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Bernard Pingaud

Extraits

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Critique littéraire

Bernard Pingaud et le temps de l'écriture

Né en 1923, Bernard Pingaud a publié douze romans, des nouvelles, plusieurs essais théoriques et critiques, ainsi que des textes de statut autobiographique. Il n'a cessé de porter sur l'histoire littéraire comme sur la littérature de son temps un oeil vigilant, attentif aux percées de la modernité.

07/2019

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Critique littéraire

La bonne aventure. Essai sur la vraie vie, le romanesque et le roman

La " vraie vie" est un mythe tenace qui résiste à tous les démentis rationnels et peut prendre les formes les plus contradictoires. Pour Rimbaud, elle est "absente". Pour Proust, c'est la "littérature", donc elle n'existe que dans les livres. Certains croient possible de l'atteindre à la faveur d'une expérience exceptionnelle : il n'y aurait pas de vraie vie, mais des moments de vraie vie. D'autres, à l'inverse, dénoncent ce qu'ils considèrent comme une pure illusion et tiennent qu'il faut trouver la vraie vie dans la vie tout court : loin d'être l'exceptionnel, elle serait le plus banal, le plus ordinaire. A vingt ans, je cherchais déjà une réponse. Tout en me répétant avec une ferveur morose le mot de Rimbaud, je ne désespérais pas d'avoir un jour ma "vraie vie" à moi, dont je me faisais une idée extrême. Si elle n'avait pas été extrême, elle n'aurait pas été à la hauteur de l'exigence qui était la mienne à l'époque. Soixante ans plus tard, fouillant les livres et la presse pour y retrouver les traces du mythe, je m'aperçois que ce problème resté en suspens touche de près une autre réflexion que je mène depuis longtemps sur le " romanesque ", catégorie tout aussi insaisissable et ambiguë. L'objet des pages qui suivent est de proposer, à partir de l'examen de ces deux notions, une hypothèse générale sur le roman. Je la confronterai ensuite avec ma propre expérience d'écrivain et avec une brève histoire du genre, tel que le voient les romanciers eux-mêmes

03/2007

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Critique littéraire

Ecrire, jour et nuit

Les romanciers d'autrefois aimaient faire croire que leur ouvrage avait été trouvé dans le grenier d'un château ou le tiroir d'une commode. Ces notes, prises pendant vingt ans, en marge de travaux romanesques, ces textes plus ou moins achevés, fragments, vestiges divers d'une activité d'écriture dont je ne sais moi-même si elle est la chose la plus importante ou la plus futile, quand je les relis, me paraissent écrits par un autre. Avec l'âge, ils ont pris une sorte d'autorité. Et je me dis que toute la littérature, peut-être, est faite de " papiers trouvés ". B. P.

03/2000

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Critique littéraire

Mme de Lafayette

" Les passions peuvent me conduire mais elles ne sauraient m'aveugler ". Madame de La Fayette

10/1997

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Littérature française

Le prisonnier

""Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses", a écrit Pascal. Tâtonner dans le noir, passe encore. Mais savoir que cette obscurité dans laquelle on essaie en vain de se reconnaître, on l'a soi-même voulue, produite, et qu'un simple geste suffirait pour en sortir, donc que cette obscurité impénétrable, en même temps, n'existe pas, c'est là la véritable épreuve. La femme qui se penche sur le vieillard décharné, une bougie à la main, dans le tableau de La Tour, le sait bien. Son message est clair : le "prisonnier" n'a qu'à s'emparer du flambeau et le mystère sera dissipé. Seulement, il n'a aucune envie de sortir de son trou noir. Ce qu'il veut, c'est que la femme, attentive à son malheur, pousse la fascination jusqu'à éteindre la bougie et sombre avec lui dans la nuit où il a choisi (pourquoi ?) de vivre. Ce roman, dont le thème central est l'indifférence, a été publié pour la première fois en 1958".

11/1979

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Littérature française

Piété filiale

Les textes de ce livre étaient destinés à une autobiographie, plusieurs fois commencée, plusieurs fois abandonnée. Par paresse sans doute, mais surtout parce que, voulant retracer mon itinéraire intellectuel et politique, je retombais dans la rumination d'un drame familial dont je ne comptais pas parler : la séparation tumultueuse de mes parents en 1934. Beaucoup d'autres que moi ont subi les conséquences toujours douloureuses et parfois comiques d'une telle rupture. Il se trouve qu'elle m'a marqué au point que je m'en inquiète encore aujourd'hui. Au risque de me répéter, j'ai essayé à trois reprises de la raconter. Ce sont ces récits, publiés et échelonnés sur plusieurs années que je réunis ici, avec quelques pages romanesques sur le thème du retour au père et l'adieu final. Sartre a écrit qu'une vie n'était rien d'autre qu'"une enfance mise à toutes les sauces". Voici comment j'ai accommodé la mienne.

08/2018

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Littérature française

Au nom du frère

Deux frères, Paul et Jean, si proches l'un de l'autre que rien ne peut les séparer, apprennent dès l'enfance à se partager les tâches. A Paul revient d'écrire, à Jean de vivre. Mais, trop dépendants l'un de l'autre, ils n'y parviennent vraiment ni l'un ni l'autre. Paul se perd dans l'écriture, et Jean, ne pensant qu'à l'aider, en oublie de vivre. C'est jean qui parle, après la disparition de son frère : il s'efforce, avec un grand scrupule, de rendre compte de leur étrange relation. La mère est morte la première, puis Grant, le père. Jean reste seul avec Léa, la deuxième femme de Grant, pour veiller sur Paul malade et l'accompagner jusqu'à sa fin. Une fois ce " rapport " terminé, Jean décide de poursuivre son récit. Il a l'impression, alors, que son frère s'éloigne. Sa vie s'ouvre : des personnages restés jusque-là dans l'ombre prennent une dimension inattendue, il découvre une autre Léa et aussi un autre Paul. On croirait lire une histoire réelle. Tout est là, restitué avec limpidité. Reste l'indicible. Il est là aussi, entre les lignes, comme il l'est dans la vie entre les êtres.

04/2002

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Littérature française

C'est à dire

"Ce dernier livre, je n'en ai encore qu'une idée confuse. Je le vois comme une sorte de roman où les personnages seraient remplacés par des questions, l'intrigue par des raisonnements, écrit un peu à la diable (tout juste "griffonné") et fertile en digressions ou détours". C'est ainsi que Bernard Pingaud envisage le texte auquel il allait travailler jusqu'au dernier jour de sa longue vie, interrogeant moins la mort à venir (dont on ne sait évidemment rien) que le parcours qui le conduisit du statut un peu méprisable de "griffonneur" à celui d'écrivain véritable. Doutant toujours d'avoir jamais touché au but - être l'auteur d'une seule phrase "exacte" -, souffrant encore de s'être consacré si longtemps à cette "tâche sans fin" à laquelle il ne pouvait néanmoins échapper : écrire. "Ce livre testamentaire ouvert à tous les vents n'aura plus vraiment la forme d'un livre. Ce sera, tout au plus, je l'espère un plaisant fouillis. Mais ce fouillis, rien qu'à l'imaginer, me paraît beau- coup plus vrai et intéressant que tout ce que j'ai publié jusqu'ici".

06/2021

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Littérature française

L'Horloge de verre

Le vrai regret porte sur l'existence elle-même. On regrette d'avoir été, tout simplement, et non pas d'avoir été ceci ou cela. Et pour être plus précis encore, on regratte d'être aujourd'hui celui qui a été. Naturellement, ce regret est vain, ridicule même, puisqu'on ne revient jamais en arrière. Cela dit, si on lui proposait de revivre sa vie, il ne dirait pas non à condition que ce soit à la fois la même et une autre. A condition que ce soit la même vie, mais vécue vraiment. Peu importent les soirées perdues de sa jeunesse, le mariage qui s'est mal terminé, la rupture avec Nina. Il serait prêt à refaire le même chemin, avec l'espoir d'en profiter, cette fois, de toutes ces minutes qu'il a l'impression de ne pas avoir vécues. B. P.

04/2011

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Littérature française

Tu n'es plus là

Tu n'es plus là. Un critique qui découvre un concerto inconnu de Mozart, un interprète qui assiste (peut-être) à la mort de son ancien rival, un comédien qui décide de s'enfermer dans sa loge, un écrivain pris au piège de l'écriture, un voyageur de commerce qui disparaît, un fils de gardien de phare hanté par la mort de son père - les narrateurs de ces nouvelles sont tous à la recherche d'une certitude qui leur échappe. La remarque vaut aussi pour Au commencement, le récit autobiographique qui suit. Simplement, quand on invente, on est moins exigeant sur la netteté de l'image; il est bon au contraire, qu'elle tremble un peu pour laisser la place au songe. Quand on s'explique sur soi, quand on s'analyse, ces écarts ne sont plus de mise ; Le narrateur, au lieu d'être un témoin plus ou moins fiable, devient son propre juge. B.P.

07/1998

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Littérature française

Bartoldi le comédien

Un ami d'enfance du célèbre Bartoldi, mort tragiquement en 1970, prend la plume pour défendre sa mémoire. Le premier roman de Lucien Roussel, critique dramatique connu, se présente comme la biographie imaginaire d'un comédien : à la fois roman sur le théâtre et roman d'amour. L'éditeur à qui Roussel soumet son manuscrit le confie, comme c'est l'usage, à un " lecteur " de la maison. Celui-ci se passionne pour le livre et rédige un compte rendu d'une longueur inhabituelle... B. P.

12/1996

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Littérature française (poches)

Adieu Kafka ou l'imitation

A Vienne dans les années trente, Max B. a pour collègue de bureau un certain Franz Klaus. Un jour, F.K. disparaît, sans explication. Quelque temps plus tard, Max reçoit de Berlin un paquet de récits, fragments et notes diverses, accompagné d'une lettre lui suggérant, sans le lui notifier clairement, de détruire ces " griffonnages ". Cette responsabilité l'embarrasse ; il range le paquet dans un tiroir. Les années passent. L'Autriche est gagnée par la peste brune, et Max B., militant socialiste connu, doit s'enfuir aux Etats-Unis. A son retour, en 1947, il apprend que Franz est mort à Dachau. Il décide alors de publier un choix de textes de F.K., en racontant tout ce qu'il sait de lui ? C'est une façon de sauver sa mémoire, et peut-être aussi de lui dire adieu, définitivement.

06/1998

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Littérature française

Adieu Kafka

A Vienne, dans les années trente, Max B. a pour collègue de bureau un certain Franz Klaus. Un jour, F. K. disparaît, sans explication. Quelque temps plus tard, Max reçoit de Berlin un paquet de récits, fragments et notes diverses, accompagné d'une lettre lui suggérant, sans le lui notifier clairement, de détruire ces "griffonnages" . Cette responsabilité l'embarrasse ; il range le paquet dans un tiroir. Les années passent. L'Autriche est gagnée par la peste brune, et Max B. , militant socialiste connu, doit s'enfuir aux Etats-Unis. A son retour, en 1947, il apprend que Franz est mort à Dachau. Il décide alors de publier un choix de textes de F. K. , en racontant tout ce qu'il sait de lui. C'est une façon de sauver sa mémoire, et peut-être aussi de lui dire adieu, définitivement.

01/1990

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Littérature française

La voix de son maître

Un roman d' "analyse" . Dans la ville de B. un homme assiste à la représentation, sous la forme d'un spectacle de mime, de ses rapports avec son propre père. Le récit se déroule ensuite dans les coulisses du théâtre, dans un café, dans la rue, dans une chambre. Le personnage principal, le fils, tente de rompre le "cercle" dans lequel le père le tient enfermé. Il croit y parvenir en suivant une jeune femme inconnue. La "voix" raconte, avec la tranquillité du témoin qui a tout vu, non seulement ce qui s'est passé dans la ville de B. , mais aussi ce qui se passe ailleurs et tous les jours, sur une autre scène, celle du fantasme.

04/1973

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Critique littéraire

Les anneaux du manège. Écriture et littérature

"Derrière l'écrivain, un nouveau personnage s'est imposé peu à peu, que j'appelle l'"écriveur". A la différence de l'écrivain, qui voit toujours à l'horizon le produit de son travail - le texte achevé, l'oeuvre - l'écriveur se contente d'écrire, indéfiniment. L'écrivain dit : "J'écris ceci ou cela". L'écriveur dit : "J'écris", point final. Ainsi, il y aurait deux littératures : celle qui joue le jeu de l'oeuvre et celle qui le refuse. Deux littératures qui, sous leur opposition apparente, entretiennent une sourde complicité. Un écrivain amoureux de l'ensemble peut vouloir l'aménager, l'enrichir indéfiniment (Flaubert, Proust), et il y a des monuments qui restent inachevés (Musil, Kafka). Inversement, on pourrait sans trop de difficultés montrer que, dans des textes qui semblent parfaitement maîtrisés (L'Etranger, par exemple), l'écriture exerce sa pression tenace et provoque parfois d'étranges embardées. Certains diront que le courage (ou l'humilité, comme on voudra) est d'affronter le risque de l'achèvement et que le vrai "mandat" de l'écriveur est de devenir écrivain. On peut aussi penser que l'attitude de l'écriveur est plus périlleuse et plus vraie. S'il peut y avoir, à la limite, écriture sans littérature, le contraire n'est pas vrai. L'écriture travaille la littérature de l'intérieur, elle est son ferment, sa sève. Je me soucie peu, finalement, de savoir comment, par qui sera prononcé le "dernier mot" ; seules m'importent, aujourd'hui, les oeuvres où, discrète et têtue, j'entends résonner la voix de l'écriveur".

03/1992

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Littérature française

Inventaire. Tome 2, Comme un chemin en automne: Ecriture, politique

En rassemblant ses textes critiques, comme il l'avait fait dans un premier Inventaire, l'auteur dresse un bilan de l'itinéraire intellectuel qu'il a suivi depuis une quinzaine d'années. Deux thèmes principaux occupent sa réflexion : l'écriture, comme théorie toujours à remettre sur le chantier, mais aussi comme pratique singulière, repérable à travers quelques grands exemples romanesques ; la politique, comme "lieu commun", de dialogue et de lutte, où se joue un autre avenir culturel. Solitude ou solidarité, répétition ou changement : à mesure qu'on s'avance dans ce double univers, on s'aperçoit que les deux démarches, apparemment si éloignées, se rejoignent. La même volonté d'exactitude les commande, le même souci d'assumer jusqu'au bout la tâche de l'écrivain et celle de l'homme situé, daté qu'il est aussi. Qu'il parle de "l'oeuvre" dans ses rapports avec le discours psychanalytique ou philosophique, qu'il "lise" Balzac ou Beckett, Fromentin ou Nathalie Sarraute, qu'il s'interroge sur le statut social de l'auteur, sur les objectifs de l'action culturelle ou sur la fonction de "l'écrivain public", Bernard Pingaud n'apporte pas de certitudes. Il s'efforce seulement de rendre un sens au mot, trop décrié, de responsabilité.

05/1979

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Critique littéraire

L'Etranger d'Albert Camus

Un essai Etude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. Un dossier Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Une iconographie Des illustrations nombreuses et variées proposent une interprétation visuelle originale. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire.

01/1992

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Littérature française

Vous

Un vieil écrivain qui a perdu son public s'adresse dans une lettre imaginaire à une ancienne et fidèle lectrice qui avait une grande admiration pour son oeuvre. Il lui raconte la liaison qu'il a eue lorsqu'il était très jeune homme avec une violoniste qui vivait près de son studio. Avec le temps, il s'est aperçu qu'il était passé à côté de l'amour qui pourtant s'offrait à lui. Pourtant il est sans amertume, ni nostalgie. Vingt ans plus tard, il retrouve son ancienne lectrice par hasard dans la librairie où il l'avait rencontrée la première fois. Ils correspondent. Il s'attache à elle. C'est une femme de caractère, lucide et intelligente. Elle lui propose de venir la voir dans la ville où elle vit. Il hésite puis la rejoint, s'installe dans sa maison où elle vit seule. Elle est très malade. Il veille à ses côtés jusqu'à sa mort. Plus tard, il décide de composer un dernier livre : c'est celui que l'on lit : l'histoire, décrite avec une implacable sobriété d'un "homme à qui il manque quelque chose du côté du coeur."

02/2015

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Poches Littérature internation

La Scène primitive

Romancier et critique, Bernard Pingaud, avec La Scène primitive a écrit un roman qui cerne les arcanes de la création littéraire. Un enfant solitaire découvre, sur une plage de Bretagne, son premier ami. Dix ou vingt ans plus tard, racontant ce souvenir de vacances, il en retrouve un autre, plus lointain encore, qui n'était pas oublié mais caché.

04/1984

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Littérature française

Bernard

Il s'appelle Bernard. Il a cinquante ans. Une femme, un enfant, un bel appartement. Et puis le voilà qui fait un petit pas de côté, et hop, sa vie bascule, il se retrouve obligé de retourner vivre chez ses parents. A cinquante ans. Est-ce qu'on peut décemment cohabiter sous le même toit que ses parents quand on a cinquante ans ?

05/2012

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Beaux arts

Catalogue de tableaux, pastels, dessins, aquarelles par Bazille, Bernard, Besnard, Bonnard, Carrière

Catalogue de tableaux, pastels, dessins, aquarelles par Bazille, Bernard, Besnard, Bonnard, Carrière, Mary Cassatt, sculptures par Bartholomé, Charpentier, Daumier, faisant partie de la collection Roger Marx : [Vente, à Paris, Galerie Manzi, Joyant 11-12 mai 1914 Commissaire-priseurs, Me F. Lair-Dubreuil Me Henri Baudoin... ] / [expert] Durand-Ruel ; [préface par Anatole France, introduction par Arsène Alexandre] Date de l'édition originale : 1914 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Esotérisme

Saint Bernard

Biographie d'une grande figure du moyen-âge. Né en 1090, Saint bernard est un pur contemplatif, il semble qu'il ait eu sans cesse présente à la pensée cette parole de l'Evangile : " Qu'ils soient tous un, comme mon Père et moi nous sommes un. " Il joue un rôle prépondérant dans la conduite des affaires de l'Eglise et de l'Etat. Réussissant souvent là où avait échoué toute la prudence des politiques et des diplomates de profession. Il prit " part à la constitution de l'Ordre du Temple, le premier des Ordres militaires par la date et par l'importance, celui qui allait servir de modèle à tous les autres. Il fut chargé de rédiger la règle de cet ordre. Il la commenta ensuite dans le traité De laude novae militiae, où il exposa en termes d'une magnifique éloquence la mission et l'idéal de la chevalerie chrétienne, de ce qu'il appelait la " milice de Dieu " il meurt en 1153

10/2022

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Poésie

Hein Bernard.

Douce moisson de mots et de maux. Fusion émotionnelle et autres chosages.

09/2013

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Œcuménisme

Bernard Veuillot

Bernard Veuillot,... : notice sur sa vie et extraits de sa correspondance / par le R. P. Gabriel Billot,... Date de l'édition originale : 1887 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Autres collections (6 à 9 ans)

Madame Bernard

Madame Bernard ne parle à personne. Serait-elle un peu sorcière ou tout simplement bizarre ? Mais non, pas du tout ! Madame Bernard aime sa tranquillité, un point c'est tout. Enfin, jusqu'au jour où...

03/2024

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Compositeurs

Bernard Herrmann

Cet ouvrage a pour ambition d'explorer l'univers du compositeur américain Bernard Herrmann (1911-1975), à qui l'on doit aussi bien les bandes-sons de Citizen Kane (1941) d'Orson Welles et de Taxi Driver (1976) de Martin Scorcese que celles des plus célèbres films d'Alfred Hitchcock (Sueurs froides, La Mort aux trousses, Psychose...). Dans un style vivant et accessible, cet essai biographique dresse le portrait d'un homme, certes redouté pour son côté provocateur et ses accès de colère, mais qui suscitait l'admiration par son immense culture littéraire et musicale, le haut niveau d'inspiration de ses musiques et la perfection de son artisanat.

01/2024

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Théâtre

La Nuit continuée, Bernard, Bernard-Marie, Koltès

Yves Ferry raconte son amitié avec Bernard avant qu'il ne devienne Bernard-Marie Koltès, ce grand nom du théâtre dont les textes sont aujourd'hui traduits dans une trentaine de langues. Bien avant l'écriture de "Retour au désert", "Quai Ouest", "Roberto Zucco", il y a eu la nuit, "La Nuit juste avant les forêts", pièce écrite pour Yves Ferry. C'est l'histoire d'une fraternité, d'un amour, celui du théâtre, de l'écriture, d'une époque, d'une jeunesse partagée. Yves Ferry évoque ses souvenirs : "Et je ne sais toujours pas comment je pourrais le dire, quel fouillis, quel bordel, camarade, et puis toujours la pluie, la pluie, la pluie, pluie". C'est le récit d'une quête, d'une nuit continuée habitée par de vibrants soleils.

07/2022

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Littérature française (poches)

Bernard le paresseux

Bernard le paresseux est un héros de Dhôtel tout à fait typique. Adresser, de la fenêtre d'une maison de Draps et Tissus, une orange à un gamin au moyen d'un pèse-lettre et d'une ficelle ; caresser le souvenir d'une camarade partie pour Madagascar ; remarquer un bracelet d'améthystes au poignet d'une passante, voilà, dans cette petite ville, ce dont la vie de Bernard paraît tissée.

02/1984

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Critique littéraire

Bernard-Marie Koltès

Bernard-Marie Koltès a traversé son temps comme une comète. Il a vécu quarante et un ans, de 1948 à 1989, et laissé une oeuvre brève, qui tient pour l'essentiel en six pièces : La Nuit juste avant les forêts, Combat de nègre et de chiens, Quai Ouest, Dans la solitude des champs de coton, Le Retour au désert et Roberto Zucco. Auteur d'un théâtre existentiel porté par une vision du monde, il fut considéré comme un classique contemporain dès son vivant. Patrice Chéreau a créé presque toutes ses pièces dans les années 1980 ; depuis elles ne cessent d'être jouées, en France et à l'étranger. Comment le fils d'un officier de droite, qui a grandi à Metz, est-il devenu cet auteur-là ? Quels choix l'ont guidé ? Quel imaginaire l'a forgé ? Cette première biographie tente de répondre à ces questions, tout en sachant que toute vie - et surtout la sienne - garde ses secrets. " Ma vie est sans intérêt ", disait Bernard-Marie Koltès, peu avant sa mort, du sida. Seule pour lui comptait l'oeuvre. Il avait raison : sa vie est intéressante parce qu'il a écrit. Et qu'il a écrit ce théâtre-là.

09/2009

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Littérature étrangère

Frances et Bernard

Une bouleversante histoire d'amitié et d'amour entre deux écrivains. « J'ai rencontré une fille qui m'a assez plu. Je pense qu'elle te plairait à toi aussi. Elle a un petit air virginal, à croire qu'elle a grandi dans une laiterie, mais elle est sèche, rapide et prompte à l'estocade, impossible donc de s'y méprendre : c'est une fille de la ville, élevée à Philadelphie. Elle s'appelle Frances Reardon. » Bernard. « Un jeune homme sortait du lot. Bernard Elliot. Harvard. Il prétend descendre de puritains. Encore un poète. Très bon. Et sans doute même encore mieux que très bon. Un grand poète. » Frances. Au milieu de l'été 1957, Bernard Elliot et Frances Reardon se rencontrent dans un atelier d'écriture. Elle le trouve un peu ridicule mais talentueux, il la trouve coincée, quoique intrigante - d'ailleurs, à côté d'elle les jolies plumitives de l'atelier lui paraissent insipides. Il lui envoie une lettre peu de temps après. Une amitié jaillit du dialogue, qui va changer le cours de leurs vies. Le poète bien né et la romancière sans le sou entament leur correspondance, avec New York pour toile de fond : les foyers pour jeunes filles, les cuisines bondées du West Village, les promenades le long de l'Hudson, et l'introduction aux cercles littéraires. Ensemble ils explorent les limites de la foi, de l'art, de la passion, de la raison, de l'amitié, du sacrifice. Malmené par l'instabilité de Bernard et l'ambition de Frances, le lien qui unit ces deux âmes sours grandit, s'approfondit et se transforme. Peut-on aimer au point de se perdre en l'autre ? À quoi renoncer par amour ? Telles sont les questions qui traversent ce roman épistolaire bouleversant, écrit avec une grâce incomparable.

03/2013