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Claudine Bohi Prix Mallarme

Extraits

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Littérature française

Les «Claudine». Claudine à l'école ; Claudine à Paris ; Claudine en ménage ; Claudine s'en va

Les voilà de nouveau, après trois quarts de siècle, ces Claudine qui "font l'enfant et la follette" — le mot est de Colette elle-même, qui ajoute : "La jeunesse, certes, y éclate. "La jeunesse, oui, et l'éclat : ainsi apparut Claudine, un jour de l'année 1900, dans son sarrau noir d'écolière, campée sur le seuil de la classe des grandes... Dès sa parution, Claudine à l'école est un succès, qui tourne au triomphe après la publication, l'année suivante, de Claudine à Paris, puis coup sur coup de Claudine en ménage et Claudine s'en va. On mesure mal aujourd'hui l'engouement que suscitèrent les Claudine durant ces premières années du siècle. Le théâtre s'en empare, l'opérette, le music-hall, la mode aussi... Engouement, parfum de scandale, battage publicitaire... Mais quelque chose de plus : un ton nouveau — le naturel. Et la naissance, comme le prédisait Catulle Mendès à Colette, d'un type littéraire. Et puis, cette Claudine, "personnage acide qui, vêtu en enfant, a licence de se comporter en femme ", ne faut-il pas la voir comme le premier état, la gracieuse et fraiche ébauche de tant d'héroïnes qui vont lui faire escorte dans l'oeuvre de Colette ? Julie de Carneilhan par exemple, cette Claudine parvenue à la maturité... Blessée, bafouée, elle n'abdique ni son intrépidité ni sa sincère imprudence. Comme Claudine, Julie s'en va... Comme s'éloignent Renée Néré, la Vagabonde, et la narratrice de La Naissance du jour... Quant à la valeur autobiographique des Claudine, elle n'est peut-être pas aussi mince qu'ont pu le penser certains. Des recoupements avec des ouvrages tels que Mes apprentissages, Le Pur et l'impur, feraient à coup sûr surgir similitudes, contradictions et.. prémonitions. Cependant voici Claudine : elle se suffit à elle seule. Colette l'a voulu ainsi : "Un jeune lecteur, une jeune lectrice n'ont pas besoin d'en savoir davantage sur un écrivain caché, casanier et sage, derrière son roman voluptueux. " GB.

06/2019

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Poésie

Naître c'est longtemps

"Que cherchons-nous en nous-mêmes et jusqu'au fond de la langue si ce n'est à échapper à l'étroit, à ce qui de nos vies et de nos pensées nous emprisonne ou nous rétrécit. Nous cherchons à naître à ce quelque chose qui nous habite mais que nous ne saisissons pas, à accéder à ce territoire d'avant les mots, ancien et à venir, qui scintille au fond de la parole, cette langue mélangée de corps. Ce territoire est inépuisable, et il est à tout le monde. Ce territoire est infini comme le réservoir du langage. Nous sommes plus grands que nous. A charge pour le poète d'en donner témoignage."

09/2018

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Poésie

Un couteau dans la tête

Six cycles de poèmes, achevés par Véronique Wautier avant sa mort, forment ce recueil. On y trouve du bleu matisse, une couleur neuve, inconnue et pourtant évidente à la lecture, une adresse au poète Mandelstam et à son cheval, un pays invincible parmi les guerres. D’un poème à l’autre, tout se trouve de son pays de mots. Tout s’entend, aussi, de sa fin indicible, dans une langue ultimement close par une bouleversante bienvenue, celle, bien sûr, que nous voudrions la voir nous souhaiter encore, et que nous murmurons à son nom, maintenant. L’EXTRAIT un oiseau passe lentement sur le mouvement des lèvres c’est cela un mot un tout petit bruit de rame dans la grande invisibilité un mot main dans la main un mot psaume sur la paume

10/2022

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Poésie

Mettre au monde

Poèmes. Peintures d'Anne Slacik

03/2018

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Littérature française

Imagine Claudine

Le temps passe, le village change. La ville se rapproche et Claudine devient riche. En ville, être riche c'est aller au massage, se faire livrer à manger par de jeunes cyclistes, c'est faire les vitrines chaque jour, c'est porter une robe différente par semaine, c'est aller au restaurant quand ça vous chante, c'est arrêter un taxi d'un geste de la main. Au village, être riche consiste à cacher son argent et à s'arranger pour donner des imaginations, des envies et des jalousies sournoises à tout le monde. Entre les deux, Claudine hésite.

04/2024

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Littérature française (poches)

Claudine à Paris

Son original de père ayant brusquement décidé de s'installer à Paris, Claudine se retrouve rue Jacob dans un appartement sombre, entre deux cours. Refusant obstinément de sortir, errant d'une chambre à l'autre, la gorge rétrécie et l'appétit absent, elle finit par tomber gravement malade. Deux mois passent. Claudine, sans oublier Montigny et sa chère école, reprend petit à petit goût à la vie. Elle fait la connaissance de son ravissant neveu Marcel qui a dix-sept ans comme elle et ses confidences sont bien excitantes ! On la demande en mariage... et enfin elle découvre l'amour. Rempli de vie et de sensualité, Claudine à Paris est la suite de Claudine à l'école, premier roman de Colette.

09/2004

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Littérature française

Claudine en ménage

L'édition critique du troisième roman de Colette, établie par Paul d'Hollander, la première de l'une des œuvres de la femme de lettres la plus célébrée du précédent demi-siècle, parce que, les manuscrits des deux romans antérieurs — Claudine à l'école (1900) et Claudine à Paris (1901) — ayant disparu, celui de Claudine en ménage (1902) reste le plus proche des débuts de la romancière, celui qui peut fournir les indications les plus précises sur la formation de ce talent vanté à l'égal de peu d'autres. Mais ce talent ne s'épanouit ni spontanément ni librement : tout permet de penser que Colette n'aurait jamais écrit une ligne si, peu d'années après son mariage avec un journaliste alors célèbre, il ne l'avait instamment priée de consigner ses souvenirs d'écolière, puis ses expériences parisiennes et amoureuses. Si Willy (Henry Gauthier-Villars) signait, il participait à la rédaction. Cette collaboration a suscité maintes controverses et accrédité des attributions parfois contradictoires. Seule l'édition critique peut rendre à chacun des partenaires ce qui lui est dû et, plus que toute autre, celle de Claudine en ménage dont le manuscrit contient à la fois les ébauches les plus probantes et les traces de collaboration les plus nombreuses.

01/1975

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Littérature française (poches)

Claudine en ménage

La bizarre comédie que fut le jour de mon mariage ! Trois semaines de fiançailles, la présence fréquente de ce Renaud que j'aime à l'affolement, ses yeux gênants encore, ses lèvres toujours en quête d'un bout de moi me firent pour ce jeudi-là une mine aiguë de chatte brûlante. Je ne compris rien à sa réserve, à son abstention, dans ce temps-là ! J'aurais été toute à lui, dès qu'il l'eût voulu : il le sentait bien.

04/1999

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Divers

Claudine et Barbara

Deux géantes et leurs rapports houleux, dans un immeuble bien trop petit pour elles.

04/2023

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Lecture 9-12 ans

Claudine de Lyon

Claudine a onze ans, elle travaille dix heures par jour dans l'atelier de son père, à tisser de la soie. Cette vie épuise la petite fille qui tombe gravement malade. Pour guérir, elle part à la campagne. Claudine veut retrouver la santé, elle n'a aucune envie de retourner à Lyon pour travailler. Ce qu'elle désire par-dessus tout, c'est aller à l'école et réaliser son rêve : savoir lire, écrire et surtout dessiner.

08/2019

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Littérature française

Mallarmé, le sorcier

En 1948, Joë Bousquet donne à la revue Les Lettres une étude singulière, de l'admiration à la haine, sur Stéphane Mallarmé. D'une plume étonamment acerbe, il y délaisse l'onirisme de sa poésie pour affronter l'idéal de celui qu'il nomme "le sorcier de Tournon". S'il lui est "impossible de négliger son oeuvre", le texte demeure un réquisitoire obstiné contre les prétentions du maître maudit. En retraçant son parcours littéraire, Bousquet tranche la conception mallarméenne de la ? ction, fait voler en éclats le fardeau de l'ambitieux poète et plaint son approche de la condition humaine. Notre édition est augmentée de nombreuses notes et variantes inédites issues des brouillons manuscrits de Joë Bousquet (certains reproduits en fac-similé) où l'acidité, loin de décroître, ne cesse de surprendre.

11/2021

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Critique Poésie

Spectres de Mallarmé

En 1997 s'est tenu à Cerisy une décade consacrée à Mallarmé. Vingt ans plus tard, au même lieu, s'est imposée la tenue d'une nouvelle rencontre. La publication des Ouvres complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade, celle de la correspondance générale aussi et de deux nouvelles biographies, la continuation des cahiers consacrés au poète, l'intérêt renouvelé des historiens de l'art et des philosophes à son égard, les travaux " archéologiques " ou " généalogiques " posant la question de la réception et des usages de l'oeuvre, dessinent l'image d'un autre Mallarmé. Les contributions de ce colloque de 2020 visent ainsi à prendre toute la mesure de ce nouveau paradigme critique, en saisissant une oeuvre " spectrale " qui certes nous revient, mieux saisie dans son historicité propre, mais qui survient aussi sans interruption, depuis la sortie du symbolisme, dans son actualité forte. Celui dont la poésie et la poétique n'ont cessé d'interroger la façon de penser la fiction et la société, comme les jeux du langage et du hasard, demeure un repère pour les temps présents. Universitaires, essayistes, philosophes, écrivains ont trouvé là l'occasion de faire le point et de relancer les dés.

03/2021

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Littérature française (poches)

La Maison de Claudine

Colette se propose, d'abord, au lecteur comme la souveraine d'un royaume sensible, la reine des choses prochaines, un écrivain de la nature. Pourtant (elle) n'est pas orientée vers la campagne à la manière des romanciers paysans. La campagne de Colette est une campagne pour citadines, une campagne dont les baumes cicatrisent les plaies du coeur. Rien ne viendra à bout d'une certitude solidement appuyée sur la terre, d'une confiance animale dans la vie qui assurera toujours en fin de compte, le ressaisissement et la reconquête de soi. Colette connaît la souffrance, et la fin inexorable de toutes choses heureuses ; elle les accepte l'une et l'autre, sûre d'une complicité secrète du monde, du chat qui dort près du feu, les pattes en manchon, de l'acidité des fruits sauvages dans les souvenirs d'enfance. Accepter est déjà la source d'une satisfaction mystérieuse. Thierry Maulnier.

05/2006

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Romans de terroir

Les noces de Claudine

" J'ai écrit ce livre comme on saigne. Claudine nous avait été ravie à quelques jours de ses dix-huit ans. J'ai pensé que mon devoir était d'écrire pour rester dans son sillage. Nous étions encore dans sa lumière. Il ne fallait pas que nous la laissions s'éteindre. Sa mort aurait été trop absurde. Un an après sa disparition tragique sur la route, je me suis mis à écrire, dans la douleur. Jour après jour, pendant un an, j'ai tenu le journal de Claudine. J'ai essayé de comprendre l'incompréhensible. J'ai été révolté. J'ai essayé de trouver un sens, avec ma foi toute bête de charbonnier. Je n'ai rien percé du mystère. Il ne me semblait pas possible que Claudine ne fût pas promise à d'autres noces. Vingt-cinq ans après je le pense toujours. " Y. V " Les Noces de Claudine, un livre bouleversant, pathétique de vérité et de simplicité, soucieux de n'omettre rien... " Jacques Duquesne

02/2000

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Littérature française (poches)

Claudine à l'école

" Ces quatre-là et moi, nous formons cette année la pléiade enviée, désormais au-dessus des " grandes ", qui aspirons au brevet élémentaire ". Avec Claudine, quinze ans, intelligente, séduisante, très avertie, ses camarades, la flamboyante directrice de l'école et sa jolie adjointe, les deux instituteurs des garçons et quelques autres, nous allons vivre une année scolaire peu banale. Rempli de vie et de sensualité, Claudine à l'école, premier roman de Colette, réunit déjà toutes les qualités qui assureront l'immense succès du grand écrivain.

09/2004

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BD tout public

Claudine à l'école

Cette année qui débute doit se conclure avec les épreuves du brevet, mais les études ennuient profondément Claudine qui préfère jouer des tours à ses camarades et se mêler des affaires des grandes personnes. Du haut de ses quinze ans, cette jeune fille vive, un brin effrontée, déstabilise le petit monde qui l'entoure. Si certains hommes commencent à la courtiser franchement, elle, de son côté, s'éprend de la nouvelle institutrice. Dès lors, l'école de jeunes filles du village devient le théâtre d'une comédie de moeurs tendre et piquante aux accents vaudevillesques.

03/2018

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Littérature érotique et sentim

Pretty and dangerous. Claudine

Etudiante à Yale, Maria Lantos, vingt-six ans, est spécialisée dans la littérature érotique du XVIIIe siècle. Chaque soir, toutefois, elle devient Claudine, une femme voluptueuse, fatale, qui offre sa compagnie à des hommes extrêmement puissants, parmi les plus riches du monde. Auprès de ses clients, Claudine gravite dans des sphères ultra privées, côtoie la haute société. Ses trois mots d'ordre : anonymat, satisfaction, discrétion. Mais le meurtre d'une inconnue, dont les papiers d'identité indiquent une certaine Maria Lantos, pourrait bien faire voler en éclats la frontière entre ces deux univers...

02/2018

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Littérature française (poches)

Claudine s'en va

Le roman est sous-titré "Journal d'Annie". C'est, en effet, une jeune femme rencontrée dans le milieu journalistique et mondain qui relate les événements. Le cercle amical de Claudine et Renaud s'est élargi. Des personnages multiples, pittoresques et hauts en couleur, entrent, sortent, reviennent, en une vaste comédie, vivante et chaleureuse. Cependant, en contrepoint, Annie raconte sa propre histoire, en particulier sa libération : son cheminement vers le divorce. Le sujet était neuf, presque tabou, en ce début du XXe siècle. Ce roman est tout à fait symptomatique de la série des Claudine : la gravité des situations se laisse toujours deviner sous la légèreté du ton.

03/2015

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Critique littéraire

Documents Stéphane Mallarmé VII

Ce Tome VII des Documents Mallarmé est largement consacré à la correspondance du poète avec ses amis, écrivains ou non. On trouvera également une édition des poèmes de Mallarmé lycéen.

04/2003

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Critique littéraire

Documents Stéphane Mallarmé V

La plus grande partie de ce cinquième tome des Documents Stéphane Mallarmé est consacrée à la biographie et à la généalogie du poète. Les pièces innombrables ici reproduites et commentées, sont de toutes sortes : avis de naissance, de décès, de mariage, notes de baptême, actes et contrats notariés, et bien sûr lettres de famille. Celles-ci, débutant une bonne dizaine d'années avant la naissance de Stéphane Mallarmé, nous livrent une connaissance intime et très vaste de sa famille, la correspondance englobant des parents parfois fort éloignés. La période débutant vers 1860 est particulièrement intéressante : on constate à quel point le jeune Stéphane eut à souffrir de l'accueil décourageant que sa famille réserva à ses projets d'avenir, pas même encore littéraires, mais de professeur d'anglais en université ! D'ailleurs, le poème Les Fenêtres, écrit en 1863, et dont Carl Paul Barbier retrace les avatars de ses publications successives, exprime toute l'amertume et la rancoeur du jeune homme envers une famille aimante certes, mais bien trop bourgeoise, bigote et conformiste pour comprendre une nature d'artiste (Ivre, il vit, oubliant l'horreur des saintes huiles/Les tisanes, l'horloge et le lit infligé...).

10/2005

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Ecrits sur l'art

Mallarmé entre les arts

Faire dialoguer Mallarmé avec Edouard Manet, Berthe Morisot, Claude Monet, Jean-François Raffaëlli, Odilon Redon, Edgar Degas, Auguste Renoir, Edouard Vuillard, James NcNeill Whistler, Paul Gauguin ou Debussy, c'est d'abord mesurer la place - à la fois centrale et invisible - que Mallarmé occupe dans le champ littéraire et artistique qui voit la naissance de l'Art moderne. Pour le poète, Naturalisme, Impressionnisme Symbolisme doivent être rapportés à une crise générale qui ébranle les fondements de la représentation, que celle-ci soit esthétique, politique ou religieuse. Ce dialogue et cette crise mettent en évidence la diffusion d'un paradigme nouveau dans la pensée des interrelations artistiques. A l'opposé de l'oeuvre d'art totale de Wagner, le Poème selon Mallarmé, fait jouer les arts entre eux, non en les additionnant, mais en les réduisant à leur principe, qui est le langage compris dans son fonctionnement symbolique immanent. Ce jeu entre les arts explique alors la forte diffusion de l'oeuvre mallarméenne dans l'Art abstrait et l'Art contemporain, à travers ses re-créations dans des oeuvres de Pierre Boulez, Marcel Broodthaers ou Michalis Pichler : le nom de Mallarmé, tel qu'en lui-même son historicité le change, devient ainsi un point d'observation privilégié d'un autre tournant esthétique majeur : celui qui change progressivement l'oeuvre "moderne" en sa relève "post-moderne" .

02/2024

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Critique littéraire

Willy. Le père des Claudine

Quand paraît Claudine à l'École en 1900, Colette est une inconnue. C'est la jeune épouse discrète d'un des hommes les plus en vue de la vie parisienne, Henry Gauthier-Villars, dit Willy : le boulevardier, l'écrivain polisson, le critique musical, l'homme qui signa une centaine d'ouvrages (dont les six premiers romans de Colette) et n'en avait peut-être pas écrit cent lignes en tout. La situation s'est inversée : aujourd'hui, l'inconnu c'est lui. Elle était la femme de Willy, il est devenu le mari de Colette - celui qui un jour de dèche a vendu les droits des Claudine à ses éditeurs, sans même la prévenir. Elle ne lui a jamais pardonné. Un fascinant personnage. Colette elle-même le dit : " Je le trouve d'une taille, et d'une essence, à inspirer et à supporter la curiosité. Ce qu'il faudrait écrire, c'est le roman de cet homme-là. " Cette biographie n'est pas un roman. Riche en révélations, elle restitue avec fidélité le visage d'un homme hors du commun (et celui d'une Colette assez différente de ses légendes), mais aussi ceux des journalistes, des jeunes écrivains, des viveurs, des cabots et des demi-mondaines qui ont fait ce qui était (pour eux) la Belle Époque, tels Jean de Tinan ou Jean-Paul Toulet, ses géniaux proches collaborateurs, Missy, l'excentrique maîtresse de Colette, Erik Satie, le musicien qui s'opposa en duel à Willy, et beaucoup d'autres...

01/2004

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Romans graphiques

Alfred Nobel. Le prix de la Paix

Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui s'interrogent sur ce paradoxe : comment un homme, un industriel qui a fait commerce de son invention, la dynamite, a-t-il pu parallèlement créer un prix pour la Paix et lui donner son nom ? Tout le monde connaît les prix Nobel. A la fin de sa vie, après avoir fait fortune, Alfred Nobel a créé un prix décerné chaque année et pour la première fois en 1901 aux personnes les plus méritantes dans cinq disciplines : physique, chimie, littérature, médecine et action pour la paix. Ce roman graphique nous raconte le parcours étrange de cet industriel globe-trotter, inventeur de la dynamite, écartelé entre sa curiosité du monde, sa soif de sciences et ses lectures poétiques ; entre ses inventions dévastatrices et ses désirs de paix ; sa misanthropie et son aisance en public ; son immense fortune et sa vie de nomade ; ses amours déchues et ses rêves d'amour, et l'omniprésence de la mort. N'ayant pas d'héritiers directs, il a souhaité laisser une trace (et peut-être se racheter des souffrances involontaires, des morts civiles et militaires qui jonchent sa route). Une femme, Bertha von Suttner, va orienter ses réflexions et ses actions pour l'humanité, vers l'espoir d'un avenir pacifié. Les convictions d'Alfred Nobel seront confortées, et parfois bousculées, par cette influence féminine. Il en résultera un testament universel et la création des prix Nobel. Des images fortes et des textes parfois décalés engagent le lecteur à la réflexion.

10/2021

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Livres 3 ans et +

Comment bien promener sa maman

Pour qu'une maman soit très en forme, il faut qu'elle prenne l'air, il faut la promener souvent. Et surtout ne jamais oublier son goûter.

05/2015

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Histoire de France

Boni de Castellane

Le portrait d'un personnage qui, jusqu'à sa mort, fascina ses contemporains et fut un phénomène médiatique exceptionnel : le « prince de la mode » qui multiplia les conquêtes féminines, l'ami de Marcel Proust et de D'Annunzio, l'esthète qui mit son goût raffiné au service des collectionneurs américains, le patriote partisan de l'Entente cordiale et de l'alliance franco-russe, l'acteur de l'ombre aux Conférences de la paix en 1919, le père de famille attentif et le chrétien exemplaire face à la maladie… Un tableau de la France de la Belle Époque à travers le destin d'un homme hors du commun – le dernier des grands seigneurs d'Ancien Régime – qui contribua à son éclat et à son rayonnement.

03/2016

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1, Claudine à l'école ; Claudine à Paris ; Claudine en ménage ; Claudine s'en va ; L'ingénue libertine ; La retraite sentimentale ; Les vrilles de la vigne ; La vagabonde

Ce tome IV et dernier rassemble les textes publiés par Colette entre 1940 et 1954. À la parution de Gigi (1945), un critique écrit : « Colette, c'est un petit morceau de la France. » L'écrivain devient un trésor national. Pour autant, que ce soit dans les recueils de nouvelles et les brefs romans qu'on lira ici ou dans les livres de souvenirs ou de chroniques, elle n'a rien perdu de l'acuité du regard ou de l'enchantement du style qui permettent de la classer parmi les plus grands. « Je ne possède plus, en toute propriété, qu'une bête vivante, qui est le feu. Je sais (...) que lui gratter le ventre par en dessous lui plaît comme à toutes les autres bêtes. » En cette compagnie, cloîtrée par la douleur sur son « lit-radeau » du Palais-Royal, elle ne cesse, dans son tête-à-tête avec la mort, de goûter les mots et de faire mijoter ses phrases : « Avec humilité, je vais écrire encore. Il n'y a pas d'autre sort pour moi. Mais quand s'arrête-t-on d'écrire ? Quel est l'avertissement ? Un trébuchement de la main ? J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie : Fini ! et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots : À suivre... »

05/1984

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Poésie

Regarde

Peinture et poésie

04/2022

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Poésie

Dualités

Jean Yves Cousseau, coutumier des rapports entre littérature et photographie, a invité neuf femmes poètes - Claude Ber - Claudine Bohi - Sarah Clément - Hania Daoud - Carole Darricarrère - Catherine Jullien - Claire Le Cam - Marcelline Roux - Anne Talvaz - à choisir une série de dix photographies chacune, sur lesquelles elles ont apposé leurs mots, croisé leur texte. Poésie et photographie ne sont pas ici illustratives l'une de l'autre, mais complémentaires.

04/2022

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Littérature française

Mallarmé au-delà du silence

Mallarmé au-delà du silence est la première confrontation d'Henri Meschonnic avec le mythe de Mallarmé et la lecture qui en avait été faite par une génération de poètes nourris, jusqu'à la nausée, des vers du 'prince des poètes', et qui, emboîtant le pas à Jean-Paul Sartre, avait transformé "l'échec de la poésie en poésie de l'échec". Ce qui a empêché, écrit ici Meschonnic, "d'entendre un Mallarmé réellement en train de parler". Ainsi, c'est le "travailleur de l'idée", le poète de "l'affirmation d'une oralité" oubliée par la poésie du second vingtième siècle, que met en lumière cet essai reproposé aujourd'hui, trente sept ans après sa première publication en préface aux Ecrits sur le livre de Mallarmé parus aux Editions de l'éclat en 1986.

08/2023

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Critique littéraire

La poésie de Stéphane Mallarmé

" ... Que vous ayez de Mallarmé fait le portrait le plus véritable, confondant ceux qui l'ont connu, ceci est déjà extraordinaire ", écrivait Paul Valéry à Albert Thibaudet, en 1912, peu après la parution de ce livre, le premier du futur grand critique de la NRF. Depuis, d'autres commentateurs sont allés plus loin dans l'interprétation que Thibaudet, avec son zèle d'exégète sans documents, sans correspondance, sans inédits. Mais son livre a échappé aux modes successives et aux écoles, par la rigueur de la pensée et la compréhension intuitive dont il témoigne ; par son style, enfin, inimitable dans son mélange de rigueur et de détente, de précision et de fantaisie poétique. II a conservé l'éclatante nouveauté des jeunes idées que les grands critiques conçoivent dans leur premier essai et que souvent, contrairement aux poètes et aux romanciers, ils ne retrouvent plus par la suite. Jean-Yves Tadié

03/2006