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Bret Easton Ellis The Deleted

Extraits

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Littérature étrangère

Bret Easton Ellis et les autres chiens

Dans un immeuble de Barcelone, Araceli, une jeune étudiante en traduction, fantasme la vie de sa voisine du dessous. A peine trente centimètres de poutre les séparent, pourtant il lui parait bien difficile de percer le mystère d'Alba Cambó. Ecrivaine, elle semble rayonner d'une aura magnétique, attirant dans sa toile tous ceux qu'elle rencontre. On croise, pèle-mêle, une femme de ménage meurtrière, Lucifer en cavale, ou encore un négociant cocu. Un peu dingue, débordant d'un humour caustique, voire cruel, ce roman foisonnant met en scène des personnages qui ne cessent de se faire maltraiter. Tous gravitent autour d'Alba Cambó, omniprésente et pourtant insaisissable, le coeur battant de ce tourbillon littéraire. En équilibre précaire, Araceli et les autres se meuvent dans ce monde grotesque et brutal qui questionne sans relâche la place des femmes dans les lettres. A travers une prose simple et incisive sous l'influence de la littérature sud-américaine, Lina Wolff secoue son lecteur, exposant au grand jour les rouages du système patriarcal. Ecrit avant Les amants polyglottes, ce roman est celui de la liberté et de l'euphorie.

04/2019

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Histoire de la musique

Biblio pop, rock et littérature de William Blake à Bret Easton Ellis

La guitare et la plume, ou les noces barbares entre rock et littérature. Deux univers qui, depuis les Saintes écritures et jusqu'à la littérature de genre (Fantastique, Science Fiction, Polar...) se seront toujours côtoyés jusqu'à parfois se percuter, percoler dans une gerbe d'étincelles. Au-delà de Dylan, de Cohen ou de tous ces écrivains-rockers, on voit bien que le monde du rock a toujours puisé dans les livres et a mis au pinacle les grands de la littérature. Kerouac et Dylan, Faulkner et le Band, Alan Sillitoe et Ray Davies, Hubert Selby et Lou Reed, Artaud et Jim Morrison, Rimbaud et Patti Smith, Yeats et Van Morrison ... On pourrait multiplier les exemples d'affinités et de liaisons - parfois dangereuses - entre écrivains et rockers. Plus près de nous, des rockers comme Tom Waits ou Nick Cave perpétuent la tradition unissant les mots et les sons à travers une poésie du malaise et des mélodies crépusculaires. C'est avant tout la notion de lyrisme qui est convoquée ici, exprimant aussi bien la lyre des anciens aèdes que la guitare de nos pop stars. Le lyrisme qui, nous dit Wikipedia, est "une tonalité, un registre artistique qui privilégie l' expression poétique et l'exaltation des sentiments personnels, des passions" . Ce lyrisme inspiré sur lequel souffle le vent de l'épopée et qui n'a rien à voir avec les jérémiades auto-complaisantes et narcissiques que l'on entend trop souvent de nos jours. Reste à espérer que nous aurons, avec cet ouvrage, mérité à la fois du rock et de la littérature pour concilier deux passions qui peuvent paraître lointaines en apparence, mais qui sont finalement très proches, grâce à des écrivains qui swinguent, grâce à des musiciens qui se font poètes.

03/2024

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Poches Littérature internation

Zombies

Dans un Los Angeles saturé de dollars et d'excès, Bret Easton Ellis peint au scalpel le portrait d'une société gangrenée par le vice et la superficialité. Epouses délaissées, blondes stupides " puant l'huile solaire et le sexe ", stars de rock : ses personnages, pareils à des zombies, errent dans le vide immense d'une vie sans saveur... " Ellis fait précisément à la littérature ce que Basquiat a fait à la peinture : la réveiller." Frédéric Beigbeder, Elle Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Willerval

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Poches Littérature internation

American Psycho

Avec son sourire carnassier et ses costumes chics, Patrick Bateman est l'incarnation du golden boy new-yorkais. Mais, à la nuit tombante, il laisse libre cours à sa démence. En bon serial killer, Patrick viole, torture et tue. Dans un monde lisse de tout sentiment, jusqu'où l'horreur peut-elle aller ? "Vingt ans après sa publication, American Psycho continue de congeler toute la littérature du siècle suivant. American Psycho n'a pas seulement prédit l'Apocalypse : ce texte est l'Apocalypse de notre temps." Frédéric Beigbeder, Premier bilan après l'Apocalypse Traduit de l'anglais par Alain Defosse

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Poches Littérature internation

Glamorama

Bienvenue dans le monde des images de Victor Ward, mannequin, entraîné malgré lui sur la trace d'une actrice disparue. Mais pour la jet-set, la vérité n'existe plus que dans le miroir de sa conscience, perdue dans le gouffre de la consommation. Hilarante et cruelle, la peinture désabusée de la société branchée new-yorkaise, par l'enfant terrible des lettres américaines. " LE roman définitif sur la Civilisation des Apparences, et, tout simplement, un immense pied de nez qui jouit de ce qu'il prétend dénoncer. " Frédéric Beigbeder, Premier bilan après l'apocalypse Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Guglielmina

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Littérature anglo-saxonne

Les lois de l'attraction

" L'auteur de Moins que zéro décrit dans son deuxième livre une nouvelle descente aux enfers qui se situe à l'université. Ses héros, des étudiants issus d'une bourgeoisie typée, trempent, d'une dérive à l'autre, dans les illusions du sexe et de la drogue, sur un fond de rock... Bret Easton Ellis peint une génération en négatif, en montrant les impasses des désirs, des urgences existentielles et des manques. Tout cela au moyen d'une écriture sobre, rapide et brute. La phraséologie de cette décennie contient à elle seule toute une micro-histoire. Une langue. " Patrick Amine, Art Press

06/1990

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CD K7 Littérature

Les Éclats

Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l'écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l'âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes. L'arrivée d'un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d'obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même, et peut-être la ville et le pays entier ?

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Littérature anglo-saxonne

Glamorama

Hilarante et cruelle, la peinture désabusée de la société branchée new-yorkaise, par l'enfant terrible des lettres américaines. Quel rapport y a-t-il entre un défilé de mode et un attentat à la bombe ? Un coup de cymbales peut-il déclencher l'explosion d'un 747 ? Par quel miracle retrouve-t-on un livre de Guy Debord au fond d'un sac Hermès ? En combien de minutes une super-model peut-elle répandre tout son sang sur le carrelage de la salle de bains d'un palace ? Va-t-on encore prétendre exister quand on n'est pas soi-même une célébrité ? La vie de chaque individu n'est-elle pas désormais le résultat d'un complot généralisé ? Et si la réalité entière est devenue un film, par quelles portes sort-on de cet enfer ? C'est à Victor Ward - fils de famille banni, mannequin presque célèbre, patron de boîte de nuit raté, amant absent, terroriste potentiel et espion improbable - qu'il appartient de répondre à ces questions qui jalonnent le monde à la fois terrifiant et impalpable dans lequel nous croyons être en vie. P. G. "Un écrivain au sommet de son art, profondément sensible au déclin moral de notre société, et qui nous balade à travers les sept cercles de l'enfer, quelque part entre Salinger et Sade". The Evening Standard.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

White

Que raconte White, première expérience de " non-fiction " pour Bret Easton Ellis ? Tout et rien. " Tout dire sur rien et ne rien dire surtout " pourrait être la formule impossible, à la Warhol, susceptible de condenser ce livre, d'en exprimer les contradictions, d'en camoufler les intentions. White est aussi ironique que Moins que zéro, aussi glaçant qu'American Psycho, aussi menaçant que Glamorama, aussi labyrinthique que Lunar Park, aussi implacable que Suite(s) impériale(s). Loin des clichés toujours mieux partagés, plus masqué que jamais, Bret Easton Ellis poursuit son analyse décapante des Etats-Unis d'Amérique, d'une façon, comme il le dit lui-même, " ludique et provocatrice, réelle et fausse, facile à lire et difficile à déchiffrer, et, chose tout à fait importante, à ne pas prendre trop au sérieux ". Que raconte White en ayant l'air à la fois de toucher à tout et de ne rien dire ? Peut-être que le fil à suivre est celui du curieux destin d'American Psycho, roman d'horreur en 1991 métamorphosé en comédie musicale à Broadway vingt-cinq ans plus tard. Ellis a dit autrefois : " Patrick Bateman, c'est moi ". Il ne le dit plus. Et si Patrick Bateman était devenu président ?

05/2019

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Littérature étrangère

Suite(s) impériale(s)

Clay, l’anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus, il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désoeuvré. Il retrouve ceux qu’il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent, Julian, Rip… les représentants d’une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé à l’adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent, lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre vite qu’il est constamment observé et suivi…Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations… ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d’emprise et aux mêmes démons, s’enivre de sexe, d’images, de drogues, de fêtes irréelles… et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites. On est saisi par la virtuosité du style sobre et acéré, les chapitres courts donnent à la narration un rythme percutant. L’atmosphère est oppressante, la noirceur non dépourvue d’humour. L’angoisse et la tension croissantes annoncent une lente descente aux enfers. Le portrait de notre époque est aussi violent que subversif.

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Poches Littérature internation

Lunar Park

Où s'arrête le réel ? Où commence la fiction ? Dans cette oeuvre introspective, Bret Easton Ellis nous dévoile les coulisses de sa vie d'écrivain. Usé par ses excès, l'auteur sulfureux décide de se ranger. Mais un nouvel assaut de dérapages contrarie le tableau idyllique et, très vite, l'autobiographie vire au cauchemar... " Œuvre déjantée et géniale, défi littéraire majeur et, accessoirement, meilleur roman d'un jeune homme arrogant et provocateur. " François Busnel, Lire Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Pierre Guglielmina

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Tome 1, Moins que zéro, Les Lois de l'attraction, American Psycho, Zombies

Salué comme un Attrape-coeurs moderne, le premier livre de Bret Easton Ellis, Moins que zéro, lui a valu, à vingt ans, une consécration immédiate. Il est devenu le roman emblématique des années 1980, déclinant déjà tous les thèmes qui continueraient d'inspirer cette Comédie inhumaine, selon la formule de Cécile Guilbert : le règne des apparences, l'hypocrisie, le nihilisme d'une époque consumériste, l'incommunicabilité entre les êtres. Portrait acide et cru d'une jeunesse désenchantée, Moins que zéro raconte les errances d'un étudiant de la côte Est qui tente de dissiper son mal-être dans une recherche incessante de tous les plaisirs, mais auquel ni le sexe, ni l'alcool, ni l'argent n'apportent le bonheur et la puissance escomptés. Les Lois de l'attraction gravitent autour de trois garçons appartenant à cette même jeunesse dorée, dont l'existence tragique se consume de rage et de désespoir. American Psycho fit scandale aux Etats-Unis par son tableau implacable d'une société déshumanisée, incarnée par un jeune golden boy de Wall Street obsédé par l'argent et la réussite, par ailleurs serial killer performant. Zombies, évocation satirique d'un monde gangrené par le vice et la superficialité, Glamorama, qui reprend la peinture désabusée de la faune branchée new-yorkaise, Lunar Park, texte plus autobiographique mais où l'on retrouve les paradis artificiels et l'atmosphère violente et sulfureuse des précédents livres, et enfin Suite(s) impériale(s), prolongement de Moins que zéro qui marque aussi la fin d'un cycle, illustrent le génie romanesque d'un écrivain hors norme, au style précis, glacé et incisif. Son sens de l'observation, de la dérision, de la formule qui bouscule et son humour au vitriol font de Bret Easton Ellis l'un des romanciers les plus importants et les plus originaux de la littérature américaine. Les deux volumes des Oeuvres complètes contiennent : Tome 1 : Moins que zéro, Les Lois de l'attraction, American Psycho, Zombies. Tome 2 : Glamorama, Lunar Park, Suite(s) impériale(s). Cette édition, préfacée par Cécile Guilbert, comprend aussi un entretien avec l'auteur réalisé pour Paris Review par Jon-Jon Goulian.

02/2016

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes

Salué comme un Attrape-coeurs moderne, le premier roman de Bret Easton Ellis, Moins que zéro, publié en 1983, lui a valu, à vingt ans, une consécration immédiate. Il est devenu le roman emblématique des années 1980, déclinant tous les thèmes qui continueront d'inspirer son oeuvre : le règne des apparences, l'hypocrisie, le nihilisme d'une époque consumériste, l'incommunicabilité entre les êtres, des vies factices et dépourvues de sens, dont la déréalisation suscite l'anesthésie et la violence. Portrait acide et cru d'une jeunesse désenchantée, Moins que zéro raconte les errances d'un jeune étudiant de la côte Est qui tente de dissiper son mal être dans la recherche incessante de tous les plaisirs, mais auquel ni le sexe, ni l'alcool, ni l'argent n'apportent le bonheur et la puissance escomptés. Les Lois de l'attraction raconte l'histoire de trois étudiants issus de cette même jeunesse dorée en mal d'elle-même, vaquant d'une dérive à l'autre et dont l'existence tragique se consume de rage et de désespoir, tout comme American Psycho, qui fit scandale aux Etats-Unis, par son tableau implacable d'une société américaine déshumanisée, ici incarnée par un jeune golden boy de Wall Street, obsédé par l'argent et la réussite, et serial killer performant le reste du temps. Zombies, évocation satirique d'un monde gangréné par le vice et la superficialité, Glamorama, qui reprend la même peinture désabusée de la faune branchée new-yorkaise, Lunar Park, où l'on retrouve les paradis artificiels et l'atmosphère violente et sulfureuse de ses précédents livres, ici restitués de manière plus autobiographique, enfin Suite(s) impériale(s), prolongement de Moins que zéro qui marque aussi la fin d'un cycle, illustrent le génie romanesque d'un écrivain hors normes, au style précis, glacé et incisif. Son sens de l'observation, de la dérision, de la formule qui bouscule, son humour au vitriol, en font un des narrateurs les plus originaux et les plus puissants d'aujourd'hui.

02/2016

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Littérature anglo-saxonne

Lunar Park

Cinq ans après l'éblouissant Glamorama, Bret Easton Ellis change de registre et se met en scène pour devenir le personnage central de Lunar Park. On se souvient des personnages décadents Patrick Bateman (American Psycho) et Victor Ward (Glamorama), des paradis artificiels, de la gloire et de la violence qui étaient au coeur de leurs expériences. Comme s'il s'agissait d'écarter une réputation sulfureuse, mêlant ses propres souvenirs, ses démons et les personnages qui peuplent ses précédents textes, Ellis décide avec Lunar Park d'incarner lui-même un homme marié, père de famille, vivant dans une immense propriété du comté de Midland. En définitive, une vie bourgeoise partagée entre le centre commercial le samedi après-midi, les séances chez une thérapeute pour couples et les dîners entre voisins. Un revirement comique qui se transforme en cauchemar. Le narrateur, Bret Easton Ellis, pense que les madeleines de Proust sont des mandarines, que sa maison d'Elsinore Lane est hantée, que le spectre est son père mort et peut-être aussi le héros assassin d'American Psycho, qu'il doit retrouver la simplicité des phrases de son premier roman... Un rêve halluciné et jubilatoire qui mêle autobiographie et visions stupéfiantes : Bret Easton Ellis se joue avec humour et virtuosité du mythe de l'écrivain pour écrire un roman puissant et magistralement maîtrisé. Lunar Park paraît quasi simultanément aux Etats-Unis, en Angleterre et en France. L'auteur sera présent en France au moment de la sortie du livre.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

Zombies

Avec un humour féroce et une profonde sensibilité, Bret Easton Ellis fait le portrait au vitriol d'une société et d'une époque. Ils ont entre 20 et 50 ans ; ce sont des producteurs, de riches épouses délaissées, des étudiants blasés, des stars du rock, des dealers, des mannequins, des vedettes de la télévision, des paumés, des criminels, et... des vampires. Ils vivent à Los Angeles dans les années 80 et, dans cet univers saturé d'argent, de voitures, de drogue et de sexe, tous souffrent de la même maladie : la mort de l'âme. En treize tranches de vie racontées chacune par un narrateur différent, Bret Easton Ellis montre l'errance de ces êtres luttant contre le sentiment de leur propre inutilité et s'efforçant d'avancer dans un monde dépourvu de toute cohérence. Après American Psycho, qui avait fait l'objet, dans le monde entier, d'un scandale - et d'un succès - retentissants, Bret Easton Ellis continue de mettre au jour les sombres aspects de la société américaine grâce à un talent particulièrement incisif.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

Moins que zéro

Le premier livre de Bret Easton Ellis, un coup d'éclat, salué par la critique comme un Attrape-Coeurs moderne. Le roman emblématique des années 80. Clay, jeune étudiant sur la côte Est, revient à Los Angeles pour les vacances de Noël. Il erre de fête en fête, avec les filles et fils de riches producteurs, essaye diverses drogues, se demande ce qu'il éprouve pour sa petite amie, couche avec celles et ceux qu'il croise, au hasard des rencontres. Il observe avec un froid détachement le mal-être, le désoeuvrement désabusé et halluciné de ceux qui l'entourent, l'angoisse, le vertige tapi dans l'apparente indifférence, la recherche incessantes de plaisirs, l'accoutumance, l'apathie, et le vide qui les consument. Clay remarque sur les panneaux publicitaires de L. A. cette étrange injonction " Disparaître ici ". Dans ce monde miroitant, factice, qui ne parvient plus à masquer le désespoir et la violence qu'il engendre, il est difficile de rester en vie. Le sexe, l'ivresse, l'argent n'apportent ni le bonheur ni la puissance escomptés. Mais ils demeurent peut-être les derniers objets du désir, pour se sentir encore vivant.

03/2023

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Romans noirs

Suite(s) impériale(s)

Vingt-cinq ans après la publication de Moins que zéro, l'histoire continue... Une plongée dans la décadence, la violence et le vide existentiel de la classe dorée de L. A. Clay, l'anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus, il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désoeuvré. Il retrouve ceux qu'il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent, Julian, Rip... les représentants d'une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé à l'adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent, lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre vite qu'il est constamment observé et suivi... Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations... ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d'emprise et aux mêmes démons, s'enivre de sexe, d'images, de drogues, de fêtes irréelles... et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

American Psycho

A vingt-six ans, Patrick Bateman est un golden boy de Wall street, le parfait yuppie des années 80. Il est aussi serial killer... . "Patrick Bateman est, hélas, un des personnages de roman les plus intéressants qu'on ait créés au cours des dix dernières années". Michel Braudeau, Le Monde. "Le premier roman depuis des années à faire résonner des thèmes aussi profonds, dostoïevskiens... [Bret Easton Ellis] nous oblige à regarder en face l'intolérable, ce que peu de romanciers ont le courage de faire". Norman Mailer. "On entend rarement dire, dans la fureur des commentaires, que ce roman est une satire, une satire hilarante, écoeurante, pince-sans-rire, consternante... Ellis est avant tout un moraliste. Dans ses romans, chaque mot prononcé d'une voix laconique naît d'une indignation intense, douloureuse, éprouvée au regard de notre condition spirituelle. . ". The Los Angeles Times.

03/2023

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Littérature étrangère

Moins que zéro

En 1985, le roman d'un jeune homme de vingt et un ans prenait la température de l'Amérique. Et prédisait, avec l'autorité et la lucidité exceptionnellement accordées à la jeunesse, que le climat allait se refroidir. Le livre, vite acclamé pour être plus vite encore réduit à une célébration du vide, décrivait en réalité, avec ironie et compassion, la misère de la jeunesse dorée de Beverly Hills ou de Bel Air. Misère de la drogue devenue pharmaceutique, du sexe cadenassé par la pornographie, de l'argent fétichisé, du langage édulcoré surtout. Jamais la richesse n'avait été aussi pauvre. Mais, indifférent au sort des particules pétrifiées, trop savant pour se soucier de l'avenir, assez élégant pour dissimuler ses inspirations, Bret Easton Ellis détournait déjà son regard de la religion cathodique pour le poser ailleurs : " [...] ils se retournaient pour lever les yeux vers l'écran monolithique sur lequel on balançait les images. Certains prononçaient les paroles de la chanson en cours. Mais je me concentrais sur ceux qui ne prononçaient pas les paroles ; sur ceux qui les avaient oubliées ; sur ceux qui ne les avaient peut-être jamais sues". Impassible, Bret Easton Ellis invite à le lire ceux qui savent se taire, ceux qui savent oublier, ceux qui n'ont jamais cru devoir apprendre. Pierre Guglielmina

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CD K7 Littérature

Les éclats. 2 CD audio MP3

Los Angeles, 1981. Bret, dix-sept ans, plongé dans l'écriture de Moins que zéro, entre en terminale au lycée privé de Buckley. Avec Thom, Susan et Debbie, sa petite amie, il expérimente les rites de passage à l'âge adulte : alcool, drogue, sexe et jeux de dupes. L'arrivée d'un nouvel élève fait voler leurs mensonges en éclats. Beau, charismatique, Robert Mallory a un secret. Et ce secret pourrait le lier au Trawler, un tueur en série qui sévit dans les parages. Terrorisé par toutes sortes d'obsessions, Bret se met à suivre Robert. Mais peut-il se fier à son imagination paranoïaque pour affronter un danger menaçant ses amis et lui-même, et peut-être la ville et le pays entier ?

03/2024

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Analyse littéraire

Voir le pire. L'altérité dans l'oeuvre de Bret Easton Ellis remède à l'épidémie de supériorité morale

La fragmentation profonde des Etats-Unis qui touche les différences ethniques, générationnelles et de genre, a des répercussions en France comme dans toutes les sociétés occidentales. "Voir le pire" analyse les romans de Bret Easton Ellis à travers le prisme du principe d'altérité pour répondre à cette problématique dans une époque dominée par ce que l'écrivain américain appelle une "épidémie de supériorité morale". Ce qui est Autre a longtemps été considéré comme une source d'affrontement et de rejet. Si le sens de l'histoire a permis à l'altérité de faire accepter les différences de l'alter ego (cet autre moi-même), c'est pourtant au nom de ce principe que se définit aujourd'hui un discours unique et politisé qui exclut et censure avec l'hystérie de la dénonciation publique de la Cancel culture. Victime précoce de ce mouvement avec l'appel au boycott de son roman "American Psycho" en 1991, Bret Easton Ellis n'a eu de cesse de défendre l'altérité et la liberté d'expression à travers ses écrits.

02/2021

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Manga

Beet The Vandel Buster Tome 13

Retrouver Choléna, la jeune femme métis, fille du pisteur " l'écossais ", qui est partie dans la tribu de sa mère et n'en est toujours pas revenue depuis presque deux mois.

08/2019

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Littérature française

Je tue elles

Pendant longtemps, il n'y a pas fait attention. Tous étaient formés, habitués : "Luc, dit Luka" ! "dit" . Qui le dit ? Même son maître n'avait pas bronché, et sur le carnet de notes, partout sur ses papiers de petit enfant, on lisait "Luc, dit Luka" . On ne lui posait pas de questions, les questions étaient pour d'autres, peut-être ! C'est plus tard, en s'éloignant, qu'il dut justifier cet écart, et par là, presque justifier le fait d'exister, sans même le comprendre ! Ce qui était évident pour lui semblait ne pas l'être pour les autres. Ne serait-il pas un menteur, un dissimulateur, lorsqu'il bredouillait des explications confuses, absconses... Il sentit bien souvent la douleur de l'insulte, la remise en question de son Etre tout entier, alors qu'on ne voulait sans doute que le nommer : Pourquoi Luka, pourquoi pas Luc ?

10/2014

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Littérature française (poches)

Ellis Island

Ce que moi, Georges Perec, je suis venu questionner ici, c'est l'errance, La dispersion, la diaspora. Ellis Island est pour moi le lieu même de l'exil, c'est-à-dire le lieu de l'absence de lieu, le non-lieu, le nulle part. C'est en ce sens que ces images me concernent, me fascinent, m'impliquent, comme si la recherche de mon identité passait par l'appropriation de ce lieu-dépotoir où des fonctionnaires harassés baptisaient des Américains à la pelle. Ce qui pour moi se trouve ici ce ne sont en rien des repères, des racines ou des traces, mais le contraire : quelque chose d'informe, à la limite du dicible, quelque chose que je peux nommer clôture, ou scission, ou coupure, et qui est pour moi très intimement et très confusément lié au fait même d'être juif.

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Littérature française

Ellis Island

"ce que moi, Georges Perec, je suis venu questionner ici, c'est l'errance, la dispersion, la diaspora. Ellis Island est pour moi le lieu même de l'exil, c'est-à-dire le lieu de l'absence de lieu, le non-lieu, le nulle part, c'est en ce sens que ces images me concernent, me fascinent, m'impliquent, comme si la recherche de mon identité passait par l'appropriation de ce lieu-dépotoir où des fonctionnaires harassés baptisaient des Américains à la pelle. Ce qui pour moi se trouve ici ce ne sont en rien des repères, des racines ou des traces, mais le contraire : quelque chose d'informe, à la limite du dicible, quelque chose que je peux nommer clôture, ou scission, ou coupure, et qui est pour moi très intimement et très confusément lié au fait même d'être juif" . L'immense Sami Frey s'empare du récit percutant et poétique de Georges Perec, et donne à entendre avec force les mémoires de l'exil.

10/2023

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Anglais apprentissage

LA VIERGE ET LE GITAN : THE VIRGIN AND THE GIPSY

When the vicar's wife went off with a young and penniless man the scandal knew no bounds. Her two little girls were only seven and nine years old respectively. And the vicar was such a good husband. True, his hair was grey. But his moustache was dark, he was handsome, and still full of furtive passion for his unrestrained and beautiful wife. Why did she go ? Why did she burst away with such an éclat of revulsion, like a touch of madness ? Nobody gave any answer. Only the pious said she was a bad woman. While some of the good women kept silent. They knew. The two little girls never knew. Wounded, they decided that it was because their mother found them negligible. The ill wind that blows nobody any good swept away the vicarage family on its blast. Then lo and behold ! the vicar, who was somewhat distinguished as an essayist and a controversialist, and whose case had aroused sympathy among the bookish men, received the living of Papplewick. The Lord had tempered the wind of misfortune with a rectorate in the north country. [...] "Lorsque la femme du pasteur s'enfuit avec un jeune homme sans le sou, le scandale ne connut pas de bornes. Ses deux fillettes n'avaient que sept et neuf ans respectivement. Et le pasteur était un si bon mari. Certes, il avait les cheveux gris, mais sa moustache était restée noire, il était bel homme et brûlait encore d'une passion furtive pour sa belle épouse immodeste. Pourquoi était-elle partie ? Pourquoi s'était-elle arrachée à lui, dans un tel éclat de dégoût, comme un grain de folie ? Personne n'apporta de réponse. Seules, les dévotes dirent que c'était une mauvaise femme. Cependant que certaines femmes de bien gardaient le silence. Elles comprenaient, elles. Les deux fillettes ne comprirent jamais. Blessées, elles jugèrent que c'était parce que leur mère les tenait pour quantité négligeable. Le vent du malheur qui est censé être bon à quelque chose balaya de son souffle les habitants de la cure. Puis, miracle, le pasteur, qui avait une certaine éminence comme essayiste et polémiste, et dont la situation avait su émouvoir certains intellectuels, fut nommé à la paroisse de Papplewick. Le Seigneur avait adouci l'ouragan du malheur par un bénéfice de recteur dans le nord du pays. " [...]

02/1993

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Roman d'amour, roman sentiment

The elements. The air he breathes

THE AIR HE BREATHESThe Elements livre 1Retrouveront-ils goût à la vie ? Premier volume d'une série de 4 titres de Brittainy Cherry, 4 standalones qui se lisent de manière indépendante, dont chaque volume correspond aux 4 éléments de l'univers : l'air, le feu, l'eau, et la terre. The Air He Breathes #1 (L'air)Fire Between High & Lo #2 (Le Feu)The Silent Waters #3 (L'eau)The Gravity of Us #4 (La terre) Tout le monde m'avait avertie au sujet de Tristan Cole. Garde tes distances avec lui me disait-on. Il est cruel. Il est froid. Il est bousillé. C'est facile de juger un homme sur son passé. De regarder Tristan et de ne voir en lui qu'un monstre. Mais je n'ai pas pu réagir de la sorte. J'ai reconnu la désolation qu'il portait parce qu'elle était comparable à celle qui m'habitait et je l'ai acceptée. Lui et moi nous étions des coquilles vides. Nous étions tous deux à la recherche d'autre chose. De quelque chose de plus. Nous voulions tous deux recoller les morceaux éparpillés de nos passé respectifs. C'était peut-être la condition pour que nous puissions finalement réapprendre à respirer. " Certains auteurs vous murmurent directement au coeur, et leurs mots ne vous quittent plus jamais. Brittainy C. Cherry en fait partie. On ne résiste pas au charme de The Air He Breathes. " San Francisco Chronicle

03/2024

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BD tout public

Brat

Une énorme star. Voilà qui est Miss D., une énorme star dans son domaine, à savoir la délinquance juvénile. Certes, elle est de moins en moins jeune, certes, il lui reste des fans zélés, certes elle compte bien se maintenir au top, mais la concurrence fait rage, et rester célèbre et adulée est un combat de tous les jours. Face aux médias, face à la compétition, elle doit accomplir un grand coup qui laissera le monde sur l'arrière-train. Dans Brat, Michael DeForge fait un pas de côté avec la réalité pour mieux taper sur notre petit monde, qui ne demande rien mais le mérite bien. Reconnaissance éphémère, sur-médiatisation du vide, quête stérile de la célébrité, récupération commerciale (de l'acte de rébellion, de l'idée de révolution), jeunisme à tout crin, voilà ce que tacle Michael DeForge, à l'heure où l'attitude a plus d'importance que le sens, où l'image est partout mais ne veut plus rien dire. Enfant de la modernité mais pas dupe pour autant, Michael DeForge est une espèce de génie versatile, imprévisible et passionnant à suivre, trublion surdoué de la bande dessinée nord-américaine, dont le travail nous hante et nous obsède. Véritable mine d'idées et d'inventions visuelles, sans barrière ni limite, Michael DeForge prouve, à chaque nouveau livre, l'incroyable potentiel d'un art (la bande dessinée ! ) qui n'a pas encore tout dit ni tout montré.

06/2019

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Sciences historiques

Brest

Ce livre nous transporte dans le vieux Brest de la première moitié du XXe siècle, lorsqu'il fallait encore franchir des portes pour pénétrer dans la ville, qu'un grand pont pivotant reliait les deux rives de la Penfeld et que les gamins de Recouvrance jouaient sur les remparts. Plus de 200 documents photographiques, la plupart inédits, permettent de revivre la vie quotidienne des Brestois, militaires, ouvriers, commerçants, employés municipaux, rythmée par l'activité de l'arsenal et les mouvements de troupes. Un puits de souvenirs pour les plus anciens et un curieux voyage pour les jeunes Brestois à la découverte d'une ville inconnue qui est pourtant la leur.

07/2019

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Littérature française

Brest

Pierre Mac Orlan, chroniqueur des gentilshommes de fortune, écrivain des ports du monde et poète de l'aventure immobile, rend ici hommage à Brest, la cité du Ponant, la ville du bout du monde, grande porte ouverte sur l'Océan. A travers des portails et des anecdotes où se croisent les ombres des forçats et les rires des prostituées, les chants des marins et les uniformes chamarrés des officiers de la Royale, il nous dit la rue de Siam, les ruelles de Recouvrance et de Saint-Pierre avec le talent du « sachant », de celui qui a vu au-delà de la ville, accoudé à sa fenêtre de l'Hôtel des voyageurs ou assis au fond du Café de la marine.

09/2009