens à tout prix, autrement dit ne pas les regarder comme on le fait d'habitude et essayer d'abandonner nos réflexes de pensée pour emprunter d'autres pistes. Nous allons nous en approcher latéralement, en les frôlant, en n'en retenant que ce qui peut paraître incongru mais se révéler, malgré tout, comme des indices significatifs : une seringue, une ampoule électrique, une bouche grande ouverte, une cuvette de W-C., une cage, etc. En tentant également de faire résonner ses oeuvres avec celles de certains artistes - peintres, écrivains, cinéaste, musicien - et d'en écouter l'écho, tant il est vrai que la sensibilité de l'un permet souvent de mieux mesurer l'intensité de celle de l'autre. Pas pour comprendre à tout prix, juste et d'abord pour ressentir. Comme Bacon le souhaitait.

10/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Bacon et Giacometti en parallèle

Parmi les traits partagés par Bacon et Giacometti, il faut noter le très caractéristique isolement dans l'espace, quasi anxiogène, des figures qu'ils créaient — notamment au moyen du système de "cages" déjà évoqué. Les deux artistes tendaient à confiner leurs sujets entre les murs d'une pièce. Et si Giacometti en sortait parfois pour installer un paysage étrange et désolé, Bacon, lui, ne s'aventurait que très rarement hors de ses intérieurs claustrophobiques, étroitement verrouillés, où l'air semble manquer. Beaucoup de paysages européens ayant été dévastés par la guerre, la vie se réfugiait dans des lieux clos, avec un être humain encore plus isolé dans la vacante banalité d'un intérieur moderne.

04/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Francis Bacon, face et profil

Michel Leiris traque dans l'art de Francis Bacon la hantise de la part de l'animalité en l'homme, dans ses différentes phases qui vont amener l'artiste à "peindre le cri plutôt que l'horreur" , à violenter sa peinture plutôt que l'image de l'humanité. Après une enfance maladive et une formation d'autodidacte à l'école de la bohème, entre Paris et Berlin, le peintre Francis Bacon s'impose à partir de 1945, au lendemain de la guerre, avec une peinture de l'horreur : corps crucifiés, chairs exsangues torturées par sa palette et un style à la fois sauvage, expressionniste et raffiné.

06/2015

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

La Mort de Francis Bacon

Un grand peintre est allongé sur son lit de mort, se tordant et de sélectant de plaisir et de douleur alors que les souvenirs de toute une vie le submergent et l'enveloppent. Ce sont les derniers jours de Francis Bacon, atteint d'insuffisance respiratoire dérivée de son asthme chronique lors d'un voyage à Madrid, et soigné par soeur Mercedes à la congrégation des servantes de Marie. Dans ce court texte audacieux et brillant, l'auteur de La douleur porte un masque de plumes et de Lanny habite Francis Bacon dans ses derniers instants, exprimant en sept tableaux le dernier souffle de l'artiste. Max Porter laisse les images advenir afin qu'elles parlent d'elles-mêmes et prennent leur revanche sur le personnage qui les a brandies dans la vie. Un catalogue de peintures textuelles, une exposition scripturale des portraits qu'aurait pu concevoir l'artiste en cette année 1992.

04/2022

ActuaLitté

Littérature française

La nourrice de Francis Bacon

"C'est un enfant merveilleux. Je vous assure, j'en ai vu passer des drôles, il n'y en a pas deux comme lui, pas un qui arrive au talon de ce petit. Il ne fait rien comme tout le monde, c'est vrai, il a toujours une idée derrière la tête, toujours une parole rusée. Il se passionne pour les belles choses. Il aime qu'on l'aime, c'est tout, c'est ça que son père ne comprend pas". Personnage méconnu et pourtant central de la vie de Francis Bacon, la bien nommée Jessie Lightfoot fut celle qui le protégea toujours, de son tyran de père dans son enfance comme de ses pires excès à Londres. La tendresse de cette Nanny venue des Cornouailles contraste avec les violences que subit très tôt Bacon, et apporte une couleur inédite à la palette sulfureuse du peintre. Au-delà de l'humour et de la gouaille inégalables de cette femme extraordinaire confrontée au monde interlope des artistes, Maylis Besserie nous donne aussi à voir l'Irlande de la première moitié du vingtième siècle, à la fois poudrière et île splendide dont les paysages, les décors et les animaux hanteront les toiles du peintre.

08/2023

ActuaLitté

Art du XXe siècle

Bacon. Eclats d'une vie

Il fallait oser illustrer la vie et l'oeuvre de Bacon dans un roman graphique... pari réussi pour Manel et Maubert ! Plus grand peintre (figuratif ? ) de son temps, excentrique, autodidacte, amoureux de la grande peinture, profondément lettré, voyageur, joueur, noctambule, alcoolique, provocateur et autodestructeur, Francis Bacon n'est pas seulement un génie, c'est un personnage fascinant. Il a déjà fait l'objet de nombreuses monographies, livres d'entretiens, textes biographiques... Jusqu'à présent cependant, aucun ouvrage n'avait affiché le projet audacieux de raconter sa vie et son oeuvre par le texte et par des images (qui n'étaient pas les siennes). C'est chose faite aujourd'hui avec ce Bacon, éclats de vie, oeuvre de deux passionnés du peintre, dont Franck Maubert qui en est le spécialiste reconnu. Dans un livre dont la maquette et l'apparence rappelleront le Monsieur Proust illustré par le même Stéphane Manel, on parcourra la biographie et les grands thèmes de l'oeuvre de Bacon (à noter qu'en changeant de sujet Stéphane Manel change aussi son approche stylistique et sa palette de couleurs). De l'enfance irlandaise aux errances nocturnes parisiennes ou londoniennes des derniers temps, des casinos de Monte Carlo aux bars enfumés de Tanger, en passant par les paysages splendides de l'Afrique du Sud et les ateliers désordonnés du peintre, toute une vie défile : la famille, les premiers pas dans l'art, comme décorateur, les amants (George Dyer, Isabelle Rawsthorne), les amis (Peter Beard, Lucian Freud, Michel Leiris) mais aussi les secrets de fabrication des grands chefs d'oeuvre (Crucifixions, papes, portraits, autoportraits), les singularités du créateur (le cri, la bouche, le corps, les couleurs, la viande), le rapport aux grands " maîtres ", contemporains ou non (Picasso, Van Gogh, Monet, Velasquez, Munch, Giacometti, David Hockney, Walter Sickert, Giacometti, l'école de Londres) et à la littérature... De la sorte, c'est aussi à une balade artistique et pop au coeur du XXe siècle que nous convient Stéphane Manel et Franck Maubert.

10/2023

ActuaLitté

Théâtre

Le balcon

Le " Balcon " est un bordel de luxe où plusieurs personnages viennent assouvir leurs fantasmes, sadomasochistes en apparence, philosophiques en réalité. Sous la comédie érotique se cache un drame métaphysique, une réflexion sur la mort. "Le véritable thème de la pièce, écrit Genet, c'est l'illusion " : tout est faux. Et, en même temps, tout est vrai : la mythologie du bordel exprime la puissance sexuelle, le débordement de la jouissance. Le bordel offre à quelques médiocres une existence d'emprunt. Dans cette pièce vertigineuse, où chaque scène que l'on croyait réelle devient à son tour illusoire, Le Balcon symbolise le théâtre même de Genet où tout est langage et poésie.

05/2009

ActuaLitté

BD tout public

Le Baron

A l'automne de sa vie, le Baron de Münchhausen se retrouve confronté au livre fraîchement publié qui raconte ses aventures. Un livre qui, certes, lui amène une popularité et une certaine notoriété bien au-delà de la région où il réside mais qui le confronte à la mort en faisant de lui un héros de papier et non plus un conteur ! Notre baron se décide à rétablir la vérité, et quelle vérité !

10/2020

ActuaLitté

Théâtre

Le Baron

"Mes plus sincères salutations ! Je suis le Baron. Vous êtes conviés à mon dîner. J'ai entendu parler de votre flatteuse réputation et j'aimerais faire connaissance avec vous. Six autres invités seront présents. Toutes les coordonnées vous seront données avec ce carton. Je vous souhaite une radieuse journée. Puisse votre esprit s'affranchir des lèvres du Diable".

05/2019

ActuaLitté

Littérature française

Le Balcon

Voyage chez les impressionnistes : Histoire d'un tableau et d'une rencontre entre un peintre et son modèle. Sous le regard protecteur de Manet, Berthe Morisot ne tardera pas à faire éclater son talent pour devenir la première femme impressionniste de son temps. A partir de la célèbre toile Le Balcon de Manet, Cécile Delîle nous dévoile la passion et la complicité de ces deux grands artistes.

09/2015

ActuaLitté

Franc-maçonnerie

Franc-maçon !

Ce livre est d'abord un témoignage. Un "frère " dévoile sa qualité de franc-maçon. Il relate son expérience personnelle au Grand Orient de France et livre sa compréhension de la méthode, de la culture et de l'idéal maçonniques.

03/2022

ActuaLitté

Littérature française

Le balcon

"C'est ainsi qu'à force de l'attendre sont passés plus de trente ans ; trente-cinq, si je me souviens bien, et peut-être davantage. En réalité cela doit faire quarante ans. Quarante ans perchés sur le balcon de mes espoirs. A regarder la mer en bas, et aussi le virage de l'église où apparaît la camionnette. Or, à la mort de Venerosa, l'idée m'est venue brusquement, de manière insensée. L'idée du départ, d'aller rejoindre Pierre. Il m'attendait. Il ne pouvait écrire, mais il m'attendait… C'est pour cela que j'ai demandé à Gnigninu de m'aider. La seule personne du village à qui l'on pouvait faire confiance. Il tournait toujours par ici, sous mon balcon. Après avoir fini sa tournée, il rôdait toujours par ici. Plus d'une fois j'ai eu l'impression qu'il suffisait de penser à lui pour qu'immédiatement, il se trouve là ! On le voyait en bas, sous le bacon. Toujours prêt à rendre service et sans poser de question. Un beau sourire de personne honnête et prête à se démener pour autrui. Je lui ai dit que, m'apprêtant à partir faire un voyage, j'avais besoin qu'il achète pour moi les deux valises qu'il me fallait préparer. Il a accepté sans me demander quoi que ce soit d'autre. J'ai attendu. Attendu. Tous les jours Gnigninu se montrait sur la place. Et il me faisait le même signe de la tête pour me dire non. Et il disparaissait aussitôt sans que j'aie pu lui demander pourquoi. Pour quelle raison ? En réalité je savais bien que je ne pourrais jamais partir. Et à chaque fois, je restais songeuse… Bien sûr, il y avait un obstacle, un empêchement, ou plutôt quelqu'un qui s'interposait. Les gens sont si mal intentionnés, dans ces parages… Quant à Gnigninu, je suis sûre qu'il n'épargnait pas ses efforts… Il se démenait, mais lorsque vous avez tout le monde contre vous, qu'est-ce que vous pouvez bien faire, tout seul ! Il n'avait pas encore réussi, mais ça ne devait pas tarder. Je savais que je pouvais y compter. Les jours se sont écoulés, puis les semaines… Peu à peu l'idée même d'un départ s'est perdue dans le noir. Et d'ailleurs où partir ? A Tahiti ? Le Grand Comptoir du Pacifique Sud ? Trente ans après ? Pour se retrouver là-bas, seule, vieille et après tant d'années ? Sans rien savoir ni de Pierre ni de rien." (Extrait de la quatrième de couverture)

08/2017

ActuaLitté

Autres éditeurs (K à O)

Le balcon

Côté pile, il est bougon. Côté face, il est grognon. Oscar vit seul dans son appartement, au milieu de la cité. Ce matin, un petit oisillon est jeté par le vent sur son balcon. Oscar lui ouvrira-t-il son coeur ?

04/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Francis Bacon. Logique de la sensation

" Pitié pour la viande! Il n'y a pas de doute, la viande est l'objet le plus haut de la pitié de Bacon, son seul objet de pitié, sa pitié d'Anglo-Irlandais. Et sur ce point, c'est comme pour Soutine, avec son immense pitié de Juif. La viande n'est pas une chair morte, elle a gardé toutes les souffrances et pris sur soi toutes les couleurs de la chair vive. Tant de douleur convulsive et de vulnérabilité, mais aussi d'invention charmante, de couleur et d'acrobatie. Bacon ne dit pas " pitié pour les bêtes " mais plutôt tout homme qui souffre est de la viande. La viande est la zone commune de l'homme et de la bête, leur zone d'indiscernabilité, elle est ce " fait ", cet état même où le peintre s'identifie aux objets de son horreur ou de sa compassion. Le peintre est boucher certes, mais il est dans cette boucherie comme dans une église, avec la viande pour Crucifié (" peinture " de 1946). C'est seulement dans les boucheries que Bacon est un peintre religieux. " G. D.

05/2002

ActuaLitté

Beaux arts

Triptyque. 3 études sur Francis Bacon

Ce livre, richement illustré, signe la rencontre entre Jonathan Littell et la peinture de Francis Bacon (1909-1992). Une oeuvre qui le passionne depuis longtemps et qu’il a eu l’occasion d’étudier en profondeur lors de la dernière grande rétrospective qui a eu lieu en 2009-2010 en Espagne, en Angleterre, puis aux États-Unis. A l’image des célèbres triptyques de Bacon, ce livre est divisé en trois parties, à la fois indépendantes et complémentaires. La première est la description d’une journée passée à regarder les tableaux de Bacon dans le musée du Prado, non loin des toiles de Vélasquez et de Goya. La deuxième décèle des correspondances cachées entre les figures que peint Bacon au cours de sa carrière. Les portraits éblouissants de l’amant de Bacon, George Dyer, peints avant et après son suicide en 1971, forment le fil conducteur de cette réflexion. La troisième met en perspective la peinture de Bacon et la peinture des icônes, pour aborder la question de la représentation de la vérité en peinture. Le livre comporte près d’une centaine d’illustrations choisies par Jonathan Littell, qui s’est rendu à Dublin, où est conservé l’Atelier de Francis Bacon, pour sélectionner des documents d’archives rares.

10/2011

ActuaLitté

Beaux arts

Francis Bacon. Anatomie d'une énigme

Elevé dans une Irlande rurale dont il aura tôt fait de rejeter le poids des conventions, Francis Bacon trouve dans le Londres puis le Paris des années 1920 les sources d'une inspiration plus conforme à sa démesure. Ses premières oeuvres, animées d'une violence aussi vitale que destructrice, dérangent. L'intransigeance de sa vision ainsi que sa virtuosité picturale l'imposent cependant sur la scène artistique d'après guerre. Consacré comme un des peintres les plus originaux du XXe siècle, Francis Bacon deviendra également une légende vivante des milieux de débauche : son goût revendiqué pour les beuveries, le jeu et les orgies a repoussé chaque fois un peu plus loin les limites de la création chez cet artiste exigeant dont l'oeuvre, devenue exemplaire de notre modernité, exprime avec fureur les soubresauts d'une humanité convulsive. Michael Peppiatt signe ici une biographie de référence, enrichie dans cette nouvelle édition d'éléments inconnus jusqu'à aujourd'hui. Il fait ainsi apparaître les multiples facettes de cet artiste provocateur et secret et nous livre les grandes clés d'explication de son oeuvre.

09/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Bacon Artaud Vinci. Une blessure magnifique

Une étude fortement illustrée et documentée de Florence de Mèredieu, écrivain, universitaire et historienne d'art. — ARGUMENTAIRE : Il s'agit de restituer l'oeuvre et le parcours de Francis BACON dans une trajectoire historique qui part de la Renaissance (les architectes théoriciens du Quattrocento et - prioritairement - Léonard de Vinci) pour déboucher sur Antonin Artaud. La question centrale sera celle de l'élaboration, de la représentation et de la destruction de la figure humaine dans les travaux de Léonard de Vinci (dessins et codex) Francis Bacon (peintures, collages d'atelier, dessins) et les travaux d'Antonin Artaud (écrits, dessins, cahiers écrits et/ou dessinés) de la fin de sa vie. La relation entre la "chair" et la forme, la non-forme et l'informe dominera le propos.

11/2019

ActuaLitté

Poésie

Bacon le cannibale. Poésie et archives

"Voyage nocturne commencé tamisé au bar où tu t'enivres avant de reprendre la route — c'est le petit matin — de l'atelier du 7 Reece Mews, au troisième palier pousser la porte, franchir le mystère des lisières s'engouffrer. Exil de l'abattoir. Au sol des milliers des élevages des réserves d'images. Photographies journaux documents — détritus. Au sol jonché un monde foulé un monde dilaté. Au sol le travail d'après. Chaque pas chaque déplacement, démaîtrise du chaos. Chaque enfoncement chaque obsession, vigueur physique de l'image."

10/2018

ActuaLitté

BD jeunesse

Le baron perché

L'adaptation du roman de Italo Calvino par Claire Martin. Agé d'à peine douze ans, Côme, fils ainé du baron Laversedu Rondeau, décide, suite à une dispute avec ses parents au sujet d'un plat d'escargots qu'il refusait de manger, de monter au sommet de l'yeuse de leur jardin. Il se jure de ne plus jamais redescendre. Dans les cimes, se déplaçant d'arbre en arbre, il apprend à se forger un caractère et de faire de nombreuses rencontres.

01/2021