BD tout public
09/2020
Correspondance
02/2023
Poésie
06/2022
Cinéastes, réalisateurs
10/2022
Critique littéraire
01/2000
Critique littéraire
05/2010
Romans graphiques
11/2023
Critique littéraire
03/2006
Littérature française
01/2016
Cinéma
09/2018
Essais biographiques
08/2023
Littérature Espagnole
05/2021
Beaux arts
11/2004
Littérature française
#SelectionPrixPorteDoree23 – "Les mots français que j'entends ma mère prononcer le plus souvent sont cholestérol et contrariété. Je m'étonne qu'une femme ayant tant de mal à amadouer sa langue d'adoption puisse connaître deux termes selon moi si savants. Contrariété l'emporte de loin. Elle finit par se l'approprier comme s'il la débarrassait du devoir d'aller mieux, et qu'une fois prononcé, rien ne l'obligeait à développer, tout était dit, contrariété. Les soirs où l'affrontement avec son mari devient inévitable, elle assène le mot ruine, en italien, c'est la note la plus aiguë de son lamento, la rouiiiina, dont le sens est sans équivoque : c'est l'émigration, le départ maudit, la faute originelle, la source de tous ses maux, la contrariété suprême". En 1954, la famille Benacquista quitte l'Italie pour s'installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Dans ce bouleversant récit des origines, leur petit dernier, Tonino, restitue avec fantaisie cette geste. Il raconte aussi les batailles qui ont jalonné sa conquête de la langue française. Avec Porca miseria, Tonino Benacquista trace la lumineuse trajectoire d'un autodidacte que l'écriture a sauvé des affres du réel.
01/2022
Science-fiction
02/2022
Documentaires jeunesse
09/2012
Littérature française
01/2010
Documentaires jeunesse
10/2020
Beaux arts
04/2009
Essais biographiques
01/2024
Littérature Italienne
10/2023
Théâtre
12/2019
Beaux arts
11/2005
Monographies
02/2023
Non classé
09/1999
BD tout public
05/2012
Cinéastes, réalisateurs
10/2023
Science-fiction
08/2022
Littérature française
11/2021
Littérature étrangère
08/1997