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Colonne de feu cinéma

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Renaissance

Une colonne de feu

La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin, qui a captivé des millions de lecteurs, se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett. En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants et Elisabeth Tudor devient reine. Toute l'Europe se dresse contre elle. La jeune souveraine, habile et déterminée, crée les premiers services secrets du pays, afin d'être avertie à temps des complots qui se trament contre sa vie, des projets de rébellion et des plans d'invasion. A Paris, Marie, reine d'Ecosse, proclamée souveraine légitime de l'Angleterre, attend son heure. Jeune femme séduisante et obstinée appartenant à une famille française d'une ambition sans scrupules, elle réunit autour d'elle de nombreux partisans qui intriguent pour se débarrasser d'Elisabeth. Ned Willard n'a qu'un désir : épouser Margery Fitzgerald. Mais lorsque les amoureux se retrouvent de part et d'autre de la fracture religieuse qui divise l'Angleterre, Ned se place au service de la princesse Elisabeth. En ce demi-siècle tourmenté où l'extrémisme attise la violence d'Edimbourg à Genève en passant par Paris, l'amour entre Ned et Margery paraît condamné. Ned traque l'énigmatique et insaisissable Jean Langlais, espion français à la solde des catholiques, ignorant que sous ce faux nom se dissimule un ancien camarade de classe qui ne le connaît que trop bien. Elisabeth s'accroche désespérément à son trône et à ses principes, protégée par son petit cercle dévoué d'espions ingénieux et d'agents secrets courageux. Alors comme aujourd'hui, les religions rivales ne sont pas le coeur du conflit. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance et du compromis aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix. Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l'histoire, Une colonne de feu est l'un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers.

09/2017

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Littérature française

Colonne

En août 1936, au début de la Guerre d'Espagne, la philosophe Simone Weil, qui n'a pas trente ans, part rallier le front d'Aragon et les brigades internationales de la colonne Durutti. Lors d'une offensive sur les bords de l'Ebre, elle se blesse en plongeant le pied dans une bassine d'huile brûlante. Rapatriée à l'arrière puis soignée à l'hôpital de Sitgès, elle rentre en France le 25 septembre accompagnée de ses parents. Elle passe quarante-huit jours en Espagne. De ce séjour, nous ne savons rien ou presque. Un passeport, des notes éparses d'un "Journal d'Espagne" portées sur un cahier dont il subsiste trente-quatre feuillets, des lettres et des photographies en uniforme. Agir, penser, écrire, serait une seule et même chose. Du mystère d'une vie brève, du tremblé affectif d'un engagement qui refuse autant le fascisme que le meurtre d'un petit phalangiste de seize ans, Adrien Bosc a tiré un roman aux phrases claires et lumineuses. Au milieu du chaos d'une guerre civile fratricide, il nous conte une existence intense et tragique, dont le combat en Espagne fut le point de bascule. Colonne, dernier volet d'une trilogie amorcée avec Constellation, puis Capitaine - raconte la collision de destins rassemblés en une communauté provisoire -faisceau de récits de vie qui éclatent en trajectoires contraires, séparées et pourtant réunies jusqu'à se confondre à l'infini. Des dates et des mots qui s'effacent, des courriers et des tombes qu'on oublie.

01/2022

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Sécurité incendie

Mémento opérationnel Feux de forêts. Equipier à Chef de colonne

Ce mémento se veut être un guide pratique et opérationnel pour le sapeur-pompier, de l'équipier au chef de colonne. Il reprend les mesures de sécurité individuelle et collective, les notions de base, les possibilités d'établissement d'un CCF, ainsi que les manoeuvres offensives et défensives du groupe et de l'unité d'intervention feu de forêt. Il comporte également les conventions graphiques des actions et des moyens, une partie pour la prise en compte des moyens aériens, ainsi que des rappels pratiques pour les ordres et les messages. Cet ouvrage vous accompagnera aussi bien dans vos formations qu'en opération.

11/2021

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Sécurité incendie

Mémento opérationnel "Feux de forêts - Equipier à Chef de colonne". Mémento Feux de forêts

Ce mémento se veut être un guide pratique et opérationnel pour le sapeur-pompier, de l'équipier au chef de colonne. Il reprend les mesures de sécurité individuelle et collective, les notions de base, les possibilités d'établissement d'un CCF, ainsi que les manoeuvres offensives et défensives du groupe et de l'unité d'intervention feu de forêt. Il comporte également les conventions graphiques des actions et des moyens, une partie pour la prise en compte des moyens aériens, ainsi que des rappels pratiques pour les ordres et les messages. Cet ouvrage vous accompagnera aussi bien dans vos formations qu'en opération. SOMMAIRE : GENERALITES, MESURES DE PROTECTION INDIVIDUELLES ET COLLECTIVES, MANOUVRES - GENERALITES, TACTIQUES DE LUTTE, TOPOGRAPHIE, CONVENTIONS GRAPHIQUES, CADRES D'ORDRES, GLOSSAIRE FEUX DE FORETS// 2ème édition - janvier 2023 - ISBN 978-2-35738-832-1 - format 10, 5 x 15 cm - 128 pages - Réf. MOFEN

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BD tout public

Terre de feu, feux follets

Le bout du monde pour un nouveau départ. Début du XXe siècle. Bisons et Indiens ont déjà été quasiment exterminés par la marche de l'homme blanc des grandes plaines d'Amérique du Sud. C'est ici, au fin fond de la Patagonie, qu'Antoine et Maria Jiménez viennent travailler dans un ranch de gauchos, ces fameux cow-boys argentins. De nouveaux arrivants qui bousculent le quotidien de cet endroit sauvage où la vie est rude. Antoine, parce qu'il est peintre ; Maria, parce qu'elle est une femme. Très vite, les habitants du ranch perçoivent que le couple semble cacher des secrets inavouables. Qu'est-ce qui a bien pu les pousser à venir vivre ici, dans ce lieu austère et coupé du monde ? Fred Bernard s'associe au talentueux Eddy Vaccaro pour une histoire tout en subtilité dans les contrées sauvages de Patagonie. Un roman graphique à la fois rude et poétique, à l'image des paysages grandioses de la Terre de Feu.

11/2018

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Philosophie

La cinquième colonne

La " cinquième colonne " est un phénomène politico-social tout à fait spécifique, aussi bien dans l'Antiquité que dans le monde moderne. Elle est, essentiellement, un phénomène de contre-révolution préventive. Elle est aussi, et tout aussi essentiellement, un phénomène de trahison. Alexandre Koyré

09/1997

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Littérature étrangère

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

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Littérature Italienne

Histoire de la colonne infâme

L'oeuvre d'essayiste de Manzoni est un peu moins connue, mais sa Storia della colonna infame (Histoire de la colonne infâme), qui fait l'objet de ce projet de nouvelle traduction, est cependant elle aussi couramment (quoique moins systématiquement) étudiée à l'école, à l'instar de L'affaire Calas de Voltaire, texte avec lequel celui-ci a quelque parenté. La "colonne infâme" du titre désigne un monument qui fut édifié, par la volonté des juges, pour commémorer le procès (mené à grand renfort de terrifiants supplices), la condamnation et l'exécution, en 1630 à Milan, de plusieurs hommes accusés d'avoir propagé délibérément la peste par des "onctions pestifères" , c'est-à-dire en barbouillant les murs d'un certain quartier d'une substance empoisonnée, supposément mortifère. Cet atroce fait divers avait déjà inspiré à Pietro Verri, un représentant milanais de la philosophie des Lumières versant italien, un texte mémorable, Observations sur la torture, paru en 1769 (retraduit en français en 1992 et publié par les Editions Viviane Hamy), où l'auteur dresse un réquisitoire inflexible contre cette pratique intolérable. En 1764, un autre philosophe, Cesare Beccaria , avait publié Dei delitti e delle pene (dont il existe, sous le titre Des délits et des peines, plusieurs éditions françaises récentes), un magnifique petit essai, très en avance sur son temps, contre la torture et la peine de mort. C'est dans ce contexte intellectuel que se situe l'Histoire de la colonne infâme. Mais, tandis que Verri et Beccaria publient leurs essais à une époque où la torture est encore en vigueur dans nombre de pays et régions d'Europe, et notamment à Milan , quand le texte de Manzoni paraît, en 1840, elle a été abolie - du moins officiellement - à peu près partout. L'intention de Manzoni n'est donc pas tout à fait la même que celle qui animait ses devanciers, lesquels visaient avant tout à démontrer le caractère exécrable et inutile de la torture et à la voir disparaître des codes de procédure. Pour Manzoni, cependant, il s'agit d'abord, sans doute, de consolider dans les esprits l'usage récent de ne plus mettre à la question les prévenus. On sait combien les progrès de ce genre sont fragiles et peuvent être abandonnés au détour de l'histoire ; quant à la torture, notamment, il serait naïf ou de mauvaise foi de prétendre qu'elle n'appartient qu'au passé lointain et aux civilisations archaïques. Sous des formes diverses, qui disent rarement leur nom, la torture demeure une réalité contemporaine, y compris dans nos démocraties avancées. On peut, d'autre part, supposer que Manzoni entend oeuvrer à son tour à l'amélioration, toujours possible, de la justice humaine : même sous une législation imparfaite, sinon coupable, les juges gardent la faculté de juger honnêtement. Mais, plus encore, il s'agit pour Manzoni de soulever une question générale, à la fois philosophique et politique : celle de la liberté de choix des individus, mise en regard de ce qu'on pourrait appeler, dans un anachronisme calculé, les conditionnements socio-historiques. Pour Verri, tous les juristes et criminalistes du passé sont coupables d'avoir toléré, cautionné et même encouragé la torture. Dès lors, les juges qui condamnèrent les supposés propagateurs de peste commirent, certes, une affreuse erreur judiciaire, mais dont la responsabilité incombe à la science juridique dans son ensemble, au système pénal en tant que tel - et même à l'état général de la connaissance et de la culture propres à leur temps. La faute des juges en tant qu'individus se dissout ou en tout cas s'estompe dans la mauvaiseté des lois et dans la cruauté à quoi conduirait invinciblement l'ignorance. La faute des juges n'est pas tant personnelle que collective, et indissociable d'une époque dont Verri - et avec lui tous les philosophes des Lumières italiennes - appelle le dépassement. Verri, en d'autres termes, travaille à éclairer son temps, pour le réformer dans le sens de la raison et de ce qu'on appellerait aujourd'hui les droits de l'homme . C'est sur cette question de la responsabilité des juges que Manzoni croise le fer avec son illustre prédécesseur. Dans l'Histoire de la colonne infâme, il s'attache à montrer que, même en des temps d'ignorance et dans un système pénal qui prévoit qu'on puisse infliger à un accusé - y compris en amont de la certitude de sa culpabilité - des sévices atroces, les juges conservaient la possibilité, la liberté morale de ne pas le faire. Aussi, reprenant en main les textes des juristes que Verri cite pour les accabler, Manzoni s'efforce-t-il de montrer que tous, bien que n'étant pas opposés par principe à la torture, recommandaient cependant de n'en user qu'avec discernement et modération, et jamais pour obtenir des aveux. Manzoni entend ainsi rendre justice aux criminalistes du passé, que Verri blâme selon lui injustement, au prix d'incompréhensions voire de distorsions des textes qu'il produit pour preuves de sa thèse. Mais il veut surtout convaincre que les juges qui, en 1630, firent torturer et exécuter ces malheureux, puis firent construire un monument en leur éternel déshonneur, disposaient, dans les traités juridiques de référence de leur époque, d'éléments qui leur auraient permis, qui auraient dû leur permettre de juger dignement. Selon Manzoni, si la torture était régulièrement en vigueur dans les affaires criminelles, et couramment pratiquée dès la phase d'instruction du procès, cela n'imposait pourtant pas à des esprits éclairés et probes d'y recourir. Les juges sont donc comptables à titre personnel de leur jugement, qui s'apparente à un crime. Manzoni défend ainsi l'idée que, de tout temps, jusque dans le pire des systèmes politico-juridiques, les individus conservent une part d'autonomie, la faculté de s'affranchir des préjugés de leur époque, et de se comporter selon ce qui est juste et bon. Ce qui est en jeu, implicitement, c'est donc aussi la question, ancienne et débattue depuis des siècles dans la théologie chrétienne, du libre arbitre. Mais tout autant, si l'on veut, avant l'heure, sa version plus moderne, celle du déterminisme - social, historique, politique, culturel. Sommes-nous libres de nos actions, de nos décisions, de nos pensées ? Ou sommes-nous si profondément (et inconsciemment) modelés par notre temps, par notre culture, par nos institutions, que nos "choix" ne sont, au vrai, que les conséquences inéluctables de ces divers conditionnements ? Pour l'écrivain italien, récuser l'idée que, malgré les aberrations de leur temps, malgré les vices de la forma mentis du monde auquel ils appartenaient, les juges de 1630 auraient pu juger justement reviendrait à admettre, ni plus ni moins, l'impossibilité générale et affreuse d'espérer que des hommes qui commettent un crime abominable puissent jamais agir différemment ; cela obligerait, en somme, à reconnaître que les pires scélérats ne peuvent aucunement, par principe, être tenus pour responsables de leurs forfaits : "Si, dans un ensemble de faits atroces commis par l'homme contre l'homme, nous croyons voir un effet des temps et des circonstances, nous éprouvons, en même temps que de l'horreur et de la compassion, un découragement, une sorte de désespérance. Il nous semble voir la nature humaine poussée invinciblement au mal par des facteurs indépendants de sa volonté, et comme enchaînée dans un rêve pervers et fébrile, dont elle n'a nul moyen de se déprendre, dont elle ne peut pas même se rendre compte". La question demeure d'une parfaite actualité. Il n'est que de songer aux polémiques qui ont entouré telles tentatives d'explication d'attentats terroristes récents en France. En réponse aux sociologues qui tentaient de comprendre ces actes dans un tableau causal complexe, des personnages politiques de premier plan objectèrent qu'expliquer, c'était déjà justifier. Plus que jamais, il nous semble au contraire requis, pour inconfortable que cela puisse être, d'enquêter inlassablement sur les raisons de la violence. L'Histoire de la colonne infâme nous est une invitation à ne pas refermer trop vite le questionnement sur les racines du mal.

03/2024

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Cinéma

Encyclopédie du cinéma chinois. Invention (de l'invention) des cinémas A-F

"Raymond Delambre, universitaire de renom et grand spécialiste du cinéma chinois" (L'Avant-Scène Cinéma) : né l'année du Dragon, diplômé de sciences politiques. Télérama publie nombre de présentations filmiques réalisées par ... .

01/2019

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Cinéma

Encyclopédie du cinéma chinois. Fabrique (de la fabrique) des cinémas Q-Z

Spécialiste d'art contemporain, collaborateur des revues CinémAction, L'Avant-Scène Cinéma, Monde Chinois, Nouvelle Asie. Raymond Delambre cultive esthétique & géopolitique.

01/2019

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Cinéma

Encyclopédie du cinéma chinois. (Dé)Construction (dela déconstruction) des cinémas G-P

Raymond Delambre, curator-in-chief, longstanding specialist in Asian cinema, civilization, contemporary art, Zhou Xuan, Paul Claudel, Jules Verne. Author of numerous books, articles, which addressed major social concerns, on topics ranging from the legal system to the media, in order to unpack the complex rise as a global power. Also playwright.

01/2019

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Petits classiques parascolaire

La colonie

Des hommes et des femmes réfugiés sur une île déserte, ou presque. Un nouveau gouvernement à fonder. C'est l'occasion pour les femmes de faire entendre leur voix et de demander à participer aux lois. La Colonie condense, en un acte, l'esprit des Lumières. Elle met en scène de réelles confrontations de valeurs sur fond de fantaisie et de légèreté. Une pièce drôle et accessible qui aborde des questions tout à fait actuelles. Recommandé pour les thèmes du nouveau programme : 4e - Individu et société : confrontation de valeurs ? Une approche vivante : l'interview fictive de l'auteur ; le contexte historique avec une frise chronologique ; la présentation des personnages. Des outils complets : des notes et des encadrés culturels ; de nombreuses pauses lecture avec des activités variées ; des documents iconographiques exploités. En fin d'ouvrage, le dossier du collégien : un quizz pour vérifier la compréhension ; l'oeuvre en un coup d'oeil ; des repères pour mieux lire et analyser ; un groupement de textes complémentaires ; des lectures d'images ; un lexique du théâtre.

01/2018

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Policiers

La Colonie

A l'ombre de la cordillère des Andes, la bête immonde a survécu...Samuel Atlan possédait la capacité de se souvenir de tout. Un cas rare d'hypermnésie, selon les médecins. Une mémoire sans faille, à l'exception d'une seule : Samuel ne se rappelait rien de ce qui précédait le jour où on l'avait trouvé, à l'âge de sept ans, errant au bord d'une route. Quand son passé refait surface de la plus singulière des façons, il se retrouve confronté aux versants les plus sombres de la science nazie, traquant sans le savoir, entre Paris et les plaines du Sud chilien, l'un des pires monstres qu'ait engendré l'Histoire...

05/2014

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Littérature étrangère

La colonie

Elspeth Baillie, jeune actrice écossaise, est choisie par Lord Coak, un énigmatique imprésario, pour jouer dans la troupe de théâtre qu'il veut créer dans l'île de la Barbade. Après un accueil flatteur de la part de l'aristocratie coloniale, sa vie dans les Caraïbes est bouleversée par le passage meurtrier d'un ouragan. Elspeth est contrainte d'endosser un rôle ambigu et temporaire dans le monde fermé d'une lointaine plantation de sucre. Elle devient prisonnière de La Colonie, une entreprise dont le principe fondateur est la domination blanche. Le capitaine Shaw, l'intendant, s'emploie à construire une nouvelle Calédonie, peuplée d'émigrés écossais fuyant la misère du pays natal. Elspeth et ses compatriotes n'y trouvent qu'un sentiment de perte et d'intemporalité. Elle essaie de donner un sens à sa vie et à ses ambitions de jeunesse au milieu d'un peuple de naufragés rêvant de leur foyer. Ses espoirs d'un nouveau monde, plein de théâtre et de passion, entrent en collision avec les drames trop réels et les amours illusoires de la vie coloniale. Une série d'événements catastrophiques et de brutales erreurs historiques briseront ce cycle. Avec sa richesse linguistique et sa narration hypnotique pleine de retournements, ses personnages pleins de désir de vivre et de croire, le roman de Dolan interroge sur ce qui fait une Nation. Les lignées ? Le langage ? L'Histoire ? Ou un idéal pour l'avenir ?

04/2016

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Science-fiction

Une colonie

Un groupe de cinq cents personnes a été envoyé dans l'espace pour coloniser une autre planète. Dans un état de semi-conscience, les êtres humains en devenir qu'ils sont suivent une éducation qui leur est dispensée par une intelligence artificielle. A trente ans, ils seront parfaitement formés pour appréhender leur nouveau monde. Mais après quinze ans seulement, une explosion à bord du vaisseau en tue la majorité et détruit la plus grande partie de leurs vivres. Nus, terrifiés, les soixante jeunes rescapés tentent d'utiliser l'IA pour mettre sur pied leur colonie, mais les luttes de domination font bientôt leur apparition, et ils découvrent que leur pire ennemi n'est ni l'environnement hostile, ni l'IA, mais bien leurs pairs.

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Science-fiction

Une colonie

Cinq cents humains ont été envoyés dans l'espace pour coloniser une autre planète. Dans un état de semi-conscience, ils recevront une éducation dispensée par une intelligence artificielle et se réveilleront à trente ans, formés pour appréhender leur nouveau monde. Mais après quinze années, une explosion à bord du vaisseau tue la majorité d'entre eux et détruit leurs vivres. Les soixante adolescents rescapés, eux, n'ont pas terminé leur apprentissage. Terrifiés, démunis, ils essaient d'établir tant bien que mal leur colonie. Et découvrent bientôt que leur pire ennemi n'est ni l'environnement hostile, ni l'IA, ni le manque de nourriture... mais eux-mêmes. Drapée dans une atmosphère prenante, cette relecture de Sa majesté des mouches nous interroge sur la construction de l'identité ainsi que sur notre rapport aux technologies et au vivant. Librairie Mot à mot (Fontenay-sous-bois), Page des libraires. Ce roman confirme l'exceptionnel talent de créateur d'univers de Hugh Howey. Sciences et Avenir. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Aurélie Tronchet.

04/2024

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Allemagne

Cologne. 4e édition

De l'Altstadt aux maisons-grues du Rheinauhafen, du quartier d'Ehrenfeld aux rives du Rhin, du musée Ludwig au Volksgarten de la Südstadt, Cologne se déploie en un clin d'oeil avec un guide pas comme les autres. - Un concept unique : des cartes grand format dépliables par quartier - Les incontournables, visites, sorties et shopping localisés sur les cartes - Des idées pour découvrir la ville hors des sentiers battus. Tous les bons plans testés par nos auteurs-voyageurs pour vivre à l'heure de Cologne !

09/2021

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Littérature française (poches)

La tranchée de Calonne

Comme le fit Larbaud pour le duché d'Allen, Michel Bernard élève le Barrois mouvant, son pays natal sublimé, singulier désert et "marche" de l'ancien royaume, à la dignité d'une France immémoriale. En de saisissants raccourcis se tisse une fresque au grain serré où les figures mythiques de Jeanne d'Arc et de Charles de Gaulle, l'ombre des druides et celles des sacrifiés de Verdun, les rêves de Barrès et l'empreinte de Ligier-Richier, la silhouette de Ravel ambulancier et le fantôme d'Alain-Fournier se mêlent et s'entrecroisent. "Les paysages, écrit l'auteur, sont nos royaumes". Courte phrase qui pourrait servir d'épigraphe à ce récit musical et tourmenté que l'on croirait composé par un moderne Michelet.

10/2018

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12 ans et +

Le libraire de Cologne

#ScrineoHistoire - L’Histoire racontée à travers la vie des grandes figures qui l’ont marquée ! Des romans avec des cahiers documentaires à la fin des récits afin d’aider les lecteur.rice.s à contextualiser l’histoire vécue par ses personnages.

Le roman est le lauréat du Grand Prix SGDL du Roman Jeunesse 2021

Quand l’amour des livres est plus fort que la haine… 

Cologne, Allemagne. 1934. Poussé à l’exil par les lois anti-juives, le libraire Alexander Mendel est obligé de s’exiler en France avec sa famille. Il confie sa librairie à son jeune employé, Hans Schreiber.

Par fidélité à son mentor et par haine du régime nazi, Hans décide de se battre, malgré les menaces et les bombes, pour que la Librairie continue à vivre dans cette période tragique.

Inspirée d’une histoire vraie, le combat d’un libraire, héros ultime d’un pays où règnent la haine et la terreur, qui tente de faire triompher les livres… et la liberté.

02/2020

ActuaLitté

Science-fiction

Logbook de la colonie

Bienvenue dans le métavers ! A l'issue de trois pandémies dévastatrices, des humains participent à l'expérimentation d'une vie entièrement dématérialisée. Toutes les relations, intimes, amicales et professionnelles, se déroulent sur une plateforme de simulation. Même s'ils n'ont pas le droit de quitter leurs cellules de confinement, les participants ne s'ennuient pas, car le gouverneur de la Colonie les engage dès leur plus jeune âge dans des jeux de rôles hautement concurrentiels. Le Logbook recueille les témoignages des profils enrôlés dans le Jeu de la Tour no5, dont l'équilibre déjà précaire est fragilisé par l'arrivée d'un agent infiltré. Ce roman d'un nouveau genre a été co-écrit par Alexandra Saemmer, Sébastien Appioti, Brice Quarante, Françoise Cahen, Crançoise Chambefort, et illustré par Adrien Brunel.

06/2022

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Littérature française

Le silence de Cologne

Arnold remonte la rue vers son atelier. Il est inquiet. Il ne veut pas être chassé de la ville. Il ne fait de mal à personne. Il travaille à Cologne depuis dix ans. Son atelier fonctionne bien. Ses clients sont contents. Lui et ses compagnons sont de bons chrétiens. Arnold sait que sa religion est différente de la religion catholique. Il se dit que ce n'est pas important car tout le monde prie le même Dieu. Arnold ne veut pas se laisser faire.

11/2014

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Albin michel

La colonie de vacances

Louise, Marco, Jeanne, Nina et Ali ne se connaissent pas encore... C'est le début de la colonie de vacances, op ce grand voyage qui dure longtemps et passe bien trop vite...

04/2021

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Poches Littérature internation

Tous les feux le feu

Qui de nous ne s'est jamais trouvé pris dans un embouteillage? Qui n'a pas tenté de tuer le temps en observant les passagers des voitures voisines, en essayant de gagner quelques mètres sur eux et en échangeant des pronostics, bons ou mauvais, sur le développement de la situation? Mais que se passe-t-il si l'embouteillage dure des jours, des semaines, des mois? C'est ce que Cortazar imagine dans L'autoroute du Sud, la première des huit nouvelles de ce recueil. Pour Cortazar, rien, en effet, n'est plus inquiétant que la plus banale des réalités. La trame du quotidien est tissée de signes insolites, pour qui sait les lire.

04/2004

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BD tout public

Le fer et le feu

Le baron Charles de Villemont cristallise autour de lui les haines et les rancoeurs. Jusqu'où peuvent aller les désirs de vengeance de deux femmes blessées ? Loin, trop loin... Les passions sont poussées à leur paroxysme dans cette France du XIXe siècle qui bascule d'un monde à l'autre. Un opéra tragique joué par les frères Stalner virtuoses du dessin et maestros du suspense...

06/2009

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Littérature étrangère

Le fer et le feu

Avril 2003. Les forces américaines viennent de prendre Bagdad. Parmi les soldats se trouve Cassandra Wigheard. A dix-neuf ans, elle a quitté son Missouri natal pour risquer sa vie. Dans le monde masculin et machiste de l'armée, elle doit s'affirmer, prouver qu'elle mérite une place à l'égal des hommes, qu'elle est à la hauteur. Alors que son peloton supervise la surveillance d'un rond-point des environs de Bagdad, les choses tournent mal. Une explosion. L'attaque fait des ravages. Cassandra est capturée. Parviendra-t-elle à échapper à ses ravisseurs ? Il y a aussi Abou al-Houl, un moudjahid qui doit faire face à ses ennemis intérieurs et extérieurs, parmi lesquels une frange radicale de djihadistes ; et Sleed, qui se tire sans encombres d'un crime apparemment sans victime, mais aux répercussions bien plus tragiques que prévu. Ces trois personnes n'auraient pas dû se rencontrer, et pourtant : la guerre est là qui réunit les êtres dans la tragédie. Alternant flash-backs et scènes du présent, passant avec virtuosité d'un personnage à un autre, Le Fer et le Feu nous parle des tragédies de l'Histoire et de leurs répercussions insoupçonnées. L'auteur, vétéran de la guerre d'Irak, y exprime une vision de la guerre sans concession ni manichéisme.

03/2018

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Cinéma

Le cinéma de Claude Zidi. Fou, insolent et facétieux

Louis de Funès, Pierre Richard, Coluche, Jean-Paul Belmondo, le Splendid, les Charlots... Ils ont tous été une ou plusieurs fois les vedettes des comédies cultes de Claude Zidi. Champion ultime du box-office, considéré comme le spécialiste de la comédie à la française, Zidi fît ses premières armes dans un cinéma burlesque totalement débridé (Les Bidasses en folie, L'Aile ou la cuisse, Les Sous-Doués...) pour ensuite bifurquer vers des comédies plus sociétales et de genre à partir des Ripoux, première comédie de l'Histoire à avoir remporté trois César (dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur film). Inconnu du grand public et ignoré par les cinéphiles, cet ouvrage réhabilite l'oeuvre riche et déjantée de Claude Zidi, en analysant les différentes thématiques et les motifs récurrents qui font de son oeuvre, contre toute attente, un cinéma d'auteur. Une interview exclusive de Claude Zidi vient également nourrir ces pages pour nous aider à percer son mystère... (nombreux photogrammes des films).

10/2019

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Histoire du cinéma

La fée cinéma. Autobiographie d'une pionnière

Ecrire vite. Raconter son enfance, d'abord : la jeune Alice est élevée entre le Chili, la Suisse et la France. Puis le pensionnat et la vie à Paris. Suivent des études de sténographie, avant qu'elle ne devienne en 1895 la secrétaire de Léon Gaumont au Comptoir général de Photographie. C'est à la suite de la première projection du cinématographe des frères Lumière qu'Alice a l'idée de tourner de courtes fictions pour soutenir la vente des caméras Gaumont. Déjà "mordue par le démon du cinéma", elle n'a qu'une obsession : raconter des histoires en réalisant ses propres films, dont le plus célèbre, La Fée aux choux, considéré comme le premier film de fiction... Longtemps effacée de l'Histoire, Alice Guy décrit ici avec précision les débuts du cinéma, la magie des accidents, des expérimentations et autres bouts de ficelle. Sans détour et sans romance, d'une écriture intime et urgente, elle dit la beauté du 7e art qu'elle a "aidé à mettre au monde" ; elle se réhabilite. Elle meurt en 1968 et ses Mémoires, pourtant achevés en 1953, ne seront publiés qu'en 1976.

06/2022

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Histoire de la médecine

Du pronostic des déviations de la colonne vertébrale

Du pronostic des déviations de la colonne vertébrale considéré au point de vue de leur curabilité / par le Dr J. -C. -Th. Pravaz,... Date de l'édition originale : 1884 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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12 ans et +

Aura de feu Tome 2 : Le jeu des masques

Lorsqu'une banale rentrée scolaire se transforme en une lutte pour leur survie, il devient évident qu'Elyne Witteck et Bluter, son Gardien, ne sont plus en sécurité, sur Terre comme dans le monde d'Emreë. Tandis que les tentatives d'assassinats semblent se multiplier contre eux, ils réalisent que leurs agresseurs sont prêts à tout pour les éliminer, quitte à mettre leurs amis et leur famille en danger... Pour espérer s'en sortir, Elyne n'a plus le choix : il lui faut trouver de l'aide. Mais vers qui se tourner, lorsqu'elle découvre que ses proches cachent de lourds secrets ?

11/2017

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Littérature française

La colonne infernale. Tome I

"La Colonne Infernale" est un roman historique écrit par Gaston Leroux. Voici un résumé du contenu du premier tome : L'histoire se déroule pendant la période de la Révolution française, plus précisément pendant la Terreur, une période de violence et d'instabilité politique en France. La "Colonne Infernale" fait référence à une division militaire républicaine dirigée par un général sans pitié, Augustin Robert, qui est chargée de réprimer les contre-révolutionnaires en Vendée. Le personnage principal du premier tome est le jeune noble Théodore de Varin, qui se trouve pris dans les tourbillons de la Révolution française. Malgré ses origines aristocratiques, Théodore se trouve du côté républicain et se joint à la Colonne Infernale, espérant que cela le protégera de la Terreur. Cependant, Théodore est confronté à des dilemmes moraux alors qu'il est témoin des atrocités commises par la Colonne Infernale contre les habitants de Vendée, y compris des civils innocents. Il se lie d'amitié avec des révolutionnaires modérés et des habitants locaux qui souffrent des exactions de la Colonne Infernale. Au fil du roman, Théodore est confronté à des choix difficiles entre sa loyauté envers la République et ses convictions morales. Il se pose des questions sur la légitimité des actions de la Colonne Infernale et sur les conséquences de la Révolution. "La Colonne Infernale" explore des thèmes tels que la loyauté, la moralité, la violence politique et les dilemmes moraux auxquels sont confrontés les individus en temps de révolution. C'est une oeuvre historique captivante qui offre un aperçu des horreurs de la Terreur pendant la Révolution française.

09/2023