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Corrida la honte

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Littérature française

La folie corrida

Qu'est-ce que l'afición "a los toros" ? Qu'est-ce qu'un aficionado ? A quelle espèce étrange appartient cet individu ? Comment cette espèce se divise-t-elle, se partage-t-elle, se passionne-t-elle ? Est-il bon, en tauromachie, de célébrer d'abord les toros ou les toreros ? Y a-t-il danger à "intellectualiser" la corrida et à l'inonder de jus de cervelle ? Y a-t-il péril à la médiatiser ? Hommes et femmes sont-ils animés d'une afición semblable ou différente ? Doit-on s'indigner si les piques ne sont plus ce qu'elles étaient et, parfois, les cornes non plus ? Comment entre-t-on en aficíon ? Est-ce un chemin de croix ? L'aficionado français a-t-il trop de lectures ? Existe-t-il un "sang" gitan chez les toreros ? A ces questions, en gambadant et en liberté, au hasard d'impression et de quelques idées, Jean Cau répond dans La folie corrida.

05/1992

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Littérature française

Corrida, Basta !

Corrida, basta! est le texte intime d'un poète qui a passé son enfance dans le Sud-Ouest, et le texte d'indignation d'un pamphlétaire qui ne manque pas de munitions. De la corrida, Christian Laborde dénonce la cruauté, la vulgarité, les mensonges. Pour mieux dézinguer cette " chorégraphie charognarde ", il convoque Joaquim Du Bellay, Victor Hugo, Ernest Coeurderoy, Marguerite Yourcenar, un pape, des imams, des scientifiques. des philosophes, le dalaï-lama, Isaac Bashevis Singer et, bien sûr, saint François d'Assise. Le moment le plus insoutenable est celui où Laborde, gommant les mots espagnols, effaçant les couleurs criardes, arrêtant la musique folklorique, décrit les tortures tantôt admises tantôt clandestines subies parle taureau lors du tercio de piques, du tercio de banderilles et du tercio de mise à mort. Le moment le plus beau, le plus émouvant, est celui où il s'adresse au taureau, le contemple sous la lune, le peint dans sa beauté rayonnante.

03/2009

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Littérature française

Corrida détraquée

" Son front a percuté mon arcade et nous sommes retombés comme deux vieux cadavres de guerriers dans une poussière maculée de sang. " Deux guerriers ? Oui, car la guerre sert ici de métaphore à l'amour, et plongeant dans les yeux d'Eva, " ses prunelles d'un noir sans fond cerclées de bleu ", qui ont parfois la froideur d'un ciel gelé, parfois la colère d'une bête blessée, on ne verra que le désir de soumettre son amant, dans l'arène où ils disputent une corrida détraquée. C'est le désir qui mène les personnages errants de ce "road-book" à l'extrémité de leurs forces : du bar de l'Estoril, où glapissent dans la nuit de l'alcool "des voix plus ou moins rauques, avinées, anisées, maltées, mélancoliques et fabulatrices", à Montpellier où tout se dénoue. Quête de la femme à la fois fatale et fragile, errance sur les routes, prose lyrique qui convoque les paumés et les survivants, voici un véritable roman d'amour. Sébastien Raizer y déploie superbement sa tendresse tragique.

04/2001

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Littérature française

La corrida des vendanges

Après vingt ans d'absence et à l'occasion de la Corrida des Vendanges, André Feradel, qui est l'homme de confiance d'un torero espagnol, revient à Nîmes, sa ville natale. En quarante-huit heures, il retrouve divers membres de sa famille, riche et honorablement connue, noue de cordiales relations avec d'anciens maquisards des Cévennes, et tombe même vaguement amoureux de la femme de l'un d'eux. Tout en s'inquiétant pour son jeune maître chaque jour en danger de mort, il distrait sa vieille tante en jouant du Chopin, bouleverse sa soeur cadette, irrite son frère aîné, défraie la chronique locale : il rentre au petit jour, vide tous les verres qui passent à sa portée, mène tambour battant une aventure galante, envoie promener son affligeant beau-frère, jette à la face des gens, qui ne lui demandent rien, son passé de honte et de misère, s'adresse en pensée à sa petite soeur d'élection, tombe en syncope et raconte sa vie à un médecin apatride. Et pour finir il découvre que tous ces personnages qu'il a été, cadet de bonne famille, engagé dans les troupes allemandes, réfugié politique et clochard à Madrid, détenu de droit commun, chauffeur de maître, se sont fondus en une seule et même personne. Depuis douze ans celle-ci s'est vouée au culte d'un camarade espagnol connu en prison et fusillé, l'archange impossible à oublier, l'ami unique et merveilleux auquel, un matin, André Feradel a juré fidélité.

09/1964

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Sports

La corrida, effraction salutaire

" Notre société voudrait-elle nous faire croire à une vie sans risque ? Mais une vie humaine sans risque, ce n'est plus une vie humaine, ce n'est guère qu'une mort déguisée. La corrida le montre au plus haut degré: la vie est risque. Effraction salutaire. " " La corrida ? Je suis tombé dedans par ma famille, comme Obélix dans la marmite de Panoramix : quand j'étais petit. Et j'ai été saisi. A 18 ans, quand je suis entré au séminaire, j'ai choisi comme sujet libre de philo : Faut-il ne plus aller aux corridas ? Valait-il vraiment la peine de risquer sa vie devant un toro ? Devenu aumônier d'arènes, j'ai côtoyé les toreros : un poids inouï pesait sur leurs épaules. J'en ai moi-même ressenti quelque chose en osant me " mettre devant " quelques jeunes bêtes. Il m'a fallu mettre des mots sur ce qui me paraissait indicible. Voici donc comment m'apparaît aujourd'hui ce que j'appelle le mystère de la corrida. "

09/2018

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Philosophie

Philosophie de la corrida

La corrida a inspiré les plus grands artistes et nombre de théoriciens. Mais nul, à ce jour, ne s'était aventuré à philosopher sur elle. C'est le défi qu'a relevé Francis Wolff. A le lire, on comprend que la corrida, parce qu'elle touche aux valeurs éthiques et qu'elle redéfinit l'essence même de l'art, est un magnifique objet de pensée. La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale n'est pas celle qu'on croit. Car aucune espèce animale liée à l'homme n'a de sort plus enviable que celui du taureau qui vit en toute liberté et meurt en combattant. La corrida est également une école de sagesse : être torero, c'est une certaine manière de styliser sa vie, d'afficher son détachement par rapport aux aléas de l'existence, de promettre une victoire sur l'imprévisible. La corrida est aussi un art. Elle donne forme à une matière brute, la charge du taureau ; elle crée du beau avec son contraire, la peur de mourir ; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver. Sous la plume jubilatoire de Francis Wolff, on découvre ce que Socrate pensait de la tauromachie, que Belmonte peut être comparé à Stravinsky, comment Paco Ojeda et José Tomàs fondent une éthique de la liberté et pourquoi Sébastien Castella est un virtuose de l'impassible...

05/2007

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Poésie

Déesses de Corrida

C'est nuit encore Bouche au parfum De café De tabac un peu Lointain, mes soeurs d'ange Leurs fontaines offertes et Leurs murmures aux princes Dérisoires Charmants étalons déambulant Dans les drogueries de province Un hommage puissant A celles Travailleuses de la nuit Magnifiques ténébreuses Un poème épique Pour celles Qui exigent d'être aimées.

10/2019

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Littérature française (poches)

La corrida du 1er mai

Picasso, Manolete, Lorca, l'esprit flamenco et le fleuve gitan, autant de composantes du génie espagnol que Cocteau, touriste visionnaire prompt à découvrir la vérité poétique des paysages et des peuples, brasse comme les gemmes d'un éblouissant kaléidoscope.

08/2003

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Sports

La corrida. Histoire et traditions

Depuis toujours, le taureau fascine l'homme par sa force, sa bravoure et sa virilité. C'est pour cela que, dès la plus haute Antiquité, cet animal mythique a été défié et combattu. C'est en Espagne que la corrida a été codifiée, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. Envoûtant pour les uns et contestée par les autres, l'art taurin s'est pourtant affirmé comme un élément essentiel de la culture hispanique, autant que de l'âme du sud de la France. Ce guide permettra ainsi à chacun de s'initier à cette tradition dans laquelle le soleil, la grâce et la lumière côtoient le combat, le sang et la mort.

05/2019

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Encyclopédies de poche

L'heure de la corrida

Au commencement était l'aurochs. Le fauve du Vieux Monde fut d'abord chassé, avant d'être sacralisé. Sous l'impulsion des jeux romains, la géographie taurine se met en place : la péninsule Ibérique, le sud de la Gaule. La tauromachique est en gestation. A cheval en Castille, à pied en Navarre. Le XVIIIe siècle l'anoblit : immense paradoxe, elle devient populaire. L'âge romantique la justifie : c'est la " fiesta nacional ", l'âme espagnole à l'état pur. Le XXe siècle fait éclater les frontières. Signe, si besoin était, que le rituel tragique où se joue la mort possible est une nécessité humaine, éternelle. Claude Pelletier nous ouvre les portes de ce monde de sable, d'or, de sang et de courage.

05/1992

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Sports

Une brève histoire de la corrida

Une " vue cavalière " de l'histoire de la corrida, attentive à en faire ressortir les étapes décisives et les protagonistes, sans oublier les débats de l'opinion et son rapport au pouvoir politique. A travers ce voyage dans les inflexions de la tauromachie, à la fois tradition festive et rituel, il s'agit de comprendre quel est le sens de cet " art profond ".

02/2012

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Actualité médiatique internati

50 raisons de défendre la corrida

Vous aimez la corrida ? Sachez la défendre ! Vous n'aimez pas la corrida ? Sachez la comprendre ! Comment une sensibilité pourrait-elle en comprendre une autre ?

10/2022

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Policiers

La Corrida chez le faux prêtre

Un jeune dur au coeur tendre, deux très belles femmes, un flic de la vieille école et ses trois agents de choc, une secte criminelle et son inquiétant gourou, une organisation souterraine aux pouvoirs étendus... Ce ne sont là que quelques éléments de ce polar délibérément irrespectueux des valeurs traditionnelles : de l'avocat véreux et de sa très distinguée épouse, de l'insoupçonnable trafiquant de drogues à l'implacable redresseur de torts en marge des lois, le lecteur vogue de surprises en rebondissements jusqu'au coup de théâtre final.

09/2018

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Sports

La corrida de A à Z

La corrida constitue un univers si vaste qu'il faudrait une vie entière pour en pénétrer les mystères. Certes, l'appréciation des gestes du torero, vifs comme l'éclair, demande un œil exercé. Néanmoins, en regroupant toutes les notices de cet abécédaire par grands sujets, c'est toute l'histoire de la corrida qui se dessine… Tout d'abord, vous retrouverez des intitulés qui suffisent pour comprendre que ce spectacle se joue en trois actes : le Scenario bien rodé commence par l'entrée en piste du Cheval avec son picador, et continue avec la pose des Banderilles et la mise à mort de l'animal à l'Epée. Mais que serait la corrida sans ses acteurs que sont le Matador, les femmes (Univers féminin) et les enfants (Juli, el), et surtout son rôle-titre, tenu par le Taureau et symboliquement par madame la Mort (Fête) ? Pour mieux comprendre les origines de la corrida, Elisabeth Hardouin-Fugier renvoie son lecteur à l'intitulé Ibérique. Introduite en France par Napoléon III, la corrida espagnole s'étend à partir d'une date précise, Dix-huit-cent-quatre-vingt-neuf, puis s'organise (Lois) avec une Période faste, l'après-guerre, qui suscite toutefois une Opposition. Pour finir le tour d'horizon proposé par cet ouvrage abondamment illustré, l'auteure nous entraîne dans les arènes d'Hagetmau, dans le Sud-Ouest, et dans le plus ancien élevage taurin du Sud-Est, fondé par Joseph Yonnet, tout en nous faisant découvrir la Camargue, les arènes d'Arles et de Nîmes. Universitaire, Elisabeth Hardouin-Fugier est une historienne des arts et des mentalités. Elle a traité les thèmes où se croisent les modes d'expression, la peinture mystique, les fleurs, les objets liturgiques ou de dévotion, les étoffes. Depuis un Que sais-je ? (1995, traduit en japonais) sur la corrida, elle a publié sur les jardins zoologiques (traductions en anglais, allemand, chinois, taïwanais), sur la législation animalière allemande et les multiples aspects de la corrida.

04/2010

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Sports

Corrida et flamenco : les origines

Corrida, Flamenco, on sent qu'il y a un lien entre les deux, mais on ne saurait dire lequel, comme les deux temps d'une tragédie. La Corrida en est le premier acte. Loin de se réduire à une "boucherie", elle est une façon très ancienne de mettre en scène notre rapport difficile à la mort. Entre ces deux êtres qui risquent leur vie, elle nous interroge sur ce qu'est l'animal, l'homme, le dieu. Toro et torero regardent la mort en face pour que le spectateur puisse croire qu'il en est maître. Quant au Flamenco, loin d'être une simple danse, il traduit l'expression du tragique qui se joue entre l'homme et la femme dans cette arène qu'est... le désir. Les taureaux ne sont pas les seuls à être imprévisibles, les sentiments aussi, qui peuvent s'inverser quand l'amour n'est pas réciproque. Cela a donné lieu à ces mythes où s'illustrent héros, demi-dieux... et monstres. Et si c'était là, dans cette antiquité créatrice de sacré que résidait l'origine de la Corrida et du Flamenco ? C'est à cette découverte que nous invite l'auteur.

11/2015

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Faits de société

La honte

"J'ai honte. J'ai d'autant plus honte que Paris n'appartient pas qu'aux Parisiens. C'est le joyau de la couronne... La capitale n'enthousiasme plus les Français tant la pollution, la saleté, la vie chère, l'insécurité, les embouteillages, le stress et la morosité de la ville y sont devenus de véritables repoussoirs. La moitié des Parisiens songe à quitter la capitale. Un record ! Pour la première fois Paris perd des habitants et des classes ferment faute d'élèves. Un bilan bien peu glorieux. Je veux faire tomber les masques, en finir avec les indignations de façade et les déclarations de principe sans lendemain. J'ai tenu à dénoncer les nombreuses contradictions d'Anne Hidalgo et ses subterfuges grossiers pour maquiller la réalité. Comme beaucoup, j'ai le sentiment de ne pas être entendu. Comme beaucoup, j'ai le sentiment de ne pas être représenté. Comme beaucoup, j'aime Paris. Comme beaucoup, j'ai honte de ce qu'elle est devenue". Elu du XVIIIe arrondissement, disposant d'un poste d'observation privilégié sur les scandales qui agitent le mandat d'Anne Hidalgo, Pierre Liscia saisit sur le vif une ville à l'agonie.

10/2019

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Littérature française

La honte

J'ai toujours eu envie d'écrire des livres dont il me soit impossible de parler, qui rendent le regard d'autrui insoutenable. Mais quelle honte pourrait m'apporter l'écriture d'un livre qui soit à la hauteur de ce que j'ai éprouvé dans ma douzième année.

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Poches Littérature internation

La honte

#SalmanRushdie – Omar Khayyam Shakil a trois mères, trois soeurs, qui manifestent en même temps les symptômes de la grossesse. Dans l'éducation très étrange qu'elles vont lui donner avec le lait de leurs six seins, elles lui apprendront à ne jamais connaître la honte. Mais peut-on s'étonner de ces merveilles puisque cela se passe dans le Pakistan d'aujourd'hui (ou peut-être un Pakistan de fiction qui n'est pas tout à fait vrai lui non plus).

Pourtant, Omar Khayyarn Shakil n'est pas à la hauteur de son destin. Il le dit lui-même, sans honte : "je suis un marginal. D'autres ont tenu les premiers rôles dans l'histoire de ma vie." Il y a tout d'abord les deux héros nationaux qui prennent le pouvoir tour à tour : Raza Hyder et Iskander Harappa. L'immigrant et l'indigène, le militaire et le civil, le pieux et le mécréant. L'un fera pendre l'autre, sans honte. Il y a aussi les grandes dames : Rani, l'épouse de Harappa, qui brode des châles magiques ; sa fille Arj umand, connue sous le sobriquet de Vierge-à-culotte-de-fer ; Bilquis, l'épouse de Hyder qui a peur du vent ; et surtout sa fille Sufiya Zinobia l'idiote, qu'Omar Khayyam épousera, sans honte. Dans cette saga familiale et nationale, où les coups d'Etat succèdent aux mariages scandaleux, l'hypnotisme et le somnambulisme jouent un rôle déterminant. Et comme toujours, les choses du sexe viennent tout compliquer. Mais pendant ce temps, une Bête parcourt les campagnes et arrache la tête de ceux qu'elle rencontre. Une Bête qui s'approche inexorablement. La Honte est un roman qui prend des allures de conte de fées, de satire politique et de farce burlesque.

11/2011

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Livres 3 ans et +

La honte

Quand on a honte, on se sent mal, on a mal au ventre comme si on était malade, on est triste, on ne s'aime pas, on a peur de ne plus être aimé. Parfois, on rougit, parfois, on a envie de pleurer. On voudrait se faire tout petit et disparaître dans un trou de souris.

06/2020

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Critique littéraire

La honte

La honte : émotion particulièrement inavouable, à la fois historique et singulière, intime et collective, plus que toute autre, peut-être, extensive, expansive, contagieuse et susceptible de traverser tous les individus sans distinction. La honte, c'est aussi un des grands ressorts de la littérature. Nous pouvons en effet nous sentir solidaires de quiconque fait l'aveu de sa honte, et singulièrement de celui qui l'écrit, parce que, ayant partie liée avec notre expérience commune, il est celui qui nous dit "honteux lecteur, mon semblable, mon frère". Plongeant dans les gouffres de la déconsidération de soi, la littérature ose briser avec fracas le "silence sacré de la honte". Relisant de grands textes (Rousseau, Dostoïevski, Kafka, Leiris, Gombrowicz, Duras, Philip Roth, Rushdie, Coetzee...), Jean-Pierre Martin déploie les multiples formes de la honte - intime, sociale, historique, politique-en particulier au coeur du récit des survivants (Levi, Antelme, Semprun, Seel...), dans la trame du roman des origines (Memmi, Camus, Cohen, Nizan...), à la source du geste même de l'écriture (Gombrowicz). Ces fragments de discours honteux que tient la littérature, mieux que toute théorie, restituent au plus près l'incessante transformation d'un sujet en un objet.

02/2017

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Décoration

La honte

Certains se disent décomplexés, d'autres ne s'acquittent jamais du déshonneur. Quel que soit son degré, la honte dévoile ce que nous sommes par une mise à nu métaphorique. En juxtaposant littéralement des dessins de nu et des récits de honte souvent de façon surprenante et incongrue, André Juillard et, l'artiste plasticienne et écrivaine, Nelly Maurel interrogent notre rapport à la pudeur et à l'intimité et nous apportent un nouveau regard, celui d'une femme et d'une artiste d'aujourd'hui. Les dessins d'André Juillard composant ce recueil sont tous inédits.

06/2019

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Littérature française

La honte

J'ai toujours eu envie d'écrire des livres dont il me soit ensuite impossible de parler, qui rendent le regard d'autrui insoutenable. Mais quelle honte pourrait m'apporter l'écriture d'un livre qui soit à la hauteur de ce que j'ai éprouvé dans ma douzième année.

01/1999

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Poches Littérature internation

Lajja. La honte

Parce que, de l'autre côté de la frontière, les fanatiques hindouistes ont détruit une mosquée, Sudhamoy Datta et sa famille, comme des milliers d'autres Bangladeshis hindous, vont subir violences et persécutions. Lors de l'indépendance du pays, ils avaient espéré construire une république où les deux communautés vivraient dans le respect mutuel et, pourquoi pas, l'amitié... Roman-document, roman-témoignage contre tous les " fondamentalismes ", d'où qu'ils viennent, Lajja nous raconte l'écroulement de ce rêve. Chacun des personnages le vivra dans sa chair et son sang. Pour avoir écrit ce livre, best-seller en Inde et largement diffusé au Bangladesh malgré la censure qui le frappe, Taslima Nasréen connaît aujourd'hui l'exil et la menace quotidienne de la fatwa. Cette œuvre, dont la traduction a été saluée comme un événement dans les pays occidentaux nous touche et nous concerne au plus près.

04/1996

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Littérature française (poches)

Paris la honte

J. R. Geyer débute sous la bannière Gallimard avec plusieurs récits ; auteur de l'art de "Vivre au maximum avec le minimum" chez Indigène Editions, de "Ecrivain Posthume" chez Ixcea, il a été bénévole aux Restaurants du Coeur à Paris. Il témoigne dans "Paris la honte" d'un texte urgent et accusateur, sur les conditions de vie ou plutôt de survie des gens de la rue.

10/2012

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Littérature française

Honte

Claude et Mathilde Janzon forment un couple heureux et uni. Ils sont les heureux parents d'une jeune ado, Manon. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes lorsque survient un drame. Cela va tout remettre en cause au sein de cette famille. Manon, habituellement si proche de son père, va ne cesser de lui faire des reproches et leurs rapports vont se dégrader, mais jusqu'à quel point ?

12/2020

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Littérature française

Honte

" Cinq fois elles le voulurent vivant. Il est mort maintenant, de corps et de coeur, d'esprit et de néant. " Eternel Retour. Ce livre dit une révolte, contre soi, comme l'humain en soi ; il dit un emprisonnement, il dit une souffrance. Les différentes étapes de ce cheminement de coeur, de marche vers la mort, sont décrites implacablement avec cette structure musicale (les cinq mouvements à l'intérieur de chaque chapitre, lui-même dédié à un thème), et ce dépeçage de l'être qui se révolte contre ce qu'il est en le mettant à distance ne fait pas du tout catalogue, mais décrit bien une progression. Le texte est surprenant, dans sa liberté, dans sa maturité aussi, et il n'est pas du tout bavard : au contraire, il semble peser ses mots, viser l'élégance, l'économie, la nécessité. Cela n'a rien non plus d'un ressassement, c'est bien une âme au scalpel de l'écriture, et ce n'est pas l'écriture qui est une fin en soi. C'est bien le récit désillusionné d'un être en souffrance de mort après la rupture d'un amour, qui sait revenir sur ses illusions, intensément construites, et auxquelles il tient encore tout en s'en dépouillant. C'est un livre qui mène une investigation psychologique profonde, mais jamais déconnectée d'une expérience, une écriture nécessaire car elle fabrique le récit et mène à la fin où il mène. Ce n'est pas triste ni pessimiste, cela a un côté nietzschéen, presque jubilatoire. Sylvie Taussig

11/2013

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Psychologie, psychanalyse

Lacan et la honte. De la honte à l'ontologie

La honte, remarquait Jacques Lacan, "on s'en est longtemps tu", car "ce n'est pas de cette chose dont on parle le plus aisément". Le long silence de la psychanalyse à l'endroit de la honte suffit à le démontrer, à quoi semble s'opposer la multiplicité des travaux qui lui sont aujourd'hui consacrés. Ainsi, une question nouvelle surgit du lieu même de notre modernité : de quoi la honte nous fait-elle signe ? Jacques Lacan s'efforça d'y répondre à l'occasion d'une leçon de son séminaire L'Envers de la psychanalyse, laquelle constitue la pointe de son apport sur la honte. Bien des thèses s'y bousculent, dont ce livre tente de vérifier la portée dans la pratique psychanalytique autant que dans le lien social contemporain. A leur croisée, soulignons déjà la diagnostic établi dans ce Séminaire : il n'y a plus de honte, derrière quoi pourtant, "une honte de vivre" affecterait secrètement le sujet moderne. Et Lacan d'en conclure : "C'est ça, que découvre la psychanalyse". Il s'agira dans cet ouvrage d'en éclairer les raisons, mais aussi de faire valoir ici l'inédit de l'offre analytique. Soit, là où proteste le dire du sujet de la honte "Oh non ! ", qu'il soit rieur ou silencieux, permettre qu'advienne un savoir. N'est-ce pas là un pari de la psychanalyse ? Freud n'y aurait pas contrevenu, qui aura fait de l'association libre, la "promesse" de ne pas céder sur la honte, plutôt d'apprendre d'elle. Enfin, la réédition de cet ouvrage a été l'occasion d'ajouter un nouveau chapitre intitulé intitulé "La honte et le numérique". Ce que Jacques Lacan nommait déjà "le mouvement numérique", pour définir la bascule opérée par le discours scientifico-capitaliste, nous donne aussi l'occasion de réinterroger, depuis la psychanalyse, ce que devient la honte sur nos écrans aujourd'hui.

10/2019

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Romans de terroir

La honte du village

La vie d'Anna avait bien mal commencé. Son karma n'était pas à envier ! Qu'avait-elle fait dans une autre vie pour l'expier ainsi ! Dans ces hautes montagnes, elle était arrivée toute petite, assise sur la charrette d'Edmond le mari de sa mère. Elle ne l'avait jamais vu avant qu'il ne vienne les chercher ! Il lui avait tendu cette poupée, comme on offre un sucre à un chien pour l'amadouer. Ce fut son premier et unique jouet. Anna n'avait jamais côtoyé d'autres personnes que sa mère et l'homme qui traitait mieux son bétail qu'elles deux, dans l'autre vallée. Elle n'avait connu jusqu'à ce jour, que les cris, les coups de pied et la paille de la grange. Alors quand l'homme à la charrette vint les chercher, Anna ne se posa pas de question puisque sa mère lui avait dit pour la rassurer ! "C'est fini ! Tu vas voir, on va être heureuse maintenant ! C'est Monsieur le Pasteur qui me l'a dit ! " Mais que s'est-il donc passé pour qu'un jour, il soit dit : "C'est une honte ! Anna défigure notre village ! N'importe quelle personne honorable se doit de fuir devant cet être immonde ! D'ailleurs, pourquoi vit-elle encore dans cette maison, elle n'est pas d'ici ! "

06/2019

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12 ans et +

Ma mère, la honte

Lorsque la mère de Mélanie, femme de ménage dans un musée, jette par erreur une oeuvre d'art mondialement connue à la poubelle, leur vie à toutes les deux bascule. Cette méprise déclenche un chaos total, et pour la mère et la fille, très vite, c'est l'enfer...

02/2018

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Romans historiques

La Passion de la honte

"Quand je la vis, ce fut comme un éclair. Mon coeur s'emballa, ma respiration s'accéléra. J'eus la sensation que je ne pourrais plus jamais détourner mes yeux d'elle. Mon Dieu, mais que m'arrivait-il ! ? " . Ce jour-là, de retour au château familial pour les fêtes de Noël de 1899, Jérôme de Morlonais vient de poser ses yeux sur une femme de sa famille. Il ne le sait pas encore, mais cela va bouleverser sa vie. Ses sentiments troubles contre lesquels il tente de lutter, deviendront bien vite insurmontables et l'emmèneront, peu à peu, sur un chemin qu'il n'avait jamais envisagé : celui de l'émancipation. Morale et amour interdit, devoir et liberté, raison et pulsion... Pris au piège entre la violence de son père et sa passion incestueuse, ce jeune homme de quinze ans devra s'affranchir des principes de la société noble de la Belle Epoque et s'émanciper de sa famille, pour pouvoir se révéler à lui-même et vivre sa vie comme il l'entend.

03/2021