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Besançon

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Tarot Besançon

Format 6. 5 x 12 cm

09/1999

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Sciences historiques

Besançon, un vignoble millénaire

La cité de Besançon, qui a compté plus de 1 000 vignerons et 1 650 hectares de vigne, était-elle destinée à devenir "une ville de vignerons" comme on la qualifiait autrefois ? Certes, la morphologie propose à la vigne de belles possibilités avec des pentes bien orientées au sud. Le Doubs fournit également des facilités de transport. Ce ne sont là que des potentialités qui, à Besançon, ont été mises en valeur pendant un millénaire par des moines, des archevêques, des nobles, des bourgeois et surtout des vignerons qui se sont acharnés à planter, à labourer, à tailler, à vendanger sur ces pentes... Mais, quand le monde clos du vignoble bisontin s'ouvre, malgré lui, sur le monde débridé de la concurrence, tout commence à basculer...

05/2019

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Religion

Besançon et Saint-Claude

Un territoire de quelque 1600 kilomètres-carrés, abstraction faite de la ville et des vingt-six « grandes paroisses » qui constituaient la « Terre de Saint-Claude », tel se présentait autrefois l'immense diocèse de Besançon. En étendue à quoi le comparer parmi ceux qui divisaient le royaume de France ? Au vrai, il en allait différemment du point de vue paroissial, tant la densité de ce pays comtois restait faible. Par la suite, les correctifs qu'ont provoqués les rectifications de frontières du côté suisse, la création des trois départements : Doubs, Haute-Saône et Jura avec pour ces derniers des limites réajustées, enfin le transfert du Territoire de Belfort dans la pastorale de l'archevêché depuis le traité de Francfort en ont modifié l'image traditionnelle. La transformation essentielle ce fut sans nul doute le démembrement de l'ancienne circonscription ecclésiastique et la création, définitive en 1823, d'un nouveau diocèse couvrant l'actuel département du Jura. Cette particularité n'a pas manqué de susciter des problèmes à chacun de ceux qui voulaient se conformer à l'esprit d'une collection où l'on entend mettre l'accent sur l'histoire contemporaine. C'est pourquoi, les rédacteurs se sont efforcé d'unir dans un même récit les faits ayant précédé le XIXe siècle, de séparer ensuite les événements propres aux deux diocèses. D'où la présentation inhabituelle de ce volume. D'autres difficultés ont surgi en cours de route : les abandons auxquels il a fallu remédier sans que les successeurs puissent bénéficier toujours des travaux commencés. Délicat, très délicat certes aura donc été le rassemblement d'une documentation homogène. Par ses recherches critiques poursuivies pendant de longues années, le R.P. de Vregille s'était déjà préoccupé des origines chrétiennes de ce pays jurassien qui est le sien ; ses études personnelles l'ayant mené jusqu'en plein XIIe siècle, tout le désignait comme le présentateur des temps anciens, qu'au surplus un jeune érudit, M. Gérard Moyse, venait de renouveler dans une thèse d'Ecole des Chartes. J'ai pu, pour ma part, recevoir les conseils de M. Roland Fiétier et de M. René Locatelli : le premier, auteur, entre autres choses, d'une thèse monumentale sur la société bisontine allant du début du XIIIe siècle jusqu'au milieu du XIVe, où se trouve consacrée au clergé près de la moitié de son exposé ; le second - et c'est tout dire - est le médiéviste spécialisé dans les questions religieuses. Ajouterais-je aussi des travaux d'étudiants qui ont largement déblayé des fonds mal connus de nos vieux érudits ? Moins favorisé, M. Jean Courtieu, si tôt quitté le XVIe siècle, pour lequel il ne pouvait que s'appuyer sur l'œuvre monumentale de Lucien Febvre, a dû se livrer à des investigations dans le dépôt qu'il dirige. M. le chanoine Etienne Ledeur, ancien supérieur du Grand Séminaire de Besançon, servi par ses enquêtes, les souvenirs qu'il a pu ramasser, aidé aussi par une thèse d'Etat qui a fait époque, celle de M. l'abbé Huot-Pleuroux, enfin par sa connaissance d'un jeune clergé qu'il avait lui-même formé, n'a pas failli à une tâche que des circonstances douloureuses ont malheureusement assombrie. Mais l'obstacle le plus dur à franchir aura été celui qu'avec persévérance, bénéficiant fort heureusement de concours bénévoles, M. l'abbé Pierre Lacroix aura affronté pour le diocèse de Saint-Claude ; par suite d'une bibliographie indigente, il aura fallu procéder à des dépouillements dans les archives publiques, diocésaines et privées. Si quelques-uns se plaignent de la place qui lui a été allouée par rapport à celle acceptée par son confrère, malgré la disparité des deux diocèses, qu'ils se souviennent de ce mot (que je cite de mémoire) d'un théologien fameux: « Je n'ai pas eu le temps de faire court »… Grâce à ce collaborateur diligent, un point de départ aura été donné dans des recherches historiques un peu trop négligées au sud de notre Franche-Comté. Au terme de cet avant-propos, qu'il me soit permis d'insister sur deux originalités de nos deux diocèses. Dès le haut Moyen-âge, la terre jurassienne fut un foyer exceptionnel de monachisme. Cet élan ne s'est, pour ainsi dire, jamais ralenti, tant du moins que les âmes éprises de solitudes claustrales se tournèrent vers l'une des branches de la grande famille bénédictine. Que de monastères, que de prieurés, que de maisons se sont développés au milieu de nos déserts, sur nos montagnes, dans nos étroites vallées, au centre de nos plateaux et de nos clairières, toutes isolées par de vastes étendues forestières, que l'on gravisse les pentes du Jura ou que l'on gagne les rives de la Saône et les eaux stagnantes du pays bressan ! N'est-ce pas ici que s'affirma saint Colomban, que le Bernon d'avant Cluny a groupé ses premiers disciples ? Les ordres réguliers postérieurs, s'étant tourné vers l'apostolat des villes, n'ont pas connu, sauf exception, le même essor magnifique. Peut-être bien la nature physique du pays et la rareté de ses cités le prédisposaient-elles moins aux besoins du temps qui commence avec le XIIIe siècle. Phénomène inverse en quelque sorte, sur lequel nous aimerions attirer l'attention. Dans une région touchée comme ailleurs par la vague de déchristianisation ou, si l'on préfère, d'indifférentisme, les paroisses rurales changent de visage : elles éprouvent le besoin de se regrouper, tandis que dans les villes cl autres paroisses apparaissent, plus nécessaires que jamais. Le mouvement s'accélère depuis la fin de la dernière guerre. A ne considérer que les chiffres bruts, peu de changements dans l'ensemble de la population : 907 000 habitants en 1954 pour les trois départements du Doubs, de Haute-Saône et du Jura; au recensement de 1975, 732 000. Mais la répartition n'est plus la même. Comment comparer les 78 000 âmes de Besançon avec les 129 000 - encore accrues par des banlieues-dortoirs qui ne cessent de grandir ? Et que dire de la « nébuleuse montbéliardaise », à cheval sur trois départements et devenue la plus grosse agglomération de l'archidiocèse: 183 000 au lieu de 113 000 ? Les villes plus petites : Vesoul, Dole, Lons-le-Saunier et, dans leurs montagnes, Saint-Claude et Pontarlier subissent au ralenti une évolution analogue. Que d'interrogations posées par un pareil devenir dans le domaine religieux qui est le nôtre !

01/1977

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Littérature française

O Besançon. Une jeunesse 70

« Et ils sont ainsi devenus tout naturellement mes parents adoptifs. A vrai dire j'étais heureux que des personnes de leur âge remplacent les miens propres que je n'allais plus revoir pendant dix-sept ans. Oui, dix-sept ! Figure-toi que j'ai été banni de mon pays à vingt-deux ans, et pour dix-sept longues, trop longues années ; sans jamais pouvoir revoir mon vieux père, mes frères et mes soeurs, mes neveux et mes nièces laissés en bas âge. Ni mes amis. Ni le coquelicot printanier qui agrémentait nos plaines à perte de vue. Ni la lumière splendide du généreux soleil de mon pays. Ni plus aucun chemin que mes petits pieds d'enfant avaient foulé il y a si longtemps... » Le narrateur, jeune étudiant marocain, débarque à Besançon au début des années 70. Il est aussitôt pris dans le tourbillon d'une jeunesse assoiffée de liberté et en particulier de liberté sexuelle. La « vieille ville espagnole » ne sortira des chamboulements de Mai 68 que pour plonger dans le fameux conflit de Lip. A partir de simples anecdotes de la vie sociale de l'époque, l'auteur nous donne à comprendre le secret d'une « intégration » réussie. Au delà de sa passion pour sa ville d'adoption, il nous dévoile « sa » France généreuse et solidaire...

07/2009

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Mathématiques (notions fondame

Publications mathématiques de Besançon 2020

Gaétan Chenevier et Frédéric Paulin. Sur les minima des formes hamiltoniennes binaires définies positives. Karim Belabas, Dominique Bernardi et Bernadette Perrin-Riou. Polygones fondamentaux d'une courbe modulaire. Amandine Pierrot. Calcul du Frobenius divisé modulo p sur la cohomologie cristalline de certains revêtements de la droite projective.

09/2021

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Franche-Comté

Besançon. Le carnet de dessins

Ce Carnet de dessins de Besançon est le fruit, comme souvent, d'une rencontre inattendue entre une main d'ar­tiste et celle d'un auteur qui voulait y tenir la plume. C'est ainsi que Noël Fressencourt, magnifique dessina­teur, fait la connaissance, voici quelques années, de Lionel Estavoyer dont on sait l'attachement pour cette ville qu'il n'aura cessé de raconter. Point de déambulation commune entre ces deux-là, mais des conversations nourries pour mieux savoir ce qui serait à retenir ; choix toujours compliqués qui vous obligent souvent à conserver ce répertoire obligé des vues iconiques d'une ville sans pour autant y négliger l'inattendu, l'in­soupçonné qui font la curiosité, l'étonnement, la surprise que dissimulent ces lieux pourtant familiers au regard du passant. Dans le répertoire iconographique bisontin, l'art de Noël Fressencourt apporte ainsi, comme chacun pourra le découvrir, cette vision tout à la fois précise et audacieuse où les images démultipliées des lignes complexifient la beauté des lieux, des monuments et des décors avec une qualité du trait que souligne dans sa préface, avec enthou­siasme, Christian de Portzamparc, l'un des plus grands architectes du monde et premier Français à recevoir le Prix Pritzker, véritable Nobel de l'architecture. Lionel Estavoyer, pour sa part, n'est pas en reste avec des textes passionnés où le sérieux de l'historien met en scène le patrimoine, son patrimoine, dans une plume extrê­mement soignée. Hôtels particuliers, églises, promenades, cimetières, détails infinis du décor urbain souvent oubliés et redé­couverts ici font de ce carnet de dessins un de ces livres majeurs des images de la ville, un des plus beaux jamais produits, et qui fera date, assurément.

08/2021

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Santé, diététique, beauté

Bains-Salins de Besançon la Mouillère

Le livret publicitaire que nous reproduisons ci-après n'est curieusement ni signé, ni daté. Si son auteur est aujourd'hui difficilement identifiable, en revanche quelques indices permettent de dater cette brochure du milieu des années 1920 : les durées des trajets en chemin de fer indiquées en couverture ; le style de la typographie, qui n'est plus Art Nouveau sans être tout à fait Art Déco ; le numéro de téléphone à trois chiffres du Grand Hôtel & des Bains ; l'incitation, imprimée en quatrième de couverture, à " boycotter les stations austro-allemandes" et donc à sanctionner économiquement les vaincus de la Première Guerre mondiale ; etc. Surtout, la mention de deux établissements destinés à accueillir des enfants, l'un appelé Brégille et l'autre Superbrégille, est un argument irréfutable : tous deux ont été en effet ouverts au lendemain de la Grande Guerre !

10/2015

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Architecture régionale

Besançon L'horlogerie dans la ville

Inévitablement associée à l'affaire Lip (1973), la ville de Besançon devient au cours du 19e siècle la capitale française de la montre et emploie, vers 1900, environ 10 000 personnes dans près de 400 ateliers. Pourtant, la réalité de l'activité horlogère ne saute pas aux yeux du promeneur contemporain. Ateliers et manufactures d'horlogerie ont été progressivement effacés du paysage industriel et urbain, et leur reconversion n'a souvent laissé que des traces ténues dans la capitale comtoise. Au fil de la recherche, le patrimoine horloger se révèle dans la diversité des lieux de production, que ce soit dans les fabriques du centre ancien ou les usines à la périphérie de la ville. Après avoir traversé dans la décennie 1970 la douloureuse crise du quartz qui faillit l'anéantir, l'industrie horlogère bisontine, toujours liée à la fabrication de la montre, a repris des couleurs au début du 21e siècle. L'industrie horlogère franc-comtoise a d'ailleurs été inscrite en décembre 2020 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, sous l'intitulé Savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d'art.

06/2022

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Histoire régionale

Les rues de Besançon. 130 nouvelles voies

Il s'agit ici de l'étude des noms de toutes les rues de Besançon. C'est à travers le baptême de ses rues que l'histoire de la ville apparaît en filigrane, et les changements de noms sont aussi très évocateurs. Les plus anciennes appellations remontent à l'époque romaine. Plus tard, avec la construction de nombreux édifices religieux, bien des rues prennent le nom d'un couvent proche ou celui du saint patron de l'église voisine et, à une époque où il était difficile de lutter contre la nature du sol, contre le vent et le froid, les lieux-dits soulignent certaines particularités du terrain, évoquent la bise ou insistent sur une bonne exposition au soleil. Quelques arbres, longtemps points de repère, sont signalés eux aussi, et tant de noms évoquent les forêts, les champs, les herbages et le bétail que l'on sent combien Besançon a longtemps conservé un caractère rural. Il faut attendre la IIIe République pour voir la ville se développer et les nouvelles rues prendre les noms de simples citoyens. On a ainsi honoré de généreux bienfaiteurs, des gloires locales et de nombreux maires et conseillers municipaux. Leur souvenir, souvent effacé, est évoqué au cours de ces pages. De plus, en fin d'ouvrage, des tables de correspondances permettent de connaître les noms successifs des rues actuelles et donnent aussi, pour chaque nom disparu, celui qui le remplace aujourd'hui.

06/2021

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Franche-Comté

Besançon, ville de lumières et de couleurs

Un ouvrage exceptionnel créé à l'initiative de Mikaël Demenge, Président de l'association Besançon, j'aime ma ville, qui présente plus de 400 photographies réalisées par 125 photographes bisontins, amoureux de leur ville. La préface est de Guillaume Aldebert, les textes sont d'Arnaud Friedmann, écrivain, lauréat du Prix Seligmann 2022 pour "Le Trésor de Sunthy" , et de Pascal Brunet, historien de l'architecture et spécialiste du patrimoine bisontin. La qualité, la créativité et l'originalité des images invitent à une véritable re-découverte de la ville, un voyage poétique porté par la couleur et la culture. Un cadeau à s'offrir ou à offrir à tous ceux qui aiment Besançon.

10/2022

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Histoire de France

Septembre 1944. Le IVe Corps US libère Besançon

Cette année, la ville de Besançon fête le soixante-dixième anniversaire de sa libération. A cette occasion est célébrée, avec juste raison, l'héroïque détermination des unités F.F.I. (1) locales qui, malgré leurs faibles moyens matériels, n'hésitèrent pas à affronter un ennemi en notre région encore redoutable. Mais emportés par notre ferveur nationale, ne risquons-nous point - comme jusqu'à présent - de sous-estimer l'action de nos Alliés pourtant décisive à Besançon, en l'occurrence les opérations menées en Franche-Comté par le VIe Corps U.S. (2) au début septembre 1944 ? Depuis ces événements, plus d'un demi-siècle s'est écoulé. Avec le temps, le souci d'une nécessaire propagande patriotique - virant parfois jusqu'à l'idéologie - a perdu de son intérêt. De légitimes amours-propres se sont émoussés. La plupart des témoignages, au début fatalement passionnés, se sont peu à peu clarifiés. Des documents d'origine française et même étrangère commencent à être révélés. De plus - garde-fous salutaires pour l'historien - des acteurs vivent encore, assez nombreux et toujours vigilants.

09/2014

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Cinéma

Les groupes Medvedkine. Besançon-Sochaux (1967-1974), avec 3 DVD

Février 1967 : Chris Marker et Mario Marret commencent le tournage d'A bientôt j'espère pendant la grève de l'usine de la Rhodiacéta de Besançon. Un an plus tard, lors de la projection du film, les ouvriers expriment leurs opinions, certains jugeant le film trop romantique. Chris Marker tire alors la conclusion qu'un véritable cinéma militant ne peut être en définitive que celui qui serait réalisé par les ouvriers eux-mêmes. Très vite, au sein du collectif SLON, se constitue un groupe de cinéastes militants qui entreprend de former ces ouvriers aux techniques cinématographiques. Les groupes Medvedkine de Besançon puis de Sochaux étaient nés.

04/2018

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Sciences historiques

Besançon, années 1937-1945. Quelques épisodes oubliés ou mal connus

« Ce livre prend son essor à partir d’une série de faits débordant d’un enthousiasme festif totalement inconcevable dans le climat plus rasséréné de l’actuelle amitié franco-allemande. Des tableaux dignes de Bruegel l’Ancien ! Car, en 1937, on buvait sec et chantait ferme dans Freiburg im Breisgau puis à Besançon. Or, deux ans après, entre anciens de la « der des ders » on « s’étripait pis que d’la volaille » (vieille chanson de marche). Et l’auteur de continuer ainsi, enfilant sur plusieurs épisodes bisontins son obsédant leitmotiv : L’OUBLI. Jusqu’à en faire l’objet de la dédicace de son livre, en hommage au dernier fusillé de notre citadelle. Ce résistant administrativement OUBLIÉ… »

03/2013

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Beaux arts

Dessiner une Renaissance. Dessins italiens de Besançon (XVe-XVIe siècles)

A l'occasion de sa réouverture, le musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon met à l'honneur son prestigieux cabinet d'arts graphiques. Au sein de cette collection, les dessins italiens forment un ensemble remarquable et ce catalogue permet de présenter pour la première fois une sélection des plus belles feuilles de la Renaissance conservées au musée et de mener une étude renouvelée sur ce fonds. De la Florence des Médicis avec Bronzino à la Rome de la Contre-Réforme représentée par Annibale Carracci en passant par Mantoue (Giulio Romano), Parme (Parmigianino) et Venise (Tintoretto), cet ouvrage invite le lecteur à un voyage de plus d'un siècle à travers la péninsule et à y découvrir l'intimité de la création artistique : la main de l'artiste est là, dans le trait d'une première inspiration, d'un ultime repentir, comme dans la recherche d'un moment de perfection. Grâce à des textes rigoureux et richement illustrés, il s'agit de dessiner la renaissance d'une collection peu connue du public, mais aussi d'esquisser la Renaissance qui apparait à travers les choix de Jean Gigoux qui a légué, en 1894, au musée de Besançon près de trois mille dessins, parmi lesquels la grande majorité des feuilles italiennes.

12/2018

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Biodiversité, nature

Jardins des Vaîtes. Une lutte pour le vivant à Besançon

Cet ouvrage, paru en mars 2021, est issu du travail et de la réflexion collective de l'association "Les Jardins des Vaîtes". Récit du combat pour la sauvegarde de 34 hectares de jardins, zones humides, espaces naturels et maraîchers des Vaîtes, contribution au débat public qui entoure le projet de construction d'un écoquartier, il illustre un exemple concret de lutte pour le vivant. Comme jadis à Besançon des travailleur-euses de l'horlogerie ont porté haut et fort le combat pour une vie digne dans une société égalitaire et autogérée. la mobilisation citoyenne pour protéger de la bétonisation la zone naturelle et cultivée des Vaîtes, en plein coeur de la ville, questionne notre relation au vivant et la place de l'humain dans son environnement s'il ne veut pas disparaître avec lui. Elle dessine les formes d'organisation d'un "habiter autrement" la ville, qu'expérimentent aussi d'autres mouvements de résistance aux Grands Projets Inutiles et Imposés en France et dans le monde.

03/2021

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Histoire de la médecine

Paradoxes sur la médecine

Paradoxes sur la médecine / Dr Besançon Date de l'édition originale : 1901 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Histoire de la médecine

Institut municipal de vaccination, rapport pour l'année 1893 à Besançon

Ville de Besançon. Institut municipal de vaccination. Rapport présenté par M. le docteur Gounand,... Année 1893 Date de l'édition originale : 1893 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Histoire régionale

Louis et Jean Minjoz. 70 ans d'action politique à Besançon

Ils sont des dizaines de milliers celles et ceux qui, au titre de patients ou de visiteurs, franchissent chaque année les portes du CHU de Franche-Comté. Mais combien savent-ils pourquoi cet établissement porte le nom de Jean Minjoz ? C'est pour faire connaître la vie et l'oeuvre de celui qui fut une personnalité très attachante, que Joseph Pinard a écrit ce livre. L'ouvrage commence par évoquer le père, Louis, un humaniste disciple de Jaurès, tué à la guerre en 1915. Et Jean, orphelin a 11 ans, a voulu être fidèle à l'idéal paternel de justice sociale dans toutes les fonctions qu'il a exercées, maire de Besançon pendant plus d'un quart de siècle, député, ministre, président de la Fédération Hospitalière de France, sans compter ses engagements au service de la Mutualité ou des Caisses d'Epargne. C'est à un bourreau de travail, à un juriste de grande classe, à un Européen convaincu que l'auteur, qui fut son ami, a voulu rendre un hommage bien mérité.

05/2022

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Sciences historiques

Besançon au féminin. Histoire de la place des femmes dans la cité

L'histoire de la place des femmes dans l'espace public est un sujet d'étude récent. Dans cet ouvrage, l'auteure la retrace et analyse l'évolution des relations entre les deux sexes au coeur de la cité. Elle pose ainsi la question de la domination masculine édictée dès l'Antiquité. A travers plusieurs lieux et évènements, cette étude démontre comment les femmes ont été évincées de l'espace public ou parfois admises par intérêt et comment elles ont vaincu les préjugés misogynes afin de s'émanciper et toucher à l'égalité. Ce livre nous plonge dans le monde de la prostitution, dans ceux de l'université, du palais de justice et de l'hôpital. Il nous entraîne à l'intérieur du mystérieux Refuge, rue de la Vieille Monnaie, entre les murs de la prison de la Butte, du Temple maçonnique, de la bibliothèque municipale, du musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, du Cours Hôtelier, du couvent des Soeurs de la Charité et sur les barques lavandières amarrées sur le Doubs. Il nous emmène à la rencontre de Nicole Perrenot de Granvelle, Caroline d'Autriche et Béatrix de Cusance, résidentes heureuses ou malheureuses du palais Granvelle, mais également chez Clarisse Vigoureux, sage disciple de Charles Fourier et chez la féministe Jenny P. d'Héricourt tant décriée par Joseph Proudhon. L'auteure présente des faits souvent restés dans l'oubli ou longtemps traités sans référence à l'Histoire des femmes.

11/2019

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Musées français

La Grande Mademoiselle : Marie-Lucie Cornillot, une vie de musées à Besançon

Marie-Lucie Cornillot (1905-2003) fut une conservatrice énergique, engagée au service du patrimoine et de la vie culturelle bisontine. Première femme bibliothécaire à Besançon, en 1946 elle accède au statut de " conservateur " en prenant la direction du musée de la ville et devient ainsi la deuxième femme nommée à ce grade en France. Celle que ses collaborateurs.rices surnommaient affectueusement " La Grande Mademoiselle " dirigea jusqu'à sa retraite le " musée classé " de Besançon, qui regroupait l'actuel musée des Beaux-Arts et d'Archéologie ainsi que le palais Granvelle puis le musée lapidaire Saint-Paul, aujourd'hui disparu. Dans le sillage des recherches visant à réévaluer la place des femmes dans la société, les musées de Besançon remettent en lumière cette figure méconnue. Marie-Lucie Cornillot fut-elle féministe ? Probablement pas au sens militant du terme, ses origines sociales et culturelles l'ayant formée à une posture plus discrète. Mais par son tempérament, son choix d'une vie dédiée à un métier à hautes responsabilités jusque-là apanage masculin, cette grande dame fut pleinement actrice de l'évolution vers davantage d'égalité entre les sexes et posa de nombreux fondements de ce que sont aujourd'hui les musées bisontins.

07/2023

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Géographie

Annales litteraires de l'universite de besancon. geographie. tome i, fasc. 3

Convaincu que l'alcool enrichit bien plus de vies qu'il n'en détruit, l'auteur décortique les échecs des différentes politiques prohibitionnistes. Les catastrophes économiques et sociales de l'interdiction du gin dans l'Angleterre du 18e siècle auraient dû servir d'exemple. Pourtant, les Etats-Unis suivront le même chemin avec les mêmes conséquences. En France, si l'Absinthe s'attire les foudres des bien-pensants pour de prétendues raisons de santé publique, son interdiction sera finalement causée par les visées guerrières du gouvernement peu avant la guerre de 1914.

01/1989

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Sculpture

Restauration de la Pietà de Conrad Meit à la cathédrale de Besançon

Commandée en 1532 pour l'abbaye bénédictine Saint-Vincent de Besançon (actuelle église Notre-Dame), la Vierge de Pitié du sculpteur Conrad Meit a été déplacée à une date inconnue à la cathédrale de Besançon. Elle y est attestée depuis le XIXe siècle, d'abord dans la chapelle des fonts baptismaux puis à partir de 1941 à son emplacement actuel (chapelle de l'Immaculée Conception). Témoignage précieux de l'art de la Renaissance et du succès du thème des Douleurs de la Vierge, cette composition servie par une exécution virtuose nous invite à la contemplation. Le corps abandonné du Christ y est présenté dans toute sa vulnérabilité par la Vierge, qui ne parvient pas à retenir les larmes délicatement sculptées sur ses joues, et par un ange à l'expression mélancolique. La scène représentée ne se réfère à aucun texte de l'Evangile, elle s'inscrit hors du temps et de la narration. Constituée de deux grands blocs d'albâtre, la sculpture présente plusieurs altérations structurelles (lacunes, fissures, greffes maladroites) et de surface (tâches, empoussièrement) qui perturbent sa lecture. Le ministère de la Culture a entrepris la restauration de l'oeuvre, ce catalogue en fait témoin.

04/2023

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Religion

Trois tentations dans l'Eglise

Depuis la Révolution française, jamais l'Eglise catholique ni le gouvernement politique n'ont trouvé d'accord qui satisfasse vraiment les deux parties. Longtemps l'Eglise, violemment " désétablie ", s'opposa de front au nouveau régime, c'est-à-dire à la démocratie libérale, ce qui la conduisit à des compromissions périlleuses. C'était là la première des trois " tentations " rencontrées par l'Eglise catholique aux temps modernes. Ralliée depuis cinquante ans à la démocratie, elle n'y trouve pas de terrain solide, mais d'inquiétants sables mouvants. S'y enfoncer serait la deuxième tentation. Sur ces entrefaites, la voilà confrontée à la question de l'islam. Or, une Eglise désorientée glisse facilement vers cette autre religion... Antidémocratie, démocratie, islam, telles seraient les trois " tentations " de l'Eglise contemporaine. Les événements qui ont marqué le début du XXIe siècle ont montré qu'y résister était difficile.

09/2002

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Science-fiction

Lutins et Korrigans

Elles connaissent le passé et l'avenir, possèdent des trésors cachés, se métamorphosent à volonté et jouent des tours pendables... les énigmatiques petites créatures qui hantent les landes bretonnes et furètent nuitamment dans les maisons ont vraiment des dons extraordinaires ! Ne dit-on pas qu'elles ont rendu un gentil bossu droit comme un i ? et ridiculisé une prétentieuse jeune fille ? Pleines de merveilles et de drôleries, ces Petites Histoires de lutins et korrigans ont fait le bonheur des veillées d'antan et réjouiront le lecteur d'aujourd'hui.

03/2007

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Littérature française

Le pays de Tréguier

Décidément, notre joli " Pays " de Tréguier a de biens belles histoires à raconter ! Savez-vous que la tour de la cathédrale fut bâtie par le diable ? Qu'une méchante fée fut pétrifiée au Port-Blanc ? Et que la baie de Saint-Michel abrite une ville engloutie ? Encore faudrait-il parler des trois fantômes de Plouaret et du dragon de Saint-Efflam, des miracles de saint Yves et des coutumes de Trébeurden. Alors, amoureux de nos rivages et de nos légendes, en route pour une découverte du Trégor côtier tel que vous ne le soupçonniez peut être pas.

03/2008

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Littérature française

Fantômes bretons

Dès le crépuscule, ils errent ici-bas "aussi nombreux que les brins d'herbe d'une prairie" dit l'adage breton. Après avoir fait la connaissance des plus célèbres d'entre-eux - l'Ankou, la lavandière de nuit et la Dame blanche -, le lecteur tremblera avec cette jeune fille qui voit son oncle défunt suivre son propre enterrement, s'attendrira devant cette mère trépassée qui nourrit son bébé et rira des farces de ce "Vieux", "revenu" pour une bien étonnante raison. Leurs aventures firent naguère les délices de la veillée d'hiver : ces Petites Histoires de fantômes bretons feront ceux des lecteurs d'aujourd'hui.

03/2008

ActuaLitté

Histoire de France

Vieux métiers bretons

Meuniers, charbonniers, sabotiers, fileuses, tisserands, tailleurs, chiffonniers, taupiers, lavandières, goémoniers, passeurs de rivières... Une myriade de petits travailleurs gravitaient jadis en marge de la société rurale bretonne. Souvent méprisés, ils savaient se rendre indispensables grâce à leur savoir-faire Et puis ces gazettes vivantes du canton n'avaient pas leur langue dans la poche et pouvaient aussi bien glacer le sang que provoquer des éclats de rire. S'ils ont maintenant disparu, les Petites Histoires de Vieux Métiers bretons rendent hommage à ces témoins du passé, pour notre plus grand plaisir...

03/2011

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Littérature française

Belle-Ile-en-Mer

Elle est musique, poème, caresse... et si bien nommée. Mais Belle-Île ne se contente pas d'être belle : riche de son tumultueux passé, de ses légendes, de ses époustouflants paysages, elle a encore bien des histoires à raconter. Sait-on qu'elle doit son existence à la reine des fées ? Que les menhirs Jean et Jeanne furent jadis des êtres de chair et qu'un dragon épouvantable semait la terreur ? Le lecteur croisera encore ici quelques sorciers, ressentira l'angoisse bien réelle de jeunes gardiens de phare et marchera sur les pas de Flaubert et de Monet qui, comme tant d'autres visiteurs, succombèrent aux charmes infinis d'une nature grandiose et toujours mystérieuse.

03/2008

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Esotérisme

Possession, sorcellerie et envoûtement

Une femme thaïlandaise s'arrache chaque nuit de son corps, ne laissant que sa tête dans le lit conjugal ; un guérisseur normand tente de soigner un pervers sexuel et... le devient lui-même, tandis que dans une tribu sioux, un chaman métamorphosé en ours dépèce ses victimes avant de les ramener à la vie. Envoûtements et désenvoûtements, sorcelleries et possessions, loups-garous et êtres polymorphes... Ce nouveau volume se décline sur le mode de l'étrange et flirte avec le fantastique. Le diable là-dessous ? Les hommes plutôt, qui, dès les premiers temps, opposèrent la puissance de leur pensée à celle d'un univers hostile qu'ils tentèrent de comprendre et de maîtriser. Vieilles comme le monde et illustrées ici par des textes d'auteurs célèbres, des témoignages ethnologiques et des légendes, ces pratiques de sorcellerie restent étrangement... fascinantes !

05/2002

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Histoire internationale

Les origines intellectuelles du léninisme

Le régime soviétique, qui a duré près de quatre-vingts ans, a-t-il été une innovation radicale dans l'histoire politique ? Comment l'idéologie léniniste qui le constitue a-t-elle pu en être le tout - car où elle règne, elle donne sa forme à toute chose - et le rien, car elle peut être résumée en quelques lignes ? Le léninisme n'est pas une philosophie. Il n'est pas non plus une religion. Il s'apparente à la gnose, dans la tradition de laquelle pourtant il refuse de se placer puisqu'il se prétend "scientifique". Il n'est pas non plus la simple continuation du "despotisme" russe. Ses racines sont occidentales, mais c'est en Russie, à la faveur de circonstances exceptionnelles, qu'il a réalisé le type pur de l'idéologie. A travers une tradition religieuse, une éducation philosophique, la crise d'un Ancien Régime, la formation d'une intelligentsia, on assiste à la mise en place progressive des éléments du léninisme qui a su puiser à maintes sources du XIX ? siècle positiviste, en exploitant la crise très profonde de la Première Guerre mondiale.

03/1996